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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 203.2

Le nom de Neptune n'est pas juste pour la frime ②

Tome 4 – Chapitre 203-2 – Le nom de Neptune n’est pas juste pour la frime ②

Cette personne s’exprimait avec des Kanjis, mais je vais probablement perdre si je suis dérangé par ça.

En plus, il serait problématique de l’appeler juste Gay, alors je devrais aussi ajouter Ser.

Faisons ça.

Il a déclaré que j’étais le niveau de connaissances d’un érudit, mais ce n’était pas impressionnant pour un Japonais de savoir des choses comme les messagers et les pompiers.

J’ai probablement un peu plus de connaissances que la normale.

“Serwhale-sama connaît la signification de ce nom et même en le sachant, il se proclame lui-même pompier.” (Tsuna)

“Il n’y a personne d’aussi noble que Serwhale-sama.” (Hanasaki)

Il est sans doute mieux de ne pas se soucier de l’identité de ce type.

Honnêtement, je ne sais rien en dehors de son nom.

“Y a-t-il une raison à cela ?” (Makoto)

Hormis leurs apparences, les Neptunes avaient une bonne réputation avec les autres races, et pour couronner le tout, ils étaient incroyablement coopératifs envers nous.

Pas seulement Sari, ils ont eu aussi une bonne évaluation de Tomoe, Mio et Shiki.

D’après les documents, c’était une espèce avec une certaine rigueur morale et aucun problème n’a été relevé.

S’il y avait une raison quelconque, je voudrais l’entendre.

“Nous sommes venus ici avec l’intention de le dire à Makoto-sama. Cela risque de devenir embarrassant pour nous les Neptunes, mais voudriez-vous écouter la raison ?” (Serwhale Gay)

“Bien sûr. Si vous vous établissez à Asora, vous êtes pratiquement de la famille. J’estime donc qu’il vaut mieux connaître les circonstances.” (Makoto)

“Les Neptunes sont des existences qui peuvent être considérés comme les protecteurs de la mer. Nous avons des corps avec des apparences variées, mais nous possédons tous d’excellentes aptitudes, et depuis des temps immémoriaux, nous maintenons l’ordre dans la mer.” (Serwhale Gay)

“Les protecteurs des mers…” (Makoto)

Impossible…

“Même si nous sommes appelés les protecteurs de la mer, dès lors que nous restons une espèce, nous restons la cible de friction et de guerre civile, il y a même eu des fois où nous avons été divisés et avons mené des guerres entraînant d’autres races. C’était quelque chose qui n’a pas été relaté dans l’histoire des Hyumains, mais ce n’est pas comme si la mer vivait dans une paix constante comme les terrestres pourraient le croire.” (Serwhale Gay)

“Je vois.” (Makoto)

Ainsi la mer a également connu une grande guerre, hein.

“Il n’y a rien de tel actuellement et nous vivons en paix, mais un problème est survenu. Moi qui suis le fils du roi, j’ai en fait un jumeau. Pour être plus précis, il est né avant moi.” (Serwhale Gay)

“Dans ce cas, la personne, qui héritera du trône, devrait être ton jumeau, non ?” (Makoto)

“Non, il en a déjà hérité. Je n’avais aucune intention de me battre pour le trône et je voulais l’aider, alors la transition s’est faite en douceur sans aucune opposition.” (Serwhale Gay)

Il n’y a donc eu pas de problème.

“Il est stupide de se diviser et de se combattre, il était plus bénéfique pour les Neptunes que je rentre dans l’armée en tant que général, mais le fait est que je suis devenu plus fort que mon frère. J’avais des aptitudes individuelles le surpassant et j’étais au sommet de l’armée, une situation des plus explosives. Progressivement, un fossé s’est creusé entre moi et mon frère.” (Serwhale Gay)

… Cela commence à puer.

Même si cela commençait comme une blague, pourquoi est-ce que ça tourné en une discussion sérieuse ?

“En d’autres mots, bien que tu eusses de plus grandes aptitudes, c’est ton frère qui est devenu roi. Des personnes, qui n’aimait pas cette situation, ont commencé à apparaître.” (Makoto)

“En termes de disposition pour être roi, mon frère et moi étions pareil. C’est juste que j’ai une plus grande force physique et plus de mana. Mais il est vrai qu’il y avait des personnes ressemblant à ce que vous avez mentionné, Makoto-sama.” (Serwhale Gay)

Si ça continu, il aura sans doute plus de connaissances et de mérites.

Et peut-être même plus populaire.

“Mon frère a commencé à penser qu’il serait dangereux de me laisser faire ce que je voulais avec l’armée, il a renforcé sa faction et essayé de récupérer l’armée avec son autorité de roi. Pour éviter la concentration de pouvoir, les Neptunes ont essayé de décentraliser l’autorité avec plusieurs méthodes. Mon frère aurait pu parvenir à un accord.” (Serwhale Gay)

“Les Neptunes ont un gouvernement assez avancé.” (Makoto)

Décentralisation… Ai-je déjà entendu ce mot dans ce monde ?

J’ai souvent entendu parler de centralisation.

Il était incroyable qu’ils aient développé de nombreuses manières de penser au lieu de juste réfléchir à ce qui serait le mieux.

