Tome 4 – Chapitre 200 – La diplomatie d’Asora selon Makoto
Dans un lieu pas si éloigné de la terre d’Asora, une vaste forêt se propageait.
Je leur ai ordonné de ne pas y revendiquer de territoires.
Et j’ai aussi également ordonné de ne pas entrer y imprudemment.
Ce n’était pas la seule forêt.
Si vous voulez recevoir les bienfaits de la forêt, il est bon de simplement entrer dans une forêt différente. Il n’y a eu aucune objection à ça et cela a été accepté.
Pourquoi ai-je fait ça ?
C’était à cause des animaux utilisant cette forêt comme leur territoire.
Les loups.
Des animaux déclarés éteints au Japon.
La façon, dont ils étaient vus, était différente selon les pays, mais au Japon, les loups étaient considérés comme des animaux fiers et intelligents, ils étaient traités comme les gardiens de la forêt.
Ou du moins, c’était ainsi que je le voyais.
Pour moi, les loups Japonais étaient des animaux avec une certaine grâce divine.
Et d’imaginer que je serais capable de les rencontrer dans un monde parallèle, ou plutôt un monde parallèle d’un autre monde parallèle. J’en étais heureux.
C’était la raison pour laquelle, par un pur caprice, j’ai accepté leur existence.
Je ne voulais pas prendre de mesure comme les chasser parce qu’ils étaient un obstacle pour moi.
Et j’étais actuellement dans cette forêt.
J’avais des choses comme des fruits, des céréales et toutes sortes de gros plateaux dans mes deux mains.
“Je suis ici.” (Makoto)
Après avoir marché pendant un moment à travers un chemin qu’on pourrait qualifier de voie des bêtes, un simple autel en pierres était en vue.
J’ai laissé les grands plateaux sur l’autel, puis je me suis assis à côté et j’ai levé les yeux.
“Tellement dense. Le vert est si présent. La brise salée n’est pas mauvaise, mais cela me calme davantage.” (Makoto)
Respirer profondément était vraiment agréable.
“C’est rare que tu viennes seul.” (???)
“Ça peut arriver de temps en temps.” (Makoto)
Un souffle a atteint mes oreilles, et pourtant, ces mots m’ont été correctement transmis.
J’en avais déjà l’habitude, mais c’était une sensation intéressante.
“Amical, hein. Eh bien, c’est bon, Misumi. J’ai senti une odeur inhabituelle au loin. Saurais-tu quelque chose à ce sujet ?” (???)
“Une Divinité parmi mes connaissances a fait quelque chose d’un peu déraisonnable. Une mer a donc vu le jour.” (Makoto)
“Une mer ?” (???)
Apparemment, c’était la première fois que le loup entendait ce mot, il a incliné la tête.
Je pouvais ressentir la présence de plusieurs autres loups dans cette zone.
Il semblait vouloir garder leur distance avec leur chef.
“C’est un peu comme un lac salé, mais encore bien plus énorme que cette forêt.” (Makoto)
“… Bien. C’est difficile à croire, mais si Misumi le dit, cela doit être le cas. Est-ce bon de croire que ça n’affectera pas notre mode de vie ?” (Chef de la meute)
“Oui. Après tout, c’est assez éloigné d’ici. En fait, pour pouvoir le sentir, quel genre d’odorat avez-vous au juste ?” (Makoto)
“, Tu sais, j’ai pu le sentir à travers les plateaux et les fruits que tu as emmenés ici. Les gens sont vraiment des êtres vivants maladroits, hein.” (Chef de la meute)
“Hahaha, pour un loup, ça pourrait être le cas. Et donc, à propos de ce gage d’amitié, il y a une signification légèrement différente.” (Makoto)
“… Est-ce que tu parles de ces étranges insectes volants ?” (Chef de la meute)
“… Exact. Désolé, il semblerait qu’ils vous ont causé quelques soucis.” (Makoto)
Je ne savais pas quel genre de combat ils ont eu avec les Al-Elemera, mais il n’y avait pas de doute qu’ils ont fait irruption dans leur territoire.
20 % était pour s’excuser et les 80 % restants était parce que je voulais rencontrer à nouveau les loups et c’était la raison pour laquelle je suis venu avec des fruits coupés.
