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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 144

Munition 5.45x39mm

Tome 3 – Chapitre 144 – Munition 5.45x39mm

Une balade d’extermination.

Sur notre chemin en direction de la guilde, c’est exactement l’impression que cela donnait.

Je n’ai pas donné l’ordre de les neutraliser, donc pendant que je discutais avec Tomoe; Mio et Shiki écrasaient littéralement les variants qui essayaient de nous attaquer.

“C’est comme si des balles de 5.45x39mm les descendaient.” (Makoto)

Sans y réfléchir, j’ai laissé échapper ces mots.

“La Déesse dénommée Kalashnikov, pas vrai ?” (Shiki)

C’était un monologue et pour une raison ou une autre, Shiki y a réagi.

Pourquoi est-ce que Shiki connaît ça ?

Et il a tort en plus.

“Déesse ?” (Mio)

Même Mio a réagi.

On dirait que s’était pour le mot Déesse.

“Shiki, ce n’est pas le nom d’une Déesse. Ceci désigne un type d’arme. Un fusil automatique, la Kalashnikov ou en abregé, la Kalash.” (Makoto) (NTC : 5.45x39mm sont les munitions utilisées par les fusils d’assauts russes de type AK47 et dérivés)

“Oh, je vois. J’ai cru à tort que c’était un nom.” (Shiki)

Dans les livres qui ont été recréés, il y avait beaucoup de mangas.

Mais je ne m’attendais pas à ce que Shiki les lisent.

“Mio, quand il parle de Déesse, il ne parle pas forcement de celle-là, n’y prête pas attention. Je ne sais pas si elle est vraiment occupée, mais Root a dit qu’elle l’était.” (Makoto)

J’ai regardé Tomoe.

“Je n’en connais pas la raison, mais il semble qu’elle n’ait pas de temps à nous consacrer.” (Tomoe)

Je ne crois pas que ce soit un événement anecdotique.

Comme je pensais, sa manière de penser est encore moins compréhensible que celle de Rona.

Nous allons bientôt atteindre la guilde.

Jusqu’à maintenant, nous avons vaincu 15 variants.

De ce que Shiki a pu détecter, le corps armé de la guilde marchande est en train de combattre plusieurs variants en ce moment même. Il semblerait que la guilde n’est reçue aucune attaque qu’il convienne de souligner.

Aussi longtemps que nous y allons avec le prétexte de supprimer les variants, on a pas vraiment besoin de les esquiver. Nous avons tué ceux qui sont venus à nous, donc il devrait y en avoir moins dans cette zone.

“Shiki, combien de variants restent-ils ?” (Makoto)

“En excluant ceux qui combattent les troupes armées de la guilde marchande, il en reste seulement sept.” (Shiki)

“Waka-sama, si tu le souhaites, je peux y aller pour nous en débarrasser.” (Mio)

“Merci Mio, mais c’est bon. Nous faisons seulement ça en fonction du contexte actuel, alors il est inutile de trop en faire.” (Makoto)

J’ai calmé l’envie de tuer de Mio et nous avons continué notre route en direction de la guilde.

Une question a jailli dans ma tête.

Cette Déesse, je me demande comment elle s’appelle ?

Apparemment, elle est une connaissance de Tsukuyomi-sama, alors peut-être que je connais son nom ?

Sans blague… Et si elle était une Déesse présentée sous un bon éclairage ?

“Waka, les Hommes-Lézards viennent à nous. Il semblerait que Rembrandt soit avec eux.” (Tomoe)

“Très bien Tomoe, mais tu ne peux pas l’appeler sans titre honorifique, ok ? De plus, Mio, même si tu croises le représentant, ne fait rien. Ok ?” (Makoto)

“Héhé, ne t’inquiète pas.” (Tomoe)

“… Évidemment-desu wa. S’il se fait attaquer, je ne ferais rien.” (Mio)

“Mio, tu devras le sauver dans ce cas.” (Makoto)

“… Oui” (Mio)

Ne détourne pas le regard.

Bordel, elle fait vraiment peur parfois.

Au côté de Rembrandt-san qui faisait signe de la main, il y avait le directeur de la guilde marchande de cette ville, Zara-san.

Ah, j’ai ressenti un étourdissement et de la nausée.

Il n’y a aucun doute qu’il est la personne que j’ai le moins envie de voir après la Déesse.

Malgré tout, je ne peux pas faire l’impasse.

Aujourd’hui est un jour important pour la compagnie Kuzunoha.

[Cela faisait longtemps. Directeur, Rembrandt-san. Je suis heureux de voir que vous allez bien. Je suis en retard en raison du brouillage de la télépathie, mais sous les ordres du principal de l’académie, je suis venu dans la section nord-est pour me joindre à la suppression des variants.] (Makoto)

“Ça fait un bail, Raidou-dono.” (Rembrandt)

Le premier, a parlé, fut Rembrandt-san.

En même temps qu’il m’a appelé par mon nom, il a réduit la distance entre nous et m’a fermement pris dans ses bras.

“… Est-ce que mes filles vont bien ? Elles n’ont pas été envoyées combattre, pas vrai ?!” (Rembrandt)

C’était un murmure, mais sa voix désespérée a atteint mes oreilles.

Son souffle me chatouille !

