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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 195

L'académie post apocalypse variants

Tome 4 – Chapitre 195 – L’académie post apocalypse variants

C’est agité par ici.

Ou plutôt, une soif de sang ?

J’ai été absent longtemps à l’académie et maintenant que je suis revenu, il planait une étrange atmosphère.

Le chemin pavé, qui menait à la porte principale du premier bâtiment de l’académie, donnait l’impression que des personnes riches arpentait cette académie.

Les aménagements extérieurs pour les cours axés sur la pratique et les terrains sont essentiellement situés à l’opposé des dortoirs, donc par essence, ce n’était pas le genre d’endroit où il y avait ce genre d’ambiance.

Et pourtant, je pouvais ressentir cette envie qui me donnait l’impression de gens désirant se déchaîner et je pouvais même entendre des hurlements pleins de défis alors que c’était pourtant loin d’ici.

Est-ce que cela fait partie des conséquences de l’attaque des variants ?

Les cours de Jin et des autres étaient surtout pour donner un coup de main à la reconstruction de la cité, alors je ne suis pas souvent venu à l’académie et je ne connais pas la situation actuelle.

J’ai demandé plusieurs fois à Shiki de venir à l’académie, mais il ne m’a pas mentionné cette atmosphère.

Eh bien, cela pourrait être légèrement devenu bruyant, mais ce n’est pas une mauvaise chose si les étudiants sont gonflés à bloc.

Je vais rapidement prendre contact avec l’administration et remplir la paperasse pour ma classe. Ensuite, j’irai voir Jin et les autres et je n’ai plus rien d’autres de prévu après ça.

Non, puisque que demain j’aurai classe, ça ne sera pas un problème si je ne les rencontre pas.

Se rendre à l’administration devrait être suffisant.

Plus je resterais longtemps, plus il y avait de chances que le directeur de l’académie me met le grappin dessus.

“Bonjour, merci à tous pour votre dur labeur~” (Makoto)

“!!!”

Le premier bâtiment de l’académie était l’endroit où les visiteurs, les tuteurs et les prestataires se rendaient en premier.

Les étudiants eux même n’y allaient pas souvent, mais le bâtiment était toujours soigneusement nettoyé et tout travaux d’entretien se faisait rapidement.

Dans le cas de cette académie, le bâtiment scolaire que les étudiants fréquentaient étaient aussi de très grande qualité, un peu comme l’autre.

Ce premier bâtiment pouvait être considéré comme la salle de réception de l’académie Rotsgard.

Comme je suis venue fréquemment ici, je suis donc allé en ligne droite vers les bureaux de l’administration et je me suis adressé aux employés.

En un instant, toutes les personnes dans la salle de réception se sont tournées vers moi en même temps.

Q-qu’est-ce qui se passe ?

“Hum, je suis le professeur temporaire Raidou. Je suis venu ici pour donner le contenu de mes cours et en changer une partie, je souhaiterais donc finaliser les formalités…” (Makoto)

“Vous êtes finalement venu, Raidou-sensei !” (???)

“Hein ?” (Makoto)

“J’ai contacté plusieurs fois votre assistant Shiki-san pour demander à Raidou-sensei de venir, mais à chaque fois, j’ai essuyé un refus en me racontant que vous étiez en train de développer votre commerce dans d’autres villes. Sérieusement… Nous étions en difficulté !” (???)

Hormis la personne qui était immédiatement venue me parler dans la salle de réception, plusieurs autres personnes se sont également approchées.

Des sourires éclatants dû au soulagement de la tension accumulée jusqu’à présent et il y en avait même certains qui sanglotaient ; Il y avait bien trop de réactions différentes.

Je ne pouvais que juste acquiescer aux mots de cette personne.

“Je suis désolé d’avoir été absent aussi longtemps. J’ai été convoqué dans l’empire Gritonia, c’était une occasion de voir si cela était intéressant ou non de développer une commerce là-bas. Hum… J’ai jugé qu’il serait préférable de traiter ça aussi rapidement que possible, alors je suis de retour. J’ai laissé un préavis de mon absence temporaire, ne l’avez-vous pas eu ?” (Makoto)

Après tout, j’ai demandé à Shiki de le faire.

“Il est vrai que nous l’avons reçu. Bref, ceci…” (???)

Elle m’a donné une enveloppe marron.

C’était plutôt énorme et volumineux.

Quand cela m’a été donné, j’ai aperçu le contenu pendant un bref moment et on dirait que c’était tous des documents.

Mais si on me donnait d’une manière où ils étaient tous empilés, je ne crois pas que c’est urgent à traiter.

C’est bon de juste confirmer tranquillement le contenu.

“Laissez-moi vous dire une chose, cette pochette contient des documents qu’il est urgent de confirmer.” (???)

Sérieusement ?

… Tout ça ?

“En outre…” (???)

Peu de temps après, j’ai reçu un autre pochette brune qui n’était pas loin de craquer avec tous ces documents à l’intérieur.

Les unes après les autres.

J’en ai maintenant six.

“Ensuite, il y a des documents liés aux affaires internes de l’académie qui ont été rassemblés dans la pièce voisine de la salle des professeurs temporaires. On nous a dit que ces documents ne peuvent pas être contrôlés tant que Raidou-sensei ne l’aura pas fait en premier, alors j’ai demandé à Shiki-san de le faire.” (???)

“… Pourquoi dans la pièce voisine ? Cela avait toujours été laissé sur mon bureau dans la salle des professeurs temporaires ?” (Makoto)

“… À propos de ça…” (???)

