Chapitre 105
Remonter un peu dans le temps. Précisément quand Ririana et eux sont arrivés au Palais Royal.
Pakyaa~aaaaan !
[Tsu !? Qu’est-ce que… ?]
Au son désagréable du verre brisé, Shizuku Yaegashi qui dormait dans sa chambre sauta rapidement en mode alerte et sortit de ses draps tout en saisissant son katana noir qui se trouvait à côté de son oreiller. C’était clairement les mouvements d’une personne qui continue à faire attention à ce qui l’entoure, même lorsqu’elle se repose.
[…….]
Pendant un moment, Shizuku cacha sa respiration avec une expression sévère et était prête à dégainer son katana à tout moment, mais il n’y avait aucune anomalie dans sa chambre et elle poussa un soupir de soulagement.
La raison pour laquelle Shizuku était si vigilante était que ces derniers jours, il n’y avait eu aucun signe ou observation de Ririana ou d’Aiko.
Même avant cela, elle avait remarqué un sentiment d’incongruité au sein du Palais Royal. Ce jour-là, le jour où Aiko est revenue, elle a disparu après avoir annoncé qu’elle avait quelque chose d’important à leur dire à l’heure du dîner, à cause de cela, Shizuku a soupçonné que quelque chose de mauvais était arrivé à Aiko afin de la faire taire.
Naturellement, elle a cherché à savoir où se trouvaient les deux disparus, bien qu’on leur ait dit qu’elles étaient juste interrogées par le chef de l’église, Ishtar, au temple principal, et qu’elle n’était pas autorisée à les rencontrer directement. De plus, ils l’ont même évitée en déclarant à Shizuku qu’ils seraient libérés dans quelques jours, et le père de Ririana, le roi Erihido, a également dit de ne pas s’inquiéter pour elles, elle ne pouvait rien faire d’autre que de se retirer à contrecœur pour l’instant.
Cependant, sa vague anxiété ne disparaissait pas pour autant, tout comme aujourd’hui, elle était vigilante et prudente comme une espionne au moment d’aller se coucher.
Lorsque Shizuku se leva sans bruit de son lit, elle redressa rapidement son équipement en quelques secondes et quitta la pièce avec précaution. Puisque Kaori avait décidé de voyager avec Hajime, Shizuku était seule dans cette chambre. Après avoir confirmé qu’il n’y avait aucune anomalie dans le couloir, elle frappa immédiatement à la porte de Kouki et Ryutaro qui se trouvait en face de la sienne.
La porte s’ouvrit immédiatement et Kouki apparut. Ryutaro se trouvait au fond de la pièce et semblait tout à fait réveillé. Il semble qu’ils se soient également réveillés comme Shizuku à cause du bruit fort qui s’est fait entendre tout à l’heure.
[Kouki, sois plus prudent. Ouvrir brusquement la porte…..ne serait-il pas gênant s’il s’agissait d’un assaillant ?]
Les sourcils de Shizuku s’abaissent un peu lorsque Kouki ouvre la porte sans aucune précaution et l’avertit. D’un autre côté, Kouki avait une expression étonnée. Même s’il avait entendu le bruit de la casse, il ne pensait pas qu’il y aurait des dangers immédiats dans les couloirs du Palais Royal. Il semble qu’il n’était pas encore tout à fait réveillé.
Ces derniers jours, Shizuku avait un sentiment d’incongruité au sein du Palais Royal et à propos d’Aiko et d’eux, [Quelque chose ne va pas, restez sur vos gardes], c’est ce qu’elle disait continuellement, mais Kouki et Ryutaro pensaient qu’elle y pensait trop et ne le prenaient pas au sérieux.
[Plus important encore, Shizuku. Qu’est-ce qui s’est passé tout à l’heure ? On aurait dit que quelque chose se cassait……]
[……Je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, réveillons tout le monde et rassemblons des informations. Quoi qu’il en soit, j’ai un mauvais pressentiment….]
Shizuku se contente de dire cela et se retourne pour frapper aux portes de ses camarades l’une après l’autre. La plupart des étudiants étaient rassemblés pour une réunion immédiate en raison du bruit soudain de l’écrasement d’il y a quelques instants. Kouki commença à élever la voix alors que les étudiants se rassemblaient dans le couloir, l’air ennuyé d’avoir été dérangés dans leur sommeil.
C’est alors qu’une des servantes amies de Shizuku se précipite. Elle vient d’une maison qui aime l’escrime et qui a une lignée de chevaliers, et c’est pour cette raison qu’elle est devenue intime avec Shizuku.
[Shizuku-sama…..]
[Nia !]
La servante appelée Nia s’est précipitée à côté de Shizuku en ayant l’air de ne pas avoir le moral. Shizuku s’est souvenue de son sentiment d’incongruité et a haussé les sourcils, mais elle a été surprise par l’information apportée par Nia, et son sentiment d’incongruité a été complètement balayé.
