Chapitre 99 – Aiko
Dans une pièce où la seule source de lumière était produite par les rayons de la lune, provoquant un contraste de noir et de blanc à partir de l’étroite fenêtre à grille.
On peut y voir une pièce simple et ordinaire. Elle ne fait qu’environ 6 tatamis, avec un petit bureau, une chaise, un lit en bois et de simples toilettes. Si on la compare aux cellules de prison de la Terre, il est évident qu’elle est bien pire.
Dans cette prison pourrie, Hatanaka Aiko est assise sur le lit dans le coin et enfouit son visage dans ses genoux.
Cela fait trois jours qu’Aiko a été amenée dans cette pièce.
En raison du bracelet qu’elle porte au poignet, Aiko ne peut pas utiliser la magie. Pourtant, bien qu’elle ait essayé de s’échapper au début, comme prévu, il n’était pas possible de forcer une porte en acier avec sa seule force physique, de plus, l’ouverture de la fenêtre en grillage est juste assez grande pour qu’un de ses bras puisse à peine passer.
Malgré tout, la chambre se trouve au sommet d’un temple coûteux, le temple de la [Kamiyama]*Montagne de Dieu*, et même s’il est impossible d’atteindre le sol en toute sécurité, des membres de l’église montent la garde.
Dans une telle position, tout en s’inquiétant de la sécurité de ses élèves, Aiko, qui ne peut rien faire, est déprimée et sombre, sa taille déjà petite devient encore plus petite sur le lit.
[………Je dois retrouver mes élèves……mais comment……]
Aiko en levant les yeux marmonna légèrement, elle se souvenait de ce que la nonne aux cheveux argentés lui avait dit alors qu’elle était kidnappée. Les pensées d’Aiko, si ce qu’elle a entendu de Hajime deviendrait un inconvénient lorsqu’il le dirait à Kouki et à eux, il est évident que le « maître » dont elle a parlé est cette personne. Et il semblerait qu’il se soit intéressé également à un élève.
L’esprit d’Aiko s’emplit d’un malaise indescriptible. Elle se remémore les événements d’Ulu*Town où le groupe d’Hajime a repoussé l’armée démoniaque* et où l’un de ses élèves, Yukitoshi Shimizu, a perdu la vie. Il est possible qu’un autre élève se rende à l’adresse ….. Avec ces pensées en tête, Aiko devient de plus en plus anxieuse.
Confinée dans cette pièce ouverte, elle essaya de penser aux choses qu’elle pouvait faire actuellement. Si elle s’installait et regardait calmement en arrière, le palais royal lui paraissait trop artificiel et couvert d’un épais sentiment d’incongruité. Dans l’esprit d’Aiko, avec une posture forte, elle se souvenait de l’atmosphère dangereuse que le roi Erihido et d’autres dirigeants portaient.
Aiko commença à deviner que la nonne aux cheveux argentés avait fait quelque chose. Elle avait certainement dit « charme », si c’était vrai, alors il y avait sûrement eu un lavage de cerveau.
Cependant, en même temps, en parlant avec Shizuku et Ririana, ce sentiment étrange d’incongruité n’était pas là. Bien qu’elle soit soulagée, elle ressent toujours un grand malaise dans sa poitrine à cause de l’enfermement.
Alors qu’elle priait pour leur sécurité, elle s’est souvenue d’une autre préoccupation, à savoir les mots « élimination des irréguliers ». Ces mots, elle les a entendus juste avant de perdre complètement connaissance, pour une raison quelconque, Aiko s’est souvenue d’un certain élève.
La personne à qui elle doit la vie, l’élève qui a tué Yukitoshi Shimizu. Tout en gardant une forte volonté et une force surpuissante, le garçon qui réfléchissait sérieusement et écoutait les mots d’Aiko. Et, beaucoup de choses se sont passées, beaucoup de choses, au plus profond d’elle-même, comme prévu au plus profond d’elle-même, bien qu’elle ne devrait pas y penser, elle a quand même fini par s’en souvenir.
