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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 227

Source de naïveté

Tome 4 – Chapitre 227 – Source de naïveté

C’est déjà la quatrième fois, alors honnêtement, il n’y a plus la surprise du début.

Pour le moment, au mieux je suis soulagé que la personne devant moi ne soit pas Root.

Après tout, il n’y a aucune garantie que cela n’arriverait pas, même si je n’avais pas l’intention de le faire moi-même.

Bien au contraire, il y a eu des fois où j’avais l’intention de faire quelque chose, mais cela n’a pas tourné comme je le voudrais.

Serwhale-san est tellement bon que je voulais faire de lui l’un de mes serviteurs, mais il y a des éléments que nous devions tous les deux considérer et nous n’avions pas pu conclure le pacte.

À tout le moins, devenir un serviteur signifie qu’il sera séparé de sa race.

Cette personne était un Neptune et il était en fait un des piliers des peuples aquatiques d’Asora.

Cela serait une chose s’il devait agir avec moi temporairement, mais former un pacte pour faire de lui ‘mon’ serviteur me faisait me sentir mal.

Au lieu d’établir ce titre permanent avec Serwhale-san, il a déclaré que ça serait mieux pour lui de juste être le représentant des races aquatiques et obéir simplement aux ordres comme le ferait un résident d’Asora.

En termes de puissance et de statut, celui qui est le leader des Neptunes peut même faire quelque chose comme être le gestionnaire de la mer, alors le transformer en un de mes serviteurs serait en fait un gâchis.

Il n’y avait pas de Dragon supérieur gérant la mer.

Et d’après ce que j’ai entendu dire, les Neptunes existaient depuis des temps immémoriaux dans la mer et étaient puissants.

Les Neptunes étaient une race qui me faisait demander s’ils étaient en fait le substitut d’un Dragon supérieur pour la mer.

“Makoto-sama, à quoi est-ce que tu penses ?”

Dans le cercle magique qui a été tracé dans l’intérêt du pacte rituel, Touda s’est adressée à moi.

Elle a remarqué que j’étais perdu dans mes pensées, hein.

Nous sommes enveloppés par une lumière rouge et attendions que la lumière se stabilise.

Même si nous l’appelions rituel, ce n’était pas comme si la partie concernée allait faire quoi que ce soit.

C’était grâce à Tomoe et aux autres qui faisaient avancer les choses promptement.

Lors de la première fois, Tomoe était celle qui avait fait le processus et la deuxième fois avec Mio, j’étais inconscient.

La fois avec Shiki, Tomoe et Mio ont manœuvré ensemble pour combiner Shiki avec des Draupnirs, je n’avais donc rien à voir avec ça.

Je n’ai rien fait lors de ses pactes.

“Non, je réfléchissais juste à quel point que cela faisait longtemps que je n’avais pas augmenté le nombre de mes serviteurs.” (Makoto)

“Afin que Makoto-sama ne regrette pas cette décision, je promets de vous supporter en privé, comme en public, au mieux de mes capacités.” (Touda)

“Merci.” (Makoto)

J’avais comme l’impression d’entendre un vœu de mariage…

Même ainsi, chacun de mes mots pour Touda ne me semblait pas sincère.

Suis-je de plus en plus méfiant ?

Si nous formons un pacte maître/serviteur, elle ne pourra pas faire quelque chose de radical et j’imagine qu’il serait impossible de tenter des plans vicieux, mais…

Je n’arrive probablement pas à me sentir soulagé.

J’accepte simplement ça dans une certaine mesure.

Bien sûr, je m’attends également à ce qu’elle devienne une force de combat dans notre combat à venir.

Doutes.

… C’est exact, des doutes.

Puisque je l’ai remarqué moi-même, je ne peux pas simplement prétendre que ce n’est pas le cas.

La lumière rouge, qui enveloppait Touda et moi, est apparue comme un mur entre nous.

Le pacte est finalement fini.

Le signe que tout s’était passé sans aucun problème et c’était déroulé comme d’habitude.

Maintenant, quelle forme prendra Touda ?