Depuis mon arrivée dans ce monde, j’ai finalement commencé à comprendre le principe de séparation des pouvoirs, pouvoir central et local ; Des mots qui sonnaient comme un sort.

Jusqu’à présent, c’était plus de la mémorisation.

“Merci beaucoup. Et ensuite, j’ai entravé ceux qui paraissaient vouloir une centralisation des pouvoirs excessifs et j’ai essayé de réparer ma relation avec mon frère, mais au bout du compte, ça s’est transformé en une situation où il était impossible d’éviter une guerre civile. Je pouvais seulement être humilié par mon incompétence.” (Serwhale Gay)

“Une guerre civile.” (Makoto)

“C’était une situation que je cherchais à éviter. Mais il y a eu une lumière dans cette obscurité. C’était de partir en exil. Mon frère a probablement déclaré ces mots avec l’intention de déclarer une guerre, mais pour moi, c’était des mots salvateurs. Je l’ai accepté, on m’a surnommé ‘Pompier’ et je suis devenu un vagabond de la mer.” (Serwhale Gay)

Je ne sais pas de combien de volume est composé la biographie de Serwhale, mais on dirait que c’est fini.

“Hmm, alors après ça, tu as visité de nombreux lieux et tu as fini par vivre avec les Neptunes dans d’autres endroits, n’est-ce pas ?” (Makoto)

“Non. Après avoir été exilé, une partie des guerriers et de la population de mon pays ont décidé de me suivre. Mais des partisans de mon frère nous ont poursuivi, nous avons réussi à faire en sorte de minimiser les combats, nous avons créé un village caché et nous avons été invités par Asora.” (Serwhale Gay)

“C’était un magnifique timing.” (Makoto)

Sérieusement.

“Nous sommes vraiment reconnaissants envers ce miracle. À partir de maintenant, nous allons considérons cette mer comme notre patrie, nous tendrons la main envers les gens qui vivent ici et servent Makoto-sama. C’est ce que nous avons décidé.” (Serwhale Gay)

La lueur dans ses yeux était incroyable.

Comme attendu de quelqu’un qui a été tourmenté par les caprices de la vie.

Même quelqu’un de compétent comme lui a été incapable d’arrêter un conflit politique qui s’est envenimé.

C’est effrayant.

“Les Neptunes ont une bonne réputation auprès des autres races, il n’y a donc pas de problème. C’est la raison pour laquelle ça ne me dérange pas que vous viviez ici. J’ai déjà reçu votre accord pour nos règles, as-tu d’autres choses que tu souhaiterais aborder ?” (Makoto)

“Merci beaucoup. Je pense qu’il est vraiment honteux pour nous de demander ça, mais nous aurions deux souhaits. Le premier est que nous voudrions une rencontre entre les plus forts guerriers du classement d’Asora et nous. L’autre est lié à la conversation que nous venons d’avoir à l’instant ; S’il y avait un problème éventuel avec les Neptunes commandés par mon frère, nous ne pourrions pas participer, Ce sont les deux souhaits.” (Serwhale Gay)

Ils ne veulent donc pas y participer.

Une demande légitime.

Je crois même que cette demande n’était pas étrange.

“Alors vous me dites que vous ne vous battriez pas si les Neptunes nous envahissaient de l’extérieur ?” (Ema)

Ema a réfuté cette demande.

Même pour une possibilité, cela reste beaucoup trop improbable.

“Si quelque chose de ce genre se produit, nous nous donnerions la mort. Je comprends que ça ne puisse servir d’expiation, mais même ainsi, nous serions incapables de combattre et ceci perturberait les autres espèces. Choisir son camp… Serait insupportable. Nous serons incapables de le supporter.” (Serwhale Gay)

“Vous ne pouvez pas. Le suicide ne sera pas permis. Veuillez réfléchir à autre chose.” (Makoto)

“Mais… Makoto-sama…” (Serwhale Gay)

“Désolé, j’ai fait une étrange supposition. Je laisserai cette histoire comme un devoir à régler pour les Neptunes envers Waka-sama.” (Ema)

Ema a interrompu la discussion.

Peut-être parce que la réponse a énormément différé de ce qu’elle espérait.

“Ema-dono, c’est quelque chose dont nous avons discuté ensemble…” (Serwhale Gay)

“Serwhale-dono, veuillez comprendre. Cela pourrait être préférable d’imaginer une manière de faire en sorte que cette possibilité ne puisse exister. Il y a un certain nombre de personnes ici pouvant rendre cela possible.” (Ema)

Le regard d’Ema était sérieux.

Réduire cette possibilité à zéro…

“Zéro ?! Se pourrait-il…” (Serwhale Gay)

“Je vais laisser ça à votre imagination. Le suicide n’est pas quelque chose que Waka-sama, moi, et quiconque d’ici souhaitent. Veuillez en rediscuter à nouveau.” (Ema)

“Compris. Eh bien, avec ça, nous vous prions de nous excuser. Waka-sama, Ema-dono, nous avons hâte de collaborer avec vous.” (Serwhale Gay)

“Pareillement.” (Makoto)

Zéro, hein.

Ah, je vois.

Si nous tuons tous les Neptunes du côté de son frère, cette possibilité disparaîtrait.