Le souvenir qu’elle essayait désespérément de sceller dans son esprit, est une fois de plus rappelé, pour une raison quelconque, ses joues deviennent chaudes. Bien qu’Aiko secouait la tête pour s’en débarrasser, elle commença à s’inquiéter de la sécurité d’Hajime, et marmonna négligemment son nom.
[……Nagumo-kun]
[Ou ? quoi, sensei ?]
[Fe !?]
La réponse soudaine à son marmonnement inconscient lui fit instinctivement sortir une voix inattendue. Il ne devrait y avoir personne d’autre dans la pièce, tout en regardant à travers la pièce, Aiko inclina la tête, [Était-ce une hallucination ?] dit-elle. Cependant, Aiko n’était certainement pas en train d’halluciner, elle entendit à nouveau la voix.
[Par ici, sensei]
[Eh ?]
Le corps d’Aiko fut alerté par la voix, ce n’était pas une hallucination après tout ! Son regard se dirigea vers l’étroite grille de la fenêtre. Là, c’était l’apparence de Hajime qui apparaissait de l’autre côté.
[Eh ? Eh ? Nagumo-kun ? Eh ? C’est le dernier étage….de ce temple….eh ?]
[Ah~, oui. Tout d’abord, calmez-vous, sensei. J’ai presque fini de confirmer les pièges……]
Ignorant le regard confus d’Aiko, Hajime confirme la présence de pièges avec son Œil Magique, puis « Transmutation » est utilisé et des étincelles rouges brillantes apparaissent, un trou assez grand pour qu’une personne puisse passer est fait et l’invasion est terminée.
La pièce dans laquelle Aiko est enfermée se trouve à environ 100 mètres au-dessus du sol. Pourtant, il y est entré comme s’il était sur la terre ferme ! En d’autres termes, Hajime a ouvert un trou et est entré directement dans la pièce, ce qui a choqué Aiko.
Hajime afficha un petit sourire en direction d’Aiko stupéfaite.
[Quoi, c’est vraiment si surprenant. Tu n’as pas remarqué que j’arrivais ? Bien que j’aurais déjà dû faire disparaître toute trace de ma présence……J’ai perdu un peu de mon assurance maintenant]
[Il ? Remarqué ? Hein ?]
[Non, parce que tu cries mon nom. Tu ne m’as pas senti par la fenêtre ?]
Évidemment, Aiko ne pouvait pas sentir la présence de Hajime à moins d’utiliser « Perception », mais Aiko appelait simplement son nom à cause de ses désirs, en pensant cela, Aiko ne pouvait pas dire qu’elle avait inconsciemment murmuré son nom, elle pensa rapidement que changer de sujet serait le meilleur choix.
[Hum, à part ça, pourquoi es-tu ici……]
[Pour aider, bien sûr]
[Wa, pour moi ? Nagumo-kun ? Tu as fait tout ce chemin pour m’aider ?]
Aiko commença à rougir et à marmonner étrangement ~awaawa~, Hajime examina attentivement sa stature, elle n’a sûrement pas déjà subi un lavage de cerveau ? pensa Hajime en fronçant les sourcils. Avec un regard sérieux, il commença à examiner Aiko de près avec son Œil magique pour chercher des signes de manipulation magique.
En s’approchant d’Aiko qui était assise sur le lit et en l’observant en détail, Aiko a commencé à rougir énormément et son rythme cardiaque s’est accéléré. Quoi qu’il en soit, le garçon auquel elle pensait est venu l’aider après avoir entendu parler de sa situation difficile, à côté d’elle sur le lit la nuit, observé par une expression si intense. C’est juste un étudiant et un professeur, il ne devrait pas y avoir de problème particulier, n’est-ce pas ? Même si elle pensait ainsi…..Aiko n’était pas sûre de pouvoir le dire à voix haute, elle s’est raidie et n’a rien pu faire d’autre que de retourner le regard qu’Hajime lui lançait.
Hajime, pensant que tout irait bien maintenant que l’Oeil Magique n’a pas détecté de manipulation magique, saisit la main d’Aiko. Il allait retirer l’artefact qui liait sa magie.
