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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 228

Étude approfondie

Tome 4 – Chapitre 228 – Étude approfondie

Par révolution, se réfère-t-il à celle entraînant un changement de société ? Cette révolution ?

Rembrandt-san a acquiescé quand je lui ai demandé confirmation, alors il n’y a pas d’erreur.

Lorsque il a dit ‘ce pays’, se réfère-t-il au royaume Aion ?

En d’autres mots, des gens, qui peuvent se rebeller contre la royauté, sont apparus.

… Hein ? N’est-ce pas une grosse affaire ?

Pourquoi est-ce que Rembrandt-san est si calme ?

“C’est exact, une révolution. Pour ce qui concerne les détails, je vais te le raconter en même temps que je vais te l’enseigner Raidou-dono, mais bon, pour quand cela va se passer… J’estime que ça débutera en été.” (Rembrandt)

“Été ?! I-Il reste moins de six mois !” (Makoto)

Même si le royaume Aion n’était pas un pays frontalier qui combattait directement la race des Démons, il restait l’une des quatre puissances majeure.

Cela ne serait pas le moment de faire la guerre contre la race des Démons si un tel pays était impliqué alors qu’il était impliqué dans une alliance avec Limia et Gritonia.

Non non non.

N’est-ce pas quelque chose de plus important que ma résolution ?

Si ce pays tombe dans la guerre civile, même Tsige pourrait être plongé dans les flammes de la guerre.

Je ne veux pas que ce soit vrai, mais… Se pourrait-il que ce soit lié à la race des Démons ?

“Hahaha. De toute façon, une organisation, qui se fait prendre avant d’avoir commencé à agir, ne sera pas capable de faire quelque chose d’aussi important qu’une révolution. Pourvoir avoir six mois d’avance est déjà superbe, Raidou-dono.” (Rembrandt)

“Au passage, cette affaire n’a pas été orchestrée par la race des Démons. Ce n’est pas comme s’ils n’étaient pas sans rapport, mais ils ne sont pas non plus profondément impliqués.” (Morris)

Morris-san a lu dans mon esprit.

Même ainsi… J’estime qu’une aussi grosse affaire qu’une révolution se produisant dans six mois est quelque chose de choquant. Et que six mois passe bien vite.

C’était ainsi que je voyais les choses, mais…

On dirait que Rembrandt-san et Morris-san estiment qu’une demi-année est un laps de temps suffisant.

“Et ainsi, pourquoi voulais-tu me consulter sur cette révolution ?” (Makoto)

“Bien. Je vais être direct. Je veux que tu en sois le témoin et entendre ton opinion sur la façon dont Tsige devra agir à ce moment-là.” (Rembrandt)

La manière avec laquelle Tsige… Va agir ?

“Et je voulais entendre la réflexion de Raidou-sama sur cette révolution.” (Rembrandt)

“Mes réflexions, hein.” (Makoto)

Pour commencer, je ne connais pas très bien le royaume d’Aion.

Pour parler franchement, en dehors de Tsige, je ne connais pratiquement rien à ce pays.

Si je me souviens bien, c’est un pays qui excelle dans le rassemblement d’information et leur cavalerie.

C’est le mieux que je connaisse.

“Désolé, mais je ne connais pas la situation dans le royaume d’Aion, je n’ai aucune opinion à ce sujet.” (Makoto)

En y réfléchissant bien, j’ai exprimé ce que je pensais vraiment.

Ce n’était pas le moment d’essayer de se donner bonne figure.

“C’est bien.” (Rembrandt)

“Ah ?” (Makoto)

“C’est mieux comme ça, je suppose que je devrais le dire ainsi…” (Rembrandt)

“Hum…” (Makoto)

“Si tu avais une opinion concernant ce pays, j’aurais voulu l’entendre. Cependant, ce que je veux entendre par dessus-tout, c’est comment Raidou-dono considère la ‘révolution’ en elle-même. Cela serait étrange d’appeler ça une révolution ‘normale’, mais, Raidou-dono, qu’en penses-tu ?” (Rembrandt)

Cela signifie que ce ne doit pas être centré sur Aion, hein.

Une révolution.

C’est une vague image, mais ça voudrait que les hauts pontes vont changer, pas vrai ?

Principalement par la force ou par des méthodes illégales.