Elle avait l’air humaine au début, je suppose donc que son apparence ne changera pas beaucoup.

Puisque que c’était un pacte maître/serviteur, je ne crois pas que sa forme humaine changera.

Je suis celui qui n’a pas besoin de changer de forme, alors la lumière de mon côté s’est apaisée avant la sienne.

“…”

J’attendais silencieusement que tout ça se finisse.

Je songeais à l’appeler Sakura. (NTA : Fleur de cerisiers)

C’est peut-être simpliste, mais elle est dans un sanctuaire Shinto avec des cerisiers et nous faisions le pacte le jour de leur floraison, alors je me suis dit que ce nom lui ira bien.

“Est-ce… Mon nouveau corps ?” (Touda)

Je m’y attendais, mais le corps dénudé de Touda, qui était accroupisse, s’est nonchalamment levée et a murmuré ces mots.

Qu’y a-t-il ? Quelque chose est…

Touda observait ses bras levés et ensuite, elle a tourné son regard vers ses jambes.

Je vois, elle semblait jeune.

Il n’y a que peu d’intérêt à savoir son âge, mais Touda paraissait plus vieille que moi.

Exact, comme une fille dans la moitié de la vingtaine.

Et pourtant, son corps s’est transformé en celui d’une personne de 10 ans.

Basé sur l’indicateur que j’ai créé d’après les standards de beauté de ce monde, elle avait sans aucun doute aux alentours de 10 ans.

Comment le dire, c’était un spectacle familier.

Même quand je regardais le corps dénudé de Touda juste en face de moi, j’étais légèrement ému par le fait de ne pas être troublé.

“Comment te sens-tu ? Y a-t-il un quelconque problème ?” (Makoto)

“Makoto-sama… Je me sens remarquablement bien. Je ne crois pas que ma puissance augmenterait autant avec un pacte maître/serviteur. C’est bien dommage que mon souhait de combattre Makoto-sama à pleine puissance ne deviendra jamais une réalité.” (Touda)

Après tout, c’était un pacte maître/serviteur.

Même si elle avait ma permission, elle ne sera pas capable de combattre à pleine puissance.

Tomoe et les autres se plaignaient toujours énormément.

En ayant dit : ‘Si je pouvais ressortir ma pleine puissance, je serais en mesure de durer un peu plus longtemps.’

Touda, qui rigolait avec un rire diabolique, pensait sans doute pareil.

“Rajeunissement. Il y a eu aussi le cas de Shiki, ce n’est donc pas quelque chose d’étrange.” (Tomoe)

“Après tout, il est passé d’un sac d’os à un Hyumain. Si cela ne fait que te transformer en gamine, cela ne devrait pas faire beaucoup de différence.” (Mio)

Tomoe et Mio observaient Touda avec calme.

Tomoe en semblait un peu heureuse.

Eh bien, c’était compréhensible.

Mis à part le changement dans le corps de Touda et son nouvel âge… Il y avait aussi ses cheveux.

La couleur de ses cheveux noirs a changé en vert émeraude foncé.

Comme la couleur d’une forêt.

Mais sa spécialité était le feu et elle servait une Divinité du Japon.

Et pourtant, vert.

Ses cheveux noirs semblaient bien plus en lien avec ça, mais c’était inattendu.

“Comme attendu, elle n’a pas dévié de sa forme humaine.” (Shiki)

On dirait que Shiki pensait pareil que moi. Il regardait Touda avec un regard grave tout en murmurant.

Touda lui a renvoyé son regard et après avoir acquiescé plusieurs fois, elle a murmuré une incantation et a mis ses vêtements de miko.

Il y a donc une magie pour se changer rapidement ?

Comme c’est pratique.

“Eh bien, Makoto-sama, je souhaite recevoir mon nouveau nom.” (Touda)

“C’est vrai. Le nouveau nom de Touda sera : Sa…” (Makoto)

“?”

J’allais dire Sakura, mais pour une quelconque raison, je me suis interrompu.

La raison était due au fait qu’un nom différent est soudainement apparu dans ma tête.

Que devrais-je faire ?

Non.

Sakura ne le faisait pas.

