Tome 4 – Chapitre 230 – Renouveau
Une période très occupée et bruyante.
Le temps passe vite quand on est débordé.
C’était évidemment ainsi dans Tsige, mais aussi à Asora et dans le magasin de Rotsgard, qui n’étaient pas directement liés, étaient des plus actifs.
Compte tenu du mouvement du personnel, ces deux mois avaient été une période de grande réformation au sein de la compagnie Kuzunoha.
“Waka, pense à aller au magasin de Tsige à midi. Je vais également faire le tour des nouvelles terres de Tsige, mais quand j’aurais fini, je m’y rendrai aussi.” (Tomoe)
“Entendu. Mio et Shiki vont bien, non ?” (Makoto)
“Évidemment. Mio a déjà fait les préparatifs et Shiki semble avoir une réunion avec Morris, mais il a dit qu’il aurait fini avant la fin de la matinée. Cependant, Waka, on dirait bien que ces jours-ci sont plus chargés que lorsque tu visitais les différents pays.” (Tomoe)
Tomoe affichait un sourire machiavélique.
J’ai en fait cru que les choses se calmeraient après avoir terminé ses visites, mais c’était vraisemblablement une erreur.
Elle me taquine sans doute sur ça.
“Je ne dirais pas que c’était parfait, mais j’étais en quelque sorte réussi à m’en sortir, alors ne me taquine pas trop à ce sujet. J’ai pratiquement été tout le temps coincé avec Rembrandt-san à presque toutes les réunions concernant les préparatifs pour la révolution. J’ai également travaillé en tant que professeur à Rotsgard sans relâche.” (Makoto)
Rembrandt-san m’a appris des choses sur le négoce et sur l’état actuel du commerce, j’ai également donné des cours à Jin et aux autres à Rotsgard, ainsi qu’aux nouveaux qui ont été admis dans ma classe. J’ai aussi entendu les opinions des habitants d’Asora alors que j’ajustais la politique de la compagnie Kuzunoha envers la révolution d’Aion et l’indépendance de Tsige.
Ah… Juste m’en souvenir me donnait envie de vomir.
Ma détermination, d’il y a deux mois pour faire ce que j’ai décidé, était tel un sommet de montagne
Le premier mois était le plus dur et quand j’étais seul dans ma chambre, il y a eu des fois où j’ai éclaté de rire sans raison.
Après tout, je n’avais pratiquement pas le temps pour dormir.
Lorsque j’étais incapable d’en supporter plus et que je m’effondrais, l’un de mes serviteurs me trouvait et me réanimait.
… Je vais…Dormir autant que je peux demain.
Peu importe ce que l’on me dit, je vais dormir trois bonnes heures !
“… J’admire le fait que tu aies décidé de ne pas fuir quelque chose que tu as décidé de faire, mais pour nous qui voyons ça, cela en devient inquiétant. De toute façon, je n’avais pas du tout l’intention de me moquer de toi. Je suis vraiment fière de dire ‘Comme attendu de mon maître’.” (Tomoe)
“… Merci.” (Makoto)
“Ah, exact. Pour les salutations de l’après-midi, Shiki et moi vont t’accompagner. Il y a eu un certain nombre de personnes qui ont fait tout un foin en disant que nous devrions aussi les saluer.” (Tomoe)
“Je sais. Je vais compter sur vous autres.” (Makoto)
“Qui sait. En te voyant dernièrement, je ne crois pas qu’il y ait besoin de nous. Eh bien, on se voit plus tard.” (Tomoe)
“Ouais. Présenter mes salutations au directeur de la compagnie Eleor.” (Makoto)
Avec l’approche de l’été, Tsige avait reconstruit le mur de l’extérieur pour agrandir les terres.
Un petit peu vers le désert et beaucoup plus du côté d’Aion.
Grâce à ça, de nouveaux terrains étaient disponibles dans la ville et le prix des terres avait légèrement diminué dans son ensemble.
‘Le prix va à nouveau augmenter, ainsi la baisse des prix est seulement temporaire’, c’était ce que le directeur Eleor avait déclaré tandis qu’il dépensait sans compter, le sourire au visage.