[La première grande barrière a été brisée]
[……Qu’est-ce que c’était ?]
Nia dit clairement la vérité, ce à quoi Shizuku répondit instinctivement.
[Les Majinzoku sont en train d’envahir. Une immense armée s’est développée aux abords de la capitale du royaume et leur attaque a brisé la grande barrière]
[….Ce n’est pas possible, comment ont-ils fait…..]
L’information était bien trop incroyable, même Shizuku perdit son calme et devint stupéfaite.
Les autres camarades de classe étaient également dans le même cas, ils commencèrent à marmonner bruyamment. L’armée du Majinzoku, il était impossible pour eux de pouvoir envahir la capitale du Roi sans éveiller l’attention de quiconque, et avec la grande barrière brisée, c’était encore plus difficile à accepter. Il est inévitable qu’ils ne puissent pas garder leur calme.
[…..est-ce que la première barrière de la grande barrière qui a été brisée ?]
C’est dans ce contexte que Kouki demanda à Nia avec une expression sévère. La grande barrière qui protège le Royaume était composée de 3 parties, la première à l’extérieur, la seconde, puis la troisième, la troisième barrière était la plus forte car elle couvrait la plus petite surface.
[Pour l’instant….. cependant, la première barrière a été brisée d’un seul coup. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’elles ne soient toutes……]
Face à la réponse de Nia, Kouki proposa à tout le monde d’aider à repousser l’armée.
[Même si ce n’est qu’un peu, nous devrions gagner du temps. En attendant, les habitants du royaume devraient se mettre à l’abri, si le corps d’armée et les chevaliers sont préparés….]
Peu d’entre eux affichent une expression résolue face aux paroles de Kouki. Shizuku et Ryutaro, Suzu, il n’y avait que les groupes de tête comme le parti de Nagayama.
Les autres camarades de classe n’avaient qu’un air sombre en détournant les yeux. Ce sont eux qui ont perdu la volonté de se tenir en première ligne. Défier soudainement une immense armée ne faisait qu’accroître leur hésitation.
Alors que Kouki commençait à se ressaisir, Eri Nakamura lui répondit de façon surprenante.
[Attends, Kouki-kun. Plutôt que de se battre seul, je pense que nous devrions rapidement nous joindre à Meld et à eux.]
[Eri….mais]
[Nia-san, l’armée……’Qu’est ce qu’on sait d’eux ?]
[Eri……mais]
[……ils sont environ 100 000]
Les élèves ont tous retenu leur souffle en entendant le numéro.
[Kouki-kun. Nous ne pouvons pas les supprimer si nous sommes les seuls. …..Nous devons opposer le nombre au nombre. Même si nous sommes plus forts qu’une personne ordinaire, je pense que vous devriez aller là où on a le plus besoin de vous. En d’autres termes, ne devrions-nous pas coopérer côte à côte avec le groupe de Meld ? …..]
Bien que cela vienne de la modeste et docile fille à lunettes Eri, la force dans ses yeux n’était pas inférieure à celle de Kouki et des autres. Et son opinion était justifiée.
[Un, Suzu est également en faveur d’Eririn. Comme on pouvait s’y attendre de la part d’Eririn et de Suzu ! Ces lunettes ne sont pas juste pour le spectacle !]
[Suzu~u……Les lunettes n’ont rien à voir~]
[Fufu, je suis aussi d’accord avec Eri. J’ai un peu perdu mon calme. Et toi Kouki ?]
Devant les opinions des 3 filles, Kouki hésitait. Cependant, après avoir soigneusement réfléchi au jugement d’Eri, Kouki lui fit confiance et décida finalement de rejoindre les chevaliers et le corps d’armée de Meld, comme l’avait dit Eri.
Kouki et eux se mirent à courir vers l’endroit où les chevaliers et les soldats se mobilisaient. Personne ne remarque le sourire en forme de croissant à leurs côtés…….
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Lorsque Kouki et eux atteignirent le point désigné comme lieu de rencontre d’urgence, un grand nombre de soldats et de chevaliers s’étaient déjà alignés de manière ordonnée, le chef adjoint des chevaliers, José Rankaido, se trouvait sur la plateforme et les s’exprimait d’une voix forte. Alors qu’ils baignaient dans le clair de lune, les soldats restaient tous immobiles avec des expressions pâles et stupéfaites, ils se contentaient de fixer José sans aucune vigueur.
José, qui a remarqué que Kouki et eux venaient d’entrer sur la place, arrête de parler et fait signe à Kouki.
[……Bon travail. Comprenez-vous la situation ?]
[Oui, nous avons déjà eu des nouvelles de Nia. Ehtto, où est Meld-san ?]
Kouki acquiesça aux mots de bienvenue et à la question de José, et il ne vit pas l’apparition de Meld lorsqu’il regarda autour de lui, alors il lui demanda où il se trouvait.