Et si par la suite, la révolution est un succès, le gouvernement et l’économie va aussi changer.

Si on me demandait ce que j’en pensais, ça serait que les alliés changent en fonction de l’époque et de la société.

Si le gouvernement était bon, il n’y aurait pas de raison de faire la révolution, alors si la corruption se répandait dans le gouvernement, une révolution est une voie valide pour le changement.

Il y aurait beaucoup de conséquences par la suite, mais… Je ne dirais pas que c’est complètement une erreur.

Dans ce cas, ma réflexion me pousserait à dire qu’en fonction de la situation, c’est une méthode valable.

“Je ne crois pas que ce soit la bonne méthode dans toutes les situations, mais j’estime que parfois une révolution est nécessaire.” (Makoto)

“Oh !” (Rembrandt)

“C’est…” (Morris)

J’aurais cru qu’ils n’apprécieraient pas cette réponse incroyablement vague de ma part, mais la réaction de ces deux-là étaient simplement de la surprise.

“Ai-je dit quelque chose d’étrange ?” (Makoto)

“… Non. J’étais juste surpris que tu ne considères pas la révolution comme une mauvaise chose.” (Rembrandt)

“Si le gouvernement est corrompu, une révolution est inévitable. Et quand on en vient à ce stade, je crois que c’est quelque chose de nécessaire.” (Makoto)

“Tu vois, un roi, qui règne sur un pays, est quelqu’un qui a reçu le droit de le faire par la Déesse.” (Rembrandt)

La Déesse, hein.

Mais c’était une façon de penser assez valable.

Du genre, le roi a le droit, alors il peut diriger le pays.

Comment ça s’appelait ?

Je me rappelle l’avoir appris dans les livres d’histoires.

… Le droit divin des rois ?

Ah oui, c’est ça.

Dans le cas de ce monde, ça arrive vraiment, ce n’est donc pas un simple moyen commode.

“Cela veut aussi dire que le clergé et la population en général considèrent la révolution comme une chose absolument diabolique.” (Morris)

Morris-san a complété l’explication.

Je vois.

C’est la raison pour laquelle ma manière de penser que ‘c’est une chose nécessaire en fonction de la situation’ est vue comme une hérésie dans ce monde, hein.

Soyons-vigilant à ce propos à partir de ce moment.

Tout d’abord, c’est la première fois que je discute de révolution, alors je doute qu’on aborde à nouveau ce sujet à l’avenir.

“Dans ce cas, je dois dire que c’est quelque chose de mal. Désolé, je serais plus vigilant.” (Makoto)

“Non, j’estime que Raidou-dono a raison. Mais bon, ce n’est pas quelque chose que tu peux discuter en public, tu as donc raison d’en prendre bonne note.” (Rembrandt)

“Haha, Merci.” (Makoto)

“Bien. Mais avec ça, cela a rendu les choses beaucoup plus faciles à dire.” (Rembrandt)

“Tellement vrai.” (Morris)

Apparemment, Rembrandt-san et Morris-san se disaient quelque chose en se jetant des regards.

Est-ce mon imagination ? Même en étant dans une salle de réception, c’était comme s’il y avait de l’orage.

“Rembrandt-san ? Se pourrait-il que… Tu veilles participer à cette révolution ?” (Makoto)

Je lui ai demandé ça avec nervosité.

Je l’ai entendu dire auparavant qu’il ne deviendrait pas un marchand profitant de la guerre, mais il était possible qu’il puisse répondre positivement aux convictions des forces révolutionnaires.

Après tout, il n’en tirait pas profit.

“Je n’ai pas de lien avec eux.” (Rembrandt)

“Ah, je vois.” (Makoto)

“En fait, j’en profite.” (Rembrandt)

“…”

“Plus tard, je vais te donner les documents traitant la révolution qui se produira à Aion. Eh bien, si je dois le résumer, je dirais qu’ils sont une bande d’idiot amusant.” (Rembrandt)

“Est-ce une mauvaise chose ?” (Makoto)

“Oui, c’est vrai. Ce n’est pas bon. C’est aussi quelque chose qui est ressentie quotidiennement chez les représentants du gouvernement à Tsige, mais ce n’est vraiment pas bon du tout.” (Rembrandt)

“Ouais…” (Morris)

Ce n’était pas moi, mais Morris-san qui a acquiescé avec un air grave.

