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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 173

De la même ville

Tome 4 – Chapitre 173 – De la même ville

Honnêtement, senpai était célèbre et ses déplacements étaient faciles à prédire, donc je n’ai jamais imaginé un cas où j’aurais pu simplement la rencontrer par chance.

Par chance, Shiki, qu’elle connaît, n’est pas avec moi. Peut-être que je devrais en être heureux… Mais je ne le suis pas.

Si je ne me trompe pas, Shiki sera à Asora toute la journée.

Ce qui veut dire qu’il y a peu de chance qu’il rencontre senpai.

Voyons voir, les personnes, que senpai et moi connaissons en commun, seraient le roi de Limia et le prince Joshua.

Il est plus sûr de supposer que ces deux-là ont parlé de moi à senpai en m’ayant donné le nom de Raidou.

Mais senpai est consciente que je suis Misumi Makoto, alors elle ne devrait pas savoir que je suis Raidou.

Devrais-je donc m’introduire en tant que Raidou ou garder ce fait cacher ?

Si je me présente comme Raidou, elle saura que je suis le président de la compagnie Kuzunoha. Senpai est venue ici en sachant pertinemment que la compagnie se trouve ici, non ?

Ce qui signifie que même si je le cache, j’ai le pressentiment que ce fait va ressurgir à un moment ou un autre.

Attends. Est-ce un problème si senpai apprends que je suis Raidou ?

Quand je suis allé à Limia, je n’ai pas le souvenir de m’être présenté comme Raidou.

Alors si je ne me présente pas comme Raidou, je suppose que les chances, que cela soit révélé dans un futur proche, sont assez grandes ?

Dans ce cas, ne serait-il pas mieux de dire la vérité ?

Je pourrais juste lui expliquer que j’utilise ce faux nom parce qu’il y a une personne (une Déesse) qui ne doit pas pouvoir suivre mes mouvements.

Et de toute façon, j’ai le sentiment que même si j’essaye de mentir ici, senpai remarquera mon comportement suspect.

Ok, je vais me présenter en tant que Raidou.

C’est plus simple et préférable pour l’avenir.

Mon esprit est complètement confus, tandis que je réfléchissais à de nombreuses choses, mais j’ai plus ou moins réussi à prendre une décision.

»Misumi-kun ? » (Hibiki)

Senpai m’a de nouveau interpellé, alors que j’étais toujours figé.

»Ah, senpai, en fait… » (Makoto)

Alors que senpai me regardait d’un regard perplexe, je lui ai expliqué que je répondais maintenant au nom de Raidou.

Pour une raison quelconque, senpai semblait extrêmement choquée en ayant appris que je suis Raidou.

Le roi et le prince.

Mais qu’est-ce que vous lui avez dit à mon sujet !

»Ah, vous êtes donc Raidou… C’est bien le même nom que le chef de la compagnie Kuzunoha, n’est-ce pas ? » (Hibiki)

»O-Oui. Je suis le président de la compagnie Kuzunoha. Bien que les gens autour de moi m’aident beaucoup. » (Makoto)

»Misumi-kun est… Raidou… Attendez un moment, c’est vrai que c’est important, mais n’y a-t-il pas une chose plus importante ?! » (Hibiki)

»Hein ? » (Makoto)

»Êtes-vous aussi un héros ? J’ai entendu dire par la Déesse qu’il y avait deux héros dans ce monde. Le fait, que vous êtes là, indique qu’il n’y en a pas un troisième, pas vrai ? » (Hibiki)

»Ah… Non, ma situation est un peu différente des votres. Ce que vous a déclaré la Déesse est correcte. Il y a deux héros, mais je n’en fais pas partie. » (Makoto)

»Mais vous avez été invoqué ici, n’est-ce pas ? Par elle. » (Hibiki)

»Eh bien, oui. Ah, je suis désolé. Avant toutes choses, je vais vous montrer le chemin de notre compagnie Kuzunoha. » (Makoto)

On dirait qu’au commencement, senpai avait quelques affaires à faire avec notre compagnie.

Il est préférable d’y aller plutôt que rester à l’extérieur aux oreilles de tous.

»À la compagnie Kuzunoha ? Hmm… j’imagine que oui. Et donc, je vais prendre de votre temps pendant un petit moment. » (Hibiki)

»Oui, nous vous invitons. ‘Pour un petit moment’, cela signifie-t-il que vous avez d’autres affaires à régler, Senpai ? » (Makoto)

Elle était supposée se diriger à Lorel, donc je doute qu’elle soit particulièrement libre.

En tout cas, je vais essayer d’en savoir plus.

On dirait que notre conversation consistera intégralement à nous poser des questions, mais je suis impatient d’y être.

Elle était supposée avoir quelques compagnons avec elle, mais elle était seule en ce moment.