[Le chef s’occupe de quelques affaires. Plus important encore, sa~a, viens au centre. Le Héros est notre chef après tout….]
Comme José l’a dit, Kouki et eux ont été guidés vers le centre où les soldats étaient alignés. Les camarades de classe restés en arrière, [Eh ? Nous aussi ?], affichaient une expression perplexe, alors qu’ils étaient entourés de soldats silencieux, ils ne pouvaient rien faire d’autre que de suivre Kouki et eux.
En traversant le silence, les expressions des soldats environnants ne changèrent guère non plus, en même temps que les apparences des chevaliers, le sentiment d’incongruité commença à gonfler en Shizuku. C’était les mauvais sentiments qu’elle ressentait depuis le début, quand elle s’est réveillée, le cœur de Shizuku était en conflit. Inconsciemment, elle mit de la puissance dans sa main qui tenait son kanata noir.
Et lorsque Kouki et eux furent complètement encerclés par les soldats et les chevaliers, José reprit son discours.
[Tout le monde, la situation se rapproche. Cependant, il n’y a rien à craindre. Aucun ennemi ne peut se dresser contre nous. Nous ne connaissons pas la défaite. La mort ne nous frappera pas. Sa~a, tout le monde, accueillez notre Héros. En ce moment, nous existons spécifiquement pour ce jour. Sa~a, prenez vos épées]
Les soldats et les chevaliers sortent tous leurs épées.
[C’est le début du massacre. Regardez bien]
José sort un objet de sa poitrine et le tient au-dessus de sa tête. Les soldats, mais aussi les kouki et les autres font attention.
Et….
Ka !
La lumière jaillit.
L’objet que tenait José projeta une lumière brillante, comparable au flashbang de Hajime. Kouki et eux qui y prêtaient attention étaient complètement sans défense, ils détournèrent immédiatement les yeux et les couvrirent tout en poussant un petit cri, leur vue ayant été temporairement bloquée en regardant directement la lumière.
Et, dans l’instant…… suivant
Zuburi~
d’innombrables sons éclatants retentissent.
[Agu~ ?]
[Ga~a !]
[Gufu~ !?]
Ensuite, des cris étouffés ont été entendus de plusieurs endroits.
Ces cris étaient différents de ceux provoqués par la lumière tout à l’heure. C’était la voix qui s’échappait en cas d’agonie et de douleur. Immédiatement après, il y eut le bruit d’innombrables personnes tombant sur le sol ~Dosa Dosa~.
A l’intérieur, seule Shizuku en comprenait la cause. Après avoir pénétré dans l’espace ouvert, sa prudence était à son maximum. Elle a senti une incongruité dans le discours de José. C’est pourquoi, dès que l’éclair de lumière a explosé, elle a pris une position défensive sans être ébranlée et, immédiatement après, elle a pu bloquer la lame de l’assassin avec son kanata noir. C’était probablement le don de l’entraînement qui lui permettait de ne se fier qu’à la présence qu’elle ressentait alors que ses yeux étaient aveuglés.
Après que la lumière se soit calmée, Shizuku commença à regarder autour d’elle alors que sa vue commençait à se rétablir. Tous ses camarades de classe avaient été transpercés dans le dos par les épées des chevaliers et des soldats et étaient maintenus au sol.
[Qu’est-ce que…..]
En plus, en regardant l’apparence de ses camarades de classe qui avaient des épées dans le dos, la voix de Shizuku était coincée dans sa gorge. Ce n’est pas possible, elle commença à imaginer le pire résultat, qu’ils étaient tous morts, mais il semble que tout le monde était à peine en vie alors qu’ils élevaient leurs voix dans l’agonie.
Bien qu’elle ait été légèrement soulagée en apprenant cela, Shizuku a tourné un regard sévère vers les soldats environnants dans cette situation imprévisible, une scène étrange se reflétait dans les mailles de la foule et elle s’est involontairement raidie.
[Ara-ra, dois-je dire que c’était comme prévu ? …….Ne~e, Shizuku ?]
[Eh ? Eh….. qu’est-ce que tu- !?]
En effet, alors que tous les autres camarades de classe étaient dans un état critique sur le sol, il n’y avait qu’un seul autre élève qui se tenait calmement debout. Cet élève était complètement différent de ce qu’il était d’habitude, et c’est avec une voix glauque qu’il parlait à Shizuku. L’atmosphère ayant beaucoup changé, les questions et les doutes de Shizuku sont restés coincés dans sa gorge.
A ce moment, une fois de plus, un chevalier lança son épée vers le dos de Shizuku.
[Ku !?]
Secouée par le changement soudain de l’autre personne, Shizuku fut à peine capable d’esquiver et se tourna vers l’étudiant avec un regard étonné.
[Tu as aussi esquivé ça huh…..vraiment, Shizuku, tu est un problème huh ?]