Rembrandt-san a souligné que ce ‘n’était pas bon’ deux fois. Est-ce à ce point-là ?

Je n’ai pas vu les représentants du gouvernement affectés à Tsige, mais s’ils y avaient des personnes évaluées de cette manière, c’est probablement pour le mieux que je ne les ai pas rencontrés.

“Raidou-dono, sais-tu à qui appartient Tsige ?” (Rembrandt)

Rembrandt-san me l’a demandé tout en gardant une expression fatiguée.

Bon, je sais au moins ça.

“Si je me rappelle bien, un noble… Je crois que c’est le quatrième prince.” (Makoto)

Il est encore très jeune.

Si je compte le temps écouler depuis la fois que j’ai entendu parler, il doit avoir sans doute six ans.

“C’est vrai. Le roi actuel a donné cette terre à ce quatrième prince envers qu’il était completement gaga après sa naissance.” (Rembrandt)

Tsige a été offert par un bébé ?

C’est plutôt triste.

Dans ce cas, le roi était le propriétaire de cette ville avant ça.

“Alors jusque-là, Tsige était la propriété du roi, n’est-ce pas ?” (Makoto)

Est-ce un territoire qui était sous le contrôle direct du pays ?

Eh bien, puisque c’est un cadeau parental, il n’y a sans doute pas de nobles qui s’y opposerait, alors en un sens, c’est valide.

“…”

“…”

“Q-Qu y a-t-il ?” (Makoto)

Quand j’ai une confirmation, ces deux-là me regardaient simplement en silence.

Incapable d’en supporter plus, je leur ai demandé ce qu’il se passait et Rembrandt-san a poussé un petit soupir et a commencé à parler.

“Cette Tsige est la deuxième terre la plus prospère en Aion. C’est un juste chiffre donnant sur les taxes.” (Rembrandt)

“Hé~” (Makoto)

C’est impressionnant.

Il était certes vrai que c’était un lieu assez vivant et se situait en bordure du désert.

Le flux des personnes était intense et je savais que cette ville avait un certain poids, mais d’imaginer qu’elle était la deuxième ville à payer le plus d’impôts en Aion malgré sa position éloignée.

“Le principal désavantage est sa distance par rapport à la capitale, mais en termes de population, d’ampleur économique, sa localisation juste à l’entrée du désert, se situer en bout de la Grande Route Dorée et des aventuriers de qualité ; La valeur de cette ville ne peut être mesurée.” (Rembrandt)

“Exact.” (Makoto)

“Et le roi a donné les droits de cette ville à un gamin qui n’a littéralement les capacités de faire quoi que ce soit.” (Rembrandt)

Ah.

Je vois.

Je comprends maintenant la raison pour laquelle Rembrandt-san est consterné.

Conférer les droits de Tsige à quelqu’un, ça signifiait que la personne se voyait octroyé une incroyable autorité.

Donner une tel autorité à un enfant ne ferait qu’inciter les autres à ne pas apprécier la situation, et même pour commencer, cela ne peut que desservir cet enfant.

Peu importe à quel point il avait l’air mignon, ce n’était pas une décision correcte pour un père envers son fils.

Mélanger ton affection aux affaires gouvernementales n’était pas une bonne chose.

“Et donc ?” (Makoto)

“Un roi qui ferait quelque chose d’aussi stupide que de foutre en l’air sa propre autorité… Même s’il est déjà dans une position compliquée où il a déjà tellement d’enfants que cela créé des problèmes concernant le successeur, il a fait quelque chose d’aussi stupide que ça. Si c’était son objectif, il a tout du comploteur.” (Rembrandt)

“Apparemment, ce n’était pas le cas.” (Makoto)

“Même s’il est toujours en bonne santé, il a facilement abandonné une ville offrant de l’argent au pays comme si c’était une chose triviale. Il l’a fait, et pourtant, il n’a même pas placé un subordonné loyal et compétent comme la suite logique l’aurait voulu. Je peux comprendre le ressentiment des gens voulant provoquer une révolution. Dans ces moments-là, j’ai envoyé des personnes déguisées en indigènes pour l’attaquer nuit après nuit.” (Rembrandt)

… L-L’attaquer.