“Pas besoin de s’excuser. Nous nous ne soucions pas de quelque chose de niveau. C’était un peu comme voir des guêpes un peu plus forte.” (Chef de la meute)
J’ai eu instinctivement peur en ayant entendu parler de guêpe.
Son nom était la représentation de la peur.
En repensant les Al-Elemera de cette manière, ils étaient plus effrayants.
“Y a-t-il quelqu’un qui a été blessé ?” (Makoto)
“Aucun. Mais il est vrai qu’un léger souci est survenu.” (Chef de la meute)
“J’écoute.” (Makoto)
“Avant ça, laisse-moi confirmer une chose. Ces types ne viendront plus ici ?” (Chef de la meute)
“Ils ne le feront pas. Ils ont fait face à une expérience assez traumatisante, ils sont donc complètement terrifié par cette forêt.” (Makoto)
À un point que cela en était devenu pitoyable.
“Je vois. En réalité…” (Chef de la meute)
“Oui ?” (Makoto)
“Ces types avaient bon goût.” (Chef de la meute)
Hmm ?
“…” (Makoto)
“Comme un concentré de miel. Une magnifique douceur. C’est vraiment… Une délicatesse.” (Chef de la meute)
“…” (Makoto)
“Par le passé, nous avions déclaré que nous ne ferions aucun mal aux peuples de Misumi. Si ces insectes volants en font partie également, c’est regrettable. C’est bien le problème.” (Chef de la meute)
“Ils ont bon goût ?” (Makoto)
“Oui. C’est bien plus attrayant que d’attaquer une ruche.” (Chef de la meute)
Le loup a dit ça avec un visage impassible.
Je ne crois pas qu’il soit sérieux, mais la salive dégoulinant de sa bouche était bien réelle.
“Désolé. Je voudrais que vous l’enduriez.” (Makoto)
“On n’y peut rien. Misumi devrait être en mesure de tous nous abattre, et pourtant, il a choisi la voie de la coopération. Cette dette est énorme. Nous obéirons.” (Chef de la meute)
“Merci. Je rapporterai d’autres plats, alors mangez-le avec tout le monde. J’espère qu’il y a quelque chose que vous allez apprécier.” (Makoto)
“Nous profitons déjà pleinement de la bénédicité de la forêt. Il n’y a pas de raison pour Misumi de nous traiter aussi bien. Je l’ai dit au début, il n’y a pas besoin de nous donner quoi que ce soit.” (Chef de la meute)
“… Y a-t-il un problème ? Laissons-la coexistence se mélanger avec ce genre de chose de temps en temps.” (Makoto)
Je suis simplement heureux par le simple fait d’être ici, mais ce n’est pas quelque chose que je peux lui dire.
J’ai l’impression qu’ils me traiteraient de cinglé.
… Peut-être que je suis déjà traité de cette façon.
“Quel homme étrange. Eh bien, ce n’est pas un gros remerciement, mais de notre côté, nous allons dire aux ours de ne pas manger les insectes volants.” (Chef de la meute)
“… Ours. Il est certainement vrai qu’ils ont l’image d’aimer les choses sucrées comme vous autres.” (Makoto)
Ou plutôt, c’est leur mets préféré.
Ours et Miel.
La combinaison s’associe terriblement bien.
“Ils n’ont pas mangé d’insectes volants, alors ça ne devrait pas poser de problème. Mais s’il venait à en manger, ils vont probablement se déchaîner. Mais Misumi, nous vivons sans nous impliquer avec les volants. Pour cette partie, vous devrez vous en charger.” (Chef de la meute)
“Ah~, oui, je comprends. Merci.” (Makoto)
Je vois.
Il y a des chances que les oiseaux considèrent les Al-Elemeras comme des proies, hein.
J’ai l’impression que cela ne marchera pas si je leur disais de ne pas aller dans les montagnes.
Ceci sera pénible de juste se téléporter là-bas, alors finissions-en.
Même si je dis que je vais leur en parler, nous sommes à Asora, donc ça devrait le faire.
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Une montagne escarpée.
Au niveau d’une crête, il y avait un ravin avec une flore florissante.
C’était un endroit qu’il serait impossible d’atteindre sans avoir recours à une paire d’aile.