[Qu’est-ce que tu fa- !?]
Les soldats et les chevaliers se joignent à eux et sortent leurs épées. Shizuku les surpasse tous puis tourne soudain son regard lorsque son nom est prononcé.
[Shizuku-sama ! Aide……]
[Nia !]
L’apparence de Nia fut projetée au sol avec un chevalier sur elle et une épée sur le point de la transpercer. Shizuku arriva immédiatement à proximité de l’endroit où se trouvait Nia avec sa compétence de mouvement rapide « No Rhythm », elle balança son fourreau sur le chevalier qui était sur Nia et l’explosa.
[Nia, tu vas bien ?]
[Shizuku-sama……]
Tout en soutenant Nia qui était au sol, Shizuku regardait autour d’elle avec prudence.
Nia murmure en direction de Shizuku et l’entoure de ses deux mains.
Et,
……Une dague est plantée dans le dos de Shizuku.
[Agu~ !? Ni, Nia ? Que, pourquoi…….]
[……………]
Avec une expression comme si elle ne pouvait pas croire ce qui s’est passé et grimaçant à cause de la douleur aiguë qui lui traverse le dos, Shizuku regarde Nia qui s’accroche à elle.
Son expression n’avait plus l’air joyeux ni la familiarité qu’elle avait autrefois, elle renvoyait seulement le regard de Shizuku sans expression vers elle.
Shizuku s’en aperçut enfin. Au début, elle pensait que l’état de Nia était dû à l’invasion du Royaume, mais ce n’était pas le cas, son atmosphère était presque identique à celle des chevaliers et soldats sans expression qui l’entouraient, il y avait certainement une autre raison à cela.
Nia saisit le bras de Shizuku et le tordit pour la plaquer au sol, elle lui attacha ensuite des chaînes qui scellaient sa magie comme l’avaient fait tous les autres élèves.
[Ahahaha, comme prévu, même pour Shizuku, tu ne pensais tout de même pas que cette enfant se retournerait contre toi ? Un un, c’est probablement vrai ? C’est pourquoi j’ai pris le temps de la préparer ?]
Avec la douleur brûlante qui lui traversait le dos et en serrant les dents sur le sol froid, Shizuku réalisa que quelque chose avait été fait aux soldats et à Nia. Et bien qu’elle ne veuille pas l’admettre, la scène désastreuse qui se déroulait devant elle, en ce moment même, elle appela son amie proche qui avait un sourire inhabituellement désagréable sur son visage.
[Qu’est-ce que cela…veut dire…..Eri]
En effet, cette personne modeste et calme, attentive et pleine de bonté, Shizuku et sa compagne de confiance avec laquelle elle partageait ses joies et ses peines, c’était cette personne, Eri Nakamura.
Même s’ils étaient gravement blessés, les élèves qui étaient visés et encore en vie ne pouvaient rien faire d’autre que d’avoir une expression remplie d’agonie, ils regardaient l’expression d’Eri alors qu’elle marchait calmement et régulièrement à travers les soldats d’une manière grandiose.
Plutôt que de répondre à la question de Shizuku, Eri se mit à rire d’un air amusé en se dirigeant vers Kouki. Après avoir enlevé ses lunettes, elle tire sur le collier d’étanchéité magique placé sur le cou de Kouki avec un sourire séduisant.
[E, Eri….Juste….que…gu….passe….]
Bien que ce ne soit pas autant que Shizuku et eux qui étaient ses amis d’enfance, Eri qui était l’une de ses compagnes et amie proche avait une atmosphère bien trop différente autour d’elle, Kouki la questionne désespérément tout en endurant la douleur de l’épée qui lui traversait le corps. Cependant, Eri avait une expression délirante qui contenait de la chaleur en elle et ignorait la question de Kouki.
Puis..,
[Aha, Kouki-kun, je t’ai attrapé]
en disant cela, elle posa ses lèvres sur celles de Kouki. Dans l’étrange silence qui entourait la zone, on pouvait entendre le bruit vif du clapotis de l’eau. Eri libérait follement ses émotions comme si elle les avait gardées pendant des années envers Kouki.
Bien que Kouki ne comprenait pas ce qui se passait, il essayait désespérément de se libérer, mais il était réprimé par plusieurs personnes, en plus du collier magique, comme tous les autres étudiants, il avait aussi les mains et les pieds attachés, de plus son pouvoir était épuisé alors qu’une épée lui traversait le corps.
Enfin satisfaite, Eri sépara ses lèvres en créant un fil d’argent. Puis, avec une expression extatique dans les yeux, elle se lécha les lèvres et commença à se lever lentement, elle fixa alors les élèves qui étaient maintenus au sol et qui saignaient. Des expressions distraites et des expressions agonisantes s’alignaient. Quand elle vit un tel spectacle, elle hocha la tête de satisfaction, ses yeux s’arrêtèrent sur Shizuku et elle sourit.