Cependant, Aiko, dont la main a été soudainement saisie [Hyau~ !], a entendu une voix étrange et a rapetissé un peu, [Stop ! Ce n’est pas bon ! Nagumo-kun ! Une telle chose n’est pas permise ! Je suis professeur !], elle commença à crier.
[Non, ce n’est pas gênant si votre magie est scellée ? Ou alors, il y a quelque chose qui ne va pas ? Bien qu’il ne semble pas y avoir de piège]
[Eh ? Ah, cette chose…..]
[……. ce qu’il y a d’autre]
[Ah, ahaha……désolée. Ce n’est rien……]
La méfiance passe, les yeux d’Hajime commencent à afficher un air déçu, Aiko tente de le tromper avec un faux sourire. Et, changeant de sujet, lui demanda comment il savait où elle était enfermée.
[La princesse nous l’a dit]
[Princesse ? Princesse Ririna ?]
[Ahh. Elle a assisté à votre enlèvement. Comme elle savait qu’Amanogawa*Kouki* et eux étaient surveillés, elle a décidé de s’enfuir de la capitale royale. Puis elle nous a demandé de l’aide.]
[Riri a…..alors Nagumo-kun a accepté sa demande]
[Maa~na, il semble que je sois également responsable de cette situation….. bien que sensei n’ait peut-être pas voulu me voir……et bien, s’il vous plaît, supportez-la jusqu’à ce que nous revenions tous]
Après qu’Hajime ait fini d’enlever l’artefact qui scellait la magie d’Aiko, il se leva. Aiko avait prédit que la dernière phrase de Hajime concernait la mort de Shimizu. Et, les yeux d’Aiko regardèrent directement le douteux Hajime, puis commencèrent à dire ce qu’elle ressentait vraiment à ce sujet.
[Ne pas vouloir te voir, ça n’existe pas. Tu es venu m’aider, j’en suis très heureuse. ……Certes, la situation de Shimizu-kun ne peut pas être complètement oubliée, et il est probable qu’on ne puisse jamais l’oublier…. n’en reste pas moins que les intentions que tu as lorsque tu as appuyé sur la gâchette….. Je crois que je les comprends. Je ne t’en veux pas, je ne te déteste pas non plus].
[…….Sensei]
Devant Hajime aux yeux écarquillés, Aiko afficha un sourire anxieux et doux.
[À ce moment-là, parce que je ne pouvais pas le dire correctement…..maintenant, laisse-moi te le dire, s’il vous plaît. ….Merci de m’avoir aidée. Je suis désolée de t’avoir fait appuyer sur la gâchette.]
[………]
Hajime eut un sourire ironique parce qu’il semble que Yue avait raison, mais il est vrai que j’ai causé de la douleur à Aiko, mais il ne pouvait pas en parler.
[Je n’ai fait que ce que je voulais faire. Même si je recevrai votre gratitude, vous n’avez pas à vous excuser. Mais partons vite. La princesse devrait déjà avoir rejoint Amanogawa et les autres. Une fois que nous les aurons rejoints, nous devrons parler de l’avenir.]
[Je comprends. …..Nagumo-kun, sois prudent. L’église te considère comme un hérétique. Et pour celui qui m’a kidnappé, tu es probablement…..]
[Je sais. Quoi qu’il en soit, une fois que je vous aurai délivré, je m’occuperai des affaires en suspens, et il est probable qu’à ce moment-là, l’église et moi nous affronterons. ….Je m’y suis déjà préparé]
Hajime fit un signe de tête à Aiko avec un regard plein de volonté. La joue d’Aiko devint chaude à nouveau à cause du regard, Aiko essaya de formuler ses inquiétudes une fois de plus.
Mais, à ce moment, un son rugissant de quelque chose qui se brise fut entendu de loin, l’air trembla aussi un peu.
Le corps d’Aiko se raidit et tourne ses yeux vers Hajime, Hajime regardait fixement et se concentrait sur quelque chose au loin. A ce moment, Hajime reçoit des informations du groupe de Yue qui est au sol.