[Ne vous inquiétez pas. Vos filles n’ont pas rejoint le champ de bataille. Et comme vous me l’avez demandé, des personnes fiables se cachent pour les protéger en cas de besoin, donc tout va bien.] (Makoto)

Après qu’il a relâché son étreinte, j’ai pu mettre un peu de distance entre nous.

C’est probablement une discussion secrète entre lui et moi, alors je lui ai répondu avec un tout petit texte que seulement lui pouvait lire.

Dans une situation où il ne pouvait pas contacter ses filles, Rembrandt-san a dû en souffrir intérieurement.

Il adore Sif et Yuno.

Avoir été enlacé par un homme ne m’a pas ravi.

“… Cela fait un bout de temps, Raidou. Si vous faites votre apparition ici, ceci veut dire que votre magasin est en sécurité, n’est-ce pas ? Si je me souviens bien, c’était au milieu de l’avenue principale.” (Zara)

Zara s’est adressé à moi avec un visage trahissant sa fatigue.

Argh, je ne veux même pas l’entendre.

Pathétique…

[Non, il a déjà été détruit. Tous mes employés s’en sont quand même sortis d’une certain manière, aussi nous assurons la sécurité dans plusieurs points d’évacuation.] (Makoto)

“… Je vois. Il y a eu plusieurs variants qui se sont glissés dans des points d’évacuations et ont été balayés. Il est réconfortant de savoir que le lieu où vous vous êtes réfugiés se portent bien.” (Zara)

‘I-Il est réconfortant de savoir’ ?

Des mots inattendus sont sortis de sa bouche.

J’aurais cru qu’il aurait crié comme a fait le directeur de l’académie.

Peu importe à quel point il était épuisé… N’est-ce pas un trop gros changement ?

Le directeur de la guilde marchande de la ville m’avait donné l’impression d’être une personne impétueuse.

Est-ce qu’un tel changement serait dû à l’attaque de la ville ?

Ou agit-il ainsi pour donner cette impression ?

Est-ce que Rembrandt-san a fait quelque chose ?

Non, dans cette situation, ce n’était probablement pas nécessaire.

Refouler la personne qui vient reprendre le contrôle de la zone où il se trouve, ça serait comme s’étrangler soi-même.

Ce pourrait-être les préparatifs pour tirer le maximum d’indemnisation que possible.

L’assurance des compagnies est normalement gérée par la guilde, mais vu l’étendu des destructions, peut-être que la responsabilité en incombera à une position plus élevée que celle d’une branche de la guilde, ou voir même Rotsgard ? Est-qu’il essaie de tricher ?

“Hahaha, est-ce que votre impression est trop différente de la dernière fois ? Il est fatigué, ce type n’avait jamais expérimenté d’attaques extérieurs. Pour couronner le tout, il est dans une situation où il est protégé par Hyun-dono et Fia-dono (NTA : Les Hommes-Lézards protégeant le couple Rembrandt), il ne peut pas se permettre d’être désagréable envers Raidou-dono. Pas vrai ?” (Rembrandt)

“T-Tais-toi ! Mais si vous avez des mamonos aussi puissants sous vos ordres, ne devriez-vous pas déjà avoir annihilé ces monstres qui saccage tout depuis longtemps ? Pourquoi est-ce que vous n’avez pas encore agit ?” (Zara)

Ah, la question tant attendue est arrivée.

Ce n’était pas comparable à la dernière fois, mais ses yeux étincelaient d’une vive lumière.

“Ah, j’ai oublié de vous le dire, mais je lui ai révélé que ces Hommes-Lézards étaient sous vos ordres puisqu’il est la personne qui commande ici. J’ai pensé que ceci faciliterait la discussion. Désolé d’avoir fait cela sans vous avoir concerté.” (Rembrandt)

Rembrandt-san a vite complété pour me donner plus de renseignements.

Grâce à ça, le directeur ne posait pas beaucoup de problème puisqu’il savait que j’étais le maître des Hommes-Lézards.

Eh bien, aussi longtemps qu’il n’en parle à personne d’autre, cela ne me dérange pas.

Être capable d’invoquer des Hommes-Lézards de la brume est quelque chose que les étudiants connaissent déjà.

[Le corps armé de l’académie se concentraient purement sur l’élimination des monstres. J’étais dans l’arène et beaucoup de choses se sont passées, je me suis finalement occupé de sécuriser un des points d’évacuations, mais même ainsi, la situation était précaire, donc je ne pouvais pas espérer grand-chose de l’élimination du danger par l’académie. C’était ma décision, mais j’ai réussi à entrer en contact avec les employés de ma compagnie et nous nous sommes concentrés sur l’évacuation des résidents aux points d’évacuations et de sécuriser ces lieux. Cela s’est calmé tant bien que mal, alors je me suis allé à l’académie aujourd’hui et après avoir reçu les ordres du principal de l’académie, je me suis dirigé vers cet endroit pour participer à l’élimination des monstres.] (Makoto)

“… Je vois.” (Zara)

[Sur notre chemin, nous avons remarqué des signes de pillages. À quel point la guilde marchande a-t-elle été touchée ?] (Makoto)

“En ayant suivi les suggestions de ce type, nous avons confirmé l’étendu des dommages, supprimer les monstres et sécuriser un lieu pour les résidents. Je ne connais pas la situation en détails, mais j’ai vite compris qu’il serait préférable d’abandonner les marchandises dans les magasins. Quoi qu’il en soit, les forces militaires sont très largement insuffisantes. Nous avons l’argent, mais il ne reste plus un seul aventurier ou mercenaire qui peut être engagé. À chaque fois qu’on a un mort, nos forces diminuent. Pour parler franchement, tant que nous sommes incapables d’entrer en contact avec l’extérieur, il n’y a rien que nous puissions faire.” (Zara)

Il m’a répondu en ayant pointé Rembrandt quand il a déclaré ‘Ce type’.