“Oui ?” (Makoto)

“Parce que ça ne convenait pas à tout le monde.” (???)

“Ah ?” (Makoto)

“La salle est aussi utilisée par d’autres professeurs, alors avec la situation actuelle, un tiers de la pièce serait occupée par tous ces documents. Il y a aussi des réclamations sur le manque de réponses, donc ce n’est pas comme tout était lié à différents problèmes, mais les classer aurait été assez compliquer. Nous ne sommes donc contenter de les trier par date.” (???)

‘Vous savez que j’ai aussi un autre travail ?’, c’était ce que ses yeux essayaient d’exprimer.

“Il y a un flot continu de télépathies et de demandes de renseignements, pas seulement sur les affaires étrangères de l’académie, cela vient aussi de la ville et des autres pays. Un pourcentage du travail du bureau est sous la responsabilité de Raidou-sensei, celui du bureau départemental actuel pour être précise.” (???)

Tu plaisantes, pas vrai ?

“…” (Makoto)

J’en perds mes mots.

J’ai seulement pu avaler ma salive.

“Le travail temporaire concernant la reconstruction est également important. Vous devriez l’avoir compris après avoir vu ça, mais c’est une situation grave pour le bureau départemental. Mais vous êtes finalement venu. L’arrangement des documents et leur traitement, à partir d’aujourd’hui, veuillez ne pas hésiter à en ramener chez vous pour travailler dessus.” (???)

“… O-Oui.” (Makoto)

“Et à propos des modalités de la classe, je vais écouter votre demande.” (???)

“Augmentation des étudiants et…” (Makoto)

“!!!”

Quelle grosse réaction.

“Le nombre de classes que j’ai…” (Makoto)

“Impossible.” (???)

“Hein ? Réduire le nombre de…” (Makoto)

“Impossible.” (???)

“J’ai juste fait la demande d’augmenter le nombre de mes étudiants et d’annuler le blocage du recrutement temporaire.” (Makoto)

“Oui, c’est possible. En réalité, j’ai déjà reçu une dérogation spéciale pour augmenter le nombre d’élèves dans votre classe, ainsi je souhaiterais que vous augmentiez la limite actuelle à 80 étudiants.” (???)

Q-Quatre-vingt ?

Es-tu folle ?

Même au Japon, une classe était composée de la moitié de ce nombre.

Je n’ai pas de diplôme d’enseignement, alors il n’y a pas moyen que j’enseigne à un tel nombre.

C’était une classe où il y avait des risques de blessures vu que nous allions faire des simulacres de combat. Le point important était que cela devait être limité au nombre que Shiki et moi pouvions gérer.

“… Veuillez ne pas dire quelque chose de déraisonnable. Même si je parle d’augmentation, ça serait le double du nombre actuel, entre 4 et 5 étudiants en somme.” (Makoto)

Des choses comme : ‘Impossible.’, ‘Trop peu.’, ‘Le sang va pleuvoir, tu le sais ?’, ‘Quelle irresponsabilité.’, tout ceci se lisait dans ses yeux

“Ce genre de nombre est juste un goutte d’eau dans un désert, Sensei.” (???)

“Même si vous dites ça, c’est ma limite. Après tout, je ne veux pas être un professeur qui laisse ses élèves mourir. Plus important, pourquoi ne pouvons pas diminuer le nombre de cours ?” (Makoto)

Shiki a déclaré que même s’ils mourraient, nous pourrions faire quelque chose.

‘Même s’ils mourraient, nous pourrions faire quelque chose’. Qu’est-ce qu’il voulait par quelque chose ?

“Si je le devrais exprimer simplement, c’est le consensus de l’académie.” (???)

“Consensus ?” (Makoto)

“Étudiants, professeurs et les factions liées à la gestion, ont déclaré qu’il était acceptable que Raidou-sensei augmente son implication dans cette académie, mais ils ne veulent pas qu’elles diminuent. Malgré que nous soyons actuellement dans une lutte de pouvoir, ce point a été approuvé à l’unanimité. Après tout, nous pouvons le constater via la grande quantité de demandes pour rejoindre votre classe et l’estime portée par les étudiants à votre égard. Et c’est la raison pour laquelle il sera extrêmement problématique que vous fassiez l’inverse.” (???)

“Même si vous dites que c’est problématique…” (Makoto)

Je m’en fous un peu de tout ça.

Tout d’abord, je n’ai aucune intention de m’engager comme enseignant plus d’une fois par semaine.

En fait, je suis venu ici pour même le réduire à deux fois par mois.

“Si vous voulez réduire le nombre de vos classes quoi qu’il arrive sans prendre en compte cette situation…” (???)

“Oui ?” (Makoto)

“Veuillez le faire un jour où je ne serais pas en charge de votre dossier.” (???)

“Euh…” (Makoto)

“L’employé approuvant votre demande sera certainement viré. Trouver un emploi est difficile par les temps qui courent, vous le savez ?” (???)

E-En quoi c’est mes oignons ?!

“Est-ce vous me dites de la faire avec une personne qui s’attend à être viré ?” (Makoto)

Cela ne me dérange pas.

“Nous comprenons que Raidou-sensei ne le fasse pas par simple caprice. C’est la raison pour laquelle… Pourriez-vous au moins maintenir le statu quo actuel, s’il vous plaît ?” (???)

Les yeux de la personne en charge scintillaient.

Ne pleure pas !