Avec les plans de construction et l’exécution proprement dite, l’argent circulait avec une vitesse terrifiante. Bien sûr, il portait tout le fardeau des dépenses, et pourtant, il gardait un sourire franc.
En d’autres mots, il savait qu’il était celui qui en profitera le plus.
Le secteur immobilier est vraiment effrayant.
En ce qui concernait le terrain que la compagnie Eleor nous a demandé si nous comptions l’acheter, nous avons discuté à nouveau avec Tomoe comme accompagnant, et à la fin, nous l’avons acheté.
Avec ce prix, ‘ils n’ont même pas marchandé’. Mais ça ne correspondait pas au ratio de l’argent circulant quotidiennement.
Bien que les matières premières obtenues par les aventuriers dans le désert avait également un prix ridicule, ils risquaient littéralement leur vie pour les obtenir.
En réfléchissant de cette manière, j’avais l’impression que c’était quelque peu déraisonnable.
Après avoir acheté le terrain et avoir fini cette discussion commerciale, Tomoe s’était occasionnellement impliquée avec la compagnie Eleor.
J’ai pensé à ça en la voyant partir.
“Eh bien, même si je pense que c’est déraisonnable… Je lui ai déjà acheté le terrain et nous sommes assez amicaux les un avec les autres en temps normal. Les terres qui se trouvent à l’intérieur des murs extérieurs sont très demandés, c’est le prix de la sécurité. Après tout, ce n’est pas parce que de nombreuses grosses transactions sont réalisées dans cette ville que cela veut dire que ta vie sera forcément assurée et stable à l’intérieur.” (Makoto)
Puisque que la compagnie Eleor cherche à obtenir la sécurité et la stabilité, il doit y avoir quelque chose pour rétablir l’équilibre.
Jusqu’à quel point ils peuvent aller dépend du jugement du marchand lui-même. Pour moi, le directeur de la compagnie Eleor me donnait l’impression qu’il se trouvait dans une position dangereuse où qu’il pourrait chuter à tout instant.
Il était évident que je ne possédais pas des sens aussi aiguisés que lui.
En ayant reçu l’enseignement de Rembrandt-san j’ai été capable de le dire.
C’était la raison pour laquelle j’ai été en mesure de continuer mes activités tout en gardant une ligne de sécurité.
Et j’ai maintenant construit un magasin sur le terrain que j’avais précédemment acheté. Je me suis finalement résolu à créer mon propre magasin à Tsige.
Après avoir écouté les requêtes d’augmentation de personnel et de stock, j’ai décidé de saisir cette opportunité pour l’établir, et au bout du compte, le magasin s’était avéré assez grand.
Et ainsi, aujourd’hui est le jour de l’ouverture du magasin.
Depuis la matinée… Non, depuis la nuit dernière, les employés étaient actifs.
Comme on pouvait s’y attendre, on pouvait ressentir leur fatigue, mais voir un grand sourire sur leur visage me soulageait.
Tomoe, Mio et Shiki ont travaillé toute la journée.
Akua et Eris sont venues de Rotsgard en tant qu’aides temporaires, et Lime aussi d’ailleurs, alors c’était vraiment un événement où presque toute la compagnie Kuzunoha se réunissait.
Toutefois…
“Au moment où Aion pourrait faire quelque chose la compagnie Kuzunoha va ouvrir un grand magasin dans Tsige, hein.” (Makoto)
Il n’y avait pas vraiment de sens caché derrière cette date et la raison de son ouverture.
Il n’y en avait aucun, mais avec un tel timing, cela pourrait être pris comme une sorte de déclaration.
Je n’ai pas l’intention de changer ce que j’ai l’intention de faire, il est donc inutile de s’en faire. Quoi qu’il en soit, je comprends bien que ce n’est pas le meilleur moment.
En réalité, cette journée d’ouverture aurait pu être pilotée par Rembrandt-san et les autres, mais si je commençais à réfléchir à ça, ça sera à fin.
*Toc* *Toc*
Hmm ?
“Entrez.” (Makoto)
J’ai répondu à la personne qui a frappé à la porte.