[Che, avec ce timing. …..bon, dans un sens c’est pratique……]
Au bout d’un moment, Hajime jette un coup d’oeil à Aiko en claquant la langue. Bien qu’Aiko ne sache pas que Hajime possède la télépathie, mais comme elle savait qu’il avait beaucoup d’artefacts, elle devinait qu’il avait appris quelque chose, son regard donnait l’impression de vouloir savoir ce qu’il se passait.
[Sensei, c’est une attaque surprise des Majinzoku*<-Demon*. Il semblerait que le bruit de tout à l’heure soit celui de la barrière extérieure qui recouvre le royaume et qui est en train de se briser en morceaux]
[Une attaque surprise du Majinzoku ? Ça veut dire…..]
[Ahh, en ce moment même, le royaume d’Hairihi est envahi. Je viens d’obtenir des informations de mes compagnons par « télépathie ». Il semble que le Majinzoku ait également amené une grande armée de démons. C’est une attaque par surprise]
A l’annonce de Hajime, le visage d’Aiko devient pâle, [Ce n’est pas possible], dit-elle en secouant la tête. C’est vrai. Tout d’abord, il est impossible de ne pas remarquer une invasion avec la quantité de forces qui avançaient vers le royaume, la grande barrière qui entoure la capitale du royaume était également assez forte pour repousser toutes les attaques moyennes et était étonnamment tenace contre les plus puissantes. Personne n’aurait cru que les deux plus gros obstacles avaient été franchis aussi facilement.
[Sensei, nous allons d’abord rejoindre temporairement Amanogawa et le reste du groupe. Ensuite, nous discuterons de ce qu’il faut faire.]
[Oui, oui] Aiko, qui s’est raidie sous l’effet de la tension, est maintenant tenue par la main droite de Hajime.
[Uhya !] Une voix étrange s’est échappée, elle a enroulé ses bras autour du cou de Hajime à cause de la soudaineté de l’action. C’est alors qu’à cet instant…. Ka ! !! Une lumière argentée intense jaillit de l’extérieur.
[~ !?] Une lumière aussi forte que les rayons du clair de lune pénétrait dans la pièce, ce qui fit instinctivement sonner l’alarme dans l’esprit d’Aiko. Cependant, Hajime ne fut pas ébranlé et sauta hors de la pièce par le trou qu’il avait fait auparavant. Aiko cria en s’accrochant à Hajime à cause de la rapidité des mouvements, il n’y avait pas le temps de s’inquiéter. Hajime, c’était simultané, attrapa Aiko et s’élança hors de la pièce avant que la lumière n’éradique complètement la pièce l’instant d’après.
Boba~ !! Il n’y eut pas de grondement lorsque la pièce fut écrasée, elle s’évapora simplement, se dispersant en particules. Le sommet du temple était fait d’acier, il n’était plus que des particules bien plus fines que du sable, il fut alors emporté par le vent de la nuit et disparut dans le ciel. Face à ce phénomène particulier, Hajime, qui utilisait « Aerodynamic » pour se tenir en l’air, ouvrit grand les yeux et marmonna.
[…..C’était …..décomposition ?]
[Bien répondu, irrégulier]
À son court murmure vint une réponse inattendue, une voix ressemblant au tintement d’une cloche, cependant, elle était froide et dépourvue de toute émotion. Lorsque Hajime tourna son regard vers l’endroit où la voix avait retenti, une femme aux cheveux argentés et aux yeux bleus fixait Hajime depuis le toit voisin. Hajime devina alors qu’il s’agissait de la femme qui avait kidnappé Aiko. Tout d’abord, contrairement à la description de Ririana, elle ne portait pas d’habit de nonne, cette femme était vêtue d’une robe et d’une armure entièrement blanches.
La robe était sans manches et ne montait que jusqu’aux genoux, ses bras, ses jambes et sa tête étaient revêtus d’une armure protectrice, et une plaque métallique pendait de part et d’autre de sa taille. C’est la silhouette d’une guerrière, quelle que soit la façon dont on la regarde. Exactement comme une Valkyrie. La femme aux cheveux argentés sauta dans les airs comme si la gravité n’avait pas d’emprise sur elle.