[Ma~a, ce genre de choses. Shizuku]
[~…..Qu’est-ce que tu veux dire….Kofu~….]
Avec une expression qui montrait qu’elle ne comprenait pas, Shizuku a vomi du sang en regardant fixement Eri, Eri a secoué la tête avec une expression qui disait, ma faute, et a commencé à parler de la raison comme si elle parlait à un bébé.
[U~n, tu ne sais pas, hein ? Tu vois, j’ai toujours voulu Kouki-kun. C’est pourquoi j’ai fait ce qu’il fallait pour l’obtenir. C’est aussi simple que ça]
[……Si tu aimais Kouki alors…si tu avais avoué alors…ce genre de choses…]
En réponse à la réfutation de Shizuku, pendant un moment, Eri devient inexpressive. Cependant, elle se mit à parler et reprit immédiatement un sourire en coin.
[C’est inutile, inutile, inutile. Avouer ne sert à rien. Kouki-kun a un grand cœur, il n’est pas question qu’il considère quelqu’un d’autre comme quelqu’un de spécial. Même s’il n’y a que des déchets sans valeur autour de lui, il ne les laisserait pas tranquilles parce qu’il a trop de cœur. C’est pourquoi, pour que Kouki-kun soit le seul à m’appartenir, je dois travailler dur et me débarrasser de tous les déchets dans les environs]
Tu ne peux même pas comprendre ça ? dit Eri en haussant les épaules comme s’il s’agissait d’une chose stupide. Bien qu’ils aient été traités d’ordures, ils n’avaient pas beaucoup de colère car ils étaient trop surpris par ce changement soudain. Shizuku regarde la personne en face d’elle comme si c’était la première fois qu’elles se rencontraient.
[Fufu, c’est une bonne chose que nous ayons été envoyés dans un monde différent. Au Japon, il aurait été vraiment difficile de nettoyer les ordures, c’était dur de vivre là-bas. Bien sûr, je ne permettrai pas qu’on nous renvoie dans notre pays une fois la guerre terminée. Avec Kouki-kun, nous continuerons tous les deux à vivre ici pour toujours~et~même plus~]
Tout en regardant Eri qui riait et gloussait, Shizuku se mit à penser à une chose impossible et l’exprima involontairement.
[…Ce n’est pas possible…la raison pour laquelle la grande barrière…s’est brisée si facilement est que…..]
[Ahaha, vous avez remarqué ? C’est vrai, c’était moi. Je leur ai dit de briser l’artefact qui maintient la grande barrière]
Il semble que le scénario catastrophe de Shizuku était tout à fait exact. La raison pour laquelle le Majinzoku a pu arriver à la périphérie du royaume sans être repéré et en franchissant facilement la grande barrière, c’est grâce à Eri. La ligne de mire d’Eri regardait avec intérêt les soldats et chevaliers sans âme qui se tenaient à ses côtés, elle les laisserait probablement faire.
[Si je vous tuais, je ne pourrais plus rester dans le royaume…..C’est pourquoi j’ai contacté le Majinzoku, guidant le royaume vers la destruction à travers vous, j’enverrai les chevaliers que j’ai transformés en marionnettes dans les terres du diable en guise de tribut, puis il ne restera plus que moi et Kouki-kun dans les parages…]
[Impossible… de contacter le Majinzoku…]
Kouki se remit du choc du baiser, il marmonna avec une expression qui montrait qu’il n’arrivait pas à y croire. Eri s’entraînait avec eux au Royaume depuis longtemps. À l’intérieur de la grande barrière, le Majinzoku ne pourrait pas entrer, il ne devrait pas être possible de les contacter, il commença à réfuter ses pauvres arguments tout en essayant de croire en Eri.
Cependant, Eri brise facilement ses espoirs.
[La femme Majinzoku qui nous a attaqués au [Grand labyrinthe d’Orcus]. En partant, j’ai fait rapidement de la nécromancie. Comme je m’y attendais, la Majinzoku est venue récupérer son corps, alors je l’ai utilisée. Dans cette situation, j’ai vraiment eu la frousse. Si ce que j’ai proposé a été rejeté et que j’ai été assassiné à la place…..intentionnellement, j’ai utilisé la nécromancie pour les bluffer……ma~a, en fin de compte tout s’est bien passé….]
D’après les paroles d’Eri, elle avait pratiqué la nécromancie sur la femme Majinzoku, et avait laissé un message au Majinzoku qui viendrait la chercher puisqu’elle n’était pas revenue. Grâce à cela, Mikhaïl a su comment Cattleya était morte. De plus, elle communiquait avec le Majinzoku par l’intermédiaire du cadavre d’un « humain » convenable.
En entendant l’histoire d’Eri, Shizuku se souvint de la Nécromancie d’Eri et son visage déjà pâle à cause de la perte de sang devint encore plus pâle.