“Waka.” (Eris)
“Eris, hein. Qu’est-ce qui ne va pas ?” (Makoto)
“Pour célébrer notre ouverture, marchands et aventuriers surgissent de partout.” (Eris)
“… Je vois.” (Makoto)
Maintenant que j’y réfléchissais, Rembrandt-san m’avait prévenu qu’avant l’ouverture, il y aurait un hommage où un petit nombre de personnes viendront nous féliciter.
Les personnes, qui désiraient développer des liens commerciaux amicaux, viendraient normalement après l’ouverture, et il y aurait des fois où ils le requerraient. Apparemment, c’était une tradition que les aventuriers et les commerçants viennent rendre visite à l’ouverture d’un nouveau magasin.
Les aventuriers attendaient la plupart du temps la fin de la cérémonie de l’ouverture du nouveau magasin pour entrer en tant que clients, c’était donc les marchands qui venaient en premier en temps normal.
Même ainsi, ils débarquaient si rapidement ?
Il restait pourtant encore pas mal de temps avant l’ouverture.
“Entendu. Je vais bientôt me rendre. Y a-t-il autant de marchand qu’escompté ?” (Makoto)
“Actuellement, il y a plus d’aventuriers. Ils ont sans doute l’intention de faire la queue pour rentrer dans le magasin après nous avoir félicité.” (Eris)
“Ah, je vois.” (Makoto)
“La majorité envisage de se présenter aux grands pontes de la compagnie Kuzunoha qui sont inaccessibles en temps normal. Au passage, il y a une incroyable file d’attente pour l’ouverture et nous l’avons déjà réorganisé plusieurs fois. La rue devant l’entrée est incroyablement bondée. C’est quelque chose que nous ne pourrions pas voir à Rotsgard… Et que je ne veux pas voir là-bas.” (Eris)
“Alors la file d’attente s’agrandit. Entendu. Préviens les gens s’en occupant de ne pas causer de problèmes aux autres. J’en ai déjà informé la ville, alors ça devrait être bon, mais les clients pourraient devenir impatients et des problèmes pourraient survenir.” (Makoto)
“Ne t’inquiète pas.” (Eris)
Avec des yeux scintillants pendant un moment, Eris a mimé un coup de massue sur la tête.
… Lorsqu’elle n’était pas avec Akua, j’avais comme l’impression que sa malice se renforçait, mais même si Eris était ainsi, elle était une fille qui traitait bien les clients.
Son chiffre de vente était plutôt élevé.
J’ai quitté le bureau au troisième étage avec Eris et je me suis dirigé vers le RDC.
Le nouveau bâtiment de la compagnie Kuzunoha avait une étonnante structure avec ses trois étages et son sous-sol.
Des bâtiments de deux étages ont commencé à apparaître ici et là à Tsige a commencé, mais trois étages étaient plutôt rares.
Grâce à ça, le bâtiment se démarquait lui-même, ce qui était une reconnaissance supplémentaire.
À présent, pour ce qui est des personnes venues nous féliciter pour l’ouverture du magasin…
Ouah…
“Euuuuuuuuuh, Eris. N’est-ce pas un nombre incroyable ?” (Makoto)
“Puisque tu l’as longtemps hésité, ça doit être important.” (Eris)
“… Il y a même des personnes qui semble avoir des cartes de visites.” (Makoto)
“Hé~. Tu m’as ignoré. Je n’aime pas qu’on pourrisse mes blagues.” (Eris)
Actuellement, j’ignorais Eris et j’ai à nouveau observé les personnes qui s’étaient rassemblées devant l’entrée principale.
‘Surgir’ était vraiment le mot approprié.
Certains d’entre eux avaient même le modèle de cartes visites que j’utilisais pour le plaisir avec Rembrandt-san et qui s’étaient maintenant propagées.
Ce que les gens tenaient dans leurs mains, c’était sans doute des présents, mais je me questionne sur leur vantardise.
Apparemment, les cartes de visites s’étaient suffisamment établies pour que même les aventuriers en aient.
C’était vraiment une scène qui ne pouvait être vue à Rotsgard. C’est rafraîchissant.