On dirait qu’ils ont été acculés.

Il présente un visage avec une barbe de plusieurs jours qui lui donne un air plus vieux que lorsque que je l’ai rencontré.

J’ai jeté un coup d’œil à Tomoe.

Elle avait un sourire satisfait sur son visage et a acquiescé en me regardant, par chance personne ne l’a remarqué car personne lui prêtait attention.

La situation se déroule comme prévu, hein.

Bien qu’il est de l’argent, s’il n’y a ni d’aventuriers, ni mercenaires à engager, ça ne sert à rien.

Mourir en serrant son argent.

C’était une situation où peu de marchands ont pensé de cette manière et ils ont fini ainsi.

Dans ce cas, ceci serait difficile pour le directeur Zara de prendre des décisions éclairées.

Donc le soutien de Rembrandt-san ici était une bonne décision.

“Sérieusement, quelle personne problématique. Raidou-dono est ici, alors ça simplifie le problème. Je t’ai déjà dit que ce genre de chose ne peut pas être considéré comme une situation difficile, mais tu n’écoutes jamais. Encore h…“ (Rembrandt)

“Pat ! Tais-toi !” (Zara)

?

Pat ?

Ah, il parle de Rembrandt-san.

Si je ma mémoire est bonne, j’ai vu un écriteau écrit ‘Patrick Rembrandt’.

Donc Pat est le diminutif de Patrick.

En temps normal, je l’appelle Rembrandt-san, alors pendant un moment je me suis demandé de qu’il parlait.

Quand Rembrandt-san allait révéler un événement honteux, le directeur Zara lui a dit de se taire.

“Eh bien, toutes les personnes à la guilde marchande ont accumulé une quantité non négligeable de fatigue, Raidou-dono. Ce type peut encore être considéré comme décent comparé aux marchands là-bas. La quantité de personnes désorientées n’est pas faible non plus. Ce n’est pas quelque chose d’agréable à voir. Et il n’y a personne là-dedans qui pourrait servir d’exemple pour Raidou-dono.” (Rembrandt)

Rembrandt parlait avec indifférence. Il n’y avait aucune sympathie dans ces paroles.

Des mots pleins d’amertumes.

Comparé aux nombreuses personnes dans le bâtiment, j’étais juste un nouveau qui a ouvert son premier magasin.

C’est rare de voir cet aspect de Rembrandt-san.

[Je suis heureux de voir que je suis arrivé à temps.] (Makoto)

“Pendant un moment, j’ai cru que les personnes que vous nous avez laissé pourrait participer à notre offensive, mais peu importe la manière dont je leur demandais, ils n’ont rien accepté en dehors de notre protection. J’ai essayé d’aller à l’extérieur pour voir ce qu’il se passerait, ils m’ont rapidement ramené à l’intérieur. Il était évident qu’il serait vain d’essayer, donc j’ai rapidement abandonné.” (Rembrandt)

Ah, je vois.

Après tout, je leur ai seulement dit de les protéger.

C’était sans-doute comme leur dire : ‘Ne coopérez pas inutilement’.

Ils ne sont peut-être pas flexible, mais ils sont des guerriers fiables.

[Alors, suivant vos conseils, je vais directement passer à l’élimination sans aller à l’intérieur de la guilde. Si vous êtes en mesure de les contacter, c’est bon de rappeler les mercenaires à la guilde.] (Makoto)

“… Comme on pouvait s’y attendre, ça n’entre vraiment pas dans la catégorie des situations à problèmes pour vous, hein.” (Rembrandt)

Pour la première fois, l’expression faciale de Rembrandt-san a montré de la surprise.

[Nous avons déjà vaincu 15 d’entre eux sur le chemin. Dans cette zone, il en reste…] (Makoto)

“?!!”

J’ai ignoré leur surprise.

En ayant stoppé mon écriture, j’ai regardé Shiki.

“Il en reste 9. Pour le moment, aucun autre variant n’est apparu.” (Shiki)

Ayant compris mon regard, Shiki a répondu. Reconnaissant pour ça, j’ai regardé à nouveau Rembrandt-san.

Avec la façon dont se déroulait les choses, j’ai l’impression qu’actuellement Rembrandt-san serait plus fiable que le directeur Zara.

[Il en est ainsi. Il y a également un article qui a été reconnu par l’académie comme étant la raison des apparitions des variants. Je laisserai un de mes serviteurs pour les collecter, n’est-ce pas Tomoe ?] (Makoto)

“?!!!! M-Moi ?!” (Tomoe)

[Elle en connaît les détails, donc est-ce que Rembrandt-san peut coopérer avec elle ? Ainsi que le directeur Zara.]