Il est étrange qu’elle transporte son épée enveloppée dans un tissu.

Il est inhabituel de voir des personnes armées se balader dans la ville Académique.

Senpai est une héroïne, je présume donc qu’elle séjourne dans une auberge de première classe où elle n’aurait pas à s’inquiéter de la possibilité de se faire voler son arme. Si elle leur avait laissé, il aurait été plus facile de se promener en ville.

Il serait plus sûr de la garder si elle avait l’intention d’aller dans les zones les plus dangereuses de la cité, mais dans ce cas, je ne comprends pas la raison pour laquelle elle n’aurait pas emmené ses compagnons avec elle.

Pour le moment, comme je suis plongé dans mes pensées, j’ai effacé les souvenirs de la tenue choquante de senpai, ainsi que ma réaction devant ce spectacle.

À cause de ça, je n’ai pas beaucoup parlé durant le bref moment où j’ai marché avec senpai.

Comme si elle réfléchissait, elle m’a simplement suivi en silence.

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»Et donc, on m’a dit que la compagnie Kuzunoha à des Nains qualifiés. » (Hibiki)

»Alors l’affaire, que vous avez à traiter avec nous, est la réparation de votre épée. Mais Senpai, même avec nos artisans, je ne crois pas que ce soit possible de le faire en une journée. » (Makoto)

Alors que j’écoutais senpai dans la salle de réception de la compagnie, elle a expliqué la raison pour laquelle elle était venue en catastrophe à la ville Académique.

Nous avons également abordé la bataille qui s’est déroulée à la capitale royale de Limia, mais elle n’avait pas fait le lien avec nous grâce aux noms de Shiki ou Larva. J’en suis sincèrement soulagé.

La raison pour laquelle elle s’est arrêtée dans Rotsgard, qui n’était pas sur la route entre Lorel et Limia sans faire un détour, était pour les artisans de la compagnie Kuzunoha.

Les gens de Limia en savent vraiment beaucoup sur nous, hein.

Ou bien ils ont envoyé Otonashi-senpai ici pour nous demander de collaborer avec le royaume de Limia.

Même lorsqu’elle était au Japon, elle était le genre de personne qui menait les autres.

Bien sûr, c’est toujours le cas.

Elle est encore la même senpai que j’admirais de loin au Japon.

»Je ne m’attendais pas à ce que mon arme puisse être réparée en une journée. Je vais revenir ici dans une semaine, donc aussi longtemps que cela est fait, il n’y a pas de problème. Cela serait plus simple si Beren-san était ici… Est-ce le cas ? » (Hibiki)

Beren ?

Pourquoi est-ce que le nom de Beren a été mentionné ?

»Beren, dites-vous ? Il travaille dans notre magasin à Tsige. Êtes-vous une de ses connaissances ? » (Makoto)

»Cette épée, elle a été fabriquée pour moi par Beren-san. Bien qu’elle paraisse un peu différente de la première fois où je l’ai obtenue. » (Hibiki)

Beren a créé une arme pour senpai ?

Une étrange relation s’est nouée sans que je ne sois au courant.

Elle a déclaré qu’elle allait rester pendant un moment… Comment se fait-il ?

Je suis reconnaissant qu’elle nous ait choisi parmi tous les magasins disponibles, mais si senpai et son groupe ont poli leurs aptitudes dans le désert, il est incroyable que nous ne soyons pas rencontré plus tôt.

Je ne suis pas sûr si je dois considérer ça comme une chance ou une malchance.

En tout cas, elle n’a pas reçu de produit standard ; C’est une arme qui a été créée pour elle.

D’imaginer que leur relation était telle qu’elle se souvenait correctement de son nom.

Je l’ai ignoré à l’époque, donc je vais devoir le confirmer maintenant.

»Veuillez attendre un moment. L’artisan, qui l’a réalisé, va arriver bientôt. » (Makoto)

Si c’est une arme que Beren a faite, il n’y aura pas de problème à la laisser ici.

Je peux juste lui montrer l’arme à Asora ce soir ou à une autre occasion.

S’il avait toute une semaine, je suis sûr que Beren pourrait réparer une arme qu’il a fabriquée lui-même.

»Avez-vous appelé, Waka-sama ? » (Ancien-Nain)

»Huhuhu~ » (Hibiki)

Senpai rigolait, comme si elle trouvait ça drôle.

Quand j’ai été accueilli par un retentissant  »Bon retour, Waka-sama ! » alors que nous rentrions, elle a été abasourdie, mais on dirait qu’elle trouve ça amusant maintenant.

Elle réagissait ainsi à chaque fois qu’elle entendait quelqu’un m’appeler ‘Waka-sama’.

J’ai pris l’épée qui était enroulée par du tissu et je l’ai remis à l’Ancien-Nain qui s’approchait.