Les chances d’invasions d’Asora sont infimes, mais si nous devions faire en sorte qu’elle passe à zéro, c’est probablement la manière la plus sûre.

En ayant regardé le dos de Serwhale-san, je me suis souvenu de quelque chose que j’avais oublié.

“Ah, oui. Sergay-san !” (Makoto)

“Qu’y a-t-il, Waka-sama ?” (Serwhale Gay)

Sergay m’appelait déjà Waka-sama.

“Je n’arrive pas à trouver une relation entre se faire exiler et devenir pompier. Il ne devrait pas y avoir d’incendie dans la mer.” (Makoto)

“Ah, à propos de ça. Avant de rejoindre l’armée, je m’occupais des volcans.” (Serwhale Gay)

“Volcans ?” (Makoto)

Dans la mer ?

“Dans la mer, il y a des volcans sous-marins. Ils entrent en éruption comme ceux sur terre. Leur échelle est plus petite, mais il fut un temps où je stoppais ces éruptions par moi-même, et depuis lors, j’ai été surnommé ‘cible numéro un’, Serwhale.” (Serwhale Gay)

“Volcans sous-marins. Vraiment ? C’est la raison pour laquelle tu as été nommée pompier. Je comprends maintenant.” (Makoto)

“Dans ce cas…” (Serwhale Gay)

Ces trois-là ont incliné la tête avec respect et ils sont partis pour de bon.

Cible numéro un et actuellement pompier, hein.

Je vois, les volcans sous-marins entrent en éruption.

“W-Waka-sama ?” (Ema)

Tandis que j’acquiesçais d’un signe de tête, Ema m’a parlé avec une voix tremblotante.

“Qu’y a-t-il ?” (Makoto)

“Cette personne a déclaré qu’il était en mesure d’arrêter une éruption volcanique avec ce petit corps ?” (Ema)

“… Oh.” (Makoto)

Bien qu’il l’a déclaré que c’était une petite éruption, c’était quand même grosse affaire.

Je n’en ai pas vu, mais c’était sans doute un sacré exploit.

“Il semblerait qu’il y ait également des personnes puissantes dans la mer. Je dois le dire à tout le monde.” (Ema)

“Même si leurs noms sonnaient comme une blague, ils sont des personnes diligentes. Neptunes, des personnes à ne pas sous-estimer.” (Makoto)

Et ensuite, nous avons continué avec les entretiens des autres races, et au bout du compte, il y avait des espèces qui ne pouvaient être seulement rencontrées que dans la mer, alors nous sommes allés les voir.

Nous avons pu décider de la migration de toutes les races en toute tranquillité.

La population d’Asora, je ne sais pas ce si je devrais utiliser ce terme, a maintenant surpassé le nombre de deux mille.

Hmm.

Donc je suis reconnu par deux mille personnes en tant que Waka-sama, hein.

Cela me va d’être appelé seigneur comme parfois certains m’appellent.

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1er Étage de la compagnie Kuzunoha, salle d’accueil.

“Shiki-san, quelle a été la réaction de Raidou-sensei ?”

Au moment où Makoto enchaînait les entrevues avec les espèces marines, Shiki-san rencontrait quatre de ses étudiants : Jin, Amélia, Sif et Yuno.

C’était les étudiants souhaitant devenir employés à la compagnie Kuzunoha.

Jin, qui était tellement tendu qu’il n’arrivait à boire son thé, a adressé ces mots à Shiki et Shiki montrait le même sourire doux qu’il montrait habituellement à ses élèves.

“Pour ce qui concerne Jin, il a déclaré qu’il ne pourra pas verser un salaire aussi important que tu as déjà, mais il semblerait… Que ce soit positif.” (Shiki)

“!!! Est-ce vrai ?!” (Jin)

“Oui, c’est juste que c’est un travail qui ne rapportera pas autant d’argent que sa difficulté.” (Shiki)

“Aussi longtemps que je peux manger et dormir, l’argent ne vaut pas plus. La compagnie Kuzunoha fournit des équipements si nécessaire, pas vrai ?” (Jin)

“Si nécessaire et correspondant aux aptitudes de la personnes.” (Shiki)

“Ouais ! Ouais !! Ouais !!!” (Jin)

Jin était plus heureux que jamais après la déclaration de Shiki.

C’était une scène qui pourrait témoigner de l’attrait de la compagnie Kuzunoha.

En plus, il a déclaré qu’aussi longtemps il aurait de quoi manger, un endroit pour dormir et un équipement, l’argent n’aurait pas d’importance. C’était une scène donnant un aperçu de cela.

“Shiki-san, qu’en est-il de nous ?” (Sif)

Sif a demandé cela à Shiki avec un air inquiet.

Bien qu’elles aient une bonne relation grâce à leur père, Yuno a fait quelque chose qui a déplu à Raidou lors du dernier cours. (Ou du moins, c’est ce que pensaient les sœurs.)

Elles pensaient ne pas être dans la zone sûre.

Le visage de Yuno était tendu.

“En ce qui concerne Sif et Yuno…” (Shiki)

Un silence de quelques secondes où l’aurait pu entendre une mouche à voler.