À quel point étais-tu mécontent ?

Il était vrai que Tsige a été offert à un enfant, mais ce n’était pas comme si leur vie quotidienne changeait.

“… Depuis lors, les représentants du gouvernement nouvellement nommés étaient tous des nobles qui sont sous l’influence du quatrième prince et sont changés constamment de cette manière. Ce type de personnes n’est pas rare parmi les nobles, mais ils étaient tous des gens qui ont sucé tous ce qu’ils pouvaient dans cette ville.” (Morris)

Morris-san a de nouveau complémenté l’explication.

Eh bien, c’est quelque chose.

Les préoccupations se sont accumulées à vitesse Mach.

Cela avait vraiment affecté la vie quotidienne des habitants.

Pas étonnant qu’il ait voulu le tabasser.

Bon, ce n’était pas comme si Rembrandt-san lui-même avait frappé le roi. C’était simplement des personnes indigènes déguisées qui l’ont frappé en cachette, alors Rembrandt-san s’est probablement pas mal retenu.

Si les représentants du gouvernement ne savait pas ce qui se passait avec le roi, cela ne serait que du simple relâchement de stress.

“Des fonctionnaires insignifiants qui n’ont pas deux sous de jugeote et d’idiot chronique avec des muscles à la place du cerveau vont et viennent. C’était une crise qui est restée dans l’histoire de la compagnie Rembrandt. Sérieusement, il y a une limite à l’amour que peut porter un parent à son enfant.” (Rembrandt)

“Une crise qui est restée dans l’histoire de la compagnie ?” (Makoto)

Mais j’ai pourtant l’impression que Rembrandt-san est également de ce genre.

“Ils ont essayé de poser leurs mains sur ma femme et mes filles, après avoir reçu d’étranges propositions de mariages, j’ai jugé qu’ils avaient dépassé les limites et j’ai pris quelques mesures en conséquences. De toute façon, ils étaient bruyants sur le fait d’augmenter les taxes et demandaient de l’argent. Peu importe à quel point on essaie d’être rationnel avec eux, c’est juste une perte de temps. Ils disent toujours : ‘Entendu. Alors quand est-ce que l’argent sera prêt ?’” (Rembrandt)

J’ai eu affaire à des gens comme ça de temps en temps. Le genre de personnes qui comprennent les paroles, mais où la conversation est inutile, hein.

Ce genre de personne est ennuyante.

Dans mon cas, je pourrais simplement demander à Tomoe et à Shiki de s’en occuper et les ignorer, cela serait résolu plus tard, mais comment on s’occupait de ce type de gens dans la réalité ?

Bref, des taxes, hein.

Je sais que Rembrandt-san était un marchand possédant une incroyable puissance dans cette ville, mais il était quelqu’un pouvant même participer dans la décision sur les impôts ?

J’avais comme l’impression que ça dépassait le domaine d’une simple entreprise.

“Des Taxes, hein. Mais dans ce cas, ne serait-ce pas une cause perdue si les représentants du gouvernement décidaient qu’il en était ainsi ?” (Makoto)

“Si c’était comme d’habitude, ça serait exactement comme Raidou-dono l’a dit. Mais ils restent aussi des personnes. C’est possible de les endoctriner pour les faire basculer de notre côté. La méthode la plus simple est de les divertir.” (Rembrandt)

Divertir, hein.

Distraire les représentants du gouvernement, écouter ce qu’ils ont à dire, parler avec eux et les faire basculer de notre côté.

Je vois.

“Divertir, hein. Alors les taxes ont été réglées ainsi à cette époque ?” (Makoto)

“En Omettant les détails, oui, c’est exact.” (Rembrandt)

“C’est grâce au maître seul que Tsige a pu faire face au montant des taxes actuelles, Raidou-sama.” (Morris)

“Au passage, quel est le montant actuel ?” (Makoto)

“Le taux officiel est de 30 %, en comptant le personnel et les marchandises, 10%. Au total, ça serait autour des 40 % de nos revenus la majeure partie du temps.” (Rembrandt)

40 %.

Puisqu’il n’a pas précisé que les autres 10 % étaient officiels, ça veut dire que la population considère cela comme faisant partie des 30 %.

Même ainsi, ça reste un montant plutôt impressionnant.