Je pensais surprendre les marchands en leur donnant ma carte de visite, mais visiblement, ça ne sera pas le cas.
L’influence de Rembrandt-san est très impressionnant.
“Bon, je vais y aller. Après tout, ils ont pris la peine de venir ici.” (Makoto)
“Waka est le seul ici, j’estime que ça deviendra vite épouvantable. Que devrions-nous faire ? Devrions-nous mettre en place la règle des dix secondes ou quelque chose d’autres ?” (Eris)
“Hein ? Est-ce que tu parles de la règle limitant à dix secondes par personne ?” (Makoto)
“C’est exact. En mettant de côté un temps limité précis, j’interviendrai aléatoirement pour dire : ‘Merci beaucoup pour votre visite~~!’ et je ferais en sorte que le suivant prenne sa place.” (Eris)
“… Est-ce une sorte de ‘meeting poignée de main’ ? Mais bon, je compte sur toi. Peux-tu emmener deux ou trois personnes pour gagner du temps ?” (Makoto)
“Laisse-moi ça~. Je vais sagement les rassembler les cartes de visites et les présents pour les rendre identifiables, je compte sur toi pour les regarder plus tard. Bon…” (Eris)
Avec une salutation mystérieuse, Eris a trotté à l’intérieur du magasin et a quitté mon champ de vision.
En mettant de côté son discours et sa conduite, il est vrai qu’elle est fiable et digne de confiance.
Dernièrement, je me mets à penser fréquemment de cette manière.
À présent, commerçons à œuvre en tant que directeur de la compagnie !
Ouvrant la porte d’entrée, ma longue journée a commencé.
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-Sous-sol
Articles disponibles : Essentiellement de l’équipement.
Ventre d’équipement ajustable selon la demande, équipement pour les clients normaux, réparation et conseil.
Plein à craquer.
-RDC
Articles disponibles : Essentiellement de la nourriture, ainsi que de la nourriture et boisson supervisés par Mio.
Plein à craquer.
-1er étage
Articles disponibles : Essentiellement de la médecine. Ainsi que la possibilité d’une consultation pour une composition spécifique.
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-2eme étage
Articles disponibles : Nécessités quotidiennes, ainsi que des biens diverses. Céramique réalisée à Asora avec une qualité au niveau de celui des arts industriels.
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Eh bien, c’était le jour de l’ouverture, alors on pouvait s’y attendre.
Cela veut aussi dire que c’est la meilleure situation que nous escomptions.
Mais…
-3eme étage.
Les Bureaux.
Plein à craquer.
Qu’est-ce qui se passe ?!
Nous avions réalisé l’ouverture sans accident notable et les clients ont afflué dans le magasin, et après un petit moment, j’ai confirmé que rien ne s’était passé et la compagnie fonctionnait sans problème, alors avec Tomoe et Shiki, je suis allé saluer les clients réguliers.
C’est ce que j’avais l’intention de faire.
J’avais prévenu que les personnes associées que je le saluerais au préalable et j’ai ouvert le magasin simultanément.
Même ainsi, après avoir fini des salutations quelques peu pressés, je suis retourné dans le magasin et c’était ainsi.
Les bureaux du 3eme étaient également pleins à craquer.
En ce qui concernait les gens venus nous féliciter en avance, je les avais déjà rencontrés avant l’ouverture, car ils ne pouvaient pas venir aujourd’hui, alors ils m’ont donné leurs cadeaux et je les ai reçus comme il se doit. Et pourtant !
“Ah !”
Suite à un cri lancé par quelqu’un, les regards se sont concentrés sur moi.
C’était une action qui m’a fait comprendre sans aucun doute que ces personnes s’étaient rassemblées avec moi comme objectif.
“La plupart d’entre eux ressentent sans doute du danger envers la prospérité de notre magasin. Leur décision d’agir immédiatement pourrait être considérée comme bonne, mais leur perspicacité à nous évaluer modestement ne peut être louée. À présent…” (Tomoe)
Tomoe a murmuré cela.