La nécromancie est une magie qui agit sur les pensées résiduelles du cadavre. Elle dissimulait le fait qu’elle pouvait l’utiliser à la perfection. Si c’est le cas, tous les chevaliers et soldats sans âme qui entouraient Shizuku et eux, la pire situation possible lui vint à l’esprit quand elle pensa à Nia qui la maintenait au sol.
[La raison…pour laquelle ces types…t’obéissent est…..]
[Bien sûr, c’est à cause de la nécromancie~. Tout le monde est déjà mort~. Ahahahahahaha !]
Shizuku serra les dents en entendant la réponse cruelle et une réplique désespérée fut exprimée.
[…C’est un mensonge…les morts-vivants…ne peuvent pas parler…….Ils ne devraient pas…pouvoir le faire !]
[Ecoutez, c’est à cause de ma capacité ? En ajoutant des souvenirs et des schémas de pensée de leur vivant, ils sont devenus capables de parler. C’est le résultat de ma nécromancie originale « Lier l’âme ». Ah, même là, le sentiment d’incongruité demeure, hein. Je n’ai pas pu tout faire en un jour, j’ai commencé à m’inquiéter de ce qu’il fallait faire…..Un jour, une personne m’a proposé sa coopération. Une belle personne aux cheveux argentés. J’ai été surpris que mon plan ait été découvert, à cet instant, j’ai préparé ma résolution pour diverses choses…..Il n’était pas certain que je sois accusé à ce moment-là, même si je ne pouvais pas leur faire confiance, je pouvais au moins profiter d’eux à la place~].
Vraiment, si pressée~, Eri fit semblant d’essuyer sa sueur. Il y avait probablement plusieurs processus qui devaient avoir lieu, mais elle ne montrait aucun signe d’explication.
[En fait, j’ai accidentellement mis la main sur un proche du roi, alors je suis géniale, n’est-ce pas ? En échange, il est devenu un dangereux drogué. Ma~a, grâce à cela, j’ai pu rapidement faire avancer mes plans. Kufufu, c’est bon ! Je ne vais pas gâcher la mort de tout le monde. Je vais les recycler et permettre au Majinzoku de les utiliser].
À l’origine, ils n’agissent que sur les pensées résiduelles par le biais de la nécromancie, mais si l’on tient compte de l’intention de la personne décédée de son vivant, les pensées résiduelles seront recouvertes de magie lorsqu’elles seront ramenées à la vie, elles bougeront exactement comme le veut le magicien, ou bien d’une manière où les techniques sont utilisées pour posséder un cadavre et lui faire exécuter les ordres des magiciens.
Leur comportement est normal, il n’est pas comparable à celui qu’ils ont lorsqu’ils sont vivants, ils ne bougeront pas à moins d’être dirigés puisqu’ils n’ont pas de capacité de réflexion propre. Bien sûr, si vous leur donnez un ordre comme « Continuez à attaquer », ils continueront, ils sont capables de continuer à bouger même sans instructions détaillées.
En d’autres termes, lorsque Nia et José ont parlé avec Shizuku et eux, ils n’avaient pas la capacité de penser, cela devrait être impossible par le biais de la nécromancie. C’est pourquoi il y avait un sentiment d’incongruité, la technique qu’Eri appelait « Bind Soul », c’est une technique qui ajoute la mémoire et les schémas de pensée dans le cadavre en extrayant les restes de l’esprit.
Il s’agissait en fait d’une capacité à interférer avec l’âme. En d’autres termes, Eri a réussi à travailler dur et à entrer dans le domaine de la magie de l’Âge de Dieu par ses propres moyens. Elle a souvent dit qu’elle n’était pas faite pour la nécromancie, mais cette quantité d’études et ce talent de génie méritent l’étonnement. Ou alors, c’est peut-être parce qu’elle est très motivée par son obsession.
D’ailleurs, si Eri n’a pas tué immédiatement ses camarades de classe, c’est parce que « Lier l’âme » ne peut être utilisé qu’une seule fois après la mort.
[Gu~u…arrête…Eri ! Si tu fais ces choses…..Je…..]
[Tu ne me pardonneras pas ? Ahaha, je pensais que tu le dirais. Kouki-kun a un bon cœur, c’est vrai. De plus, peu importe la quantité d’ordures que je nettoie….c’est pourquoi, je vais aussi utiliser correctement « Bind Soul » sur Kouki-kun, je serai capable de te transformer en ce que je souhaite pour nous ! En une personne, ne regardant que moi, réalisant tous mes souhaits ! Seulement mon Kouki-kun ! A~a, a~a ! Rien que de l’imaginer, j’ai envie de jouir !]