Ou un corps comme celui d’une chèvre des montagnes.
Eh bien, si je me téléportais là-bas, cela ne serait pas si problématique.
C’était différent de marcher dans la forêt, c’était plus fastidieux de gravir soudainement une montagne.
“Ah, ils sont là.” (Makoto)
Il se trouvait sur une partie de la montagne.
Une masse bleue qu’on pourrait voir comme la statue de Bouddha de Nara.
Il ressemblait à ça quand il avait les ailes repliées.
Vraiment énorme serait adapté.
Tandis que je me rapprochais, je pouvais confirmer que cette masse était en fait un oiseau avec les ailes repliées.
Il était le roi des oiseaux dans Asora.
Ce n’étais ni un faucon, ni un aigle.
Il semblerait que cet oiseau soit un Roc. (Pour plus d’infos : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rokh)
Il était plus rare que les loups, ou plutôt, j’avais comme l’impression que c’était une bête mystique. Son existence dégageait un tel sentiment d’irréalisme que cela embellissait les loups.
Parce que tu sais, à ce niveau, c’était déjà un mamono.
“Leroi, hein. Ça faisait longtemps.” (Meneur de Rokh)
“Cela fait un moment. Je n’ai pas l’habitude qu’on m’appelle ainsi.” (Makoto)
Il me surnomme roi.
Mais je n’ai pas l’impression de l’être.
Je me sens comme un seigneur ou quelque chose de proche.
“Je suis surpris que tu sois venus ici en ayant parcouru une si longue distance. On dirait que tu s’en sors bien avec le Peuple-Ailé, alors est-ce pour une affaire différente ?” (Meneur de Rokh)
Il a clairement ignoré ma remarque.
“En quelque sorte. J’ai une requête concernant la nouvelle race venue migrer ici.” (Makoto)
“Ah, cette histoire où beaucoup de races font un boucan à propos de ce lac d’une taille, est-ce bien ça ?” (Meneur de Rokh)
“Non, c’est pour une autre affaire. À propos de la mer, s’il y avait des oiseaux pouvant y vivre, ils peuvent y aller.” (Makoto)
“Oh~, ce lac se nomme donc ‘mer’, hein. C’est vraiment énorme. J’ai pu y ressentir une grande variété d’espèces y vivre.” (Meneur de Rokh)
“Tu as raison. Pour le moment, les personnes, voulant y vivre, sont en plein test. Ils vont vivre sur la plage ou dans la mer, alors je ne crois pas qu’ils vont chercher querelles avec les êtres vivants dans le ciel.” (Makoto)
Apparemment, le Roth est également parti voir la mer.
Je suis surpris que lui et les loups soient capable de sentir les changements d’aussi loin.
“Je vais le dire aux autres.” (Meneur de Rokh)
“Et donc, la requête d’aujourd’hui concerne l’espèce de Fée nommée Al-Elemera.” (Makoto)
“… C’est un nom que je ne connais pas. Si ses personnes vivent dans le ciel, je m’occuperai d’eux.” (Meneur de Rokh)
“Non, j’imagine qu’ils sont plus proches des insectes vivants dans les montagnes ou les rivières. Je ne suis pas trop au courant de ça.” (Makoto)
“… Est-ce que je dois dire de ne pas manger ces types ?” (Meneur de Rokh)
“Tu comprends vite. Ils ont des ailes et volent dans le ciel, mais il ressemble à de petites personnes, alors ça serait d’une grande aide de ne pas les manger.” (Makoto)
“Compris. S’ils font parti du peuple du roi, je ferai attention à ne pas les chasser.” (Meneur de Rokh)
“Je suis désolé de t’avoir dérangé alors que tu te reposais.” (Makoto)
“Si tu as une quelconque commission pour nous, tu n’as qu’un mot à dire. Cela ne me dérange que tu m’appelles.” (Meneur de Rokh)
“Oui, Je n’hésiterais pas à venir ici.” (Makoto)
“Présenter mes salutations au nouveau peuple du roi.” (Meneur de Rokh)
Avec ça, l’affaire liée aux Al-Elemeras devrait être réglée.
A présent, après avoir examiné la situation de la mer, je me montrerai au magasin.
