Tome 4 – Chapitre 206 – Une paix éphémère
“De songer que Raidou-dono était quelqu’un venu d’un autre monde, c’était quelque chose d’inattendu. Un héros serait une chose, mais qu’un marchand soit invoqué, je n’aurais vraiment pas pu l’imaginer.” (Joshua)
Une conversation avec le ‘prince’ Joshua.
J’étais seul avec elle dans un endroit où aucun noble n’était présent.
Ce qui se reflétait dans mes yeux après avoir eu la permission de rentrer dans la pièce, c’était le visage du ‘prince’ Joshua dans une simple robe.
Après avoir évoqué Rotsgard, le ‘prince’ Joshua a soudainement sorti ça.
“?!” (Makoto)
“C’est Hibiki qui m’en a parlée. Vous venez du même monde qu’elle et vous vous connaissiez déjà là-bas. Évidemment, c’est seulement connu de moi et sa majesté. Nous n’avons rien dit à la famille Hopelace qui était avec nous à Rotsgard.” (Joshua)
Des informations d’Hibiki-senpai, hein.
Ce n’est donc pas étrange que Joshua le sache.
Mais qu’elle lui donne de telles informations… On dirait qu’il y a une forte relation de confiance entre elle et la famille royale de Limia.
En raison du fait que les nobles allaient souvent en première ligne et il y avait également le fait que les nobles étaient influents, j’avais eu quelques arrière-pensées à ce propos, mais il semblerait qu’il n’y ait eu rien derrière.
C’était le genre d’histoire où il serait préférable que cela se termine juste par de l’anxiété inutile, alors j’en suis soulagé.
“De la part de senpai, je vois. Ah il est certainement vrai que senpai et moi venons du même monde. Je ne sais pas comment l’expliquer vu que c’est une histoire personnelle que j’ai rarement racontée.” (Makoto)
“… Certainement. Des cas exceptionnels comme Hibiki et le héros de l’empire sont sélectionnés et soutenus par notre Déesse, mais pour Raidou-dono, c’est soudainement arrivé, hein. Quand j’ai entendu l’histoire d’Hibiki, j’ai été surprise et dans le même temps, j’ai ressenti du respect envers vous qui êtes devenu marchand après tout ça.” (Joshua)
“Je n’ai pas autant de mérite que vous semblez m’accorder.” (Makoto)
C’était juste que j’ai transformé ma mauvaise fortune en une occasion.
La vérité est qu’il y a peu de choses que j’ai accompli par moi-même.
Après avoir écouté un certain nombre d’informations que senpai a dites sur moi, je pouvais affirmer que le ‘prince’ Joshua ne savait pas grand-chose en réalité.
Si je devais parler avec Hibiki de la trame de fond de notre histoire, il faudrait lui expliquer c’était à cause de moi et la famille Misumi qu’ils ont été invoqués ici.
Que ce soit senpai ou Tomoki, ils n’auraient pas dû venir ici à l’origine.
Et pourtant, à cause de moi, ils ont pratiquement été forcés par la Déesse.
Bien que ce fusse une sélection, ces deux-là en furent victimes.
Pour commencer, une décision comme abandonner son monde n’est peu quelque chose qui peut être décidé raisonnablement en si peu de temps.
J’ai décidé de le faire en raison de certaines circonstances, et pourtant, je le regrettais encore.
C’était la raison pour laquelle il n’était pas sûr qu’aujourd’hui, ils n’auraient pas changé leur réponse.
Je pense qu’un jour je devrais m’excuser correctement auprès de senpai et de Tomoki, mais comment en arriver là ? Le temps, où je me contentais de méditer dessus, se poursuivait.
À cause de l’histoire avec Tomoe, c’est encore plus difficile d’en parler avec Tomoki.
C’est facile d’en parler à senpai, mais… Ah…
Il y a cette histoire et je sais que cela est difficile, mais si possible, je ne veux pas m’opposer à eux.
C’est quelque chose que Tsukuyomi-sama m’a demandé, mais pas au-delà d’un certain point.
C’est épineux.
“En même temps, ça m’a permis de comprendre votre puissance. Quand Hibiki est venue dans ce monde, elle a réussi à battre le chef des chevaliers. Elle a déclaré qu’elle étudiait à Nakatsuhara et elle y apprenait nombre de sujets variés ; Ses connaissances étendues et sa sagesse en étaient la raison. Dans ce cas, vous qui aviez étudié au même endroit qu’elle, ce n’est pas quelque chose d’étrange que vous montiez un commerce.” (Joshua)
J’ai comme l’impression de faire face à un incroyable malentendu.
Cela commence à sonner comme si le lycée est un endroit incroyable.
En plus, il serait très problématique de faire de Senpai un standard.
Je suis plus jeune d’un an et si on me demandait si je pouvais devenir comme senpai, je répondrais non.
Même si j’essayais toute ma vie, je pense que cela serait impossible.
En premier lieu, c’est quelque d’évident qu’un lycéen ouvre un commerce ?!