“Votre père en a également fait la demande et il a reconnu votre détermination avec votre décision de passer l’examen de la guilde marchande. Il ne vous fera probablement pas travailler dans des zones dangereuses, mais il a déclaré que ça ne le dérangerait pas de vous employer.” (Shiki)

“Aaah~, Yuno !” (Sif)

“Onee-chan !” (Yuno)

Les sœurs Rembrandt s’enlaçaient.

Elles étaient aux anges comme si elles avaient déjà passé l’examen.

“C’est juste qu’il a dit qu’il ne pourra pas vous faire un traitement de faveur au niveau de votre salaire. Si vous incapables de l’accepter…” (Shiki)

“Nous n’avons pas considéré quelque chose de ce genre comme un problème depuis le début ! En ce moment, je veux tester le maximum de possibilités qui s’ouvrent à moi. Dans ce but, je pensais qu’être du côté de Raidou-sensei et Shiki-san est le mieux.” (Sif)

“Comme onee-chan l’a dit ! Je veux aussi continuer à m’entraîner jour après jour. Je veux essayer d’aller dans le désert un de ces jours et je crois que je pourrai expérimenter des choses nulle part ailleurs que dans la compagnie Kuzunoha !” (Yuno)

Avec ça, parmi les quatre, trois affichaient ouvertement leur joies.

Il en restait une.

Seulement Amélia.

“Shiki-san, qu’est-ce que Sensei a dit à mon propos ?” (Amélia)

“Hmm, oui… Jin, Sif, Yuno, pourriez-vous nous laisser pour l’instant ?” (Shiki)

“!”

Les trois ont été capables de comprendre le sens de ces mots en un instant.

Ainsi qu’Amélia.

Elle a fermé les yeux et a légèrement baissé la tête.

Elle a profondément respiré et expiré, puis elle a relevé la tête.

“Shiki-san, ce n’est pas nécessaire. Veuillez le dire devant tout le monde.” (Amélia)

“Es-tu sûr ?” (Shiki)

“Oui.” (Amélia)

“…”

Les trois autres étaient silencieux.

Leurs visages étaient aussi tendus qu’au moment où Shiki avait donné leur résultat.

Cela pouvait être les affaires de quelqu’un d’autre, mais Amélia était un membre de leur groupe et était une camarade au sens propre du terme.

“Amélia, du point de vue de Waka-sama, vous n’avez pas de capacité spécial et vos aptitudes personnelles arrive déjà à leurs limites. En ne regardant que la situation actuelle, vous êtes excellente dans la synthèse, mais il est facile de voir que vous êtes plus précoce que les autres élèves, mais ils vont rattraper leur retard et vous surpassez.” (Shiki)

En ayant entendu l’évaluation sévère, l’amertume transpirait sur visage d’Amélia.

“Vous êtes une personne talentueuse qui, avec de l’expérience, jouera un rôle actif dans le futur, mais…” (Shiki)

“…”

“Vous n’êtes pas nécessaire à la compagnie Kuzunoha.” (Shiki)

“!!!”

“C’est tout.” (Shiki)

Des murmures comme ‘Pas moyen’ et ‘Cela doit être un mensonge’ ont été prononcés.

Et la personne en question, Amélia, a été clairement informée qu’elle n’était pas nécessaire et elle était incapable de cacher son choc émotionnel.

Ça pourrait être à peine perceptible, mais des larmes apparaissaient dans ses yeux grands ouverts.

C’était quelque chose de rare pour la fière Amélia.

C’était quelque chose de très rare.

“…”

Shiki a échangé un regard avec Jin et il en a compris la signification, il a pris Sif et Yuno avec lui en partant de la pièce.

Silencieusement, la porte s’est fermée.

“Comme je le pensais, sensei l’a remarqué, hein. Je ne fais pas parmi des plus fortes.” (Amélia)

“…” (Shiki)

Peut-être en sachant qu’ils étaient seuls, Amélia a pris la parole.

À propos de la précocité d’Amélia, Il y avait une chance que ceci puisse tourner mal à l’avenir. Ce n’était pas Makoto qui l’avait remarqué.

C’était Shiki.

Et c’était lui avait donné cette évaluation sévère et avait déclaré qu’elle n’était pas nécessaire. Pas Makoto.

Même ainsi, Shiki a raconté cela à Amélia comme si c’était les paroles de Makoto.

Mais la raison, pour laquelle Shiki a falsifié les mots de Makoto, était inconnue.

“Je le savais. Comparé aux autres, je n’ai rien pour me distinguer. Même ainsi, je ne suis pas non plus du genre polyvalent. C’était la raison pour laquelle j’ai essayé d’améliorer mes capacités à commander, je me suis efforcée d’apprendre le plus possible pour être utile et j’ai également tenté de comploter…” (Amélia)

“Oui, tu t’es démenée.” (Shiki)

“Shiki-san, si je réussissais à passer le concours de la guilde marchande, aurais-je encore une chance ? Y a-t-il quelque chose que je puis faire pour être accepté à la compagnie Kuzunoha ?!” (Amélia)

“… Sif et Yuno, hein.” (Shiki)

“Sif a de son côté la synthèse magie et un incroyable talent, Yuno est compatible avec le costume, mais si je dois juste être aussi fortes que ces deux-là, alors je peux essayer encore plus fort…” (Amélia)

“Tu dois déjà le savoir, Amélia. Ces deux-là sont les filles de Rembrandt-shi. Même si c’est deux-là avaient des capacités inférieures à vous, nous les aurions quand même engagé.” (Shiki)

“C’est ce qu’on appelle avoir des relations, pas vrai ?” (Amélia)

“C’est ça.” (Shiki)

“C’est injuste.” (Amélia)

“Exact.” (Shiki)

Amélia continuait comme si elle tenait quelque chose et Shiki répondait avec indifférence.