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Hé~, les Loreleis ont construit une cité portuaire et vivaient au bord de la mer, hein.
Il est dit dans les documents qu’ils vivaient originellement sur les récifs, mais peut-être que c’est la suggestion de Sari, ou ça pourrait être parce qu’ils désiraient vivre dans un meilleur environnement et ont construit une ville.
La plage était vaste, et d’après ce que j’ai pu constater, les vagues étaient calmes.
C’était comme une station balnéaire à la mer.
J’ai pensé que c’était un bon endroit.
“Waka-sama.” (Sari)
Ah, c’est Sari.
“On dirait que tu as fait de ton mieux.” (Makoto)
“C’est la première tache que Waka-sama m’a donnée à faire, après tout.” (Sari)
“Actuellement, tu travailles en tant que conseillère des Loreleis ?” (Makoto)
“Oui. Mais même si je dis cela, j’ai l’impression que la période se finira sans rencontrer de problème.” (Sari)
“N’est-ce pas bien ainsi ? Et donc, après la période d’essai, les Loreleis pensent-ils à rester ?” (Makoto)
C’était la partie qui m’intéressais.
“Bien sûr. Il semblerait qu’une relation cordiale commence à se créer avec les autres races, ça se présente bien.” (Sari)
“Avec les autres espèces ? C’est un progrès. Peux-tu me donner les détails ?” (Makoto)
J’ai entendu un ‘clac clac’ me faisant penser à quelque chose courant à pleine vitesse.
J’ai instinctivement tourné ma tête en direction du bruit.
Un Homme-Thon courait.
Un sprint à pleine vitesse me faisant souvenir des athlètes professionnels.
On dirait qu’il portait une boite très mince, mais son contenu était inconnu.
“L’interaction avec les Neptunes seigneurs de la mer Neptune est florissante.” (Sari)
“Ah, je vois.” (Makoto)
J’ai entendu dire que les Hommes-Thons étaient incroyablement rapides dans la mer, mais apparemment, ils étaient aussi rapide sur terre.
Ils n’utilisaient pas leur nageoires, mais deux puissants pieds dont j’ignorais l’origine darwiniste de cette évolution.
Ah, il vient de sauter dans la mer.
Quelle terrifiante capacité d’être aussi rapide sur terre et sur mer.
“Ils sont une race qui ne font pas honte à leur nom. Nous venons de voir une course d’un thon hikyaku (NTF : Des messagers à l’époque Sengoku dans le Japon), mais il semblerait que la force herculéenne des Crabes Royales Rouges, de la même espèce, est en mesure de briser des rochers géants et de modifier les courants, vous le saviez ? Je ne connaissais pas cette race. Le monde est vraiment grand.” (Sari)
Un thon hikyaku et des Crabes Royales Rouges à la force herculéenne ?
Un coursier du Japon ancien, hein.
Je peux comprendre que les coursiers soient aussi puissants.
…
Comme si ça pouvait être le cas.
Tout d’abord, il est étrange qu’un thon puisse participer à un triathlon et que les Crabes Royales Rouges soient de la même espèce alors qu’ils doivent rassembler à un crabe.
C’est étrange, pas vrai ?
Je ne me trompe pas, hein ?
“Je ne crois pas que l’explication ‘le monde est grand’ soit suffisante.” (Makoto)
“Il paraît qu’ils sont métissés avec d’autres races en dehors des Loreleis. J’estime qu’ils deviendront une race essentielle pour la mer.” (Sari)
Sari les évaluait avec respect.
Je ne sais pas si elle était pure ou déviante.
Dans mon cas, comment le dire… Je suis intéressé par les Neptunes dans un autre sens.
Qu’ils soient sociables est agréable à entendre, mais comment le dire, c’est mystérieux.
Même si je n’avais pas prévu de la rencontrer, j’ai pu voir l’évolution de Sari.
Je serais heureuse si elle trouvait une motivation à vivre ici à Asora.
Que ce soit la forêt, les montagnes ou la mer.
En fin de compte, ce fut une visite à travers la nature d’Asora, mais cette manière de passer le temps n’était pas mauvaise.
Je suis rentré chez moi et tout en ayant préparé mon retour pour à Rotsgard, je me sentais plutôt reposé.