“Hibiki-senpai était une personne exemplaire et spéciale parmi les gens de notre monde. Je lui suis inférieur. Et quand on en vient au commerce, c’est une chose de finir le test de la guilde, mais en pratique, je suis entravé par ma propre inexpérience et il y a beaucoup de choses qui ne se passent pas bien, c’est la raison pour laquelle je n’ai pas les capacités que Joshua-sama estime que j’ai.” (Makoto)
“Hibiki vous estiment beaucoup, vous le saviez ? Elle a même déclaré qu’il n’y avait personne d’aussi fiable à avoir à ses côtés que vous et cela a surpris sa majesté. J’ai entendu dire qu’il était nécessaire d’étudier longtemps avant de pouvoir passer le test de la guilde marchande. Et pourtant, vous considérez le test comme ‘une formalité’, ça doit vouloir dire que même si Raidou-dono lui-même ne l’a pas remarqué, vous êtes une personne exemplaire.” (Joshua)
… J’imagine qu’Hibiki songeait à Mio et à Beren quand elle a dit ça.
Je ne crois pas qu’elle ait remarqué que c’était nous à Limia et elle ne doit pas savoir non plus que j’étais celui qui ai vaincu le nuage, alors je ne vois pas de raison pour laquelle elle m’estimerait grandement. Après tout, même si c’était senpai, elle ne devrait pas avoir assez d’indices pour remonter à moi.
Après tout, je suis conscient d’être incroyablement béni par les personnes talentueuses à mes côtés.
“Ha ha ha, cela m’effraie à l’entendre déclarer ainsi. C’est vrai, en parlant de surprise, votre tenue m’a surpris, Joshua-sama. Comme prévu, vous vous habillez normalement quand vous êtes à l’intérieur, hein.” (Makoto)
“… Non, même quand je suis à l’intérieur, je ne m’habille pas normalement de cette manière. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas travestie.” (Joshua)
“Ah, c’est donc ainsi.” (Makoto)
“Actuellement, cette pièce reçoit une grande attention de différentes manières, c’est à un point où il n’y a pas d’inquiétude à avoir sur le fait d’être espionné, sans compter que le visiteur que je reçois, c’est vous.” (Joshua)
“Est-ce parce que je suis déjà au courant ?” (Makoto)
“Oui. Cela aurait été bien si ce n’était qu’un de mes passe-temps, mais…” (Joshua)
“Comme je le pensais, ce n’est pas le cas.” (Makoto)
“Me travestir n’est pas quelque chose que je fais parce que j’aime ça. Pour moi, ce n’est rien d’autre qu’un moyen. Je n’hésiterais pas si c’est quelque chose qui est nécessaire, mais je préférais éviter de le faire si je n’y étais pas obligée.” (Joshua)
“Un moyen… Cela semble compliquer.” (Makoto)
Même ainsi, je ne veux pas mettre mon nez là-dedans, j’ai donc préféré donner une vague réponse.
Peu importe que le travestissement soit un passe-temps ou non, ça ne m’intéresse pas beaucoup.
Si cela n’apportait que des tracas inutiles, je préférais changer de sujet.
Eh bien, je vais essayer d’écarter le sujet du Japon pour éviter d’autres problèmes, ma ligne de conduite est assez simple.
Faisons attention… Autant que possible.
“Comme j’ai la sensation d’être chez moi et ces vêtements me sont plus confortables, je vous ai donc utiliser pour pouvoir m’habiller ainsi. Veuillez me pardonner.” (Joshua)
“Non non, si ce n’est que pour ça, vous pouvez librement m’utiliser. Hum, l’habituel prince courageux est adorable, mais j’estime que le Joshua-sama décontractée est également splendide.” (Makoto)
Va pour un compliment.
Dans Limia, il y a beaucoup de moments où complimenter est nécessaire, alors j’en ai appris quelques-uns dont on m’a demandé de retenir.
Dans les pourparlers avec les nobles, c’était un déluge de questions, alors je n’ai pas eu d’opportunité pour le faire.
Le Prince Joshua avec son apparence de femme ne devrait pas trop ébruiter ce sujet, alors c’est la parfaite personne pour m’exercer.
“Utiliser ce genre de compliments lorsque vous êtes à des fêtes, ou à des nobles vantant leurs femmes. Mais il vous est nécessaire d’apprendre à le dire plus naturellement . Hum, en d’autres mots, c’est hors de propos.” (Joshua)
Alors elle a dit ‘Hum’, hein.
C’est mauvais.
“Ah, désolé. Je n’ai pas l’habitude de faire ce genre de choses. Parce que vous êtes une connaissance, j’ai fini par essayer.” (Makoto)
“… Je suis toujours le prince de ce pays, vous le savez non ?” (Joshua)
Un léger silence s’est imposé après la déclaration du prince Joshua qui avait une expression perplexe sur son visage.