“Pourquoi… Pourquoi seulement moi ?” (Amélia)

“Tu peux pleurer. Amélia, tu as fait beaucoup d’effort. C’est bien de travailler dur et de chercher à s’améliorer, mais il existe des choses qui ne peuvent être obtenues seulement avec ça. Apprends à pleurer et à lâcher prise. Tu as essayé désespérément sans le savoir.” (Shiki)

Les paroles de Shiki, qui étaient proches de ses sentiments, a finalement fait fortement pleurer Amélia.

Tout comme Shiki lui avait dit de faire, elle ne s’arrêtait pas et il tenait silencieusement Amélia dans ses bras.

Même si elle avait traité Raidou d’idiot quand elle avait lâché prise, elle ne l’a pas blâmé et même à ce moment-là, elle n’était pas en colère.

C’était les vrais sentiments d’Amélia, mais elle comprenait également qu’elle n’avait pas encore tout déballé.

Bien qu’elle le respectait, elle avait quelques sentiments négatifs à son encontre, mais ce n’était pas parce qu’elle l’a exprimé que le respect envers lui disparaissait.

Après qu’Amélia a pleuré, pleuré et encore pleuré, elle s’est calmée. Au moment où elle est devenue silencieuse et n’était plus soutenue que par les bras de Shiki…

“Amélia, écoute-moi bien.” (Shiki)

“…” (Amélia)

Il n’y avait pas eu de réponse.

Mais Shiki a continué sans en tenir compte.

“À propos de la décision de Waka-sama, pour être franc, je suis d’accord avec lui.” (Shiki)

“…” (Amélia)

Makoto n’était simplement pas intéressé par Amélia, et si elle le suppliait, cela ne le dérangerait sans doute pas de l’embaucher.

C’était une de ses facettes.

C’était la raison pour laquelle Shiki a fait comme si c’était Makoto qui s’exprimait à Amélia.

“Tu es faible. Il y a beaucoup de travail difficile dans la compagnie Kuzunoha, Jin et toi devrez aussi le faire à un moment ou à un autre.” (Shiki)

“…” (Amélia)

“Et tu mourras. Sans aucun doute.” (Shiki)

“!!!”

“Il y a peu de chances pour qu’un changement drastique opère en toi. Si tu continues comme tu le fais toujours, tes chances de mourir sont certaines. Même ainsi, si tu le souhaites, tu devras probablement abandonner le style que tu avais jusqu’à maintenant.” (Shiki)

“… J’ai entendu dire que la compagnie Kuzunoha à des emplois dans des lieux sûrs.” (Amélia)

“Il y en a. C’est juste que dans ces endroits, il n’y aura ni Jin, ni Waka-sama et… Ni moi.” (Shiki)

“!!!” (Amélia)

“C’est pourquoi, Amélia, même s’il y a des emplois sûrs, il est plus que probable que tu devras aussi passer par là. Et tu perdras la vie. C’est quelque chose de clair à mes yeux. Je suis également d’accord avec Waka-sama. Même si tu ne viens pas chez nous, il y a pleins d’autres bons emplois pour toi.” (Shiki)

“Je me fiche de trouver un emploi avec de bonnes conditions pour travailler. Le seul endroit où je désire travailler, c’est ici.” (Amélia)

Lorsque a parlé d’un seul endroit, Amélia a saisi Shiki.

Shiki a compris ce qu’elle voulait dire.

Et avec cette réponse, Amélia a remarqué ses propres sentiments.

“L’empire Gritonia t’a invité, non ? N’est-ce pas une puissance majeure attirante ?” (Shiki)

“Je déteste les endroits froids et ce héros coureur de jupons.” (Amélia)

“Il y aura sans doute quelqu’un du royaume Limia qui viendra pour te proposer de venir chez eux, tu dois le savoir, non ?” (Shiki)

“Est-ce que tu dis ça sérieusement ? Aurais-tu oublié que je suis celle-là même qui a tué un membre de la haute noblesse de chez eux ? Misura, Izumo et Daena aussi. Je n’irai certainement pas au royaume de Limia. Cela serait une histoire différente si la personne était un incroyable idiot ou était en mesure d’interpréter chaque chose de manière positive et d’avoir une chance proche du miracle.” (Amélia)

(Ou si cette personne était capable de neutraliser tous obstacles… Comme Waka-sama.) (Shiki)

Avec les mots ‘incroyable idiot’, Shiki a eu un sourire ironique sur le visage, mais Amélia ne pouvait pas le voir.

C’était dû à l’image de son maître qui est apparue dans son esprit.