“Statu quo, hein.” (Makoto)

“Il sera un plaisir d’augmenter le nombre de vos étudiants, mais nous ne pouvons pas accepter les requêtes déraisonnables. Si possible, pourrais-je vous demander de rester comme professeur temporaire assurant une fois par semaine les cours, s’il vous plaît ?” (???)

“Je… Vais d’abord y réfléchir à tête reposée dans ma compagnie. Veuillez accepter à nouveau les candidatures pour ma classe. Sauriez-vous où sont mes étudiants Jin, Amélia et les autres ?” (Makoto)

Je l’ai demandé sans trop d’attentes.

J’ai bien des suppositions sur où ils se trouvent, comme l’auto-apprentissage sur les terrains extérieurs.

“Ils sont à la cafétéria.” (???)

“Je vois. Je vais donc devoir les chercher… Hein, la cafétéria ?” (Makoto)

Une réponse inattendue.

Pourquoi est-ce que cette personne le sait ?

“Oui. Il se passe de nombreuses choses dernièrement à la cafétéria.” (???)

“De nombreuses choses ?” (Makoto)

“De nombreuses choses.” (???)

“… Je vais donc m’y rendre. Merci.” (Makoto)

Cafétéria, hein.

Ainsi, l’heure du repas a été décalée.

J’ai placé les documents dans une grosse mallette, alors ce n’est pas pratique pour marcher.

Eh bien, je sais déjà où ils sont, je vais donc me diriger droit vers la cafétéria.

Le regard des étudiants, qui se retournaient fréquemment dans ma direction, avait cette étrange vivacité comme à leur habitude.

L’odeur de la nourriture de la cafétéria devenait de plus en plus forte et pourtant, leur regard ne changeait pas d’un iota.

“Maintenant que j’y réfléchis, même si le déjeuner est déjà passé, il y a encore des repas disponibles. Cela pourrait être une bonne idée de manger avant de partir d’ici.” (Makoto)

Tout en ayant des pensées insouciantes, je suis entré à la cafétéria.

Jin et les autres sont… Ici.

Ils déjeunaient en se faisant face sur une longue table à la cafétéria.

… Tout en ayant une foule de spectateurs les observant.

Des regards plein de jalousie et d’hostile étaient braqués sur eux.

Peut-être à cause de ça, peu de personnes regardaient dans ma direction.

J’en suis un peu reconnaissant.

“Tu as laissé une ouverture, Jin !!!” (???)

“Aucune.” (Jin)

*Pan*

Sans même se retourner, Jin a donné un coup de poing avec le revers de la main sur le voyou qui l’a soudainement attaqué par derrière. Le poing a défoncé son visage et le voyou a été envoyé dans la foule des spectateurs.

“Je te tiens !” (???)

“Qui est-ce que tu tiens ? C’est agaçant.” (Amélia)

Amélia a esquivé la dague lancée sur elle et a repoussé une main qui tenait une fourchette.

Un cri a soudainement retenti.

C’est quoi cette scène digne d’un film post apocalypse ?

“Sif-senpai, veuillez sortir avec m…” (???)

*Bong*

Même si c’était léger, le son d’une explosion a retenti. Une confession d’amour qui aurait pu adoucir l’atmosphère, a été abattue en plein vol.

 

La personne, s’étant confessée, a gagné une coupe afro en un instant et est restée sans voix.

De bien des manières, c’était un brave.

“…” (Sif)

Sif n’a rien dit.

C-Comme c’est cruel.

Néanmoins, quelle atmosphère pesante.

Une prime existait sans doute sur la tête de Jin et des autres.

Si c’était au sein de cette académie, les demandes déraisonnables de puissants nobles et marchands étaient normalement approuvées, donc c’était possible.

Et en réalité, j’ai vécu une expérience des plus pesantes lors du festival de l’académie.

Avec autant interférence, de transgressions, sans compter du harcèlement envers ma personne ; Bien que la personne fut tuée, sa punition restait un peu légère à mon goût.

Cette place était vraiment effrayante.

Les plus puissants nobles et marchands étaient bons pour feindre l’ignorance, mais surtout, ils étaient pourris jusqu’à la moelle, ce qui était encore pire.

Quand j’irai à Limia, je pourrais avoir à rencontrer des personnes liées à Ilumgand et ça me déprimait.

C’était le pays prenant soin d’Hibiki-senpai, mais pour moi, c’était un lieu que je voudrais éviter.

“Sensei !!!” (Jin)

“?!!” (Makoto)

Alors que je me rapprochais, Jin m’a interpellé.

En réponse, les alentours se sont tus en un instant.

“J’ai été absent pendant un certain temps et l’académie semble être devenue dangereuse, Jin.” (Makoto)

“Vous avez vu ce qu’il vient de se passer ?” (Jin)

“Oui. Est-ce que vous auriez votre tête mise à prix ou quelque chose du même genre ?” (Makoto)

Lorsque je me suis adressé aux étudiants, j’ai parlé de la même manière qu’avec la communication écrite, en gros, avec indifférence.

Certains avaient des impressions rudes envers moi, comme de la noblesse, de l’étrangeté ou bien d’autres choses lorsque je m’exprimais.

Quand j’utilisais la communication écrite, cela donnait l’impression d’indifférence, de calme et d’imperturbabilité, je le jouais donc à ma manière.

“Pas moyen. Plus important, il parait que vous acceptez des nouveaux étudiants dans votre cours.” (Jin)

Comment le sait-il déjà ?

Est-ce que les rumeurs dans cette école circulent à la vitesse de la lumière ?

Tandis je saluais les autres étudiants, Jin a parlé de ce que j’ai abordé avec l’administration de l’académie il y avait peu de temps.