“Vous êtes habillée ainsi, j’ai donc estimé qu’il est peut-être bon de ne pas se soucier du statut social en ce moment.” (Makoto)
Puisqu’elle ne m’a pas rencontré en tant que prince, cela voulait dire que cette affaire n’était pas liée au pays.
“Ça n’a pas l’air de suffire, pourtant vous ne manquez pas de capacités pour dresser des plans. Il faudrait que vous prêtiez plus attention au sentiment de l’autre partie.” (Joshua)
“Argh, quelle évaluation sévère.” (Makoto)
C’était gentillet, mais j’ai comme l’impression qu’elle pointait mon inutilité.
“Apparemment, Raidou-dono n’a pas complètement compris la raison pour laquelle je suis habillée de cette manière. Hibiki est bonne pour décrypter ce genre de choses, alors j’ai inconsciemment attendu pareil de vous.” (Joshua)
La raison pour laquelle elle est habillée de cette manière ?
La sécurité de cette pièce est fiable et puisque je connais la raison, j’ai pensé qu’elle voulait juste se relaxer.
Le Prince Joshua l’a dit lui-même.
Le Prince Joshua attendait que je m’exprime pendant un moment et après avoir lâché un soupir, elle m’a regardé dans les yeux.
“Raidou-dono, vous avez appris mon secret.” (Joshua)
“O-Oui.” (Makoto)
“Et ensuite, je vous ai demandé de garder le secret et je suis retournée dans mon pays.” (Joshua)
“Oui.” (Makoto)
“…” (Joshua)
“…” (Makoto)
Qu’est-ce qui se passe ?
Confirmant l’évidence, nous sommes à nouveau retombés dans le silence.
Il est certainement vrai que j’ai appris que le prince Joshua était une femme, et après avoir demandé de le garder secret, nous nous sommes revu de nouveau dans Limia, mais…
Qu’en est-il ?
“… Hibiki m’a dit que Raidou-dono n’est pas le genre à planifier une conspiration, mais je comprends mieux ce qu’elle voulait dire, hein. Je sais maintenant la raison pourquoi lorsqu’elle parlait de la compagnie Kuzunoha, elle s’est corrigée d’elle-même pour parler de Raidou à la place.” (Joshua)
“E-Euh…” (Makoto)
“À cette époque, je n’étais pas en mesure de donner une garantie claire pour Raidou-dono et je n’ai même pas pu donner une caution; La seule chose que j’ai faite, c’était de parler de vagues choses. Alors, que croyez-vous que j’ai pensé de Raidou-dono ?” (Joshua)
“Que vous vouliez donner rapidement une garantie et en finir avec ça, peut-être ?” (Makoto)
“Non.” (Joshua)
“La capitale s’est transformée en champ de bataille et que vous n’aviez plus le temps pour ça, peut-être ?” (Makoto)
“Non. C’est quelque chose qui dévie du préambule ‘Ce que j’ai pensé de Raidou-dono’.” (Joshua)
C’est vrai.
Quelque chose que le prince a pensé de moi…
Cela ne peut pas être une garantie.
Même ainsi, il n’y a pas eu beaucoup de télépathie ces derniers temps.
J’ai cru que peut-être la reconstruction était plus difficile que prévu.
Quand j’ai rencontré Hibiki-senpai auparavant, elle ne m’avait rien dit à ce sujet.
Hmm… Alors à quoi a-t-elle pensé ?
Si c’était moi, si un étranger apprenait quelque chose de mauvaise sur moi et à qui j’avais demandé de garder le secret….
… Je serais clairement mal à l’aise.
En fonction de la situation, je pourrais même vouloir éliminer cette personne aussi vite que possible.
Mais il n’y a pas eu un seul assassin dans Limia.
Alors… Une enquête ?
Apprendre si cette personne en a parlé à quelqu’un d’autre.
Il n’y a pas eu de rapports à ce sujet.
Si ce n’est pas ça, je suis à court d’idées.
“Alors vous étiez inquiète de connaître les agissements de cette personne ?” (Makoto)
“C’est exact. Et d’après ce que j’ai entendu dire, vous n’avez pas dévoilé mon secret. Vous ne l’avez pas non plus abordé indirectement dans une discussion.” (Joshua)
Elle a donc vraiment mené une enquête sur nous, hein.
Quelle méthode a-t-elle utilisé ?
Je n’ai rien entendu des miens.
“Oui, et en vérité, je n’en ai parlé à personne.” (Makoto)
Elle m’a demandé de ne le dire à personne et quelque chose comme le secret du second prince de Limia ne m’est d’aucune utilité.
“C’est la raison pour laquelle je vous fais confiance dorénavant. Avec ça avec en tête, je me suis montrée ainsi.” (Joshua)
“Se pourrait-il que j’ai été suspecté comme une éminence grise ?” (Makoto)
Ce genre de chose est… Choquante.
La famille royale qui a vécu une vie protégée au sein des Hyumains, c’est quelque chose…
Dans le cas de cette personne, j’ai l’impression que ça serait possible, mais même ainsi.