J’étais déjà mal à l’aise avec ça.

Je sens que donner un tel nom pour cette raison n’était pas une bonne chose.

“Waka ?” (Tomoe)

“Waka-sama ?” (Mio)

Tomoe et Mio m’ont observé, qui hésitaient à parler, avec inquiétude.

“Désolé. Ton nouveau sera : Tamaki.” (Makoto)

“Tamaki…” (Tamaki)

“Ouais. Encore une fois, mes félicitations.” (Makoto)

Pourquoi est-ce que le nom de Tamaki est soudainement apparu ?

Il n’y avait pas une seule de mes connaissances avec ce nom.

“Oui. Makoto-sama, senpais, à partir d’aujourd’hui, mon nom sera Tamaki. Veuillez prendre soin de moi.” (Tamaki)

Touda a incliné profondément la tête… Non, Tamaki.

Mon nouveau serviteur.

Cependant, elle était clairement une servante avec une histoire différente de celle de Tomoe et les autres.

“… Alors, Tomoe. Je vais te laisser le reste.” (Makoto)

“Oui, je vais correctement t’enseigner les règles d’Asora. Nous allons l’utiliser dans le futur, alors je vais également lui en apprendre plus sur les portes de brume.” (Tomoe)

“À propos de ça, c’est bon de juste lui enseigner à comment se déplacer dans Asora avec.” (Makoto)

“Qu’est-ce que tu soues-entends par ça, Waka ?” (Tomoe)

Sans répondre, j’ai juste secoué ma main en me retournant.

“Je vais m’absenter un moment. Si la fête se poursuit jusqu’à la nuit, pensez à m’en laisser, ok ? Je reviendrai quand il fera nuit.” (Makoto)

En leur ayant dit ça, je suis parti de cette place.

Je me suis téléporté dans ma chambre et j’ai fait quelques préparatifs sans enthousiasme avant de me diriger vers les terres dévastées.

J’ai rejoint le lieu qui a été autrefois l’avant-poste de Zenno, puis j’ai ensuite volé dans une certaine direction.

Peut-être parce qu’il y avait beaucoup de mamonos dans les environs qui comprenait la différence de puissance avec son adversaire jusqu’à un certain degré, il n’y a pas eu de rencontres et moins d’une heure plus tard, je suis arrivé à mon objectif.

“Si je me souviens bien, c’était par ici.” (Makoto)

À perte de vue, il y avait un sol d’un brun rougeâtre avec aucun changement en vue.

Le lieu où ma vie a débuté dans ce monde parallèle.

Il n’y avait vraiment rien de distrayant.

Et même dans cette partie des confins du monde, je pouvais me rendre ici en peu de temps.

Cette réalité m’amusait et me donnait envie d’en rire.

“En y réfléchissant, le temps est passé en clin d’œil, hein.” (Makoto)

Un monologue que personne ne pouvait entendre.

Depuis mon arrivée dans ce monde, j’ai été attaqué par Tomoe, j’ai obtenu une terre que nous avons nommée Asora, j’ai été attaqué par Mio…

En songeant aux nombreux de fois que je me suis dit que je devrais changer, j’ai atteint ce point sans avoir changé mon véritable être.

… C’est ce que j’aurais voulu.

Mais… J’ai changé.

Avant de le remarquer, j’avais changé.

À tout le moins, je suis devenu un être complètement différent de celui que j’étais au Japon.

S’il y avait de l’hostilité et que cela visait ma vie, il n’y avait donc aucun problème à riposter, et par conséquent, j’ai pris des vies, c’était quelque chose qu’on n’y pouvait rien.

Si ses pensées n’allaient pas plus loin, ça aurait pu être normal.

Mais le moi-actuel était différent.

Je considère maintenant que les combats à morts sont une chose toute à fait normal.

Au début, c’était uniquement des personnes cherchant à me tuer.

Il n’y avait pas encore si longtemps, toutes les personnes qui avaient de la volonté de combattre et se tenaient sur le champ de bataille.

Et maintenant, pratiquement tous les êtres vivants.

J’ai fini par penser que c’était naturel de tuer ou être tué.