“… Vous l’avez appris bien trop vite. Est-ce Shiki ?” (Makoto)

“Non, il s’agit d’une information fiable venant de l’administration de l’académie. Mais à cause de ça, on en est arrivé à cette situation.” (Jin)

“Par ‘arrivé à cette situation’, vous parlez de l’étrange animation qui parcourt l’académie ?” (Makoto)

Mais j’avais comme l’impression que l’ordre des événements était un peu étrange.

“C’est ainsi depuis l’épisode des variants. Les étudiants, qui sont avides de puissance, sont devenus plus actifs lors des exercices pratiques et des simulacres de combat ont été mis en place. Il y a aussi l’augmentation du nombre des professeurs temporaires et la réforme du système d’autoformation. L’ambiance à Rotsgard a énormément changé.” (Jin)

“Hé~” (Makoto)

Oups.

Avoir l’air digne et respectable.

Avec une expression sévère.

“À cause de ça, il y a une sorte de chasse. En bien des occasions, nous avons été encerclés de cette manière, mais…” (Jin)

En ayant dit ça, Jin a lancé un regard à la foule d’étudiants.

Je suis surpris que vous puissiez manger ainsi.

Si c’était moi, j’aurais préféré encore sauter un repas plutôt que de manger avec ce genre d’ambiance.

“Ces types semblaient avoir appris pour l’augmentation du nombre d’étudiants de Raidou-sensei. Il n’y aura au mieux que cinq étudiants. Et ainsi, pour démontrer leur forces et augmenter leur chance d’être pris, cela a directement transformé ce repas en un combat haletant.” (Jin)

Ils connaissaient même le nombre.

C’était effrayant d’imaginer à quel point les rumeurs circulaient rapidement dans l’académie Rotsgard.

Les murs ont des oreilles et les portes ont des yeux.

Non, c’était plutôt comme si tout était du cristal.

“En tant que professeur, être autant estimé est quelque chose qui me rend heureux, mais… Une telle situation est problématique. Il y a d’autres façons pour démonter sa puissance.” (Makoto)

“Sérieusement !!!” (Amélia)

Parmi mes étudiants silencieux, Amélia a hurlé.

“Amélia ?” (Makoto)

Légèrement surpris, je l’ai appelé et elle s’est mise à frapper la table.

“Si vous souhaitiez aussi ardemment que Raidou-sensei vous évalue, vous auriez dû aider à la reconstruction de la ville à laquelle nous avons participé tous les jours !!! Et pourtant, vous n’avez rien fait du tout et vous venez nous assaillir comme des simples d’esprits… Mais à quel point vous êtes idiots !!!” (Amélia)

J’ai déclaré que si vous aviez du temps libre après les classes, vous autres devriez aider à la reconstruction, mais elle l’a fait tous les jours ?

Quelle diligence, Amélia.

*Bang !!!*

Encore, le son du bruit venant d’un coup sur la table.

Cette fois, c’était… Izumo ?

Il a frappé la table avec son poing.

Il tremblait. Il a dû vraiment se faire mal.

“Exactement ! Même si j’étais un magicien, tout le monde a dit : ‘Comme c’est pratique’, ‘C’est d’une grande aide’. Me traitant comme un cheval de trait et me vidant jusqu’à la dernière goutte de mon mana, alors que je n’avais plus la force de m’y opposer, ils m’ont dit que c’était une récompense, on m’a obligé à boire de l’alcool et fait manger de la nourriture grasse sans aucune saveur !!! C’était tellement pénible que je voulais hurler sous ces tortures !!! Et pourtant, l’importante reconstruction n’est toujours pas complète et il reste une montagne de chose à faire ! Être envié par une bande de bâtard qui assistent confortablement à leurs cours sans rien faire pour aider. Arrêtez de prendre vos désirs pour la réalité !!!” (Izumo)

“Un magicien s’en sort encore mieux. Quand ton mana est épuisé, c’est fini, pas vrai ? Mais pour moi, je dois lancer des sorts pour améliorer et aider à la récupération physique et ils m’utilisent pour tous les travaux pénibles ! J’ai déjà appris comment fabriquer une maison !!!” (Misura)

Après Izumo, la voix de Misura tremblait.

En tant que guerrier se basant sur la contre-attaque, il était évident qu’il avait une grande force physique et même s’il n’était pas reconnu officiellement, il pouvait utiliser la magie de soin.

J’ai entendu dire que dans le BTP, spécialement dans la construction de bâtiment, cela jouait un rôle important.

On dirait qu’ils ont accumulé pas mal de ressentiment en eux, mais vous deux, si c’était si difficile, vous auriez dû vous limiter à deux ou trois par semaine.

Après tout, ce n’était pas forcé.

En comptant également Amélia, quelle diligence.

“Si on parle d’être épuisé en mana ou à la limite de la fatigue nerveuse, j’en fais aussi partie.” (Daena)

… Daena également ?

J’ai entendu dire de Zara-san qu’il a aidé en tant que messager et à la livraison de marchandises.

“Mais c’est quand même bon pour toi, Misura, tu es toujours célibataire, n’est-ce pas ? Mais pour moi, une fois que je suis de retour chez moi, ma femme me dit ça : ‘Pourquoi rentres-tu aussi tard ?’, ‘Aider à la reconstruction n’est pas un travail qu’un étudiant devrait faire, tu devrais chérir plus ta famille’. C’est tout ce que j’obtiens en revenant exténué et en larmes. Cela me fait mal…” (Daena)

Si c’était tellement difficile, la même chose, que j’ai dite aux autres, s’applique à toi aussi, Daena.