“Laissez-moi vous demandez ceci, pourquoi vous aurais-je fait confiance ? Un marchand que j’ai soudainement rencontré dans Rotsgard et dont je ne connais rien de son histoire.” (Joshua)
“…” (Makoto)
C’est certainement suspicieux.
Bien que je n’en ai pas l’intention, c’est naturel de penser ainsi de l’autre partie.
“À cette époque, j’ai même songé que ma chute allait venir. C’était même à un point que j’ai même réfléchi à une manière de disposer de mon corps pour ne pas causer de problème à sa majesté. Mais vous ne sembliez pas l’avoir révélé et il n’y a eu aucune action envers moi à partir de cette information.” (Joshua)
Disposer de son corps… Elle parle de suicide, non ?
C’est effrayant.
“Comme je l’ai déjà déclaré, je ne l’ai raconté à personne.” (Makoto)
En l’ayant dit un peu plus durement que la dernière fois, je lui ai retourné la même réponse.
Je ne l’ai même pas dit aux personnes d’Asora, ou plutôt, je l’avais oublié.
“C’est le secret du second prince. En fonction de comment il est utilisé, c’est idéal pour augmenter sa position de marchand d’un cran, voir deux. L’utiliser d’une quelconque manière est naturel et logique pour un marchand.” (Joshua)
“…” (Makoto)
Ah, c’est donc ainsi.
Ils m’ont demandé des choses comme : ‘Avez-vous l’intention d’ouvrir un commerce dans Limia ?’ ou ‘N’avez-vous pas quelque chose que vous souhaiteriez pour service rendu envers ce qu’il s’est passé ?’.
Je me souviens de ces télépathies que j’ai reçues avant de venir ici.
‘Je n’ai actuellement aucun projet d’ouvrir un magasin dans Limia, alors ne veuillez ne pas vous en préoccuper et concentrez-vous sur la reconstruction’, c’est ce que j’ai répondu à chaque fois que cela arrivait.
“Non seulement vous n’utilisez pas ce secret, vous n’en avez pas non plus parler aux nobles et vous n’avez pas l’intention d’ouvrir un magasin dans Limia; Ça, je l’ai confirmé. Honnêtement, c’est difficile à croire.” (Joshua)
“C’est aussi en raison du fait que nous manquons de personnel, mais il est vrai qu’il y a d’autres raisons en arrière trame, nous ne pouvons pas augmenter le nombre de magasins aussi facilement que les gens semblent le croire.” (Makoto)
À vrai dire, j’ai quelques-uns de mes employés faisant du colportage à travers Limia, mais pas au point d’ouvrir un magasin.
Je pensais à le dire pendant notre voyage à Limia… Ah, exact.
Dans ce cas, il y a la possibilité de le dire au prince Joshua et lui demander de convaincre les nobles pour éviter les réclamations.
“Je suis allée plus loin en pensant que vous n’étiez pas vraiment un marchand, par exemple; Un militaire ou une personne étant lié avec un noble et cela a accru ma vigilance. Mais après avoir entendu l’histoire d’Hibiki et avoir eu notre petite discussion, il semblerait que c’était juste mon imagination qui s’est enflammée.” (Joshua)
“À propos de ça, il y a quelque chose que je voulais demander l’autorisation en temps voulu, alors je pensais le demander d’abord à Joshua-sama.” (Makoto)
“… Apparemment, vous venez de penser à quelque chose, c’est bon, dites-le moi.” (Joshua)
C’est quelque chose que je voulais demander lors de mon séjour à Limia.
C’est juste que je ne pensais pas le faire lors de cette discussion avec le prince Joshua.
Le sujet lui-même n’est pas quelque chose que je viens de penser à l’instant.
“Au sein de la compagnie Kuzunoha, il y a quelque chose qui s’apparente à des ventes hors magasins, je devrais dire du colportage. Il y a le fait que ce groupe fait des affaires de petite ampleur dans une petite partie des villages de Limia.” (Makoto)
“Hmm… Je n’ai pas eu de rapport à ce sujet, mais je comprends.” (Joshua)
“Ce n’est probablement pas sous la juridiction directe de la famille royale, mais j’ai reçu des rapports que nous avons faits plusieurs transactions, spécialement près des frontières sur le territoire des nobles.” (Makoto)
“Et ?” (Joshua)
“Je songeais à obtenir le consentement de la famille royale et des nobles.” (Makoto)
“Me demandez-vous de vous aider à les convaincre ?” (Joshua)
“Si nécessaire, je vous donnerai un pourcentage sur les vente et paierai également les taxes.” (Makoto)
Les transactions n’engageaient pas une grande quantité d’or, donc même si nous parlions de taxe, ça ne devrait pas être un gros problème. Probablement.
Si nécessaire, je devrais enquêter sur la taxe de Limia.
Le prince Joshua a eu une mine pensive pendant un moment.
Le temps de réflexion a été plus court que la fois où elle affichait une expression perplexe, et ensuite, elle m’a regardé de nouveau.