“Bien sûr que je vais coopérer. Est-ce d’accord, Zara ?” (Rembrandt)

“… Ouais. Si ça empêche l’apparition de variant à l’intérieur de la guilde, je coopérai avec plaisir.” (Zara)

Quelle honnêteté.

Lorsque le directeur Zara est aussi épuisé, j’ai l’impression que je pourrais discuter avec lui.

Bon, comme le Demi-Humain Bor l’a déclaré : ‘Après la crise, les gens oublieront tout ça après un certain temps’, alors c’est probablement quelque chose de rarissime pour lui.

[Donc, veuillez nous excuser. Nous en avons fini ici, alors nous devons y aller. On se retrouvera plus tard.] (Makoto)

“Raidou-dono, la communication avec les unités est toujours coupée. Désolé, ils n’ont pas reçu l’ordre de revenir à la guilde à cause de notre incapacité à utiliser la télépathie, alors si vous les retrouver, je voudrais que vous leur disiez directement.” (Zara)

[Entendu] (Makoto)

Un changement vraiment incroyable.

‘Désolé’ qu’il a dit.

Tomoe, en ayant regardé en arrière comme pour marquer son mécontentement, a été guidée par Rembrandt-san. Désolé.

J’étais perplexe sur le choix entre Shiki ou toi, mais il y a une chance que le sujet de la téléportation revienne sur le tapis, donc je me suis dit que Tomoe était la meilleure option.

… Si j’avais laissé Mio, ça risquait d’être un peu effrayant.

J’ai silencieusement présenté mes excuses à Tomoe.

Finissons rapidement avec ça et retrouvons-la ensuite. Exact, je devrais entrer en contact avec l’académie dans l’après-midi.

… J’ai pensé à quelque chose de bien.

“Mio, Shiki” (Makoto)

Je les ai interpellés.

Les deux, qui marchaient légèrement devant moi, se sont retournés vers moi.

“En comptant ceux qui combattent encore, il reste 9 variantes, non ?” (Makoto)

“Oui, aucun doute.” (Shiki)

Shiki a immédiatement acquiescé.

“Alors en ne comptant pas ceux qui combattent. Pourquoi ne feriez-vous pas une compétition avec les six restants ?” (Makoto)

“?!”

“Si vous finissez sur un match nul… Le dîner d’aujourd’hui sera choisi par Mio et le lendemain, cela sera Shiki. Et si l’un de vous gagne, j’écouterai l’un de vos souhaits. Qu’en dites-vous ?” (Makoto)

“… Vraiment ? Quelque chose comme ça…” (Shiki)

“W-Waka-sama, tu ne vas pas retirer plus tard ce que tu as dit ?!” (Mio)

Hein ? Ces deux-là sont plus motivés que je n’aurais cru.

Mais je dois leur préciser que c’est seulement limité aux choses que je suis en mesure d’accomplir.

“Évidemment, des choses que suis capable de faire, ok ? Des choses comme… si vous vouliez entendre parler de mon monde d’origine, j’aimerais que vous le limitiez à une seule journée. Ou cuisiner ensemble.” (Makoto)

J’ai donné des exemples que Shiki et Mio pourrait vouloir pour être plus clair.

“Je ne demanderai rien de méchant. Ne t’inquiète pas.” (Shiki)

“Exactement comme Shiki. Waka-sama, prépare-toi.” (Mio)

Même si c’était court, je me demande la raison pour laquelle ces deux déclarations semblent se contredire.

À la différence de Tomoe, ces deux avaient la rude tache de me protéger, alors j’ai cru que cette proposition serait comme une sorte de récréation, mais… peut-être que c’était irréfléchi ?

 

Tout en ayant suivi Shiki à l’endroit où les combats se déroulaient, je me suis senti un peu anxieux.

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“Tu étais plutôt docile, Zara.” (Rembrandt)

“… Je pensais que tu l’avais dressé… Laisse-moi clarifier une chose. C’est quoi cette histoire d’être le plus fort de cette ville ? Peu importe comme je le regarde, ce n’est pas seulement à ce niveau !!!” (Zara)

“Je n’ai pourtant pas menti. En vérité, ils sont les plus fort en ville après tout. Ici, comme à Tsige.” (Rembrandt)

Rembrandt vouvoyait Makoto, mais lorsqu’il parlait à Zara, il le tutoyait. En plus de cela, sa manière de parler était un peu plus rustre et franc.

On pouvait affirmer avec ça que leur relation est profonde.

En observant Tomoe se faire guider par la femme de Rembrandt à l’intérieur de la guilde, le directeur de la guide marchande d’ici, Zara, a jeté un regard noir à son vieil ami tout en transpirant à grosses gouttes.

Mais Rembrandt s’est soustrait à son regard.

Ce regard intimiderait normalement les faibles d’esprit, mais Rembrandt n’a rien laissé transparaître sur son visage.

Ce genre de visage était évidemment ce que l’on obtiendrait si Zara jetait un regard noir en ayant un même temps un visage effrayé.

Mais peut-être parce que Rembrandt prenait cela comme le caprice d’un vieil ami, ou peut-être parce qu’il était anormalement nerveux; Il a répondu à Zara en lui évoquant avec ironie deux villes, Rotsgard et Tsige, qui sont diamétralement opposées.