“Je peux également m’arranger pour trouver un bon intermédiaire pour Lorel ?” (Shiki)

“Cela serait mieux pour Izumo. Ce garçon, il le supporte en silence, mais il est très préoccupé par sa maison.” (Amélia)

“Je vais y réfléchir.” (Shiki)

“Shiki-san, je veux entrer dans la compagnie Kuzunoha. Et c’est probablement pour une mauvaise raison comparée à ces trois-là.” (Amélia)

“…” (Shiki)

“Mais je suis sérieuse. Je ferai n’importe quoi. N’importe quoi…” (Amélia)

Shiki avait changé sa manière de parler pour concorder avec celle de Makoto.

C’était une action qu’il ne ferait jamais en temps normal.

C’était une action, que si elle était mal gérée, amènerait Amélia à avoir de l’animosité envers Makoto.

En mettant de côté le fait de savoir si la personne ayant une animosité envers lui serait en mesure de lui faire du tort, ce n’était pas quelque chose qu’une personne le servant devrait faire.

La raison était que Shiki lui-même était incapable de la haïr.

Cette étudiante qui l’aimait.

Au point qu’il voulait l’écarter de la compagnie pour qu’elle ne meure pas.

Peut-être que c’était son côté mort-vivant compliquait les choses, il n’avait toujours pas pensé à la protéger par lui-même, mais par rapport aux nombreuses filles qui étaient de simples étudiantes ou venues lui avouer leurs sentiments, sa vision d’elle était clairement différente.

“N’importe quoi, tu dis ?” (Shiki)

“Oui.” (Amélia)

“Même si tu dois… Abandonner ton hyumanité ?” (Shiki)

“Hein ?” (Amélia)

Amélia a levé la tête et a regardé le visage de Shiki.

Il avait l’air triste, mais il lui demandait à quel point elle était sérieuse, ce n’était pas quelqu’un qui plaisantait.

“… Faire de ton mieux encore et encore, vivre des situations difficiles, et même ainsi, il viendra un moment où tu ne pourras pas accomplir ta tâche assignée, pourras-tu faire le pas d’abandonner ton hyumanité ?” (Shiki)

Une fois encore.

Avec le même visage, Shiki l’a prononcé à nouveau.

En ayant regardé les yeux de Shiki, Amélia a été capable de le comprendre… C’était la dernière chance.

En premier lieu, elle ressentait que si elle ne rentrait pas dans la compagnie Kuzunoha, Shiki l’oublierait avec le temps.

Bien que ses paroles s’apparentaient à une confession, il n’y avait pas eu de réponse.

Même ainsi, Amélia avait l’impression que c’était sa dernière chance pour nouer un lien avec lui.

“Si… Si ça permet de rester à tes côtés, je ne le regretterais pas.” (Amélia)

“…” (Shiki)

“Je…” (Amélia)

“Si je me souviens bien, Lime a déclaré qu’il voudrait un subordonné. J’étais préoccupé parce qu’il fallait une personne capable de collecter des renseignements, d’utiliser la magie et avec des aptitudes au combat.” (Shiki)

“Je vais le faire !!!” (Amélia)

“Voyons… Combien de temps me reste-t-il déjà avant que je ne doive lui présenter cette personne ? Probablement au moment de l’obtention de votre diplôme. Laisse-moi te dire ceci, considère que tous les combats que tu as vécus jusqu’ici n’était qu’un jeu. Tu vas te reposer à l’académie et apprendre après l’école. Tu vas sans doute mener une telle vie.” (Shiki)

“Ça ne me dérange pas !!!” (Amélia)

“Sans perdre tes bonnes notes et en continuant ton travail à temps partiel, je te ferai suivre la formation d’un employé à temps plein.” (Shiki)

“Évidemment !!!” (Amélia)

“Entendu. Je vais faire le nécessaire. Fais un effort acharné pour que Waka-sama te reconnaisse, Amélia.” (Shiki)

Au bout du compte, il a doucement prononcé le nom d’Amélia et fait un sourire comme s’il s’était résigné à la persistance de son opposant.

(Pour commencer, il n’était pas contre l’embauche d’Amélia. Bien que je lui ai dit tout cela, il n’y a en fait pas beaucoup de problème à l’engager comme elle l’est actuellement. Qu’est-ce que j’attends d’Amélia ? Au pire, si je décidais de me dévoiler, à quel point devrais-je le faire et à quel point devrais-je m’impliquer ? C’est mauvais. Même si je suis conscient d’être cruel, peut-être est-ce dû à l’origine que j’étais un Hyumain, il y a des moments où je n’arrive pas à être comme Tomoe-dono et Mio-dono. Amélia est comme un chaton errant que j’ai trouvé. C’est une existence, qui même bousculer par les autres, ne peut réellement faire de mal. Et pourtant, pourquoi suis-je réticent à l’idée de l’abandonner ? C’est quelqu’un qui ne me connaît pas vraiment. Je…) (Shiki)

Tout en ayant continué à se poser des questions, Shiki a ressenti qu’une partie de lui espérait ce développement et en était perturbé.

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“Halala, Tomoe-san. Qu’est-ce qui ne va pas ? Il est rare pour toi de venir dans la cuisine.” (Mio)

“Pas de ‘Qu’est-ce qui ne va pas ?’ avec moi. Qu’est-ce que tu complotes ?” (Tomoe)

Tomoe est apparue dans la cuisine où Mio s’efforçait de préparer le dîner.