Après tout, les Hyumains et les Demi-Humains prenaient des vies juste en étant en vie.

Les aventuriers étant contrôlés par l’avarice, se faisaient tuer par des mamonos, les mamonos envahissaient un village et tuaient tout le monde ; J’ai commencé à songer que c’était pareil.

Si c’était le moi du Japon, lorsque j’étais encore étudiant, je me demande si j’aurais pensé que le poids de la vie était si léger.

Depuis quand était-ce ainsi ?

Depuis l’époque où les variants se sont déchaînés dans Rotsgard ?

Ou était-ce au moment où j’avais été incapable de résister à la Déesse et j’ai dû me battre dans la capitale de Limia ?

Était-ce quand j’ai visité de nombreux pays, donc celui de la race des Démons ?

Je ne sais pas.

Cela pourrait être au moment où nous avions parlé d’élever des animaux comme des vaches ou des moutons dans Asora et que j’étais devenu capable de les manger comme avant.

Mais au moment où j’ai clairement ressenti ce changement était peu de temps après ma conversation avec Senpai à Limia.

J’ai commencé à comprendre que mon point de vue concernant la vie sur un champ de bataille était totalement différent de celui de nombreux soldats.

Honnêtement, j’ai comme l’impression que la morale est quelque chose de faible.

C’est effrayant.

C’est comme si en surface je pensais que la morale et la vie était une chose importante, mais qu’au plus profond de moi, cela sonnait comme un discours creux. Un sentiment bizarre.

Peut-être que c’était la raison pour laquelle le nombre de fois, où j’étais perdu dans mes pensées, a augmenté.

J’ai consulté Tomoe et les autres sur les affaires de la compagnie et Asora, mais parler de moi est un problème différent.

Les sujets concernant ce que je devrais faire avec moi-même, ce n’est pas quelque chose qui devrait être abordé nonchalamment avec quelqu’un d’autre.

C’était quelque chose que je devrais décider par moi-même.

Il n’est pas nécessaire d’avoir l’avis des autres, peu importe qui c’est.

“Si la cause est d’en avoir trop tué, je ne peux plus faire demi-tour. Cela serait quelque chose où on n’y pouvait rien.” (Makoto)

La conséquence d’en avoir trop tué, c’est que maintenant, c’est aussi naturel que de respirer. Si c’est le cas, il est déjà trop tard.

Après tout, c’est déjà ainsi.

“Eh bien, ce n’est pas comme si je ne pouvais pas agir normalement. Il n’est pas impossible d’agir dans les limites du déraisonnable, alors ça devrait aller.” (Makoto)

Peu importe la valeur que j’accorde à la vie, je peux toujours considérer la vie comme importante.

En mettant de côté les personnes avec lesquelles je suis liées, la plupart des gens ne pourront pas le remarquer.

“Le problème est l’autre point. Un problème qui ne concerne pas que moi. C’est la triste nouvelle.” (Makoto)

L’autre problème que j’ai remarqué quand je songeais à moi-même.

C’est… Il y a quelque chose que j’évite délibérément.

J’ai l’impression de le faire inconsciemment en temps normal, mais il arrive parfois que je le fasse express.

En d’autres mots, une maladie grave.

Je…

“Je fuis le mal.” (Makoto)

Les mauvaises intentions qui me sont dirigées.

Le mal qui est injustement distribué par cette société.

Même au Japon et aussi dans ce monde.

Je fuyais loin de lui.

Si je devais m’y confronter, je choisissais de couper le fil de mes pensées et de garder le silence.

Même pour mon avenir, je pensais simplement à succéder à mon maître dans son dojo et mener une vie où j’enseignerai le kyūdō et où je continuerai à m’entraîner. C’était ainsi que je voyais les choses.

Pour ce qui concerne le mariage, je songeais que je me mettrai avec quelqu’un de mon âge.

Évidemment, je n’avais pas une personne spécifique en tête.

Si succéder au dojo n’était pas possible, je songeais à me faire engager comme fonctionnaire dans ma ville. De toute façon, je n’y ai pensé que vaguement.