Et, en une rotation, elle se positionna devant la lune, une paire d’ailes argentées se déployant dans son dos. ~basaa~ les ailes se sont déployées, il semble que les ailes d’argent étaient enveloppées d’une magie de lumière argentée. Avec la lune derrière elle, elle avait l’air mystérieusement divine, ses cheveux argentés flottaient dans le vent, elle avait une beauté et un charme hors du commun.
Malheureusement, ce n’était pas le cas de ses yeux. Malgré son immense beauté, seuls ses yeux dégageaient une impression de froideur, comme s’ils étaient figés dans la glace. Pas la froideur de la haine d’un autre être. C’était exactement comme un outil mécanique à l’esprit unique. C’était les yeux d’une poupée. La femme aux cheveux argentés, tout en regardant Hajime et Aiko, tendit lentement ses deux bras à l’horizontale. Puis, les gantelets brillent momentanément, et l’instant d’après, une grande épée blanche est saisie dans les deux mains. La grande épée mesurait près de 2 mètres de long et était également revêtue d’une magie argentée.
La femme aux cheveux argentés, qui ne semblait pas affectée par le poids de l’épée, s’adressa à Hajime sans la moindre émotion. [Je suis Nointo. Je suis « l’Apôtre de Dieu », pour mon maître, j’enlèverai toutes les pièces inutiles] Une déclaration de guerre. La femme qui s’est présentée sous le nom de Nointo est, au sens propre, « l’Apôtre de Dieu ». Enfin, il semble qu’ils aient décidé d’intervenir auprès de Hajime.
Pour nous sortir directement du « jeu de Dieu ». La magie argentée jaillit autour de Nointo. Une énorme pression attaqua Hajime et Aiko, c’était comme s’ils se tenaient sous une énorme chute d’eau. Bien qu’Aiko essayait désespérément de la supporter, son expression devient bleue puis blanche, son corps commence à trembler de façon incontrôlable. [Nous avons fini] Elle a failli perdre conscience et une magie rouge vif l’entoure. La magie rouge brillait encore plus pour protéger Aiko, elle bloquait complètement la pression que Nointo dégageait. Aiko ouvrit grand les yeux, elle tourna son visage vers Hajime qu’elle supposait être la cause. Puis, là, sans même trembler, il reçut la pression, elle vit l’apparence d’Hajime qui montrait ses dents férocement. En le recevant, le regard sceptique d’Aiko n’était plus dans son esprit, Hajime, tout comme Nointo, déclara la guerre.
[Tue-moi si tu le peux, marionnette de Dieu] Avec ces mots comme signal, à une altitude de 8000 mètres dans le ciel de [Kamiyama], l' »Apôtre de Dieu » et le « Monstre » sorti de l’enfer s’affrontèrent.
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Peu avant le raid de Nointo sur Hajime, Yue, Shia, Kaori et Ririana avancent dans le palais royal en empruntant des passages cachés. Leur but était d’emmener Ririana au groupe de Kouki. A l’origine, il avait été décidé que Yue et eux devaient sauver Aiko à [Kamiyama] et aussi chercher le grand labyrinthe pour la magie de l’Age des Dieux, parce que la situation de Ririana de trouver le groupe de Kouki pour l’aider dans sa situation actuelle était une tâche triviale. Cependant, afin d’assurer la sécurité d’Aiko, ils devaient s’assurer que le groupe de Kouki n’avait pas subi de lavage de cerveau, il était nécessaire de confirmer qu’ils étaient en sécurité.
De plus, [Kamiyama] est littéralement le temple principal de l’église, même pour sauver Aiko, il est préférable qu’ils ne causent pas de tumulte, afin de ne pas se faire remarquer, une personne suffirait pour chercher le lieu de confinement d’Aiko, alors Hajime y est allé seul. Par conséquent, Yue qui est restée à la capitale du royaume, ainsi que Kaori qui a insisté pour aider Ririana, ont décidé de se joindre à eux parce que ce n’était pas si difficile que ça. Néanmoins, en cas d’urgence, Teio a été mis en attente quelque part dans le royaume. En effet, ils avaient besoin de quelqu’un pour surveiller la situation générale du royaume. Ainsi, le groupe de Yue se rendit dans le palais par des passages cachés et apparut dans une chambre d’amis. Derrière l’endroit où ils sont passés, l’antiquité a tranquillement repris sa place naturelle, cachant le passage comme si rien ne s’était passé.