“… Les informations sur la compagnie Kuzunoha sont opaques. J’ai pu rassembler une quantité raisonnable d’information sur eux, mais ceci reste superficiel. Je ne sais même pas pourquoi la raison pour laquelle cette compagnie attire tant l’attention de nombreux pays. Sa force de combat en tant qu’organisation est complètement inconnue. Lorsque je me suis dit : ‘C’est sans-doute par qu’elle n’en a aucune’, ils viennent ainsi !” (Zara)

“Qu’est-ce tu veux dire par ‘ainsi’ ? Hé hé, tu as l’air de beaucoup transpirer.” (Rembrandt)

“Ils viennent à pied de l’académie avec seulement quatre personnes, il y a même eu une discussion amicale comme s’il n’y avait aucune crise et ils n’ont même pas eu d’égratignure. Les troupes de mercenaires reviennent avec des morts et des blessés à chaque fois qu’ils sortent, tu sais ?! Pas un seul d’entre eux n’a montré de nervosité ! Ils viennent ici comme s’ils allaient faire les magasins pendant un après-midi ensoleillé !” (Zara)

“Huhuhu” (Rembrandt)

En ayant entendu les paroles de Zara qui donnait l’impression que sa raison s’effondrait, Rembrandt a rigolé le plus sincèrement du monde.

“Quelle personne considérée comme la plus forte de la ville serait capable de faire une chose aussi folle que celle-là ?! Il y a des puissants monstres éparpillés un peu partout, où simplement le faire de mettre un pied en ville causera ta mort, tu sais ?! Nous n’avons pu en battre que 4 après 3 jours avec un groupe de plus de 50 mercenaires ! Ils viennent ici et disent nonchalamment qu’ils en ont abattu 15 comme s’ils s’étaient baladés dans un festival avant de venir ici !!! J’ai réussi à entrer en contact avec les employés de ma compagnie ? Si c’était une situation où nous ‘pouvions’ entrer en contact, nous aurions déjà obtenu un approvisionnement de l’extérieur à l’heure actuelle !!!” (Zara)

“Ouais, tu as raison.” (Rembrandt)

“Comment ce gamin, qui a eu peur après s’être fait engueuler par moi, peut marcher jusqu’à ici avec un sourire sur le visage ? Ces types… Qui diable sont-ils au juste ?” (Zara)

“C’est donc la raison pour laquelle tu transpires autant. Halalala, n’es-tu pas celui à qui il manque de la ferveur ? Où est passé l’homme qui s’est emparé du tripot de la guilde des voleurs ?” (Rembrandt)

“Ne mélange pas tout. Il y a une limite à ce qu’un marchand peut faire contre les personnes avec si peu d’information. Ce que fait la compagnie Kuzunoha est une chose normalement impossible pour une compagnie. De mon point de vue, Raidou et ces monstres ne sont pas tellement différents. Pourquoi est-ce qu’un groupe aussi obscur s’est établi dans la ville Académique? Qui sont ces types au juste, Pat?” (Zara)

“Comme tu le sais, c’est un marchand de médicament. Enregistrer en tant que marchand dans la guilde de Tsige et a ouvert un magasin ici, un poussin en formation, le marchand Raidou-dono.” (Rembrandt)

“Pat, arrête de tourner autour du pot.” (Zara)

“… Les proches collaborateurs de Raidou-dono: L’une est une femme vaillante, Tomoe-dono, qui a un niveau dépassant les 1 500; La femme aux cheveux noirs que tu viens de rencontrer, Mio-dono, surpasse de beaucoup le niveau 1 500; Et le dernier serviteur de Raidou-dono, Shiki-dono, est sûrement aussi à un haut niveau. Il te suffit d’imaginer que Raidou-dono possède autant de puissance qu’eux. Ces gens-là vendent des médicaments.” (Rembrandt)

“1-1 500 ? Qu’est-ce que…” (Zara)

“Oups, ma langue a fourché. C’est une information confidentielle de la guilde d’aventurier. C’est un secret bien connu dans Tsige, mais dans d’autres villes, ce n’est même pas un sujet de discussion vu que leurs niveaux sont inconnus. Falz-dono, n’est-ce pas ? Il semblerait qu’il soit proche du maître de la guilde des aventuriers. Toi aussi, ne le divulgue pas. Compris ? Je ne sais pas ce qu’il se passera si tu le fais fuiter.” (Rembrandt)

“T-Tu m’as dit ça d’une façon arbitraire !!!” (Zara)

Le corps tout entier de Zara tremblaient énormément.

Quand il a parlé de Raidou – Makoto -, il a encore été en mesure de dialoguer avec une mentalité résolue, même s’il était épuisé.

C’était en raison de sa fierté en tant directeur de guilde.

Mais en réalité, à l’intérieur de lui, il était ébranlé par la peur et la crainte.

Il était une personne qui s’est vu confier la gestion de la guilde marchande de cette ville.

Il a été capable de comprendre calmement la situation dans une certaine mesure et de l’analyser.

Le fait que cette ville est attaquée par des monstres et ils sont une menace qu’ils peuvent à peine combattre en ayant rassemblé des mercenaires compétents et des gardes du corps qui étaient d’ancien aventurier.

Chaque jour, confirmer la survie des personnes qui sont protégées et réaliser à chaque fois que leur nombre diminue. Ainsi que la diminution des types qui font de leur mieux dehors pour les protéger.

