Tome 5 – Chapitre 244 – Les bandeaux sont juste pour la mode
“Qu’est-ce que tu cherches, gamine ?”
Nous avons fait une petite auto-présentation à la princesse-sama que nous avons ramenée.
Tomoe lui a expliqué que nous étions une compagnie d’un pays étranger avec la permission de Lorel pour mener des affaires à l’intérieur du pays, ce qui était l’entière vérité, mais sans aborder le vrai objectif.
Depuis lors, personne n’a abordé Yaso-Katsui ou Kannaoi.
Nous avions simplement déclaré que Sairitz-san avait donné son approbation et son aide pour ouvrir un magasin à l’intérieur du pays, que nous avons obtenu des informations de sa part et avions pour objectif de nous diriger vers le labyrinthe.
… Des paroles avec beaucoup de profondeur, hein.
La princesse-sama a dit qu’elle était la fille d’un seigneur d’une ville relativement importante et que son nom était Ousaka Iroha. En raison de sa première impression sur Tomoe, elle lui était assez attachée.
Iroha était sans doute son vrai nom, mais son vrai nom est probablement Ousaka, pas Osakabe.
En plus, la personne elle-même a dit ‘Osaka… Ousaka’ avant de se reprendre.
Cependant, à la différence d’autres pays, le nom donné par aux habitants de Lorel n’étaient pas des noms qui définissaient leur nature, mais l’inverse. Un nom comme Iroha-chan a finalement fait tilt dans ma tête. (NTA : Iroha est l’ordre traditionnel du syllabaire japonais.)
Leur sens de leur dénomination sonnait comme japonaise, j’avais enfin bien pu confirmer que les Sages-sama dans ce pays étaient assurément Japonais. J’ai également compris que ce pays a été influencé d’une étrange manière.
Après tout, le légendaire maître épéiste Iori sonnait totalement japonaise.
Quand j’ai voulu en savoir plus, on m’a répondu que cette histoire était tellement lointaine dans le passé qu’elle était remise en doute, mais dans ce pays, c’était un contre de fée très connu, ou plutôt, la protagoniste principale d’un conte héroïque.
Je pense que la personne a réellement existé et qu’il était même possible qu’il fut le mari de Root.
Il y avait aussi la possibilité qu’il fût été un Japonais.
On dirait qu’il était aimé, si bien que s’il a vraiment été un Japonais, c’était quelque chose en soi qui me rendait assez fier.
Et apparemment, Iroha-chan était une grande fan de Muramatsu Iori.
Ouais, comme c’est charmant.
Mais quoi qu’il en soit, on pouvait deviner de part ses vêtements luxueux, son discours et sa conduite qu’elle était ignorante du monde extérieur, en outre, même si c’était un conte héroïque apprécié par les enfants, ses connaissances étaient assez détaillées.
Elle a même rétorqué en ayant entendu nom de la compagnie Kuzunoha : ‘Vous êtes nommés ainsi, et pourtant, vous venez d’un pays étranger ?’.
Les deux possibilités avaient tendance à pointer une certaine richesse, mais plutôt que la fille d’un seigneur, elle me donnait plus l’impression d’une princesse.
En d’autres mots, il n’y avait aucun doute qu’elle était la fille de la maison Osakabe.
Je confirmerai ça plus tard avec Tomoe.
Il semblerait qu’Iroha-chan s’est finalement prise d’intérêt pour autre chose.
Au passage, quand j’ai dit j’étais le maître de Tomoe et le directeur de la compagnie, non seulement elle s’est tordue de rire en se tenant le ventre, mais elle a été choquée lorsque Tomoe lui a dit que c’était la vérité.
En mettant de côté ce que pouvait comprendre un enfant, nous lui avons expliqué et avons reçu comme réponse : ‘Comme c’est mystérieux’.
C’était le résumé d’il y a quelques instants.
En ce moment, l’autre chose qui intéressait Iroha-chan, non ce n’était pas moi, c’était le bain en plein air.
Aller dans un bain avec une fille que je venais juste de rencontrer.
Le développement de la situation était tellement mauvais que ça me faisait penser à un mauvais eroge et je pouvais clairement dire que allait vers une ‘Bad End’.