“Il y a aussi des marchands qui ne sont pas de Tsige. Il y a sans doute des gens qui veulent créer des liens commerciaux. Même si ce n’est pas le cas, avec autant de personnes venues à notre magasin, il est naturel pour un marchand de venir féliciter le directeur d’une telle compagnie.” (Shiki)
Shiki a également murmuré ça.
Quoi qu’il en soit, Rembrandt-san viendra également ici, vous le savez, hein ?
Bordel !
“Désolé pour l’attente, je suis le directeur de cette compagnie, Raidou. Je suis vraiment reconnaissant pour votre visite lors de l’ouverture de ce magasin. Nous allons vous renseigner sur notre commerce dans peu de temps, alors veuillez attendre un peu.” (Makoto)
Avec un sourire que j’ai développé au point que c’en était presque un réflexe, j’ai salué tout le monde.
Ensuite, puisque ce n’était pas quelque chose qui pouvait être résolu avec un esprit combatif quelconque, j’avais Tomoe et Shiki pour m’aider à parler avec tout le monde.
Mio faisait de son mieux au RDC, elle ne devrait donc pas pouvoir venir jusqu’ici. Même ainsi, elle a quand même aidé en ramenant des plats simples et des boissons pour les gens qui attendaient.
Mio avait préparé des plats japonais qui n’était pas quelque chose de courant en Tsige.
Quand elle leur a dit : ‘C’est de la nourriture qui est servie au RDC de ce magasin’, ils l’ont regardé avec intérêt et la plupart ont voulu y goûter.
Elle a contribué pour faire passer le temps agréablement des gens patientant, ce qui a été d’une grande aide.
Si on manquait de temps, je songeais à faire partir les gens restants, mais au bout du compte, ce n’était pas nécessaire. Nous avons pu finir de gérer les personnes venues nous féliciter ou pour parler affaires.
Mais bon, concernant les discussions d’affaires, nous avions dit que nous prenions aucun rendez-vous aujourd’hui, alors cela nous a fait gagner du temps.
La charge de travail a augmenté, en incluant la prise d’informations sur le domaine de chaque personne venues ici, mais si en plus on devait entrer dans les détails de chaque affaire commerciale aujourd’hui, on n’aurait jamais pu en finir en une seule journée.
Je ne suis pas un petit génie des affaires commerciales comme l’est Rembrandt-san et de nombreux marchands de cette ville.
Je n’ai pas les nombreuses années d’expériences qui pourraient combler cet écart de talent.
C’est aussi impossible pour moi de comprendre les avantages et désavantages d’une négociation en si peu de temps.
“J-Je suis exténué. C’était une charge de travail inattendu…” (Makoto)
“Même ainsi, nous avons tout fini avant l’arrivée de Rembrandt. Bon travail.” (Tomoe)
“Il y a aussi quelques négociations avec de bonnes perspectives, alors ce n’était pas une perte de temps. Bon travail.” (Shiki)
Des regards compatissants étaient dirigés vers moi.
“Il reste seulement Rembrandt-san et les plans d’aujourd’hui seront finis.” (Makoto)
“Oui. Après ça, profite en pour te reposer. Nous allons organiser les documents des ventes d’aujourd’hui qui doivent être vérifiés.” (Shiki)
“Je le ferai après.” (Makoto)
Aujourd’hui, je ne me soucie pas de ce qu’Aion pourrait faire.
S’ils agissaient un grand coup ce soir, j’en profiterai pour évacuer ma colère sur eux.
“De toute façon, cela fait beaucoup de présents de félicitations, hein. Nous les avons tous envoyés à Asora, il n’y a donc aucun problème d’espace avec eux, mais si nous ne pouvions pas le faire, un tel nombre pourrait même affecter notre commerce.” (Makoto)
“Cela prouve juste à quel point la compagnie Kuzunoha attire l’attention.” (Tomoe)
Tout en hochant de la tête à la réponse de Tomoe, je me suis souvenu des cadeaux de félicitations.
J’ai accepté tous les présents en dehors des esclaves et des choses vivantes.
Plus tard, je devrai leur donner un cadeau approprié en retour.