Senpai était vraiment jolie.

Même dans ce monde, elle était considérée comme une belle femme.

Compte tenu de ce fait, l’autre héros devait sans doute être beau.

J’attends avec impatience notre rencontre, mais cela sera également douloureux.

»Je veux que cette épée soit réparée. Confirme si tu es oui ou non en mesure de le faire. » (Makoto)

J’ai fait cette requête à l’artisan en tant que président de la compagnie.

On m’a dit que ce n’était pas une bonne chose d’être trop amical.

Spécifiquement avec les Demi-Humains, même si ce n’est que d’apparence, je dois agir comme un maître marionnettiste.

C’était ce que Rembrandt-san et Zara-san m’ont appris, alors je présume qu’ils ont raison de la part leur expérience, mais ça reste un rôle inconfortable.

»Tout de suite. Je vais l’examiner » (Ancien-Nain)

»Je vous en prie. » (Hibiki)

Une expression sérieuse est réapparue sur le visage de senpai tandis qu’elle regardait fixement l’Ancien-Nain tenant l’épée maintenant exposée et s’est inclinée sur son fauteuil.

Elle était même plus polie que quand elle parlait avec moi…

J-Je suppose qu’elle est Japonaise dans l’âme ; Il est important de respecter les artisans, oui.

»Cela me fait de la peine de dire ça, mais il semblerait qu’elle a servi dans des situations déraisonnables. Je vais travailler en partant du principe qu’elle sera impliquée dans de féroces combats. » (Ancien-Nain)

»… Oui. Elle m’a sauvé la vie de nombreuses fois. » (Hibiki)

L’artisan a continué son examen de l’épée avec attention et minutie.

Je l’observais. Il l’a remarqué, alors je lui ai parlé avec la télépathie.

[Elle a dit que c’était une des créations de Beren. C’est bon si nous la rapportons à Asora pour lui montrer, donc peux-tu simplement accepter sa réparation ?] (Makoto)

[C’est une création de Beren-dono ? Je suis toujours inexpérimenté pour ne pas l’avoir remarqué.] (Ancien-Nain)

[Merci.] (Makoto)

[Je ferai comme vous l’avez demandé.] (Ancien-Nain)

»Otonashi-sama, est-ce bien une des créations d’un de mes collègues ? » (Ancien-Nain)

»Oui. Comment est-ce ? Pourra-t-elle être réparée pour que je puisse l’utiliser comme avant ? » (Hibiki)

»Il n’y a pas de problème. Maintenant que j’ai regardé de plus près, je vois bien que c’est une de nos créations. J’estime qu’avec un peu de travail, cela pourrait être bon. Donnez-nous trois jours. » (Ancien-Nain)

»Vraiment ! Alors puis-je vous la laisser ? » (Hibiki)

»Ce n’est pas aux gens comme moi que revient la décision. Je peux avoir mon propre avis, mais pas le choix d’accepter ou non les requêtes. » (Ancien-Nain)

L’Ancien-Nain m’a jeté un bref coup d’œil.

J’ai dit que c’était bon.

Nous n’avons pas besoin de jouer ce genre de scène.

»Évidemment, nous acceptons votre requête. Après tout, c’est une demande de ma senpai. Une compatriote Japonaise que j’ai rencontrée dans cet autre monde. » (Makoto)

»Merci, Misumi-kun. » (Hibiki)

»Ce n’est rien. Tu peux partir et sois sûr d’en prendre grand soin. » (Makoto)

»Merci pour votre confiance. Eh bien, Otonashi-sama, je vais m’occuper de votre arme. » (Ancien-Nain)

Tenant toujours l’épée, l’Ancien-Nain a incliné la tête et est sortie de la pièce. Alors que je le regardais partir, j’ai poussé un petit soupir et je me suis enfoncé plus dans le canapé.

»Comme je le pensais, il est difficile pour vous de maintenir cette attitude. » (Hibiki)

»On m’a appris à me comporter ainsi lorsque je dois agir en tant que président de la compagnie. Après tout, vous devriez vous même le comprendre. » (Makoto)

»Oui. À l’époque, vous étiez le genre de personne qui ne pouvait pas adopter ce genre de comportement avec les kohai de votre club, n’est-ce pas ? » (Hibiki)

»Vous êtes bien informée. Je n’aurais pas cru que vous vous seriez souvenue de moi. » (Makoto)

Je n’étais pas le genre de type à se démarquer.

»Cela a été vrai pour vous, Misumi-kun. Mais le club de Kyūdō se démarquait considérablement. En ayant survécu dans ce club suffisamment longtemps pour en devenir le vice-président, vous avez suscité un certain intérêt. Ah, vous ne saviez pas que vous étiez considéré comme un héros par certaines personnes dans Nakakou ? » (Hibiki) (NTF : Nakakou est la contraction du nom de l’école de Makoto, Nakatsuhara Koukou, voir extra 1.)