“… Si c’est quelque de cet acabit, il n’y a pas de problème. Cela également dépend de la quantité d’argent, mais je vais traiter une partie de la taxe. Je le promets.” (Joshua)
“Ceci aiderai beaucoup.” (Makoto)
“À la réception, non, même dans les pourparlers d’il y a peu, il y avait de nombreuses personnes souhaitant l’ouverture d’un magasin de la compagnie Kuzunoha, n’est-ce pas ? Il y avait également des personnes qui n’ont rien dit, mais il y avait même quelques-uns qui y étaient opposés.” (Joshua)
“Ah, maintenant que vous le mentionnez, oui.” (Makoto)
“Bien qu’il y ait des gens souhaitant que vous augmentiez le périmètre d’échange de votre commerce, il n’y a personne qui vous ostraciserait ouvertement. Au cas où, pouvez-vous me dire les villages dans lesquels vous avez commercé ?” (Joshua)
En ayant dit ça, le prince Joshua s’est levée de son siège et a sorti une carte du royaume de Limia d’une étagère.
C’était une carte assez sommaire.
Je peux deviner les territoires, mais je ne peux pas dire précisément où sont les villages. C’était presque une carte vierge.
Seulement quelques points majeurs étaient indiqués et les voies étaient rares.
Est-ce que les cartes normales sont ainsi ?
C’est très différent de ceux que nous utilisons en temps normal.
Je ferai avec pour le moment et j’ai juste pointé la position approximative des villages sur lesquels j’ai reçu un rapport.
Il y a environ 20 endroits.
Si nous incluions les villages où ne nous ne sommes allés qu’une fois ou seulement aperçu de loin, le nombre augmenteraient grandement, j’ai donc seulement mentionné les villages où nous avons commercé et où le nom de la compagnie Kuzunoha n’était pas juste qu’une rumeur.
Selon les ventes des médicaments de la compagnie Kuzunoha, euh je veux dire le colportage, certaines personnes ont commencé à donner un surnom aux Ogres forestiers, ‘Kuzu-san’. (NTA : Kuzu = Ordure)
Ils ont sans doute été appelés ‘Kuzu-san’ par des enfants innocents et les anciens profitant de leur retraite. Honnêtement, c’est clairement une attaque psychologique.
Et en vérité, quand ils l’ont appris, ils en étaient abattus.
J’ai entendu à plusieurs reprises que les chefs de villages voulaient me rencontrer, mais je ne voulais pas être appelé ‘Boss des Kuzu’ ou directeur Kuzu, alors je ne suis allé dans aucun de ces endroits.
“Ça fait un bon nombre. Mais on dirait que le nombre est plus élevé à l’ouest.” (Joshua)
Le prince Joshua a noté les endroits que j’ai pointés.
Par conséquent, l’ouest au sud de la frontière nationale ont été marquée ici et là.
“Il semblerait qu’il y a beaucoup de pauvres villages à l’ouest, donc nos employés leur apportent souvent des marchandises.” (Makoto)
“… Pourquoi ? Ils ne pourraient pas vous fournir de l’argent dans les pauvres villages, non ?” (Joshua)
Le prince Joshua a incliné la tête.
Ai-je dit quelque chose d’étrange ?
Ce n’est pas comme si nous vendions des articles de grandes qualités.
“Mais dans ces mêmes pauvres villages, les gens auront besoin de marchandises, non ?” (Makoto)
Nous vendons uniquement des produits du quotidien et des médicaments dans les lieux où il y en a besoin.
Je ne crois pas que c’est étrange.
“Hum…” (Joshua)
“Qu’y a-t-il ?” (Makoto)
On dirait que le prince Joshua montrait fréquemment ce genre d’expression et s’est murée dans le silence.
J’avais comme l’impression qu’elle était déconcertée en raison d’une rencontre avec un être mystérieux, comme si elle en était surprise.
Comme je ne suis pas une bête curieuse, j’en suis un peu triste.
“… Non, il est vrai que si vous vous concentrez sur ce genre de villages, il est compréhensible que les rapports des seigneurs féodaux arrivent en retard. C’est quelque chose qui ne demanderait pas à être validé, mais je vais réfléchir à une méthode pour que la compagnie Kuzunoha puisse se déplacer plus librement sur les terres de Limia. Après tout, c’est quelque chose qui peut être accompli si l’ampleur ne dépasse pas celle du colportage.” (Joshua)
“Se déplacer plus librement… Comme nous donner un laissez-passer ou quelque chose du même genre ?” (Makoto)
Comme avec le laissez-passer des Démons.
“Un passe transitoire, hein. Une permission de passage pour les routes, autorisation de colportage à l’intérieur du pays; Je ne sais pas encore quel genre de forme ceci prendra. Je vais vous prêter mon autorité comme remerciement pour avoir protégé mon secret.” (Joshua)
“Merci.” (Makoto)
“D’ailleurs, quels autres plans avez-vous ici, Raidou-dono ?” (Joshua)
“Ah, une de mes connaissance m’a demandé quelque chose, alors je pensais sortir pendant environ une demi-journée.” (Makoto)
Demain et après-demain, j’aurais pas mal de trous dans mon planning.