Je ne pouvais pas me voir en compétition contre d’autres personnes pour des choses comme des promotions et j’ai cru que ce genre de chose ne me correspondait pas.

Il ne servait à rien d’y réfléchir et je n’étais ni un génie, ni un prodige. J’ai donc pensé que ce n’était pas quelque chose que je devrais viser.

… J’étais d’accord pour mener une vie simple avec mon arc et mes passe-temps.

C’était ainsi.

Cela n’avait pas changé, même lorsque je suis venu dans ce monde.

Au début, j’ai cru que je m’enfuyais simplement des choses compliquées, mais j’étais en mesure d’assimiler des choses comme l’histoire du monde et la structure de la magie, alors c’est sans doute quelque chose de différent.

La face obscure des aventuriers et des marchands ; Dans ce monde où l’avidité est roi, il y a eu des fois où plans m’ont visé et de nombreuses fois où j’ai été impliqué dedans.

Dans ces moments-là, même lorsque je mettais en place des contre-mesures, j’y ai toujours fait face sans motivation et en ai ignoré l’origine.

Et parfois, je laissais ça au soin de Tomoe et des autres.

À l’époque de l’affaire de la maladie maudite de la famille Rembrandt-san, c’était particulièrement épouvantable, mais même à ce moment-là, je n’en étais pas vraiment intéressé par la cause.

J’ai pensé que ça ne serait pas drôle pour des personnes de mourir ainsi.

Je n’avais même pas prêté beaucoup d’attention aux les étranges accusations d’Illumgand, une personne à moitié psychotique.

Parce qu’il n’y avait personne qui représentait une menace. Même ainsi, si la personne tentait de m’attaquer, je riposterais, c’est tout.

Je n’étais pas attiré par l’histoire derrière ces affaires.

Après tout, personne ne voudrait se mêler des affaires louches d’une compagnie.

Si possible, il serait préférable de vivre simplement ta vie sans le savoir.

Pas vrai ?

Si je mettais décidé plus rapidement sur certaines choses, est-ce que cela aurait été différent ?

Même à ce jour, je réfléchis encore à des choses triviales.

À quel point est-ce inutile… Je l’ai déjà compris depuis mon arrivée à ce monde.

“Les yeux de Touda… De Tamaki, c’était un regard malfaisant.” (Makoto)

J’estime que c’était un mélange d’émotions complexes.

Bien que je parle de malfaisance, je crois que ce n’est pas seulement ça.

Il y avait manifestement de la peur et de la bonne volonté.

Mais il y avait également de la malice.

Comment le dire, c’était cette étrange atmosphère… Cette forte pression. Maintenant que j’y repense, j’avais l’impression que c’était similaire à la sensation lorsque que la Déesse m’a demandé de faire quelque chose de déraisonnable et quand j’ai rencontré Rona et Zef pour la première fois.

C’est ça. C’était les yeux de quelqu’un réprimant quelque chose.

‘Le jour est finalement arrivé où je vois ce genre de regard dans Asora’, ce fut ma pensée à ce moment-là.

C’était déjà trop tard.

“… C’est la raison pour laquelle je ne laisserais pas Tamaki sortir d’Asora. Je la ferai devenir une servante qui défendra Asora jusqu’au bout.” (Makoto)

Avec ça, sa malice ne deviendra pas un problème.

Après tout, nous avons déjà formé un pacte.

Je vais lui demander de gérer le sanctuaire Shinto et les temples, ceci fera une pierre deux coups.

“… Bon, il est temps d’y aller.” (Makoto)

À l’endroit où tout a commencé, une résolution a été prise.

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“Oh ! Raidou-dono, cela faisait un bye.”

“Oui, cela faisait longtemps, Rembrandt-san. Même si je loue un emplacement, je ne viens pas souvent. Je m’excuse à ce propos.” (Makoto)

“Pas besoin de s’en soucier. Nous voulions discuter… Non te consulter à propos d’une chose, je songeais donc à te demander quand tu seras disponible.” (Rembrandt)

Nous étions le soir.

J’étais allé dans la résidence des Rembrandt à Tsige.