Si tu gagnes 10, 4 d’entre eux seront prélevés, ne te laissant que 6.

Mais d’après la façon que Morris-san l’a déclaré, il semblait que cela était déjà bien, alors les taxes de cet endroit devaient être dans les normes ou légèrement inférieures.

Je me demande à quel taux est la norme.

Pour les gens le payant, ça serait préférable d’être proche de zéro, mais si c’était le cas, le service public se détériorait davantage.

“40 %.” (Makoto)

“Les nobles voulaient au moins le mettre à 70 %. Si ça se produisait, la ville serait pressée jusqu’à en être détruite, même si c’est Tsige. C’est simplement mon opinion personnelle basée sur l’expérience, mais une fois que les taxes surpassent la moitié des revenus, cela entraîne des conséquences négatives.” (Rembrandt)

70 % est bien trop exagéré.

Il n’y a personne qui pourrait vivre ainsi.

Même le désir de travailler s’enfuirait de 70 %.

De surcroît, ‘au moins 70%’.

Est-ce qu’ils voulaient monter encore plus haut ?

Mais la moitié dont m’a parlé Rembrandt-san, me semble également déraisonnable.

“C’est terrible. Mais comment as-tu pu transformer cette demande déraisonnable en 40 % ?” (Makoto)

“Simple. Sur les 70 % qu’ils désiraient, nous payons les 30 % restants de notre propre poches sous la forme de pot-de-vin. Ce n’est pas somme si nous étions devenus des saints ou quelque chose dans le même genre. Si la ville tombe, nous nous en sortirions pas non plus indemnes. En premier lieu, une énorme responsabilité pèse sur mes épaules dans cette ville.” (Rembrandt)

Quand Rembrandt-san a mentionné : ‘une énorme responsabilité pèse sur mes épaules’, son expression est devenue plus grave.

Tout en ayant fait preuve d’une forte détermination, il y avait aussi du regret, de la tristesse et de la tendresse. Quelque chose que le moi actuel ne pourrait certainement pas faire.

Il a vécu dans cette ville pendant un long moment, expérimenté de nombreuses choses et a travaillé pour sa compagnie ici, il avait donc un fort attachement envers cette ville.

Même ainsi, le pot-de-vin était sans doute à un niveau scandaleux.

J’ai comme l’impression qu’il serait préférable de ne pas demander la quantité d’or que ça fait.

“Cela a dû être une sacrée bataille.” (Makoto)

“Ouais. En ce moment, cela s’est calmé. Et aussi, il y a le background derrière. La situation actuelle est que nous sommes bloqués avec ce pot-de-vin de dingue et nous devons aussi aider au rassemblement des informations. À cause de ça, non seulement la compagnie Rembrandt, mais toutes les compagnies dans Tsige voient le royaume Aion d’un mauvais œil.” (Rembrandt)

“Je comprends ce sentiment.” (Makoto)

Ou plutôt, cela serait un vrai mystère s’ils restaient loyaux envers un tel royaume.

Ça serait impossible.

Même moi, je commence à remettre en doute le royaume Aion.

“Et donc, en ce qui concerne le plan de la révolution de cette fois-ci, je ne l’ai pas encore reporté à ce pays.” (Rembrandt)

“?!” (Makoto)

“Si je le reportais maintenant, la révolution se finirait probablement par une petite insurrection.” (Rembrandt)

Il n’a pas l’intention de remonter cette information.

En d’autres mots, il a l’intention de laisser la révolution se produire.

“Vivant ce bouleversement qui entraîne une métamorphose de Tsige chaque jour depuis un an, ma façon de voir les choses à beaucoup changé.” (Rembrandt)

“…” (Makoto)

Je suis sans doute l’une de ces raisons.

Le changement de Tsige, ainsi que celui a changé la manière de penser de Rembrandt-san.

Je peux affirmer que j’y suis impliqué.

“Cela me trotte dans la tête depuis un moment. Je me demande ‘est-ce que les pays et les nobles sont vraiment nécessaires pour la gestion d’une ville ?” (Rembrandt)

“…” (Makoto)

Dans le cas de Tsige, les nobles venaient à tour de rôle dans cette ville pour la superviser et la quittaient au bout de plusieurs années.

En outre, il semblait qu’ils ne travaillaient pas beaucoup.