Au point que si je reportais les plans de demain au lendemain, j’aurais une journée entièrement libre.
“Où ?” (Joshua)
“Le lac.” (Makoto)
“Ah, Seiko ? À cet endroit, il y a beaucoup de personnes qui y vont pour faire du tourisme et c’est proche de la capitale.” (Joshua)
Oui, j’en ai entendu parler.
Un grand lac à proximité de Limia qui a été créé par le Diable, c’est-à-dire, moi.
Une grande quantité de touristes y passait, et en termes d’utilisations pratiques, ils recevaient des ressources du lac ou un truc comme ça.
Si on me demandait si je voulais y aller, je secourais la tête sur le côté.
Pas moyen que je veuille y aller.
“Non, c’est le lac Meiris. J’ai entendu dire que c’était un endroit célèbre dans le royaume de Limia.” (Makoto)
Le lieu où Root m’a demandé d’aller.
Je suis reconnaissant du fait que ce n’est pas trop loin d’ici.
En plus, il paraît qu’il n’est pas aussi fortement gardé que le désert de Gritonia.
“Meiris… Il est certainement vrai que qu’il est renommé, mais êtes-vous sûr que votre connaissance ne s’est pas trompée de lieu ?” (Joshua)
“Non, je suis sûr que cette personne a bien dit Meiris. Il a déclaré que l’entrée n’était pas interdite. Est-ce bien le cas ?” (Makoto)
“C’est vrai. Ce lac est célèbre et aussi longtemps que nous avons confirmé la raison pour y entrer, il n’y a aucune interdiction.” (Joshua)
“C’est bien.” (Makoto)
Une partie de moi était nerveux du fait que peut-être Root tentait à nouveau de causer de problèmes.
Je me suis souvenu de la face de ce type qui disait: ‘Mes articulations me font encore mal’, alors qu’il me donnait l’œuf.
C’était le même sourire que d’habitude, je ne pouvais pas deviner à quoi il pensait.
“C’est juste que c’est dangereux. C’est un lac où un Dragon supérieur et le royaume ont passé un accord. Ce serait une chose si c’était une personne qui voulait tester sa force ou passer l’épreuve, mais Raidou-dono est un invité de notre pays et notre côté préférait que vous n’alliez pas dans un lieu aussi dangereux.” (Joshua)
“… Je vois.” (Makoto)
Maintenant que j’y réfléchis, le désert de Gritonia était aussi supposé être une place dangereuse.
C’était un lieu magnifique et puisque je n’ai pas rencontré de réel difficulté, je l’avais oublié.
Est-ce lieu est aussi considéré comme relativement dangereux ?
‘C’est ouvert au public et les rives du lac sont magnifiques, alors profite en pour faire le tour du lac’, c’était ce que Root m’a dit.
Dans ce cas, je vais devoir penser à une manière de quitter discrètement à nouveau la capitale, hein.
“Je vais le rapporter à sa majesté, mais n’espérez pas grand-chose. Si cela ne peut se faire, j’ai plusieurs endroits où je souhaiterais vous accompagner.” (Joshua)
“Je compte sur vous.” (Makoto)
C’était une réponse qui donnait l’impression que cela ne fonctionnerait pas.
Si je dis que j’emmène Mio avec moi, est-ce que ça marcherait ?
C’est bon aussi avec Lime.
Senpai connaissait sa valeur, alors peut-être que je pourrais lui demander de souffler un mot.
Après ça, nous avons simplement bavardé et parlé de la situation de la compagnie, la discussion a pris fin sans que rien de spécial ne se soit arrivé.
J’ai pu lui parler des Ogres forestiers faisant du colportage et j’ai eu une réponse positive de sa part.
Pour moi, cela a été un rendez-vous bénéfique.
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Joshua pensait qu’il est une personne compliquée.
C’était une évaluation assez franche.
C’était pratiquement la première fois où Joshua a pu prendre le temps d’avoir une discussion convenable avec Raidou, mais elle avait ressenti qu’il était complément différent de ce qu’elle avait imaginé sur lui.
(Même si c’était une promesse verbale, il agissait comme s’il avait conclu un contrat. C’est bien pour moi d’en être heureuse, mais en retournant l’échiquier, ça veut aussi dire que pour lui, les promesses verbales ont autant d’importance que les contrats officiels.) (Joshua)
Une promesse trompeuse pourrait devenir un frein inattendu.
Pour Raidou, il y a la nécessité d’avoir une norme différente dans les négociations. En réfléchissant à ça, Joshua a poussé un soupir sans s’en rendre compte.
(En plus, sa manière de pensée pour faire des affaires. Même comparé à Hibiki, il est bien trop incompréhensible. Son discours, son ton et ses expressions, ça m’a donné l’impression qu’il faisait une œuvre de charité ou un truc du même genre. J’imagine qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec moi en pensant de cette manière, mais ça m’a décontenancé.) (Joshua)
Raidou n’a pas utilisé mon secret pour me menacer.