L’un des deux puissants mamonos, que Rembrandt a ramené avec sa femme, se trouvaient actuellement devant l’entrée de la guilde et l’autre suivait sa femme en tant que garde du corps. Ils étaient assez fiables.

Bien qu’ils étaient des mamonos, lorsqu’on les voyait faire leur boulot de garde du corps, il y avait des personnes qui leur en étaient tellement reconnaissant qu’ils les adoraient.

Mais peu importe ce qui était fait, ils ne s’étaient pas joint à l’offensive et le couple n’était pas autorisé à aller en dehors du bâtiment.

Ils étaient une puissance qui se limitait à défendre la guilde.

Grâce à cela, ils ont pu envoyer plus de personnes pour les attaques ou en éclaireur pour ramener des informations, mais même s’ils étaient protégés par de puissants mamonos, les réfugiés accumulaient pas mal de stress.

En raison de la limitation de la télépathie, ils étaient incapables d’appréhender complètement la situation et ceci augmentait le sentiment d’être emprisonné.

Il n’y avait aucun doute que c’était la pire situation à laquelle Rotsgard faisait face depuis sa fondation.

C’était la raison pour laquelle il pouvait l’affirmer.

Les actes de Raidou et la compagnie Kuzunoha, si c’était seulement que des paroles, ça sonnerait comme des personnes pleines de bonne volonté qui risquaient leurs vies pour le bien de la ville et dans le but de résoudre cette situation.

Juste en se concentrant un peu, ces actions seraient perçues comme complètement anormales.

La plus grande force militaire de l’académie a été facilement balayée. Zara a également reçu des informations selon lesquelles ça n’a même pas ressemblé à un combat.

Et en vérité, les personnes qui ont été engagées disaient même que les monstres étaient puissants et que la rémunération ne concordait pas. En regardant seulement le nombre de morts et l’état de la ville, Zara avait l’intention de négocier avec cela en tête.

Et ils ont facilement vaincu 15 de ces choses.

Un nombre qui pourrait être pris comme une blague.

Et pourtant, il ne rigolait pas.

Zara n’arrivait pas à le croire, mais une partie de lui disait que c’était la vérité.

Ils ont marché de l’académie à la guilde marchande.

Ceci semblait facile, mais c’était suffisant pour que Zara n’arrive plus à comprendre la compagnie Kuzunoha.

Une petite compagnie, qui n’avait pas passé de valeur pour qu’on lui prête attention, s’est transformée en une épouvantable existence en son for intérieur.

“Pff, c’est ce qui se passe quand tu n’as même pas rassemblé assez d’informations et que tu juges Raidou-dono seulement sur la partie visible. Si tu changes un peu ta manière de voir les choses, il n’y a pas plus facile à vivre que lui. Je m’attendais à ce que tu vois à travers d’une chose aussi simple, quelle honte.” (Rembrandt)

“S-Si une telle personne sans connaissance dans le domaine du commerce arrivait avec des paroles aussi naïves, n’importe qui se mettrait en colère !!! C’est ta faute ne pas avoir lui avoir enseigné les bases à Tsige ! Tout d’abord, pourquoi une personne avec une telle puissance inimaginable…” (Zara)

‘‘‘Ne l’utilise pas’ ?” (Rembrandt)

“O-Ouais” (Zara)

“Je ne sais pas. Tu devras lui demander personnellement. Eh bien, il semblait différent. Ceci pourrait être dû à ton influence.” (Rembrandt)

“Pourquoi a-t-il choisi le commerce ?” (Zara)

“Je te l’ai dit, si tu as quelque chose à demander, demande-lui personnellement. De plus, tu as parlé des bases, mais est-ce que tu es sérieux à ce propos ?” (Rembrandt)

Rembrandt a regardé Zara avec des yeux pleins d’exaltation.

Zara considérait que même s’il était de vieux amis, c’est un visage qu’il voyait rarement chez Rembrandt.

“N’est-ce pas évident ? C’est le devoir d’un aîné. Avant de commencer, tu dois assimiler les fondements, observer le prix du marché et établir les coûts. Si tes marchandises sont spécialisées, Il vaut mieux nous consulter au préalable. Il y a de nombreuses choses à faire. Et pourtant, il n’a sans doute pas acquis la moitié de tout ça. Raidou a seulement pensé à vendre sa marchandise à petit prix. Son attention ne se porte que sur sa clientèle. Comment un tel marchand va-t-il progresser dans ce monde ?” (Zara)

“Des bonnes marchandises à bas prix. N’est-ce pas la base du commerce ? Il l’a mis en pratique. C’est une bonne chose.” (Rembrandt)

“Et j’essaie de dire que ça ne marche pas dans le monde des affaires !” (Zara)

“Cela fonctionne.” (Rembrandt)

“Toi… Est-ce que tu t’es mis à réfléchir de cette façon à cause de cette ville pour avoir une telle idée folle ?” (Zara)

“Ne pensions-nous pas pareil lorsque nous avons commencé ?” (Rembrandt)

“Ouais, mais après l’avoir fait, tu réalises que la naïveté n’est pas une bonne chose !” (Zara)

“Pourquoi ?” (Rembrandt)

Rembrandt a demandé cela à Zara, comme l’aurait fait un enfant.

