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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 22

Je ne veux pas d'une telle langue universelle

Tome 1 – Chapitre 22 – Je ne veux pas d’une telle langue universelle

“Peu importe comment j’y réfléchis, tu as le rôle de magistrat diabolique.” (Makoto)

Je laisse échapper un profond soupir quand je regarde une Tomoe ratatinée et une personne vêtue de noir qui n’a pas repris conscience.

Mio était allée ‘nettoyer’ les deux morts que Tomoe avait laissé.

Je baisse les yeux sur Tomoe en croissant les bras, il y a une personne assise sur un tabouret près de moi.

C’est une fille que j’ai récupéré pendant que je me promenais avec Mio.

Que ce soit clair, je n’ai pas amené de prostitué avec moi, ok ?

D’une certaine manière, je suis accompagné par une femme.

Comment vous dire, nous avons parfaitement pris la route du drama.

La fille a probablement le rôle de ‘Villageoise en difficulté’.

‘Laissez-moi écouter votre situation en détails.’, c’est ce que nous avons demandé et nous l’avons amené jusqu’à notre logement mais…

A l’intérieur, il y avait Tomoe qui semblait rayonner de fierté.

‘‘Je n’ai pas abattu tout le monde-deshi ta zo, waka !’’(Tomoe)

C’est ce qu’elle a dit.

Bien sûr, la villageoise a été effrayée.

Je l’amène à l’intérieur de la chambre et essaie de faire mon mieux pour la calmer.

J’écoute la situation de Tomoe en détail.

Il semble que sur les six personnes, elle en a laissé trois s’enfuir.

C’est bien beau tout cela.

‘Donc, tu as capturé trois personnes.’(Makoto)

Mais…

“J’en ai tué deux. J’en ai capturé un qui est ici !” (Tomoe)

Elle me répond ça avec nonchalance.

J’avais dit à Tomoe ‘épargne moi un massacre et si quelqu’un essaye de s’échapper, capture le.’.

C’est ce que je lui ai demandé !

Mais ensuite Tomoe a dit, ‘Eh bien tu vois, la partie importante à propos de ne tuer personne, je n’ai pas complètement compris ce point-desu !’.

Elle baragouine quelque chose du fait que le premier serait mort par accident et que l’autre n’avait pas été le résultat attendu mais c’est juste hors de question qu’elle s’en tire ainsi !

Elle a abandonné la protection du chariot pour utiliser son épée ou pour donner un coup de pied qui catapulte des personnes dans les airs. C’était probablement un choc ou quelque chose comme ça.

Genre, ‘Je n’avais que son arme comme objectif que son arme mais j’ai fini par couper tout son corps.’.

Ce n’est pas excessif mais son ‘ricanement’ est inacceptable avec cette sorte d’explication!

Quel genre de boucherie c’était ?!

J’ai essayé de demander à Mio si elle pouvait faire quelque chose à propos de ça avec son appétit, je veux dire, si elle pouvait nettoyer la scène et elle m’a répondu ‘Je peux.’.

Alors je l’ai envoyé immédiatement à la scène de crime.

Je m’occupe ensuite du captif qui était impuissant sur le lit, avant d’expliquer la situation à la villageoise qui regarde farouchement Tomoe.

Il a un corps effilé. Je ne comprends plus du toutes les normes de ce monde alors si quelqu’un me dit que c’est un corps de macho, je vais juste hausser les épaules et renoncer.

“Eh Tomoe, se pourrait-il que tu ais kidnappé une femme ?” (Makoto)

“Huhuhuhu !” (Tomoe)

Quoi ? Pourquoi est-ce que tu ricanes Tomoe-san ?

“C’est ce que j’ai pensé que tu dirais Waka !” (Tomoe)

Qu’est-ce que tu essaies de me dire ?!

“Et voilà ce que tu aurais dit ensuite ! ‘Tomoe, tu es vraiment une magistrat diabolique.’, n’est-ce pas ?” (Tomoe)

Qu’est-ce qu’elle raconte avec tant de fierté ? Bon, elle a vraiment dit ce que j’aurais dit. De passer en revue les problèmes qu’elle va causer, c’est ce que ferait une magistrat diabolique.

“Celui-ci est un homme-desu !” (Tomoe)

Son visage, c’était comme s’il s’était illuminé quand elle a dit ça.

Non.

Si tel est le cas.

Et alors ?!

Mieux, tu pourrais au moins avoir fouiller le captif avant de commencer à t’expliquer ?

Bon, elle a dû le faire. Après tout, elle est convaincue que c’est un homme.

“Ah~ Je ne m’en soucie pas vraiment mais as-tu pensé vérifier que cet homme n’a pas d’arme cachée ? ” (Makoto)

Même si je parle de lit, ce n’est pas comme si nous avions mis une couverture sur lui. Nous pouvons voir tous son corps mais…

C’est réellement un homme ?