“Comploter, tu dis. De quoi est-ce que tu parles ?” (Mio)

“J’ai fait en sorte de me débarrasser des autres personnes… Ne joue donc pas les idiotes.” (Tomoe)

Tout comme Tomoe l’avait déclaré, il n’y avait que Mio aujourd’hui au travail de préparation qui demandait plus de personnes en temps normal.

En réalité, il y avait d’autres personnes au début, mais Tomoe leur a progressivement demandé de faire d’autres taches pour les faire partir. Actuellement, il ne restait que Mio.

“Bien que tu dises ça, je ne vois pas ce que tu veux dire.” (Mio)

“Pour l’accompagnement de Waka-ja yo.” (Tomoe)

Le couteau de cuisine, qui était manipulé avec agilité, a arrêté de bouger.

Jusqu’à maintenant, Mio parlait avec Tomoe sans se retourner, mais elle s’est lentement retournée.

 

“À propos d’aller ensemble avec Waka-sama au royaume de Limia sans toiou Shiki, c’est bien ça-desu ka ?” (Mio)

“C’est vrai-ja. Bon, ce n’est pas nécessairement un mal, mais il y a cette héroïne problématique à Limia. Je ne sais pas à ce quoi tu penses, mais je vais aussi y aller.” (Tomoe)

“Je refuse-desu wa.” (Mio)

“Quelle autorité as-tu pour dire ça ? Je veux que tu me dises ton plan-ja no.” (Tomoe)

“Hibiki n’est pas à craindre. N’est-ce pas toi qui es juste trop timorée ?” (Mio)

“Si nous considérons juste sa puissance… C’est comme tu le dis. Mais la partie problématique avec Hibiki n’est pas ça. Son intuition et façon de conduire, si nous la laissons s’impliquer plus avec Waka sans supervision adéquate… Je ne peux pas juste l’ignorer.” (Tomoe)

“Je ne comprends pas cette intuition dont tu me parles. Peu importe les connaissances d’Hibiki, que pourrait-elle faire-desu ? Pour commencer, si elle était vraiment futée, je n’aurais même pas besoin de me déplacer.” (Mio)

Pour la dernière partie, Mio a parlé avec une voix tellement basse comme pour se parler à elle-même.

Apparemment, Tomoe a été incapable d’entendre cette partie.

“Ce n’est pas à propos de ses connaissances. Ce qui est problématique, c’est la possibilité qu’elle pourrait enseigner quelque chose à Waka. Et on ne peut pas dire qu’il n’y a aucune chance.” (Tomoe)

“Même si Tomoe-san y allait sans interférer. Au moment même où Waka-sama est sur le point d’apprendre quelque chose qui contrarie, tu te mets tout de suite sur la défensive-desu wa ne.” (Mio)

“Tu me vois de cette manière ?!” (Tomoe)

“N’est-ce pas la vérité ? Il y a beaucoup de choses que tu n’as pas rapporté à Waka-sama, pas vrai ? Tu m’as également demandé de ne rien dire sur le fait que j’ai tué le variant ressuscité.” (Mio)

“… Il y a beaucoup de choses dans ce monde qui sont prématurés à connaître et d’autres qu’il ne vaut mieux pas connaître.” (Tomoe)

“C’est quelque chose que j’ai appris récemment, mais qu’en est-il de ce marchand Rembrandt que Waka-sama apprécie. N’est-il pas très différent ce qu’il a été plus jeune ? Bien que tu l’aies appris grâce à ta capacité à lire les souvenirs, tu ne l’as pas dit à Waka-sama.” (Mio)

“Ç-Ça avancerait… À quoi ? Cela ne ferait-il pas que blesser Waka ? C’est la raison pour laquelle je lui dirais quand il aura suffisamment grandi. Ne crois-tu pas que c’est mieux ainsi ?” (Tomoe)

“Je ne peux pas simplement être d’accord avec ce ‘surveiller est préférable’ que Tomoe-san croit si fermement.” (Mio)

“Qu’est-ce que tu essaies de me dire-ja ?” (Tomoe)

“J… Je vais lui montrer à Limia. Mais cela serait problématique si tu étais ici. Repose-toi un peu. Après tout, il y a encore beaucoup de travail.” (Mio)

“Est-il bon d’imaginer que cela a quelque chose à voir avec l’équipement similaire à celui de Waka que tu as donné à la fille de Rembrandt ? Tu sais que ça a pas mal dérangé Waka.” (Tomoe)

“C’est exact. J’ai déjà été grondée et pardonnée. Jusqu’à maintenant… Je n’ai rien dit sur la plupart des choses que Tomoe-san a faites. Est-ce que Tomoe-san va-t-elle s’interposer à ce que moi, je vais entreprendre ? Penses-tu que cela va nuire à Waka-sama ?” (Mio)

Une dangereuse lumière brillait dans les yeux de Mio.

“Ce n’est pas ça. Je connais ta grande affection et loyauté envers Waka. Tu n’as même pas l’idée de lui faire du mal. Ce qui m’inquiète, c’est que tu deviennes hors de contrôle-ja. En raison de ta profonde affection envers Waka, tu considères les autres en dehors de Waka comme négligeable. Aussi longtemps que Waka se soucie de l’évolution générale des autres, nous devrions aussi nous y accoutumer. Tu devrais également être en mesure de le comprendre, non ?” (Tomoe)

Tout en ayant réfléchi aux paroles de Mio qui l’ont profondément touché, Tomoe lui a répondu.