“… Pouvoir se mêler aux personnes qui ont de l’autorité. Faire ‘sagement’ les choses est plus important que les idéaux, non, c’est indispensable. S’appuyer sur des hauts placés avec de l’argent. Si tu es incapable de le faire… tu ne pourras pas t’agrandir.” (Zara)

“Exact. Mais ceci ne s’applique qu’à des personnes comme nous.” (Rembrandt)

“Qu’est-ce que tu essaies de dire ?” (Zara)

Les yeux de Zara se sont plissés.

“Devant la puissance de Tomoe-dono et Mio-dono, combien de marchands seraient en mesure de négocier correctement ? Par exemple : si tu te tenais devant ces quatre personnes, sur combien de leurs demandes serais-tu capable de faire énormément de profit ? Avec cette méthode spéciale qui est la tienne ?” (Rembrandt)

“J’y arriverai !” (Zara)

“Même avec le risque de voir tes affaires et cette ville entière disparaître en poussière ? Même avec le risque de ne pas savoir quel genre de représailles se produira si tes actions sont prises comme de la traîtrise ?” (Rembrandt)

“!!!” (Zara)

“Évidemment. S’il le souhaitait, je lui apprendrai tout ce qu’il y a savoir sur la manière de gérer un magasin. Je le soutiendrai. Mais pour le moment, je ne pense pas qu’il en a pas besoin. Il ne prête pas attention aux aventuriers qui meurent dans le désert, mais il est un marchand qui souhaite aider les personnes qui subissent les maladies normales ou maudites. Il défend l’idéal de vendre des médicaments à bas prix. En fait, j’estime qu’il est une personne très bénéfique. Sa personnalité ne cadre pas avec une personne qui en tuera facilement un autre et être constamment sous pression inutilement ne lui va pas non plus.” (Rembrandt)

Zara était sans doute conscient que la dernière moitié le pointait du doigt, une expression amère est apparue sur son visage.

“Es-tu en train de me dire que les affaires peuvent-être déformées par la violence ? Un tel acte véreux sera-t-il permit ? L’église et les pays ne pardonneront pas de tels agissements.” (Zara)

“Vraiment ? S’ils estiment que les laisser en liberté est plus bénéfique que de les enfermer, ce n’est pas impossible, non ? Parfois, les Dragons suprêmes sortent de leur nid et détruisent des villages; Occasionnellement, les esprits se déchaînent, ce qui entraîne le blocage des navires à cause de la houle ou le glissement de terrain qui bloquent les routes. Ce sont des choses qui arrivent de temps en temps. Mais est-ce qu’elles ont été supprimées à chaque fois que celles se sont produites ? La seule chose que nous pouvons faire, c’est de prier en attendant que la menace passe. Parce qu’ils ont compris qu’ils y auraient moins de victimes de cette manière.” (Rembrandt)

“C’est ridicule de mettre ses catastrophes naturelles au même niveau que la compagnie Kuzunoha.” (Zara)

“Une unité d’élimination commandée par une personne de niveau 920 a été nécessaire pour vaincre un Dragon suprême. La compagnie possède deux personnes qui surpasse le niveau 1 500 et peuvent être considérées comme ayant un pouvoir équivalent. Crois-tu encore que c’est réellement différent ? Juste en étant aussi fort, cette force prend une tout autre dimension et elle apporte même la croissance à la ville, tu sais ? C’est vraiment agréable. Même si l’on prend en compte que ma ville est facilement influencée par ce genre d’effet.” (Rembrandt)

Zara a ravalé sa salive aux mots de Rembrandt.

Car les paroles de son vieil ami, qui avait utilisé de l’or et plusieurs combines pour grimper dans la hiérarchie, avait effrayé encore plus Zara.

Il est certainement vrai que si la Tueuse de Dragon, Sofia, était au niveau 920 et que Rembrandt disait vrai, la compagnie Kuzunoha avait en sa possession une puissance encore plus grande que la plus puissante des aventuriers.

Même ainsi, Zara s’accrochait toujours à son bon sens qui s’effritait.

“… Impossible. C’est impossible, Pat. Si une seule compagnie exerçait une telle tyrannie et égoïsme, la Déesse lui apportera certainement le châtiment divin. Pas vrai ?” (Zara)

“Je me demande si même ce châtiment divin sera capable de les atteindre, Zara. J’ai… misé qu’ils seront hors de portée. C’est la raison pour laquelle, quoi qu’on dise, la compagnie Rembrandt n’arrêtera pas de supporter la compagnie Kuzunoha. Je ne crois pas que la Déesse-sama se préoccupera d’une compagnie, mais même si ceci produisait, je n’aurais nullement l’intention de changer mon pari.” (Rembrandt)

“Une telle arrogance…” (Zara)

“Si un idéal est capable de survivre sans avoir à faire de compromis, alors l’arrogance est une bonne chose. Je me suis mis à penser de cette manière dernièrement. Cela effraie tout le monde qui voit seulement les bénéfices et tourne la page. À la fin, j’ai été incapable de le faire, mais si c’est Raidou, il réussira. Mais bon, j’imagine que ce qui est perçu pour de l’arrogance et en fait de l’ignorance. C’est la raison pour laquelle je ne m’en mêle pas inutilement et j’observe tranquillement toutes les choses qu’il souhaite faire.” (Rembrandt)