Il a étrange~ment l’air d’une femme. En particulier au niveau de la ceinture.

Hum. Hé hé hé.

Tomoe~ soit plus attentive.

Je peux voir quelque chose qui ressemble à un petit outil dans sa ceinture .

“Alors elle ne l’a pas fait. Mince. Si tu le laisses dormir dans la chambre, assure-toi au moins de faire attention qu’il n’a aucun objet dangereux. Quelle négligence.” (Makoto)

Je sors une lame de sa ceinture et la confisque. C’est dans le but de la lancer ? On ne dirait pas qu’elle soit faite dans le but d’être lancée. En fait, ça ne me donne pas l’impression que ce soit une arme que tu balances sur un adversaire qui a baisé sa garde.

“J-Je ne pensais pas que tu amènerais une civile ici alors si c’était juste Waka et moi, j’ai pensé qu’il serait intéressant de… en fait…” (Tomoe)

Tomoe continue son ‘blabla’ avec un sourire désabusé. Tu penses à des choses effrayantes…

“N… Ha~”

Il se tourne dans son sommeil. Cette personne dort profondément.

“Hein ?” (Makoto)

J’ai entendu le son d’un tissu se déchirer.

Le thorax de la captive commence à s’agrandir.

Silence.

Un silence absolu.

Il n’y pas d’autre mot pour le décrire.

Le visage de Tomoe-san était stupéfaite. Elle commence à s’accroupir lentement et se met en position de seiza (NTF: position assise sur les genoux japonaise).

Il y a des femmes qui enveloppent leurs poitrines avec des bandes. Et cette personne faisait exactement ça.

Il semble qu’elle l’a serré fortement dans le but de passer inaperçue.

“C-Ceci doit être un genre de conspiration-desu ! C’est vrai, il est impossible que ‘toutes les portes soient fermées !’” (Tomoe)

Son insistance est pitoyable.

“Tu~ devrais prendre un peu plus soin de ton maître. Tu sais quel genre de personne est plus facile à interroger, non ? N’est-ce pas ?” (Makoto)

“Non, comme je l’ai dit, ignore sa poitrine. Cette fois, ça aurait dû être définitivement un homme.” (Tomoe)

Ignorer sa poitrine ? Je ne comprends pas ce que tu essayes de dire.

“Bref, je te dis de retirer ses vêtements et de les apporter ici. Si tu les enlèves, tu seras alors en mesure de te débarrasser de ses armes et de ses autres outils en même temps.” (Makoto)

“Eh bien tu vois, tu ne me traiteras pas comme une perverse si je prends ses vêtements? Tant de stress…” (Tomoe)

“Priorité absolue ! Ce n’est pas un drama donc l’éthique peut aller manger de la merde ! Entre une idiote et une perverse, je pense qu’une perverse aurait de meilleures chances d’être sauvée !” (Makoto)

C’est mon propre avis, quoique…

“Ok” (Tomoe)

Je ne suis pas d’accord !

“Mieux, Tomoe…” (Makoto)

“Hmmm…”

Qu’est-ce que c’est ? Cette petite voix qui semble sur le point de disparaître. C’est une voix que Mio et Tomoe n’auraient certainement pas. Il y a quelqu’un d’autre dans cette chambre ?

OH !

Villageoise A! Jolie fille A.

Maintenant que je regarde attentivement, Son visage affiche clairement de l’inquiétude.

Elle ne devrait pas pouvoir nous comprendre.

Cela pourrait certainement créer un malaise. Notamment parce que je suis censé ne pas pouvoir parler, c’est ainsi que je lui ai expliqué. Je ne peux pas l’empêcher de me considérer comme louche.

“Bon, je te pardonne. La prochaine fois fait plus attention.” (Makoto)

“Oh~ Je te remercie, fille inconnue !” (Tomoe)

Attends, tu ne devrais pas me remercier en premier ?!

D’ailleurs, elle parle correctement le langage commun.

À quel point es-tu confiante ?

Je veux vraiment que cette vive façon de penser soit utilisée dans mon intérêt !

Je vais pleurer, tu sais ?

“Onii-san, J’ai entendu dire que vous ne pouviez pas parler ?” (Villageoise A)

“Je peux parler.” (Makoto)

J’essaie de parler le plus amicalement en langage commun. J’ai senti que ça marcherait peut-être.

“???” (Villageoise A)

Je comprends qu’elle est perdue vu qu’elle penche la tête. Je regarde Tomoe. Elle hoche la tête et regarde la fille. Vraiment, comme tu peux être attentive quand tu le souhaites.