Lorsque j’ai essayé de prendre rendez-vous pour le rencontrer dès que possible, j’ai reçu une réponse de la réceptionniste me disait que c’était possible en soirée.

D’imaginer que je serais capable de rencontrer une personne occupée comme lui dans la même journée.

“Consulter ? Rembrandt-san avec moi ? Se pourrait que ce soit quelque chose à voir avec tes filles ?” (Makoto)

Je n’ai rien fait d’étrange à Sif et Yuno. Je n’ai pas non plus divulgué de quoi que ce soit dont j’aurais honte.

S’il s’agissait d’une consultation de leur part, il n’y aurait pas besoin d’être aussi formel.

“Non, elles vivent pleinement leurs vies. Merci Raidou-dono.” (Rembrandt)

“Je suis heureux que tu vois les choses ici.” (Makoto)

“Bien sûr que oui. Et donc, Raidou-dono, quelles sont tes affaires ? Cela serait merveilleux si je peux t’être utile.” (Rembrandt)

S’il peut m’être utile, hein.

D’après ce que je sais, il est la personne la plus adaptée.

Probablement.

“Tu vois…” (Makoto)

Avec une légère pause, j’ai renforcé ma détermination.

“S’il te plaît, apprends-moi le côté malfaisant des gens.” (Makoto)

“… Oh ? Le côté malfaisant ? Quelle étrange requête.” (Rembrandt)

“Le côté malfaisant, ou comment le dire… La face obscure de la société ? Je ne sais pas comment le décrire. J’en ai une image claire dans mon esprit…” (Makoto)

Je pouvais voir que les yeux de Rembrandt-san et Morris-san, qui était à côté de lui, s’étaient plissés.

Je crois qu’ils ont compris la vraie signification de ces paroles.

“Jusqu’à présent, j’avais une idée idéaliste du commerce et… Je suis passé à travers bien des obstacles par la force brute. Mais je suis déjà dans une phase où je ne peux plus détourner le regard. C’est ainsi que je le ressens.” (Makoto)

“Mais Raidou-dono a été capable d’obtenir le meilleur résultat possible de cette manière. Il est rare qu’un marchand ayant suivi une telle voie puisse seulement considérer ses clients.” (Rembrandt)

“C’est vrai, Raidou-sama. Tu as agrandi ta compagnie d’une manière que les autres personnes n’auraient pas réussi et tu as obtenu la satisfaction de tes clients. Et même maintenant, ton nom est célèbre de part le monde et tu reçois des demandes de pays. C’est quelque chose dont il faut être fier.” (Morris)

Morris-san et Rembrandt-san m’ont réconforté envers ma confession auto-dépréciative.

Il est certes vrai que mon nom sonnait à travers bien des pays, dont les Démons, mais ça je ne peux pas le dire.

D’une manière ou d’une autre, ma vie en tant que marchand va bon train.

Mais ce n’est qu’en façade.

“Je ne songe pas à changer ma manière d’agir. Je veux simplement que ma compagnie devienne en mesure de gérer les conflits, non pas par coïncidence, mais en le présidant et en les surmontant. J’estime ne plus pouvoir continuer à détourner mon regard de la face obscure de la société, même si ce n’est qu’un peu.” (Makoto)

Soyons réalistes, apprendre plus sur le côté malfaisant des personnes que j’ai essayé de pas voir, mais que j’ai fini par faire.

Par conséquent, je pourrais finir par le voir non seulement chez les Hyumains, mais également les Demi-Humains d’une manière encore plus laide.

Afin de changer l’impression des compagnies, des marchands et des nobles qu’ils ont de moi, je ne peux pas continuer de compter sur Tomoe et les autres pour chaque chose.

Si je, leur directeur, continuait ainsi, la compagnie va simplement être vue comme une compagnie pouvant être réprimée.

Afin de faire croire aux autres que la simple notion de toucher la compagnie Kuzunoha soit un tabou, moi en tant que représentant, je suis le goulot d’étranglement qui empêche ça de se réaliser.

Je dois me débarrasser de ma naïveté.