“… Ceci ne pourrait même plus être un commerce, tu sais ? Non, ça ne serait pas réaliste.” (Zara)

“N’est-ce pas une bonne chose ? Si une organisation surplombant le monde des affaires apparaissait et purgeait ce monde des maladies normales et maudites, ça ne serait pas une mauvaise chose de faire partie d’un exploit sans précédent. S’il le désire, je marcherai à ses côtés. Zara, laisse-moi te dire ceci. Il n’est pas le genre d’homme qui laisserait les gens à ses côtés subir des pertes. En d’autres mots, il est une source de revenu que nous voudrions mettre de notre côté peu importe le prix à payer… même la trahison.” (Rembrandt)

“Même si c’est l’hyumanité, non, même la Déesse ?” (Zara)

“Oui. Quel est le problème ? Si l’argent est la domination et le profit est la justice, peu importe qui tu trahis, c’est encore du ‘commerce’, non ?” (Rembrandt)

“Mais Pat, c’est…” (Zara)

“… Huhuhu. Je sais. Je le sais déjà. Si c’était vraiment le cas, ça serait un mensonge de dire que nous n’avons pas profité de la guerre ces vingt dernières années. C’est parce que les personnes comme nous avec un capital et des relations peuvent en tirer un profit fou. Je suis dans une ville à la bordure du désert où mettre ta vie en jeu est naturel. Pas comme à Limia ou Gritonia. Eh bien, la ville actuelle de Tsige a suffisamment obtenu de revenu pour pourvoir se joindre à la guerre et ne pas s’écrouler. C’est notre limite. Même si je prends de grand air, je ne veux pas m’y joindre et continuer à en tirer profit.” (Rembrandt)

 

Rembrandt a rigolé.

Ces paroles énergiques, où l’on pourrait entrevoir un léger début de folie, ont été moquées par cette même personne.

“Cette guerre… m’a appris que la naïveté ne sauvera personne. J’en suis reconnaissant.” (Zara)

“Ça y est, hein. Tu l’as sorti. ‘Cette’ guerre n’est pourtant pas encore finie, tu sais ? De plus, même si tu dis que tu es reconnaissant, la seule chose que je peux voir sur ton visage, c’est de la haine. Eh bien, je suis pareil. Après tout, j’ai perdu mon frère aîné et sa femme dans cette guerre.” (Rembrandt)

“J’ai perdu toute ma famille.” (Zara)

“Oui. Nous avons désespérément vécu avec l’idée en tête que seul nous et le profit étaient fiables.” (Rembrandt)

“Ouais. C’est la raison pour laquelle que lorsque je vois une personne comme Raidou, je ressens ma propre mesquinerie. En plus, il me donne… Je ne peux toujours le dire avec certitude, mais j’ai l’impression qu’il n’est pas à sa place. Pas sa force ou quelque chose du même acabit. Le sentiment qu’il est une espèce différente de nous.” (Zara)

“Pas à sa place, hein. Je vois. Tu as ta propre façon de penser. Je n’y vois aucun inconvénient. Mais si tu souhaites te joindre à nous, c’est mieux de le faire rapidement. C’est un conseil honnête d’un ami qui a fait face à la même douleur et a marché sur la même voie.” (Rembrandt)

“Toi… Je ne peux toujours pas t’approuver.” (Zara)

“Essaye de venir une fois à Tsige. Lorsque tu regarderas l’état actuel des choses, ta manière de penser changera également. C’est vrai, je laisserai mes filles te guider. C’est un service envers un ami, tu sais ?” (Rembrandt)

La ville reculée de Tsige a radicalement changé. S’étant souvenu de sa propre tanière, Rembrandt a été incapable de se contenir à nouveau et a laissé échapper un rire.

“Sif-chan, hein. Elle est devenue magnifique, n’est-ce pas.” (Zara)

“Oh~, je n’ai pas dit un seul mot sur Sif, tu sais ? Je vois, je vois. Quand tu as entendu parler d’un service envers un ami, tu t’es souvenu de Sif qui ressemble à Lisa dont tu es tombé amoureux il y a longtemps, pas vrai ? Ouais, ouais, quel entêté tu fais Zara.” (Rembrandt)

“Quoi ?! J-Je ne pensais…” (Zara)

‘“Je n’aurais pas d’étranges suspicions à propos d’un vieil ami comme toi’, c’est-ce que tu as pensé ?! Quel vieux vicelard ! Les yeux que tu utilises pour suivre Lisa sont déjà indécents, enfoiré !” (Rembrandt)

“…?!, Pat, de quoi tu parles dans une situation aussi critique ?!” (Zara)

Rembrandt a parlé à Zara sans lui laisser le temps de répondre, personne ne pouvait dire avec certitude s’il était sérieux ou s’il plaisantait.

Les personnes, qui regardaient de loin, ont montré des signes d’amusement, donc ils s’imaginaient probablement que ces deux-là plaisantaient entre eux.

Après environ 5 minutes.

En ayant vu les mercenaires revenir les uns après les autres à la guilde et Raidou comme à son départ, Zara a inconsciemment murmuré un ‘Impossible’.

Rembrandt a entendu son frêle murmure et a ouvert grand la bouche pour en rigoler.

Raidou a regardé cette scène avec surprise.

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