Dans ce cas, avec la manière dont Tsige fonctionne, même si les nobles partaient, la gestion et l’administration ne feraient aucun changement.

Mais s’ils laissaient faire, Tsige deviendrait indépendant du royaume Aion.

En le considérant d’un point de vue de sécurité, j’avais comme l’impression que cela serait un moins.

Peu importe comment tu l’abordes, le royaume Aion est toujours l’une des puissances majeures.

Rembrandt a l’intention de faire que Tsige devienne indépendante.

Il envisage d’utiliser la révolution qui se produira en Aion comme déclencheur.

Aussi longtemps qu’elle sera considérée comme une ville apportant d’énorme richesse, même si elle était dans une région reculée, le royaume Aion n’acceptera probablement pas quelque chose comme l’indépendance.

C’était la raison pour laquelle cela devait être fait maintenant.

“Ce n’est même pas au niveau où nous pouvons former un gouvernement opérationnel à 100 %. À l’heure actuelle, nous planifions de former une municipalité avec plusieurs représentants de maisonnées pour faire renaître Tsige comme ville indépendante. De mon point de vue, c’est quelque chose qui deviendra un objectif plus réaliste avec le temps, mais Raidou-dono, qu’en penses-tu ?” (Rembrandt)

Une ville indépendante.

Comme je le pensais.

Rembrandt-san connaissait la population exacte de Tsige, l’approvisionnement alimentaire nécessaire pour être autonome, la force de combat pouvant être déployée en une fois, les marchandises entrant et sortant du désert, les connexions avec les villes environnantes.

Dernièrement, j’ai entendu dire que Mio et Shiki étaient restés pas mal de temps dans la ville portuaire en plein développement et ont pas mal échangé avec un grand nombre de gens.

De mon point de vue, Rembrandt-san était un marchand avec beaucoup d’expériences.

Si une personne comme lui arrive au stade où il cherche à en savoir plus sur mon point de vue, il a probablement reçu un consentement tacite de la part de son entourage ou a obtenu une promesse de coopération.

Il n’était définitivement pas le type qui mettrait en priorité ses souhaits et ses envies, faire quelque chose de déraisonnable, et pourtant, il a dévoilé son souhait de rendre Tsige indépendante, ce qui signifiait que son projet devait déjà être en bonne route.

Évidemment, si possible, je veux l’aider.

Mais s’il plaçait sa confiance en ma compagnie Kuzunoha, alors ça serait quelque peu gênant.

“À mes yeux, Tsige est l’endroit où j’ai débuté dans les affaires. C’est comme une seconde terre natale pour moi. Si se séparer du royaume Aion est bénéfique pour cette ville, je suis en faveur de ça. Mais je ne sais pas actuellement dans quelle mesure je pourrai apporter un soutien.” (Makoto)

Si cela entraîne la compagnie Kuzunoha, je ne dois pas prendre de décision hâtive.

Je vais d’abord en discuter.

C’est mon mode opératoire.

Cette fois, il s’agit juste de décider dans quelle mesure nous allons coopérer, alors en substance, ma position a déjà été décidée.

Mais pour promettre ce que je ferai à ce moment-là…

“Tu n’as aucune intention d’être du côté du royaume ?” (Rembrandt)

“Nope, aucunement.” (Makoto)

Il n’y a aucune raison pour moi de trahir Tsige.

C’était la terre natale de Lime et les gens travaillant ici sont bien traités.

“Pff… C’est donc ainsi. Donc à tout le moins, tu vas supporter l’idée d’utiliser la révolution pour obtenir l’indépendance.” (Rembrandt)

Rembrandt-san semblait en être soulagé.

C’est cruel.

Pensait-il que je deviendrais une pourriture ?

“Je n’ai aucune obligation envers le royaume Aion qui me contraindrait à trahir Tsige.” (Makoto)

“Je le sais. C’est juste que si l’idée même d’utiliser la révolution afin de gagner l’indépendance était contre les principes de Raidou-dono, je songeais à abandonner cette idée.” (Rembrandt)

“… De faire une telle chose à cause de moi est juste…” (Makoto)

“C’est la raison pour laquelle Morris et mes proches collaborateurs ont débattu sur plusieurs choses pendant des jours, comme les méthodes pour évacuer les habitants ne voulant pas combattre ou n’étant pas en capacité de le faire afin de convaincre Raidou-dono.” (Rembrandt)

“Haha… Hahahaha. Pas besoin de se préoccuper de moi. Si c’est Rembrandt-san, tu devais être capable de faire ce genre de choses.” (Makoto)

Afin de convaincre une seule personne, moi, les hauts pontes de la compagnie Rembrandt ont tenu des réunions pendant plusieurs jours.