[En ce moment, tout le monde doit dormir dans sa propre chambre. ……Pour l’instant, allons dans la chambre de Shizuku] Ririana baissa la voix dans l’obscurité. Puis elle se tourna vers la direction de la chambre de Shizuku. Plutôt que de s’appuyer sur Kouki le héros, son évaluation est montrée de façon réaliste. Hochant la tête en accord avec Ririana, Shia mène le groupe parce qu’elle a la meilleure perception du groupe. Shizuku et les autres dorment actuellement dans les chambres de classe supérieure, ils sont donc dans un bâtiment séparé*<-ou est-ce une aile?*, le groupe avance dans les couloirs à pas silencieux alors que la lumière de la lune s’infiltre à travers. Et, après avoir avancé un moment, c’est arrivé. Zudoooon !!! Pakyaaaan ! Le grondement ressemble à celui d’un bombardement, juste après, le bruit du verre qui se brise se fait entendre dans toute la capitale du Royaume.
L’air tremblait sous l’impact, les fenêtres du couloir emprunté par le groupe de Yue s’entrechoquaient également.
[Wawa, qu’est-ce que c’est que ça ?] [C’est…..e n’est pas possible ! ?] Shia, tout en utilisant ses oreilles de lapin au maximum afin d’entendre les gens qui pourraient apparaître, recouvre instinctivement ses deux oreilles de lapin tout en laissant échapper une voix. Juste après, le visage de Ririana devint pâle et elle se précipita vers la fenêtre. Yue et eux s’approchent également de la fenêtre pour voir ce qui se passe. Et le spectacle qui s’offre à leurs yeux…… [Une telle chose…..la grande barrière…..a été brisée ?] Ririana se couvre la bouche et dit d’une voix tremblante.
C’est bien ce qu’elle a dit, dans le ciel nocturne de la capitale du royaume, la grande barrière s’est brisée en particules de magie et s’est éparpillée comme de la poussière. Ririana ne peut que regarder le spectacle avec stupéfaction, une lumière jaillit à l’instant suivant, le grondement se fait à nouveau entendre. Et la fine pellicule de lumière qui recouvrait la capitale du Royaume se mit à vaciller.
[Même la deuxième barrière….pourquoi…..est-elle si fragile ? Avec ça, bientôt…..] Quelle est la grande barrière dont parle Ririana ? Il existe trois immenses barrières magiques qui défendent le royaume contre les ennemis étrangers. Un artefact génère la barrière en trois points, les magiciens de la cour impériale y déversent régulièrement leurs pouvoirs magiques afin de soutenir les barrières. Sa force a été prouvée à maintes reprises, le Royaume a été défendu contre l’invasion des Majinzoku pendant des centaines d’années. C’est l’une des raisons pour lesquelles la guerre est toujours au point mort. Une barrière de protection absolue a été brisée en un seul instant.
Et, à l’instant même, la deuxième barrière était également sur le point de se briser. Plus les barrières sont proches du royaume, plus elles sont solides, mais si la deuxième barrière est sur le point de se briser, ce n’est qu’une question de temps avant que la dernière ne tombe à son tour. Le palais royal devient bruyant, il semble qu’ils aient remarqué que la barrière a été brisée. Des lumières commencent à s’allumer à plusieurs endroits.
[Ce n’est pas possible, c’est un coup monté de l’intérieur ? ……Mais, donner un coup de main….aux forces ennemies ? Qu’est-ce qui se passe ? ….] C’est Yue et eux qui répondent à Ririana qui était trop absorbée par l’idée tout en étant abasourdie. « Vous m’entendez ? Maîtresse, dois-je vous informer de la situation ? » Leurs pierres de télépathie se mirent à briller, une voix en résonna. C’est la voix de Teio qui est restée à la capitale du royaume. D’après leur façon de parler, ils semblent avoir compris ce qui se passe.