“Ouais.” (Mio)

“C’est la raison pour laquelle je lui ai dit que je vous accompagnerai pour faire le suivi.” (Tomoe)

“C’est la raison pour laquelle je m’en occuperai-desu.” (Mio)

Leurs déclarations n’étaient pas synchronisées.

“Quoi ?” (Tomoe)

“Celui qui est bienveillant, c’est Waka-sama. Et pourtant, il y a toujours des idiots qui ne comprenne pas qu’il est déjà trop tard. Pourquoi est-ce qu’il y a des personnes venant les unes après les autres pour blesser émotionnellement Waka-sama ?” (Mio)

“…” (Tomoe)

“C’est la raison pour laquelle je veux leur faire comprendre quel genre de personne est Waka-sama à ces idiots et également à Hibiki. Tout simplement-desu.” (Mio)

D’après la déclaration de Mio, Tomoe a compris qu’il était impossible de la convaincre et a renoncé.

Elle savait que Mio et Shiki se conformerait à ce qu’elle dirait.

“… C’est quelque chose que tu vas faire en connaissant déjà le pouvoir de la prêtresse, pas vrai ?” (Tomoe)

Avec un pouvoir différent de la magie, la prêtresse Chiya est capable de voir la véritable nature de cette personne. Tomoe a demandé la confirmation à Mio.

Avec le rapport de Lime, cela était devenu évident. Shiki et Tomoe réfléchissaient à une contre-mesure.

“Bien sûr que je le sais-desu wa.” (Mio)

“En sachant ça, tu veux quand-même l’accompagner seule, c’est bien ce que tu veux dire, n’est-ce pas ?” (Tomoe)

“Cette fois, je ne céderais pas.” (Mio)

En ayant dit ça, elle a pointé son couteau de cuisine vers Tomoe.

Sans montrer un seul signe de vouloir plaisanter.

“… Compris.” (Tomoe)

Sans avoir placé la main sur son katana, Tomoe a levé ses deux mains pour montrer son abandon.

“Tu es étonnamment obéissante-desu wa ne. J’aurais cru que tu serais un peu plus persistante.” (Mio)

“La raison pour laquelle les préparatifs pour le repas était un peu plus tôt que d’habitude était parce que tu t’attendais à quelque chose de ce genre se ‘produise’, hein.” (Tomoe)

“Oui. Je ne voulais pas retarder le repas de Waka-sama, je me suis donc assuré que ça n’arrivera pas.” (Mio)

Une fois encore, le son du couteau de cuisine sur la planche à découper s’est fait entendre.

Évidemment, c’était parce que Mio est retournée à ses préparatifs.

“Je comprends que tu ne veilles pas blesser ou faire souffrir Waka, mais tu sais, c’est quelque chose que je ne veux pas et probablement Shiki non plus. Personne ne songe à vouloir le voir s’effondrer émotionnellement ou physiquement.” (Tomoe)

“Oui. Après tout, je ne pardonnerais jamais à quiconque ferait ça.” (Mio)

“Tu as dit que tu ne céderas pas cette fois, mais tu vas devoir faire une concession, Mio.” (Tomoe)

“… Hein ?” (Mio)

“Emmène au moins Lime avec vous. Bien qu’on ne le dirait pas, il sait se rendre utile. Il ne pourra pas se mettre sur ton chemin et tu pourras l’utiliser comme pion, pas vrai ?” (Tomoe)

“Mais…” (Mio)

“Je ne céderais pas sur ce point-ja, Mio. Waka pourra également apprécier le voyage avec un autre homme à ses côtés. Et comme tu le souhaites, Shiki et moi ne viendrons pas.” (Tomoe)

“Waka-sama va…” (Mio)

“S’il te plaît.” (Tomoe)

“Pff~, entendu. Je vais accepter que Lime vienne avec nous. Mais il est également interdit pour Tomoe-san et Shiki de nous suivre discrètement, ok ?” (Mio)

“Je ne ferais pas quelque chose de ce genre. En plus, je ne sais pas ce que l’autre partie fera lors de votre séjour à Limia, alors j’ai demandé à Waka d’éviter de se rendre autant que possible à Asora. Tu pourras faire ce que tu souhaites.” (Tomoe)

“J’ai confiance en toi-desu wa.” (Mio)

“…” (Tomoe)

“Il n’est pas nécessaire que Waka-sama se soucie du monde au point de s’effondrer. Il n’y a pas non plus besoin de protéger la ville simplement parce qu’il y a des plaintes ici et là. Tous autant qu’elles sont, il y a une limite à leur stupidité.” (Mio)

“… N’en fais pas trop, Mio.” (Tomoe)

Makoto ne savait pas que Tomoe et Mio avaient ce genre de conversation avant de se diriger vers Limia.

Tomoe redoutait les imprévus imprévisibles qui pourrait naître de la longue période où Hibiki et Makoto vivaient au Japon.

Mio était en colère contre l’entourage de Makoto.

Et Shiki appréciait plus ses étudiants que Makoto ne le pensait.

Sans remarquer les réflexions de ses serviteurs, Makoto, Mio et Lime se sont dirigés vers le royaume de Limia.

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