Il n’a pas non plus demandé d’avantage pour sa compagnie.
La seule chose qu’il a demandée, c’était d’avoir le consentement pour le colportage à petite échelle qu’il faisait dans ce pays.
Même cela, Joshua doutait même qu’il eut réfléchi en avance avant de lui demander.
(… Pas bon. Il y a bien trop peu d’informations, il serait préférable de laisser la situation ainsi. Il vient du même monde d’Hibiki, en outre, quelqu’un qui a étudié au même centre d’apprentissage qu’elle. Je ne crois pas qu’il soit juste une personne ordinaire. C’est également la raison pour laquelle il veut aller à Meiris au lieu de Seiko. Si possible, je voudrais l’observer avec un de mes subordonnés, mais je me demande…) (Joshua)
Il n’était pas quelqu’un qui pouvait être laissé seul.
À ce stade, Hibiki, le roi de Limia et le prince Joshua avaient la même opinion.
Il y avait de la confusion après l’avoir rencontré et avoir discuté avec lui, mais la manière de pensée de Joshua n’avait pas changé.
Le personnel hautement qualifié de Raidou et les talents rares de sa compagnie.
Sans compter les aptitudes écrasantes des étudiants après son enseignement.
Tous ces points faisaient en sorte qu’ils ne voulaient pas ‘l’abandonner à un autre pays’.
Surtout envers Gritonia, s’il les rejoignait, la balance entre les pays s’effondrerait.
C’était la raison pour laquelle, peu importe comme Joshua le regardait, Raidou était….
“Quelle personne problématique ce Raidou-dono.” (Joshua)
Étant au milieu de la reconstruction et l’invité aussi rapidement, cela voulait dire que Limia avait des intentions cachées.
De la famille royale, Joshua et le roi.
L’héroïne, Hibiki.
Ainsi que de nombreux nobles vifs d’esprits.
Ils étaient encore dociles pour le moment, mais Joshua s’attendait à ce que les marchands se mettent également en mouvement.
Demain, elle prévoyait de gérer ces personnes, et en outre, elle pensait à le guider dans la capitale.
Elle a comblé son temps libre avec des affaires, avec un certain objectif en tête.
Mais si Raidou avait une demande différente de ça, bien que les chances fussent faibles, elle n’avait pas d’autres choix que de la prendre en considération.
Cette requête était quelque chose qui la troublait et lui donnait envie de geindre.
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Lors du banquet d’accueil, on fait m’a beaucoup boire, mais mon réveil a été assez plaisant.
J’ai un peu conversé avec senpai et son groupe, ainsi que des nobles qui m’ont demandé d’essayer de faire des affaires dans leurs domaines, peu importe l’ampleur.
Sa majesté m’a déclaré qu’il était soucieux de la reconstruction de la capitale.
Une fois le retour de l’unité de soutien se trouvant à Rotsgard, la vitesse de la reconstruction devrait augmenter, mais comme on pouvait s’attendre, puisque c’est l’hiver, il y aura sans doute encore plus de destruction, ce qui déprimait sa majesté.
Ça ne sera pas comme Asora qui passera à l’été demain.
Sur ce point, la race des Démons ont bien fait leur boulot, hein.
Et à vrai dire, si une personne déambulait dans la grande rue, elle pourrait voir que la situation était semblable à des ruines et de l’autre côté de murs extérieures reconstruits, il y avait encore beaucoup de camp dans la nature.
Pour moi, il me semblait que la reconstruction débutait à peine.
Je ne suis pas insensible au point de le dire aux personnes enthousiasme qu’ils leur restent encore beaucoup de travail, alors je me suis abstenu de remarques.
“Je vais guider Raidou-dono. Même si cela doit me coûter la vie, je m’assurai à ce que vous faites bon voyage. Veuillez ne pas vous inquiéter.”
Le voyage pour Meiris, auquel j’ai demandé la permission au prince Joshua hier, a été accordé d’une étrange manière.
Avec le minimum de bagages, je transportais le sac contenant l’œuf de Dragon, et devant moi, il y avait senpai en armure et armé.
Ces paroles de tout à l’heure étaient pour le peuple de Limia, Mio et Lime.
Il paraît que mon voyage vers le lac Meiris a été approuvé si l’héroïne m’accompagnait.
La conversation s’est tenue à huis clos avec un nombre restreint de personnes et a été approuvée, il y avait donc des personnes affichant des mines perplexes en nous voyant aller tous les deux au lac.
Ou plutôt, ils n’étaient pas les seules, mais moi aussi j’étais perplexe.
Pas même au Japon je n’avais eu la chance d’être seul avec senpai, mais c’était déjà la seconde fois, en comptant la fois où nous avions été dans ma compagnie.
J’étais préoccupé à l’idée de le dire à Mio, mais elle a étonnamment accepté facilement et c’est simplement retirée.
Il était clair qu’elle complotait quelque chose.