“Actuellement Waka peut ‘parler’ en langage commun, c’est ce qu’il a essayé de dire. Tu n’as pas compris, pas vrai ?” (Tomoe)

“Hein ?! Je l’ai entendu dire ‘mu ni eh ranger mu ni~’ ?!” (Villageoise A)

P-Pas moyen, ceci pourrait être un trop grand choc pour moi.

“Alors, c’est une partie de la malédiction, tu vois. Pour commencer, Waka est capable de parler et d’écrire différentes langues et il utilise l’une d’elles pour communiquer avec nous.” (Tomoe)

“E-Euh ? Ce n’est pas une maladie ?” (Villageoise A)

“C’est en fait une malédiction-na no ya. Ce n’est pas comme s’il était contagieux mais il y a des gens qui vont le discriminer. Nous voulons éviter ça après tout.” (Tomoe)

Oh~ d’une manière amusante, elle était en train de mélanger la maladie et la malédiction en même temps.

La fille est facilement convaincue. Hum, dorénavant j’utiliserais cette capacité à parler pour mon bénéfice.

“Qu’il puisse parler autant de langues et avoir la langue commune scellée. C’est définitivement l’œuvre d’un Démon ! Quelle cruauté!” (Villageoise A)

Attends, pourquoi un Démon?

Les malédictions sont monopolisées par eux ? Si c’est le cas alors je devrai changer d’excuse.

C’est juste une excuse qui éveille la haine des autres envers certaines races.

“C’est vrai, quelle race problématique-ja no~. Et puis, pourquoi es-tu venu ici avec Waka ?” (Tomoe)

[Hé, attends.] (Makoto)

Cette fois, j’écris juste avant que je tapote l’épaule de Tomoe.

Comment peux-tu accepter cette conversation si normalement ? Il y a quelque chose que tu n’as pas dit, pas vrai ?!

“Oh~ Waka, qu’y a-t-il ?” (Tomoe)

Ah, j’en suis sur maintenant. Il y a QUELQUE chose.

[Pourquoi es-tu certain que ma malédiction a été fait par un Démon ?] (Makoto)

Je demande à la fille. C’est vraiment bien qu’elle soit capable de lire.

Bien sûr, je me rends compte que c’est la chance. C’est parce que le taux d’alphabétisation dans ce monde n’est pas élevé.

“Étant donné que le langage commun est une bénédiction accordée par la déesse un peu avant de naître, c’est quelque chose que tout le monde peut parler dans ce monde !” (Villageoise A)

“…” (Makoto)

“Ah, mais les Démons et les Demi-Humains ne peuvent pas l’apprendre de cette manière. Ces personnes ne sont pas acceptées par la déesse donc ils doivent étudier pour pouvoir la parler.” (Villageoise A)

“…” (Makoto)

“Mais il y a des gens qui ont une chose appelée ‘dresseur’, ils peuvent communiquer avec les monstres qui ne peuvent pas parler le langage commun et certains peuvent les asservir.” (Villageoise A)

Elle évoque les ‘dresseurs’ comme si elle détestait ce mot.

Le mot ‘tout le monde’ qu’a dit cette fille, Je pouvais comprendre qu’elle a seulement voulu dire Hyumain et ça me rend un peu triste. Mais pire que cela.

Je suis classé comme un monstre.

Et la bénédiction hein. On peut apprendre lentement le langage commun si on visite le temple de la blatte, du moins selon les ragots.

Il y a des différences entres les personnes mais ils pourront normalement l’apprendre au bout de 3 ans. La fille m’a dit qu’elle est parvenue au bout de 4 ans.

Avec ça, je ne pourrai pas parler le langage commun. Honnêtement, je respecte les Démons et les Demi-Humain qui l’apprennent depuis le début.

Cette méthode d’apprentissage n’est telle pas brillante ? Ils répètent ‘A u e’ et puis ceci devient des mots.

C’est pour cela que tout le monde utilise le langage commun ! ‘Mais voilà, tout le monde n’est pas Hyumain ! Déchiffre les gémissements et commence ton apprentissage !’ C’est ce que tu me dis ?

Hmmm~. Hmph~.

Je vois, donc c’est ainsi que ça fonctionne.

C’est bon pour moi. Si c’est ainsi alors je ferai tout mon possible !

Par contre, la recherche sur les traces de mes parents est prioritaire !

Après cela, je frapperai cette déesse dans la face au moins une fois. Et ce même si elle est une femme, je ne me retiendrai pas ! C’est ça ! La première fois de ma vie !

Que je jure de faire violence contre une femme !

“Je vois. C’est peut-être une malédiction causée par les Démons. Merci de vous inquiéter. Voudriez-vous continuer?” (Makoto)

Et puis.

La fille a commencé à expliquer les événements à Tomoe.

Bref, cette prétendue bénédiction.

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