Sérieux ? Ce n’est pas drôle.

Si je me souviens bien, c’était Sofia, non ? C’est elle qui pouvait détruire plusieurs pays.

Être traité comme ce genre d’existence par une partie de ces personnes. Quel sentiment compliqué.

Même pour Rembrandt-san, je dois ressembler à un diable dans sa boite.

“Il est certainement vrai que j’ai réfléchi de manière plus approfondie tout en gardant Raidou-dono en tête. De plus… Même si ce n’est pas faire face au pays directement, ça reste toujours une puissance majeure, nous devons donc réfléchir à beaucoup de choses.” (Rembrandt)

… Cette manière de réfléchir ‘à beaucoup de choses’ est quelque chose que j’ai aussi abandonné.

Bien que ce soit impossible immédiatement, je devrais apprendre étape par étape.

“En d’autres termes, c’est vraiment le moment propice. Raidou-dono, puisqu’on en a l’opportunité, utilise cette chance pour observer et apprendre.” (Rembrandt)

“Ah ?! Eh bien, il est certes vrai qu’une véritable révolution et une indépendance feront un incroyable cas d’étude, mais…” (Makoto)

On ne va pas me demander d’en faire un rapport une fois que tout sera fini ?!

Si on m’implique dedans, ce n’est pas comme si je pouvais apprendre en même temps !

“Au bout du compte, il n’y a pas de meilleur terrain d’apprentissage que celui du lieu de l’action. Non pas en tenant devant et en agissant, mais en étant un observateur légèrement en retrait. Ça pourrait devenir un incroyable matériel pédagogique.” (Rembrandt)

Hmm.

Dire ‘incroyable matériel pédagogique’ sans réfléchir pourrait être mauvais.

Même si je suis ainsi maintenant, comparé au moi du passé, je ne parle pas sans y avoir un peu réfléchi.

Je suis conscient que mes dérapages ont diminué.

“Au passage, Raidou-dono, pourquoi est-ce que tu penses qu’un simple marchand comme moi, qui planifie quelque chose d’aussi scandaleux que de rendre la ville reculée de Tsige indépendante, prenne autant de temps pour te dire ceci ?” (Rembrandt)

“C’est probablement parce que Rembrandt-san est la personne connaissant le mieux cette ville, ainsi que le résultat de ta collecte d’information de l’extérieur. En plus, peut-être parce que tu as identifié un gros événement comme cette révolution.” (Makoto)

Après tout, il a déclaré qu’il prendrait avantage de cette révolution.

Comment le dire, il avait l’air d’être encore plus confiant qu’auparavant et ce n’était pas l’excès de confiance, mais j’avais comme l’impression que cela avait à voir avec le fait que je fus pour.

Bien sûr, je ne dirais pas ça de vive voix.

“Il y a de ça. Mais il y a aussi le fait que ta précédente approbation m’a donné beaucoup de confiance. Mais l’impulsion, qui a fait germée cette idée indépendance, était suite à la prise de contact avec une certaine personne. Cela a été le résultat de l’apprentissage de la nature de cette personne.” (Rembrandt)

“Prise de contact avec une certaine personne… Qui était-ce ?” (Makoto)

Il n’y avait aucun doute qui ceux qui en tiraient le plus de bénéfices d’une discorde entre Hyumains serait la race des Démons.

Mais cette fois, il était clair que ce n’était pas eux.

Rembrandt-san avait pas mal de contact, un peu comme Zef et son fils. Mais Morris-san a déclaré qu’il n’y avait pas beaucoup d’interférence venant de la race des Démons.

Les Démons faisaient attention à moi, et même s’ils le faisaient, le mieux qu’il puisse faire serait d’apporter de l’argent ou d’inciter une personne à agir.

Non seulement Senpai et Tomoki, de toutes parts de Limia et Gritonia ; Je ne crois pas qu’il y ait une seule personne qui pourrait devenir la raison pour laquelle Rembrandt-san souhaiterait l’indépendance.