Elle a eu même le même rire que Root.
Le rire de Root…
En fait, la seule protestation a été fait par un membre du groupe de l’héroïne.
C’était une personne semblant à un guerrier.
Si je me souviens bien, c’est le prince-sama.
Au pire si la situation était mauvaise, je peux juste me séparer d’eux au milieu du voyage, je n’ai aucun problème à ce qu’il nous accompagne. Mais en fin de compte, en raison de l’injonction du roi, il a abandonné.
Même ainsi, la prêtresse n’était pas là.
Elle n’a toujours pas ouvert les yeux ?
Ou se pourrait qu’elle se sente mal et ne soit pas venue ?
C’est inquiétant puisque Mio va rester ici.
À mon retour, je lui demanderai à nouveau son état.
Mio persistait à dire qu’elle n’avait rien fait et on ne dirait pas un mensonge.
Mais si Mio n’avait vraiment rien fait, je ne crois pas que la prêtresse se serait effondrée après avoir vu Mio et moi.
Il est vrai que je suis laid selon les standards de ce monde, mais même la première villageoise que j’avais rencontrée dans le désert a seulement crié avant de s’enfuir comme une fusée.
… Seulement, hein.
Non, n’y pensons plus.
C’est la raison pour laquelle même si la dissimulation de Sakai n’a pas fonctionné et qu’elle a été capable de voir le corps de mana, je ne crois pas que la prêtresse du groupe de l’héroïne, qui a dû expérimenter nombreuses choses, se soit évanouie pour ça.
Juste m’en rappeler, me blesse.
Au début, la prêtresse-san m’a regardé avec un air abasourdi, avec une expression faciale différente de toutes les autres expressions qu’elle m’avait montrées.
Quand je l’ai observé en pensant que c’était une réaction des plus étranges, peu de temps après, elle a eu l’air de remarqué quelque chose et a ouvert les yeux en grand, son corps tout entier s’est mis à trembler, et ensuite, elle a crié un ‘kyaaa’ et est tombée.
Ah, c’était choquant.
Même si c’était comme Mio l’a dit et que c’était bien la Prêtresse-san qui avait fait quelque chose, je voudrais connaître les circonstances.
“Fait bon voyage, Waka-sama. Si l’héroïne-sama est avec toi, je n’ai pas à m’inquiéter-desu wa.” (Mio)
“Faites attention. Hum, veuillez nous laisser les affaires à traiter ici.” (Lime)
Lime semblait vouloir dire quelque chose.
Bien qu’il ait dit de leur laisser gérer les affaires ici, je sais qu’il lui sera difficile de retenir Mio.
Eh bien, ils seront guidés par Joshua-sama et un certain nombre de serviteurs dans les zones proches du château.
S’ils faisaient attention, ça va probablement aller.
“Je vais y aller. Faites en sorte de ne pas poser de difficulté à Joshua-sama et au peuple de Limia, ok ? Si quelque chose arrive, je vous laisse prendre la décision que vous pensez la meilleure, essayez juste de ne pas entraver les travaux de reconstruction.” (Makoto)
“Compris.” (Mio)
“Même si cela doit me coûter la vie.” (Lime)
Hahaha.
Lime imitait Hibiki-senpai. Même si vous faites ça maintenant, ce n’est pas drôle.
Il a même une attitude étrangement sérieuse.
Bien que je risque d’être submergé par l’autre partie, il n’y aura plus de problème du côté de Limia une fois que j’aurais terminé la livraison d’aujourd’hui.
Contre toute attente, j’ai pu parler avec senpai aujourd’hui. Comment le dire, le voyage à Limia donne de bons résultats.
J’avais l’impression que c’était la plus convivial des visites parmi les pays étrangers.
Au cours de notre voyage et à notre arrivée, il ne s’était rien passé de déraisonnable.
Gritonia était également une puissance majeure, et puisque j’avais l’idée préconçue que les nobles étaient oppressives, je me suis probablement fourvoyé envers Limia.
“Dans ce cas, allons-y Raidou-dono.” (Hibiki)
“Je compte sur vous aujourd’hui, Hibiki-sama.” (Makoto)
J’ai pensé qu’il fallait mieux l’appeler avec le suffixe de ‘sama’ au lieu de ‘senpai’.
Senpai ne semblait pas être dérangée par ma façon de m’adresser à elle, elle a juste légèrement acquiescé et a monté à cheval en premier, puis a commencé à se diriger vers le lac Meiris.
Je me suis retourné une fois en direction de Mio qui me saluait de la main et j’ai ensuite poursuivi rapidement senpai.
Si c’est Senpai, elle va sans doute me laisser partir seule si je lui racontais les circonstances.
Maintenant que j’y réfléchis, des choses comme : ‘Donne-moi cette personne’ et ‘Montre-moi ta force’, se sont passées à Gritonia et ça m’a rappelé que j’étais allée dans un pays problématique.
C’était l’une des rares tâches que j’avais à faire dans Limia, livrons donc rapidement cet œuf.