Combien de fois j’ai pensé à le faire…

Mais finalement… J’ai compris ce que je devais faire pour rendre cela possible.

Cette fois c’est sûr, je vais le faire.

C’était… Naïf de ma part, d’essayer de détourner les yeux.

“… Et ainsi, tu veux que je t’apprenne plus sur les ténèbres au sein de moi en tant que marchand, n’est-ce pas ?” (Rembrandt)

“Oui.” (Makoto)

“Parfois, le savoir entraîne le regret. Je suis certain que Raidou-dono est capable de repousser toutes ces personnes aux intentions mesquines et continuer à avancer comme tu le fais, mais… Même ainsi, tu souhaites toujours en apprendre ? Bien que tu aies rempli la condition la plus importante pour rendre cela possible, tu souhaites quand même abandonner et avancer de manière réaliste ?” (Rembrandt)

“… Oui. Ce n’est pas seulement limité à ma vie de marchand, mais également dans ma vie en général. Ce n’est pas quelque chose que je peux continuer à fuir.” (Makoto)

“Si c’est toi, c’est possible… Mais bon, Raidou-dono a décidé de ça lui-même, alors ce n’est pas quelque chose dans lequel les autres peuvent juste intervenir, hein.” (Rembrandt)

Rembrandt-san a poussé un petit soupir et s’est tu.

Je n’ai pas d’autres choix que d’attendre sa réponse.

Rembrandt-san réfléchissait les yeux fermés, et lorsqu’il a hoché la tête, il a ouvert les yeux et a regardé Morris-san.

Morris-san a silencieusement acquiescé.

“… Entendu. Je vais t’apprendre ce que tu souhaites, à propos des instincts se déversant sur la société et son fondement. Peu importe que ce soit une bonne ou une mauvaise fortune, il y a une montagne de matériel pédagogique à ce sujet dans Tsige. Cependant, c’est une requête personnelle, Raidou-dono : Veuillez continuer à aborder tes clients que tu le fais d’habitude.” (Rembrandt)

“Oui. Rembrandt-san, merci beaucoup !” (Makoto)

“Mais d’imaginer que Raidou-dono dirait de lui-même qu’il souhaiterait devenir un marchand normal, je ne me serais pas y attendu.” (Rembrandt)

En un instant, Rembrandt-san est revenu à un visage plus amical et moins tendu alors qu’il rigolait.

“C-C’est donc ainsi.” (Makoto)

“Après tout, tu as pris le contrôle de Rotsgard par la force brute. J’étais de plus en plus enthousiasmé par ton avenir, Raidou-dono. Je ne m’attendais pas à ce que tu trébuches.” (Rembrandt)

“De mon point de vue, j’ai pas mal trébuché.” (Makoto)

Mes affaires dans l’académie ne m’a pas donné l’impression que ça allait mieux dans Tsige.

“Différemment d’ici, il n’y a pas de garantie que la guilde sera de ton côté.” (Rembrandt)

“C’est vrai. Comparé à Tsige, j’avais l’impression que d’établir des liens avec la guilde et les marchands étaient plus difficiles.” (Makoto)

“Hahaha.” (Rembrandt)

Rembrandt-san a laissé échapper un rire qui semblait avoir une signification cachée.

Morris-san avait également la même expression tandis qu’il acquiesçait plusieurs fois.

“Ah, et donc, quelle affaire Rembrandt-san voulait aborder ? Je ne l’ai toujours pas entendu.” (Makoto)

Je me sentais un peu mal à l’aise, alors j’ai changé de sujet.

“Rien d’énorme par rapport à la résolution de Raidou-dono, c’est une petite affaire.” (Rembrandt)

Tout en conservant son expression heureuse, il a placé ses coudes sur la table et ses mains au-dessus de la bouche.

 

Sa gestuelle, qui donnaient une impression théâtrale, avait une certaine intensité.

J’ai silencieusement attendu la suite.

“Il y aura bientôt une révolution dans ce pays. Je voulais te consulter à ce sujet.” (Rembrandt)

“Hein ? Révolution ?” (Makoto)

Quoi ?!

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