Eri commença à s’enlacer et à se tordre le corps avec une expression nympholeptique. Elle n’avait plus l’apparence de la fille calme qui faisait partie du comité de lecture. Tous les camarades de classe ont pensé . Elle est devenue folle. « Lier l’âme » était une compétence spécialement conçue pour faciliter la tâche du nécromancien lorsqu’il donnait des instructions, mais une marionnette n’en reste pas moins une marionnette. Une fois que l’on a compris cela, elle ne semble pas s’inquiéter de ce genre de Kouki.
[Mensonges….c’est un mensonge ! Uu, Eririn est, ….n’y a pas moyen qu’Eri fasse ça ! …sûrement….quelque chose… c’est vrai….’elle est seulement manipulée ! Reprends tes esprits Eri !]
Suzu, la meilleure amie d’Eri, cria avec une expression déformée tout en haletant de douleur. Elle grattait le sol avec ses mains comme si elle essayait de ramper vers Eri. Eri se tourna vers Suzu et la regarda droit dans les yeux avec un sourire. Puis elle se dirigea lentement vers la personne la plus proche qui était étendue sur le sol, Kondo Reiichi.
Kondo a peut-être eu un mauvais pressentiment, [Hi~], il a poussé un cri en essayant de s’éloigner encore un peu plus d’Eri qui s’approchait. Naturellement, il était parfaitement maintenu, la seule chose qu’il pouvait faire était de crier alors que sa magie était également scellée.
Eri qui s’est approchée de Kondo, ce qui l’a fait trembler de peur une fois de plus, lui a donné un sourire. Kouki et eux élevaient la voix, [Stop !] [Arrêtez !].
[St, stop !? Ga~a, ah, agua…]
Les cris étouffés de Kondo commencèrent à éclater. L’épée fut à nouveau plantée dans le dos de Kondo, mais cette fois-ci, à l’endroit où se trouvait son cœur. Pendant un petit moment, bien que Kondo se soit débattu et ait fait preuve de ténacité en raison de son statut fort, ses mouvements sont rapidement devenus faibles, et…..il a cessé de bouger complètement.
Eri plaça ses mains sur Kondo et commença à marmonner un chant. Après qu’elle ait terminé le chant et marmonné le nom magique « Lier l’âme », un Kondo semi-transparent se superposa à son propre cadavre.
Juste après cela, le chevalier qui retenait Kondo se leva et recula d’un pas. Kouki et eux attendaient anxieusement, Kondo dont le coeur aurait dû être détruit, leva lentement son corps, il se leva avec une expression sans âme tout comme les soldats et chevaliers environnants.
[Oui~. Une marionnette est terminée~]
La voix brillante d’Eri résonna tandis que les autres étudiants regardaient Kondo avec surprise alors qu’il restait immobile, silencieux et sans expression. À l’instant même, une personne a finalement été tuée, et devant la scène de la mort, ils ne pouvaient même pas exprimer leurs pensées.
[E, Eri….pourquoi…..]
Face à Suzu qui posait une question avec une expression choquée, Eri exprima la pire conclusion possible.
[Ne~e, Suzu ? Merci ? Au Japon et même ici, tu as été très pratique pour rester près de Kouki-kun ?]
[……Eh ?]
[J’abandonne ? L’atmosphère qui régnait entre Kouki-kun et Shizuku et Kaori était trop forte. Si vous vous approchiez sans précaution, les autres femmes vous transperçaient…… Comme nous n’avions pas de pouvoirs de ce côté-là, c’était une question de temps avant que vous ne vous autodétruisiez pour vous être approché. À cet égard, j’étais reconnaissant à Suzu d’exister. Tu as l’air d’être brillant, même si tu as été utilisé et exposé de façon stupide ? Même si je m’approchais de Kouki et d’eux, personne ne s’en plaindrait. C’est pourquoi la position de « meilleure amie de Suzu Tanimura » était vraiment pratique. Grâce à toi, j’ai pu rester proche de Kouki-kun de l’autre côté et même lorsque dans un autre monde nous nous sommes retrouvés dans la même fête….. un, Suzu c’était vraiment~ pratique ! C’est pourquoi je vous remercie].
[……Ah, uu, ah…..]
Sous le choc de la confession d’Eri, les sons de quelque chose qui se brise à l’intérieur de Suzu retentissent. Suzu a appris que sa meilleure amie, avec laquelle elle avait toujours cru, n’était rien d’autre qu’un fantasme. Même la lumière de l’évasion dans ses yeux disparut.
[Eri~ ! Tu es !]
Shizuku hurla de colère en entendant ces mots exagérés. Nia, qui avait été transformée en marionnette, tira la tête de Shizuku par les cheveux et la frappa sur le sol. Cependant, comme si elle disait : « Et alors ? », les yeux de Shizuku s’enflammèrent de colère.