Même au coucher du soleil, le flux de personnes n’avait pas diminué, mais le calme était un peu revenu dans les bureaux.
… À cette heure, j’imagine que la situation dans l’étage où se trouve Mio est terrifiante.
Elle a déclaré qu’elle n’avait pas du tout l’intention de venir ici tous les jours, mais… J’espère que l’ouverture ne fera pas en sorte que ça sera la première et la dernière fois qu’elle viendra ici.
“Eh bien, eh bien, c’est effrayant, hein. D’imaginer que cela serait aussi vivant. C’est vraiment bondé en bas.”
“Rembrandt-san.” (Makoto)
“Je suis désolé de venir aussi tard, Raidou-dono. Toutes mes félicitations pour l’ouverture de ton magasin.” (Rembrandt)
“Merci. Tu arrives juste à temps, alors ne te soucie pas de ça. D’ailleurs, je suis désolé de pas avoir pu t’accueillir.” (Makoto)
“Lime-kun m’a reçu. Il n’y a pas de lieu de s’en inquiéter. J’ai entendu dire que tu as traité avec courtoisie les marchands qui ont débarqué ici. Cela a dû être fatiguant, pas vrai ?” (Rembrandt)
Maintenant qu’on venait de me le dire, j’ai remarqué que Lime était derrière Rembrandt-san.
Il s’est incliné et est vite retournée dans les escaliers.
Bon travail.
“J’ai encore du chemin à parcourir. J’aurais dû accueillir les invités nommés avec un peu plus de temps. J’ai dit que ‘J’étais exténué’ par réflexe, mais je ne suis pas vraiment fatigué.” (Makoto)
“Huhuhu. Eh bien, même si tu es toujours jeune, il n’est pas nécessaire de tout faire à la perfection. Ce genre de personne ne dure jamais longtemps. Il est préférable de connaître ses propres limites. Mais bon, aussi longtemps que tu écoutes l’opinion de tes plus proches collaborateurs, il n’y a nul besoin de s’inquiéter.” (Rembrandt)
“Je suis vraiment béni de les avoir.” (Makoto)
Ce que je peux faire et ce à quoi je devrais réfléchir, hein.
Trouver une balance entre les deux est une chose vraiment difficile.
Apparemment, le corps semblait apprendre à jauger lorsque tu gagnais de l’expérience, mais aux yeux de Rembrandt-san, je donnais sans doute l’impression de vouloir trop en faire.
Il y avait également le fait que c’était le premier jour de l’ouverture du magasin, mais peut-être que j’en ai trop fait sans réfléchir à ma propre santé.
Si c’est le cas, je dois me pencher dessus.
“Quand tu as commencé à louer un emplacement dans mon magasin, tu as travaillé sans montrer d’hésitation. Raidou-dono, tu n’en as probablement pas conscience toi-même, mais… En te voyant ton visage aujourd’hui, tu me sembles aux anges. L’accomplissement d’avoir ouvert son propre magasin.” (Rembrandt)
“Oui. Je vais me dévouer pour faire mon mieux à Tsige.” (Makoto)
“Tu l’as déjà fait suffisamment. Je suis impatient de voir le moment où tu deviendras assez grand pour couvrir complètement Tsige.” (Rembrandt)
“N’exagère pas.” (Makoto)
“Je ne me trompe pas. Il est déjà clair que la compagnie Kuzunoha va attirer encore plus de client en devenant la compagnie à visiter.” (Rembrandt)
“J’ai l’impression que la compagnie Rembrandt a déjà un tel niveau.” (Makoto)
“Je parle d’une époque où la compagnie Rembrandt deviendra la seconde figure de proue de Tsige. Je ne peux pas rester à la traîne lorsque cela se produira.” (Rembrandt)
“Impossible.” (Makoto)
Un sourire ironique est apparu sur mon visage.
En ayant vu ça, l’expression douce de Rembrandt-san est devenue sérieuse tandis qu’il s’exprimait.