Il devait avoir plus d’un ennemi qui attendait une opportunité pour le frapper, le genre de personne qui anéantirait la révolution.

Puisque le territoire de Lorel était adjacent à Aion, il ne combattait pas directement la race des Démons.

… Mais c’était un pays qui possédait une foi profonde envers les Esprits de l’eau qui étaient les subordonnés de la Déesse.

En d’autres mots, il était impossible de demander au temple d’accepter la révolution puisque c’était vu comme un acte contre nature.

Comme je le pensais, la plus grande probabilité est un noble d’Aion.

Puisque cela amènerait au déclin de la puissance nationale, la probabilité était faible, mais le plus probable serait un noble ou quelqu’un d’influent d’Aion.

Une personne approuvant cette révolution et avec une position influente…

Quelqu’un comme ça coopérant avec Rembrandt-san sonnait comme plausible.

“Serait-ce un noble d’une grande famille de ce pays ?” (Makoto)

“Huhuhu. Une réflexion raisonnable, c’est l’une des possibilités à laquelle tu pouvais arriver.” (Rembrandt)

J’ai échoué !

Alors que j’étais plutôt confiant à ce sujet !

“J’avais tort, hein.” (Makoto)

“Pour Raidou-dono qui voulait en apprendre plus sur la société, cela peut-être considéré comme intéressant. Eh bien, si nous rencontrions cette personne ? Mais bon… Je ne crois pas que c’est la première fois que tu rencontres cette personne.” (Rembrandt)

“… Hein ?” (Makoto)

Suite au signe de Rembrandt-san, Morris-san, qui était à côté de la porte, a tourné la poignée de la porte et a invité quelqu’un à rentrer dans la pièce.

Elle m’a observé, mais sans changer d’expression faciale, elle a fait une référence solennelle.

Pourquoi est-ce que cette personne…

Dans ma grande surprise, je n’arrivais pas à trouver mes mots.

Incapable d’ouvrir la bouche, mon esprit était simplement confus.

“Raidou-dono, cela faisait longtemps. D’imaginer que vous nous tiriez d’embarras à Limia, je suis vraiment reconnaissant pour votre aide.”

“Ah… Ouais.” (Makoto)

J’ai pu en quelque sorte ravaler ma salive.

Cette personne était celle que j’avais exclue dans mon raisonnement un peu plus tôt.

En y réfléchissant bien, il était impossible qu’elle puisse être ici et avoir sympathisé avec Rembrandt-san.

Pourquoi ?

Juste… Pourquoi ?

“Cela pourrait être la première fois que je te vois aussi surpris.” (Rembrandt)

Rembrandt-san avait l’air amusé.

“… Sairitz-san.” (Makoto)

“Oui. Régente de Lorel, Sairitz. Ça me rend heureuse de savoir que le marchand-dono au centre des discussions s’est souvenu de mon nom.” (Sairitz)

La régente du temple des Esprits dans l’union Lorel.

Pourquoi est-ce qu’une telle personne était présente dans une conversation où nous allons utiliser la révolution pour gagner l’indépendance ?

En outre, on dirait qu’elle connaissait la situation.

Après Sairitz-san, de nombreuses personnes sont également entrées dans la pièce.

Parmi eux, il y avait des personnes que j’avais vues à Tsige et il y avait également des gens que je voyais pour la première fois.

“À présent, puisque nous sommes tous rassemblés ici, commençons par exposer nos positions et nos opinions afin que nous puissions commencer à discuter. Ne vous inquiétez pas, ceci est juste fait pour informations les novices. Nul besoin de poursuivre ça de manière fluide. Au début, nous allons parler de nos opinions. J’ai fait préparer un repas léger et des boisons, nous allons donc poursuivre tranquillement cette conversation.” (Rembrandt)

J-Je retire ce que j’ai dit.

Je veux déjà abandonner et rentrer à Asora.

À l’heure actuelle, je n’étais simplement au-delà de mes capacités, je ressentais quelque chose d’incroyablement effrayant.

Ce n’était certainement pas ainsi que tu commences à apprendre quelque chose !

Pourquoi est-ce que dans ce monde, ça commence toujours par un foutoir ?!

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