Tu es marié, alors tu devrais chérir ça.

Ce que déclare votre femme n’est-il pas correct ?

Je ne l’ai pas rencontré, mais j’avais déjà envie de sympathiser avec sa femme.

“Mais une fois les cours finis, nous devons aider à la reconstruction. C’est la raison pour laquelle nous faisons de notre mieux tous les jours. Ce groupe de harceleur devrait connaître nos actions jusqu’à un certain dégrée, et pourtant, ils n’ont même pas abordé le sujet. En agissant ainsi, il n’y a pas moyen que nous vous recommandions ou servions d’intermédiaire pour vous tous, pas vrai, Raidou-sensei ?” (Jin)

Jin a déballé tout ce qu’il avait sur le cœur.

Je crois que je comprends un peu mieux cette étrange agitation et les actions excessives de Jin et des autres.

Mais…

“Pas tout à fait, Jin, j’ai en quelque sorte compris ce que vous vouliez dire et la situation. Mais par contre, je ne me souviens pas avoir dit d’aider quotidiennement à la reconstruction ?” (Makoto)

“…”

En commençant par Jin, tout le monde me fixait attentivement.

Les seules à se comporter normalement étaient les sœurs Rembrandt. Les seules à qui je n’avais pas pu dire d’aider à la reconstruction. Les deux seules à me sourire.

J’avais prévu à ce qu’elles aident aussi, mais Rembrandt-san m’a devancé en ayant joué le premier mouvement avec Zara-san.

Apparemment, elles donnaient parfois un coup de main à la reconstruction, mais c’était en coulisses. Pour commencer, elles aidaient au bon fonctionnement de la guilde marchande.

Sa femme avait demandé de les traiter comme toutes les autres étudiants et Rembrandt-san était supposé y avoir consenti.

Comme on pouvait s’y attendre d’un marchand très habille.

“Yusuri-san, elle…” (Jin)

“Hmm ?” (Makoto)

J’ai demandé une réponse aux murmures de Jin.

“Après avoir été tabassé par Yusuri-san…” (Jin)

“Une défaite complète en combat rapproché contre Zwei-san.”

“Avoir même été incapable de s’approcher de Lézard bleu-san et avoir été complètement anéanti…”

“Après ça, nous avons été forcés à les combattre en groupe après avoir été soigné et ils nous ont ensuite brisé nos armes et nos cœurs.”

Un souvenir douloureux, comme celui d’un cauchemar, s’affichait sur leurs visages.

C’était à peu près au moment où je leur ai demandé d’aider à la reconstruction. Il était vrai que j’avais un vague souvenir que quelque chose comme ça s’était passé.

“Raidou-sensei nous a dit cette phrase alors que nous ne pouvions plus nous déplacer : ‘Je compte sur vous pour donner un coup de main à la reconstruction’. Shiki-san ne nous a pas soigné comme à son habitude. À la place, il a créé une barrière pour empêcher les mamonos de nous approcher, et ensuite, il a poursuivi sensei.”

“…”

C’était donc ainsi ?

Je ne me souvenais plus du tout.

J’ai probablement dit à Shiki que je lui laissais s’occuper du reste, alors je ne connaissais pas les détails de ce qu’il avait fait.

Donc Shiki ne les a pas soignés.

“Je ne pourrais jamais oublier ce ciel étoilé et la froideur de cette nuit. C’est comme si cela s’était imprégné dans ma chair et que je devais aider à la reconstruction sans louper un seul jour.” (Jin)

Je n’avais pas du tout cette intention.

Il semblerait que nous faisions face à un malentendu.

Mais en contre-partie, on dirait qu’ils ont pas mal amélioré leurs aptitudes. Si les résultats sont positifs, alors ce n’est pas un problème. Mouais.

“Au départ, je n’avais pas cette intention. D’après ce que j’ai pu voir, cela vous a été bénéfique, donc regardons le bon côté. De plus, j’ai obtenu la permission d’utiliser un terrain d’exercice pour la classe de demain, alors si vous allez y assister, ne participer pas à la reconstruction de la ville. Je suis venu pour prévenir directement vu que j’étais dans les parages. Faites de votre mieux cette après-midi.” (Makoto)

“… Vous allez à nouveau nous donner régulièrement des cours, pas vrai ?!” (Jin)

“Je dois aller à Limia dans un futur proche, alors je me suis dit qu’il serait bien de vous donner quelques cours avant ça, comme le ferait tout professeur temporaire de l’académie.” (Makoto)

J’ai retourné une réponse positive à la question pleine d’attente de Jin.

Même si je parle de classe, ceci sera juste pour confirmer la situation actuelle et leur préciser leur prochaine tâche.

Avec leur caractère, je sais qu’ils vont y faire face en faisant de leur mieux.

Comme on pourrait l’attendre des élèves prometteurs.

“Raidou.” (???)

Quand j’étais sur le point de partir, une voix non familière a retenti.

Je me suis tourné dans la direction d’où elle venait et comme je m’y attendais, c’était un visage que je ne reconnaissais pas.

Une personne parmi la foule, hein.

Dans ce cas, je suppose que c’est une personne souhaitant participer à ma classe ?

“Quoi ?” (Makoto)

En agissant comme un professeur fatigué, j’ai répondu à sa question.

C’est mon boulot, je n’y peux rien.

Peut-être que cela faciliterait les choses si je basculais sur la conversation écrite ?