“… En ce qui concerne les mouvements de la compagnie Kuzunoha, les rapports qui ont été envoyés de Tsige au royaume Aion ne sont pas bons du tout. C’est quelque chose que nous avons laissé fuité intentionnellement, mais d’après ce que je peux interpréter, l’ouverture du magasin dans cette ville incitera sans doute le royaume Aion a considéré la compagnie Kuzunoha comme une source de problème pour eux.” (Rembrandt)
“… Oui.” (Makoto)
“Cela peut être considéré comme l’un des nombreux déclencheurs, mais aussi tardivement, ça ne pourra pas changer ce qui se produira dans ce pays. De plus, je ne laisserai pas la compagnie Kuzunoha devenir une cible. Leur opposant est la ville de Tsige en elle-même. Même ainsi, je suis désolé.” (Rembrandt)
“Non. Je vais être direct. S’ils ne vont pas gros cout aujourd’hui, et seulement à ce moment, je n’ai pas envie de me soucier des actions d’Aion.” (Makoto)
Je suis tellement fatigué que je n’ai plus de jus, alors c’est ce que je ressentais en ce moment.
Peu importe que Rembrandt-san utilise l’ouverture de mon magasin, je resterai son allié.
Je m’en fous.
“… Hahaha, je vois. Ne faisons pas plus traîner ça. Voici un présent de ma part pour te féliciter de l’ouverture du magasin. Ouvre-le plus tard.” (Rembrandt)
Rembrandt-san s’est levé de son siège et allait partir.
Ce qu’il m’avait donné était enroulé d’un papier blanc.
Ah, attends.
Si je me souviens bien, Rembrandt-san a été guidé par Lime et il est venu par les escaliers, non ?
Alors présentons lui ‘ça’.
C’était évident qu’il m’a donné quelque chose qui allait me surprendre, je vais aussi le surprendre.
“Attends, s’il te plaît. Si tu pars, nous allons prendre par la gauche jusqu’au bout du couloir.” (Makoto)
En ayant dit ça, je lui ai demandé de s’arrêter et je l’ai guidé à travers le corridor.
L’endroit où nous étions arrivés était devant une porte au bout du couloir.
“Une impasse… Non, une pièce ?” (Rembrandt)
“Allons-y.” (Makoto)
Toujours en le guidant, j’ai touché la porte.
Sans faire de bruit, la porte s’est ouverte des deux côtés.
Rembrandt-san est entré avec moi comme demandé et dans cette petite pièce, j’ai touché le mur.
La porte s’est refermée.
C’est exact. C’était un dispositif de l’ère moderne que j’ai pensé à installer quand nous avions décidé de faire un bâtiment de cinq étages.
Un outil pratique de la civilisation, Ascenceur-sama.
Au passage, la source d’énergie était le mana des personnes qui montaient dedans.
Dans le cas présent, c’est moi.
“Hein ?!!” (Rembrandt)
“C’est bon. Nous ne faisons que descendre. Il n’y a pas de sentiment de chute, pas vrai ?” (Makoto)
“O-Oui. Plutôt que de chuter, c’est comme si nous descendions lentement. Quelle sensation mystérieuse.” (Rembrandt)
“Avec ceci, nous pouvons monter et descendre. Nous n’avons pas encore décidé si nous allions l’agrandir pour que les clients puissent aussi l’utiliser, je l’ai seulement conçue pour les employés pour le moment.” (Makoto)
Nous arrivions au RDC.
Comme attendu, c’est beaucoup plus commode que d’utiliser les escaliers.
“… Eh bien, eh bien, il y a donc des personnes dans la compagnie Kuzunoha qui réfléchissant à des choses incroyables. Vraiment impressionnant.” (Rembrandt)
“Hahaha, es-tu surpris ?” (Makoto)
“Les gens seront divisés en deux groupes : Le premier, un gâchis extravagant de mana ; Le deuxième, un avancement pour rendre la vie plus confortable par la magie. Mais… Je fais partie des gens qui croient que les nouvelles techniques et produits sont nés de curiosité et du tâtonnement. J’ai été complètement surpris, mais plus que ça, j’ai été ému. Bien sûr que je l’apprécie beaucoup.” (Rembrandt)
“… Je ne m’attendais pas à ce que tu en dises autant.” (Makoto)
“Raidou-dono, je vais compter sur toi pour les années à venir.” (Rembrandt)
“La même ici.” (Makoto)
Rembrandt-san est monté dans la calèche qui l’attendait et il est parti.