« N….. s’il vous plaît, Teio » « J’ai compris. À environ un kilomètre au sud de la capitale du royaume, il y a des Majinzoku à la tête d’une grande armée de démons. Le dragon blanc de l’époque s’y trouve également. C’est son souffle qui a détruit la barrière. Cependant, je ne vois pas de figure de proue » [Ce n’est pas possible, une invasion ? Comment, comment ont-ils pu s’approcher si près……]
Au rapport de Teio, Ririana fronce les sourcils d’un air dubitatif. Face à ce doute, Yue et eux pouvaient également l’imaginer. Le cavalier du dragon blanc, Bagua libéré, le Majinzoku de l’époque où la magie de l’espace a été obtenue à la [Montagne des grandes flammes]. Même pour Yue, il est pratiquement impossible d’ouvrir une « porte » pour qu’une armée entière la traverse, mais avec un peu d’aide, ce serait possible. Traverser tout le continent sans attirer l’attention, afin d’apparaître sous notre nez dans la capitale du royaume. Il n’y a pas d’autre moyen que celui-là. Si le dragon blanc attaque, il ne peut sans doute pas se déplacer beaucoup si c’est le cas, il doit se reposer à l’arrière pour donner des ordres. Pendant ce temps, le bruit d’un verre brisé résonne à nouveau dans l’air. La deuxième barrière a été brisée. Frustrée, Ririana demande instamment à Kouki de les rejoindre. Cependant, Yue secoue la tête.
[…….On se sépare. Vous continuez.]
[Na, ici ? qu’est-ce que vous…..] Ririana fronça les sourcils, dubitative, et commença à dire qu’il valait mieux rejoindre Kouki et les autres pour planifier leurs prochaines actions. Alors que Yue ouvrait la fenêtre, ses yeux se rétrécirent et elle expliqua froidement sa raison.
[……Le Majinzoku du dragon blanc a blessé Hajime. …..Je vais le battre jusqu’à ce qu’il pleure]
Apparemment, suite à l’attaque surprise de la [Montagne des grandes flammes], Yue en voulait beaucoup à Freed. Tous les membres présents sur place ne pouvaient rien faire face à l’atmosphère dangereuse de Yue.
[A, tu es en colère, Yue-san…..]
[…..Shia ? As-tu déjà oublié ?]
[Pas question. Je continuerai à le battre même s’il se met à pleurer et à s’excuser] Bien que Shia ait instinctivement tsukomisé Yue en colère, Shia a commencé à dire quelque chose d’encore plus extrême en réponse aux paroles de Yue qui n’avaient aucune expression. De la part de Shia qui avait habituellement un sourire éclatant, avec un visage sans expression, elle déclara puissamment sa position. Shia semblait également ne pas pouvoir pardonner ce qui s’était passé auparavant. [Et c’est pourquoi, Kaori-san, Riri-san. Yue et moi, afin de discipliner le propriétaire de ce lézard géant, nous allons partir d’ici]
[…..N, tous ceux qui nous gênent aussi] Dès qu’ils ont dit cela, Yue et Shia sont sortis par la fenêtre sans écouter ce que Kaori et Ririana avaient à dire. La vie de Freed est en jeu. Fuis, Freed ! Vite, enfuis-toi ! c’est ce que ses compagnons auraient dit s’ils avaient été là. La brise nocturne et le bruit entrent par la fenêtre ouverte. Pendant un moment, Kaori et Ririana restèrent silencieusement sur place, puis elles recommencèrent à avancer comme si de rien n’était.
[…..Nagumo-san….est très aimé….]
[Oui…follement…..si ce n’est pas le cas…. ils sont de puissants ennemis]
[Kaori….pour survivre, travaillez dur, d’accord ? Je te soutiendrai]
[Oui. Merci, Riri….] Ensuite, Riri se retourne et murmure d’une voix triste, [La façon dont on me traite devient de plus en plus grossière….], le cri est admirablement envoyé à Kaori. [En fait, est-ce que Riri pleurerait si je disais que je veux aussi partir ?] tout en pensant dans le coin de sa tête, Kaori et Riri se précipitent rapidement vers Kouki et le reste du groupe.