“Vous allez augmenter vos étudiants dans un proche futur, pas vrai ?” (???)

“Oui, j’ai l’intention de le faire.” (Makoto)

“Quand ? La rumeur dit qu’il n’y aurait que peu de places, mais est-ce bien vrai ? Quelles sont les critères de sélection ?” (???)

“… Je vais aller dans le royaume de Limia, donc je le ferais après. La rumeur est fondée. Pour ce qui est de la sélection, je vais d’abord les choisir en triant les candidatures. Si vous voulez postuler, veuillez la donner avant mon départ pour Limia. Est-ce que cela répond à vos questions ?” (Makoto)

“Donc ça signifie que la limite de temps sera jusqu’au départ de sensei à Limia, pas vrai ? Alors quelle partie de la candidature prendrez-vous en compte ? Je voudrais m’en servir comme référence, alors veuillez me le dire.” (???)

Quelle fille vive d’esprit.

Elle semblait vouloir me demander quelque chose de manière indirecte, alors je devrais lui répondre sans détour.

Après tout, je voudrais rentrer rapidement.

“Hormis les notes et les points forts, je ne regarderais rien d’autres. Je ne jetterais aucun coup d’œil sur d’autres documents éventuels. Ensuite, Shiki et moi assisteront en personne à une démonstration de votre part. C’est tout.” (Makoto)

“!!! Merci beaucoup !” (???)

Je lui ai dit que les relations n’auront aucune importance.

Apparemment, elle a compris ce que j’essayais de dire.

Mais cela m’a fait chanceler.

J’avais mal aux épaules, mais devrais-je continuer avec ce rôle ?

Peut-être que je devrais juste basculer à la communication écrite.

Ou peut-être y aller avec une attitude désintéressée ou juste être naturel.

… La troisième option ne servirait à rien.

Ils ne sont pas mes amis et je n’ai pas l’intention de le devenir.

C’est un boulot, alors je crois qu’il est nécessaire de mettre une limite claire entre moi et eux.

Ah, devrais-je aller à la bibliothèque… Pas la peine.

La bibliothécaire Eva n’était plus là désormais.

L’image d’une bibliothécaire digne de louange, qui n’hésitait pas à prendre sur ces heures de sommeil, est apparue dans ma tête.

En ayant ressenti les changements dans la relation avec l’académie après tout ce temps, un sourire s’est esquissé sur mon visage.

Sans retourner à mon bureau, j’ai jeté un coup d’œil dans la pièce voisine et il était vrai qu’elle était devenue une pièce où ranger les documents.

… Plus tard, je viendrais avec Shiki pour en finir.

Avec ça, les choses à faire sont finies.

Retournons à la mer… Euh, je veux dire à Asora.

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Il y avait de l’animation.

Ou plutôt, soif de sang ?

Lorsque je suis rentré à Asora, je me suis rendu à l’endroit où Ema vérifiait les personnes voulant immigrées ici avant d’aller à la mer et à ce moment-là, j’ai eu comme une impression de déjà vu.

Ema avait un visage effrayant qu’elle n’affichait pas normalement.

J’ai cru qu’elle serait avec Tomoe ou Shiki, mais la situation et son expression faciale étaient différentes de mes attentes.

À l’endroit où elle se trouvait, le terrain d’entraînement à l’extérieur de la ville, en dehors d’Ema, il y avait plusieurs Orques, Homme-Lézards et un Arke.

Et… Des petites Fées ; J’estimais qu’il y avait entre plusieurs dizaines à plusieurs centaines, mais ils se confrontaient à Ema alors qu’elles fourmillaient autour d’elle en volant.

Ah, oui… Si je me souviens bien, Antonio, Non pas ça, Al…Al-Efmera !!!

Oui, c’est ça.

Mais Asora bougeait vraiment vite.

Donc ils les ont déjà ramenées.

… Se pourrait-il qu’il soit la race liée à la mer et qu’ils aient déjà eu un entretien ?

Pas moyen.

“Ema, ces types sont des Al-Efmeras, pas vrai ? Il y a une étrange ambiance par ici.” (Makoto)

Devrais-je considérer comme une situation critique ?

Ema est entrée en conflit avec eux par le passé, j’avais donc un mauvais pressentiment à ce sujet.

“Oh, Waka-sama ! Ce n’est pas au point d’appeler ça ‘une étrange ambiance’. Ces gens agissent comme à leur habitude, alors nous étions juste au milieu de leur recadrage.” (Ema)

“À leur habitude… On a quand même l’impression que l’atmosphère a beaucoup changé ?” (Makoto)

“Ils devenaient présomptueux en disant de tels choses comme quoi ils auraient réglé leur problème avec les Liz, et après ça, ils ont fait plusieurs menaces pour venir trouver refuge ici.” (Ema)

À cause de ça ?

Hormis l’attitude du roi, le groupe derrière lui irradiait l’envie de tuer.

Ce n’était pas comme si elle était dirigée vers quelqu’un spécifiquement, c’était plus un état général.

Cela ressemblait à la soif de sang que ressentait les personnes ayant participé pour la première fois au camp de Tomoe.

On dirait une armée levée à la va-vite.

“Le roi d’Asora ! Notre nom est Al-Elemera ! Est-ce que le roi d’Asora est le genre de personne qui oublierait le nom d’une race après l’avoir rencontré ?!” (Roi Al-Elemera)

“Hein ? Al-Elemera ? Ah, je vois. Je suis désolé pour mon impolitesse.” (Makoto)

Imaginer que même Shiki ne pourrait pas s’en souvenir correctement.