Est-il le genre de type à avoir un faible pour les nouvelles inventions ?
Je n’avais pas encore vu ce côté de lui par le passé, mais dans l’histoire, des personnes riches sont devenues des mécènes pour des œuvres d’arts ou des inventions, ce n’était donc pas quelque chose d’étrange.
À l’heure actuelle, l’ascenseur avait un problème avec le contrôle du mana, la taille et sa consommation. Essayons de donner des instructions afin de rendre possible sa mise en œuvre.
Probablement, peu importe quelle forme ça prendra, il y a aura sans doute besoin d’un liftier, possiblement un Ancien-Nain ou un Orque
Dois-je augmenter le nombreux de personnes travaillant sur l’ascenseur ?
Hmm…
“Waka, on dirait que Rembrandt est parti.” (Tomoe)
“Bien œuvré de l’avoir accompagné jusqu’à la sortie.” (Shiki)
“Ah, Tomoe et Shiki.” (Makoto)
“Et donc, Waka, qu’est-ce qu’il t’a donné ? Je suis quelque peu ennuyé par ça.” (Tomoe)
“Après tout, Mio-dono pourrait devenir dangereuse de bien des manières si ce cadeau est une proposition de mariage pour ses deux filles.” (Shiki)
“Ne dis pas quelque chose d’aussi pénible, Shiki. Il n’y a pas moyen que le papa poule Rembrandt-san offre ses filles ainsi.” (Makoto)
Même si je dis ça, je me sentais un peu mal à l’aise.
J’ai lentement retiré le papier blanc et je l’ai ouvert.
“Une carte ?” (Makoto)
C’était une carte de Tsige qui représentait le secteur où se trouvait la compagnie Kuzunoha.
Une carte comme cadeau de félicitation ?
“Eh bien, d’imaginer qu’il nous donnerait ça comme cadeau de félicitation.” (Tomoe)
“… Waka-sama, Tomoe-dono.” (Shiki)
“Shiki ?” (Makoto)
Peut-être qu’il a remarqué quelque chose ? Shiki a pointé une partie de la carte.
Hmm…
“Oh, je vois. Comme on pouvait s’y attendre, il est une personne faisant des choses intéressantes-ja no.” (Tomoe)
“Heinnnn ?!” (Makoto)
C’était l’une des tues principales qui s’étendait depuis le centre de Tsige.
Si je souvenais bien, c’était la rue Rimeishi ?
“C-C’est… Cette rue, pas vrai ?” (Makoto)
J’ai demandé une confirmation juste au cas où.
“Pas de doute là-dessus. Il semblerait qu’à partir d’aujourd’hui, cette rue sera maintenant nommée Rue Kuzunoha, Waka.” (Tomoe)
“Sérieusement, cet homme… À quel point peut-il faire ce qu’il veut dans cette ville ? Il est indéniable que c’est amusant.” (Shiki)
Tomoe et Shiki étaient admiratifs et surpris, et en même temps, ils gardaient leur sang-froid.
Non attends, n’est-ce pas normalement quelque chose où en devrait en rester baba ?
Le nom de la rue que Shiki pointait… C’était clairement écrit Rue Kuzunoha.
De songer qu’il ferait une telle chose…
“J’ai l’impression que… C’est devenu quelque chose d’incroyable.” (Makoto)
Mon murmure a été englouti par les ténèbres de la nuit.
Lorsque la révolution dans le royaume Aion se produira, Tsige en profitera pour déclarer son indépendance.
Avec ce flot d’événement, il n’y a aucun doute que des combats auront lieu et je serai également impliqué, car je serais vu comme lié à cette histoire.
Quelque chose d’encore plus incroyable qu’un changement de nom de rue se produira bientôt.
Même ainsi… Écouter l’animation du magasin dans mon dos… Entendre les discussions de ces personnes me donnait l’envie de ne pas perdre l’effervescence et la vivacité de cette ville.
C’est ainsi que je voyais les choses.