»… Veuillez ne pas me rappeler des souvenirs aussi étranges. Même si je n’étais pas aussi beau qu’eux, est-il vraiment étrange pour moi de ne pas pouvoir être dans le club de Kyūdō par amour des arcs ? » (Makoto)

Je suis resté dans le club de Kyūdō pendant plus d’un an, même si je n’étais pas aussi séduisant que les autres. En raison de ce fait, j’ai reçu ce surnom que j’avais voulu refouler de ma mémoire.

Évidemment, il y avait de nombreuses personnes, ayant rejoint le club, qui avaient les yeux rivés sur ces séduisantes personnes, alors les premières années étaient soumis à un rude entraînement aussitôt leur arrivée dans le club.

C’était ainsi qu’ils filtraient leurs membres.

De cette manière, ces personnes, qui étaient seulement là pour les gens magnifiques et n’avaient aucun intérêt pour le Kyūdō, jetaient l’éponge. La sélection se finalisait au alentour de l’automne et l’entraînement devenait moins difficile.

Le fait, que ces personnes séduisantes aient survécu à ça, pourrait être qualifié comme l’une des sept merveilles du monde.

Je crois que considérer quelqu’un comme un héros, juste parce qu’il y a survécu pendant plus d’un an, est peu discutable.

Avant de le réaliser, cela m’a rendu nostalgique du club et de l’école pour la première fois depuis longtemps.

»Bien sûr. Hmm, j’aurais voulu entendre en détails l’histoire de votre arrivée dans ce monde, mais… » (Hibiki)

»Mais ? » (Makoto)

»Je suis soudainement nostalgique de cette époque. Je ne peux plus parler de ces choses avec quiconque dans ce monde, alors pourrions-nous partager un peu plus de nos histoires du Japon ? » (Hibiki)

»Hein ?! » (Makoto)

Est-ce bien ?

Discuter du Japon serait nettement plus appréciable pour moi que d’être questionné sur la manière par laquelle je suis venu dans ce monde, donc j’en suis reconnaissant.

Mais c’est cette Otonashi Hibiki-senpai.

Elle est sans défaut, aussi bien par ces aptitudes au combat, que par ses connaissances.

Les rumeurs à propos d’elle en tant qu’héroïne sont tout simplement phénoménales.

Est-elle le type de personnes à se remémorer le passé et à avoir des conversations futiles ?

Non, je ne le crois pas.

»Oh oui, c’est quelque chose qui est arrivé quelque temps avant mon arrivée ici, mais il y a eu une rumeur comme quoi la présidente du club de Kyūdō et une fille en première année, aussi mignonnes l’une que l’autre, se seraient fâchées. Je suis sûre que vous vous en souvenez, puisque vous étiez tous dans le même club. » (Hibiki)

Je me souviens que trop bien !

Attends, nous avons commencé une discussion que je ne peux poursuivre ?!

»Ne sauriez-vous pas quelque chose à ce sujet, puisque vous étiez le vice-président ? Je suis sûr qu’il y a eu des choses que vous ne pouviez pas dire à l’époque, mais maintenant que nous sommes ici, il y a une sorte de ‘prescription physique’ qui ne vous empêche plus de parler, non ? » (Hibiki)

Mais qu’est-ce que vous tu sous-entends par prescription physique !

»C-C’est… » (Makoto)

»J’ai fait tout ce que j’avais à faire aujourd’hui. C’était tous des affaires personnelles que j’avais besoin de régler de toute façon, alors je me suis séparée des autres. J’ai résolu le problème concernant mon épée. Je pense qu’il serait bon pour nous deux de se remémorer des souvenirs du Japon. » (Hibiki)

Lorsque Senpai souriait, elle était vraiment belle.

Je me suis en quelque sorte souvenu de nos rangs sociaux sur Terre et sous la pression, je n’ai pu que simplement acquiescer sous la force de son sourire.

Avec cette relation entre senpai et kohai, j’ai le sentiment que je ne suis pas autorisé à être d’accord ou non. Du moins pour moi, qui a fait partie d’un club de sport.

Eh bien, je n’ai pas à me montrer si prudent quand je parle du Japon.

La Déesse ou Larva.

Si je l’empêche de mentionner ces sujets ou en jouant les idiots, peut-être que la conversation entre deux personnes de la même ville sera agréable.

Ma discussion avec senpai, qui était bonne oratrice et auditrice, a été bien plus animée que je ne l’aurai cru.

Nous étions assis dans le salon et nous avons eu une longue et plaisante conversation alors que nous évoquions les souvenirs de notre pays natal.

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