Bien qu’ils fussent un groupe fougueux, ils n’étaient pas vraiment une race inoubliable.

“Waka-sama, il n’y a nul besoin de s’excuser. Pour ces personnes, il vaut mieux juste les considérer comme des fourmis volantes. Les appeler avec un nom aussi exagéré serait juste une perte de temps.” (Ema)

Ema avait vraiment une dent contre eux.

Peut-être qu’elle n’appréciait pas leur nature délirante.

“Ce n’est pas une perte du temps ! Nous sommes les rois des Fées ! Avec de tels subordonnés aussi insolent, ton roi se montre impoli, l’Orque ! Comme promis, nous avons géré les Liz, et pourtant, pourquoi ne pas nous avoir contacté ?! Si vous aviez maintenu cette promesse, nous n’aurions pas perdu tant de camarades !” (Roi Al-Elemera)

On dirait qu’il y en avait beaucoup virevoltant par ici, mais j’avais comme l’impression que leur nombre avait beaucoup diminué.

Combien y en avait-il ?

Je ne me souvenais plus.

“Halala, tu considères ton peuple comme régnant sur les Fées, et pourtant, quelle puérilité. As-tu déjà oublié ce que j’ai déclaré ? J’ai dit : ‘Une fois que vous aurez géré les Liz, revenez ici.’. Si vous avez vaincu les Liz, pourquoi n’êtes-vous pas revenus ici ? J’ai cru que vous aviez été tous mangés et que votre race s’était éteinte.” (Ema)

“Comme si je savais comment venir ici ! C’est injuste l’Orque !” (Roi Al-Elemera)

“Dans ce cas, avant de partir en furie, tu aurais dû me corriger en disant : ‘Après notre victoire sur les Liz, contactez-nous à nouveau. Si nous avions trois cents de cette bande bruyante à Asora, ça serait une nuisance. Vous aviez bien réduit en nombres, huhuhu.” (Ema)

Sombre.

Il y avait la partie sombre d’Ema ici.

Croire pouvoir venir à Asora par leur propre moyen était déraisonnable.

Ils n’étaient pas des Divinités.

Je ne savais pas la raison pour laquelle ils pleuraient à ce moment-là, mais c’était un peu… Cruel.

Essayons de ne pas mettre Ema en colère.

Lorsque je les ai regardé, les autres espèces affichaient un sourire amer.

Une sorte de tension parcourait le visage d’une partie des Orques.

Se pourrait-il qu’Ema n’ait pas tout déballé ?

S’il y avait encore des changements, je ne voulais pas y assister.

Même ainsi, Ema semblaient bien les connaître, elle savait donc que je m’étais trompé de nom. Et en plus, elle connaissait leur nombre.

S’ils étaient trois cents, leur nombre a été réduit à environ un tiers.

C’était une sacrée perte.

“Pourquoi ne nous l’as-tu pas dit, roi d’Asora.” (Roi Al-Elemera)

“Hein ? Même si tu me dis ça…” (Makoto)

“C’est toi qui nous as laissé partir ! Euh… Euh… Roi d’Asora !” (Roi Al-Elemera)

Ah, se pourrait-il qu’ils aient aussi oublié mon nom ?

Si ma mémoire était bonne, ils n’ont pas non plus appelé Ema par son nom.

C’était donc dans les deux sens.

“De toutes les choses possibles, manquer encore de respect à Waka-sama… Je suis déjà… Huhuhu, HAHAHA… Comme la dernière fois, j’écope de ces types parce qu’ils ont été ramenés par Mio-sama, mais on dirait que ça n’est plus nécessaire. Bien que nous ayons eu un peu pitié de vous autres et avons reconsidéré votre immigration ici…” (Ema)

“Nous avons passé l’épreuve ! La verdoyante forêt, où nous vivions, a été engloutie par un abominable nuage pourpre et c’est déjà devenu un marais empoissonné. Nous n’avons plus d’endroits où vivre ! Nous habiterons ici !” (Roi Al-Elemera)

Oh, son attitude orgueilleuse ne cède pas.

Personnellement, je préfère regarder ce genre de type de loin.

Si c’était à la télévision, je regarderais ça avec plaisir.

Asora était énorme, donc si nous leur trouvions un quelconque lieu pour y vivre, je ne crois pas que cela poserait beaucoup de problèmes.

Avec l’ajout d’une mer, l’ampleur d’Asora était tellement grande que cela est devenu un casse-tête pour faire son estimation.

“… Je vois. Alors, vivez ici. Tu as dit que vous aimiez les forêts, pas vrai ? Résider dans celle que vous voudrez.” (Ema)

C’était ce que je pensais et Ema l’a dit à ma place.

Basé sur son attitude jusqu’à présent, c’était inattendu.

En outre, c’est surprenant qu’elle décide d’elle-même ce genre de choses.

En temps normal, elle m’aurait demandé la permission.

“!!! Ces paroles, ne reviens pas là-dessus !!!” (Roi Al-Elemera)

“Juste une chose, nous ne sommes aucunement liés. Mais si tu viens un jour à ramper sur le sol et mendier, j’y réfléchirai.” (Ema)

“Écoutez tout le monde ! Nous avons obtenu un nouveau foyer ! Ok, nous allons aller dans cette forêt là-bas ! Dépêchons-nous et créons des maisons ! Rassembler de la nourriture !!!” (Roi Al-Elemera)

“OOoooh~~!!”

“…”

Les Al-Elemeras volaient tous en même temps.