[Fufu, tu es en colère, hein ? L’expression que tu as est très bonne. Je vous détestais énormément. Ton visage s’intégrait si naturellement à celui de Kouki-kun et même tes yeux avaient une attitude condescendante, je détestais tout de toi. C’est pourquoi, pour toi en particulier, je vais te donner un rôle spécial.]
[….comment ça….un rôle ?]
[Kufu, ne~e ? Quel genre de sentiments éprouveras-tu en tuant ta meilleure amie après l’avoir enfin rencontré après un long moment ?]
À ces mots, les yeux de Shizuku s’ouvrent largement et elle devine ce qu’Eri a l’intention de faire.
[…Ce n’est pas possible, Kaori !?]
Comme si elle disait « Tu as bien fait ! », Eri commença à frapper ses mains l’une contre l’autre, un sourire en coin sur les lèvres. Tout en utilisant Shizuku comme marionnette, Eri allait essayer d’assassiner Kaori.
[C’était bien de la laisser à Nagumo, mais ….. il y a une personne qui a dit, j’adorerais l’avoir comme marionnette ! On m’a aidé de diverses manières, alors j’ai décidé de les récompenser. Je suis quelqu’un qui tient ses promesses, après tout ! Je suis une bonne femme, n’est-ce pas ?]
[Arrête de plaisanter ! Gofu~…agu~a ! ?]
Enragée, Shizuku qui essayait de bouger ne réussit qu’à agrandir volontairement la blessure qui lui avait été infligée, la lame de Nia s’enfonça encore plus.
[Aha, c’est douloureux ? ça fait mal ? J’ai bon cœur, alors. Maintenant, je vais te soulager de ta douleur…..]
Cette fois, c’est au tour de Shizuku, avec un sourire narquois, de se compromettre. Kouki et eux tentent désespérément de résister alors que l’illusion de voir Shizuku devenir une marionnette comme Kondo leur vient à l’esprit.
La résistance de Kouki en particulier était beaucoup plus intense, alors qu’il élevait désespérément la voix, des fissures commencèrent à apparaître sur les 5 chaînes de scellement magique qui étaient sur lui. A-t-il utilisé « Limit Breakthrough » et « Supremacy Dispersal », une pression terrifiante commença à déborder de son corps.
Cependant, les chevaliers dont les limiteurs de cerveau avaient été enlevés montraient une force extrême incomparable à leur vie et maintenaient parfaitement ses articulations, il n’était pas possible de s’en débarrasser immédiatement. L’expression de Kouki se teinta de désespoir.
Shizuku se concentrait désespérément sur sa conscience qui s’évanouissait à cause de la quantité de sang qu’elle perdait, elle décida que jusqu’au dernier moment, elle continuerait à fixer directement les yeux d’Eri avec une colère féroce jusqu’à ce qu’elle détourne les yeux.
À ce moment-là, Eri la regarda avec un sourire en coin. Voulait-elle accomplir les derniers rites elle-même à la fin, elle reçut une épée de la part d’un chevalier à proximité.
[À plus tard, Shizuku. Prétendre être ton amie m’a donné envie de vomir.]
Même si Shizuku fixait Eri, au fond d’elle, elle regardait vers sa meilleure amie. Même si elle sait qu’elle ne l’atteindra probablement pas, en pensant à la tragédie à venir, elle pria pour sa meilleure amie qui était en voyage quelque part dans le monde.
(Je suis désolée, Kaori. La prochaine fois que nous nous rencontrerons, ne me faites pas confiance…..restez en vie…..obtenez le bonheur…..)
L’épée de chevalier qu’elle tenait à l’envers dans sa main reflétait la lumière de la lune et brillait. Et, comme si elle enfonçait un pieu de bois dans un vampire, la pointe acérée de l’épée s’abattit rapidement sur le cœur de Shizuku.
Tout en observant le danger qui s’approchait, Shizuku pria. S’il vous plaît, permettez à ma meilleure amie de survivre, permettez-lui de trouver le bonheur. Bien que j’aille de l’avant, le moi mort finirait par te blesser, mais parce qu’il est près de toi, je suis sûre que tu t’en sortiras. Vivez fort, soyez heureux avec votre bien-aimé….je vous en prie…..
Le monde commença à défiler lentement dans l’esprit de Shizuku à ce moment-là. Ah, c’est ma vie qui défile devant mes yeux….finalement, Shizuku commença à penser que l’épée qui allait maintenant transpercer sa vie
………. n’était pas là.
[Eh ?]
[Eh ?]
La voix d’Eri retentit en même temps que celle de Shizuku.
L’épée de chevalier qu’Eri avait abattue fut arrêtée par une barrière de la taille d’une paume de main. Les deux qui étaient complètement abasourdis par ce qui s’était passé, entendirent la voix de quelqu’un qui n’aurait pas dû être là. Acculée, la voix était pleine d’impatience. C’était la personne à qui Shizuku souhaitait du bonheur, la voix de sa meilleure amie.
[Shizuku-chan !]