Un peu comme des abeilles virevoltant.

En les ayant regardé s’envoler, j’ai lancé un regard à Ema qui était derrière moi.

Elle avait un sourire étincelant.

Cela m’a fait frissonner.

J’ai instinctivement détourné mon regard, mais c’était un sourire jusqu’aux oreilles.

 

“À présent tout le monde, retournons à nos taches. Quelque chose du nom de mer est apparue, nous devons donc réfléchir à la logistique d’Asora en découlant.” (Ema)

“Exact.”

Moi et tous les autres avons acquiescé.

“Waka-sama, concernant les espèces vivant dans la mer et les races pouvant éventuellement y vivre ; Une liste a été maintenant établie. J’estime que la liste va encore s’allonger, mais pourriez-vous la consulter ?” (Ema)

“Oui, je le ferai.” (Makoto)

“Shiki-sama m’a dit que nous devrions ouvrir une partie de cette plage et créer un port. Pour le moment, nous avons envoyé quelques Ancien-Nains là-bas. Les artisans qui se trouvent à la ville portuaire à l’extérieur ont déclaré qu’ils retourneraient à Asora s’il y avait besoin de créer des bateaux.” (Ema)

Oh.

Sans se reposer une journée, ils se sont immédiatement mobilisés.

Pour moi qui laissais ces choses pour demain, c’était une vitesse de travail invraisemblable.

Ema donnait des ordres précis aux personnes qui étaient venues avec nous.

C’était un tel changement que cela donnait l’impression que le conflit un peu plus tôt n’avait jamais eu lieu.

“Hum, Ema, à propos des Al-Elemeras…” (Makoto)

“Oui, qu’y a-t-il ?” (Ema)

Cela me tracassait, j’ai donc essayé d’en savoir plus.

“Pourquoi les as-tu aussi facilement laisser émigrer ici ? Tu semblais pourtant en colère.” (Makoto)

Ce n’était pas le genre de chose qu’elle laisserait passer et il n’y avait eu aucune excuse de leur part. Pourquoi alors ?

“Je suis allée trop loin devant Waka-sama. J’en suis vraiment désolée.” (Ema)

Elle s’est d’abord excusée auprès de moi.

“Non, cela n’a pas d’importance. Mais pourquoi ?” (Makoto)

“… Waka-sama, savez-vous ce qui est arrivé aux mamonos que Tomoe-sama a relâché ici ?” (Ema)

“Les mamonos comme les Liz ?” (Makoto)

“Oui.” (Ema)

“Si je me souviens bien, j’ai entendu dire qu’ils ont été exterminés par des loups, des ours, des bœufs et des sangliers.” (Makoto)

“C’est exact. Ils ont tous été pratiquement anéantis.” (Ema)

“…” (Makoto)

“…” (Ema)

“Hum, tu vois, même si tu dis ça ‘C’est exact’…” (Makoto)

“Waka-sama ne leur a pas donné sa protection. En d’autres mots, ces types sont considérés comme un groupe différent, ce n’est pas si différent des mamonos.” (Ema)

Pas si différent des mamonos qu’elle dit.

Cela veut dire…

“Une piètre excuse des Fées qui considère les Liz comme une menace et ont été réduit à près d’un tiers de leur population en si peu de temps, de surcroît, avec ce niveau d’intelligence ; Ils vont assurément ignorer les avertissements des loups. Je ne leur ai pas menti, avec moins de la moitié de leur nombre et se trouvant sur ces terres… Huhuhu, Je vais y songer.” (Ema)

 

Ouaaah.

Ema la sombre a évolué en Ema l’abyssale.

“Asora est certainement un paradis. Il n’y a pas de conflit entre les espèces, comme ce fut le cas dans le désert et c’est une terre luxuriante, il n’y a donc nullement besoin de se battre pour ça. Cependant, il y a aussi des règles à respecter dans Asora. Les hors-la-loi seront exterminés par la nature.” (Ema)

“Les règles d’Asora, hein.” (Makoto)

Rien ne me venait à l’esprit.

“Force ou protection ; Si vous n’avez pas ces deux-là, ce lieu ne pourra plus être considéré comme un paradis. Après tout, les bêtes vivant ici à l’origine sont redoutables. HAHAHA” (Ema)

Une fois encore, Ema a ri à gorge déployé.

Une Asora n’étant pas un paradis, hein.

Entouré par les jeux et internet dans mon monde d’origine, je m’amusais toujours, alors il y avait une partie de moi qui l’a trouvé un peu ennuyeuse, mais les autres résidents ont exprimé avec sincérité que c’était un paradis pour eux.

C’était la raison pour laquelle j’ai aussi pensé que ce lieu était généreux et facile à vivre.

D’après les dires d’Ema, si on perdait sa position sociale et/ou ses alliés, cette place ne pourra pas toujours être considérée comme un paradis.

Je n’y avais pas réfléchi.

Je ne suis pas vraiment doué pour me mettre à la place des autres.

Je suis passé de la vision d’un visage avec un sourire effrayant à celui d’une liste qu’elle venait de me donner.

Espèce à moitié poisson, sirènes, anémones de mer et un peuple, que j’aurai pu croire à une blague, avec le corps d’un poisson et avec les membres d’un Hyumain.

C’était vraiment une liste d’espèce aquatique.

Il y aura probablement des candidatures de la part de Tomoe et des autres, je vais donc tenir en compte lorsque j’y réfléchirai.

La mer était vaste.

S’ils le désiraient, cela ne me dérangerait pas qu’ils viennent tous y vivre.

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