Je vais juste finir en prison.
Je ne connais pas très bien ce monde, mais d’un point de vue éthique, c’est direct la prison.
Peu importe que j’ai ou non l’ordre écrit de Sairitz-san.
Mais j’ai vite abandonné cette réflexion et comme elle était notre invité, je lui ai dit de prendre son bain en première.
Ce n’était pas un bain rempli d’eau, c’était une source d’eau chaude luxueuse où l’eau s’écoulait constamment.
C’était évidemment plus petit que l’énorme source d’eau chaude qui sortait d’un immense trou dans une montagne enneigée et, mais aux yeux d’un plébéien comme moi, c’était un bain en plein air d’une taille assez grande.
… Maintenant que j’y réfléchis, nous logeons dans une auberge plutôt luxueuse où notre séjour est décompté en heure et pas en jour, sinon des frais supplémentaires seront ajoutés, et pourtant, nous sommes capables de rester dans ce genre de chambre autant que nous le souhaitons.
Et nous pouvons utiliser la chambre VIP de l’auberge sans aucune limitation de temps.
J’ai… Beaucoup d’argent, hein.
L’or dans l’entrepôt d’Asora s’amoncelait continuellement.
Même si nous continuions à construire des entrepôts, l’intérieur ne changerait pas, et plus important encore, ça dépeinait dans le décor, alors nous essayons d’utiliser le plus possible ses pièces d’or.
Si je me souviens bien, il y avait la pièce d’argent magique et pièce d’or dorée (autrement appelé pièce d’or magique), il était donc possible de les échanger, mais hormis le fait qu’il y avait deux types de monnaies supérieurs aux pièces d’or, elles n’étaient pas simples à utiliser.
C’était la raison pour laquelle je n’étais pas vraiment intéressé par l’échange.
Mais il y avait de nombreuses choses que je voulais stocker dans les entrepôts, alors on n’y pouvait rien.
Pour parler franchement, la pièce d’or dorée était difficile à obtenir et elle était à moitié considérée comme un objet d’or Si je devais l’illustrer avec quelque chose de la Terre, ça serait comme ses pièces commémoratives hors de prix, alors je les ai toutes changés en pièce d’argent magique.
Je me souviens que même après ça, Shiki a dit que cela remplissait toujours plusieurs entrepôts.
Il était impossible de connaître le montant exact d’argent que nous avions, mais… Essayons de demander quand même une estimation.
Oh exact.
En tout cas, j’ai proposé à Iroha-chan de prendre un bain, mais elle a déclaré qu’elle ne pouvait pas y aller seule, alors quelqu’un devait y aller avec elle.
Et après ça, elle s’est lentement dirigée vers Mio et a levé ses bras.
Elle a étiré ses bras et ses jambes tout en restant debout.
Mio avait une expression perplexe alors qu’elle en demandait la raison à Iroha-chan. Eh bien, c’était normal.
Je ne comprends pas ce qu’elle voulait.
Mais je devrais demander ultérieurement à Mio d’arrêter de l’appeler gamine.
“Vous avez dit que votre nom était Mio, n’est-ce pas ? Enlevez rapidement mes vêtements-desu.” (Iroha)
“… Ah ?” (Mio)
“Pourquoi ce ‘Ah’ ? Vous êtes la maid servant Tomoe-sama et Raidou-sama, non ? Il ne semble pas qu’il y ait d’autres servantes que vous ici, je vais donc être à vos soins-desu.” (Iroha)
“Pff.” (Tomoe)
Tomoe se retenait de rire.
Les paroles d’Iroha-chan ne cachaient aucune malice.
Je vois… C’est un malentendu.
Si on devait parler en termes de classement, la réponse correcte serait qu’en dessous de moi, Tomoe et Mio se tiendraient sur un pied d’égalité, mais à cause Iroha-chan, même en lui ayant expliqué, Mio avait été reléguée.
… Ah, je vois.
En plus de ça, elle était accompagnée par ce vieil homme et ces femmes semblables à des gardes du corps et des servantes, alors elle croyait sans doute que notre relation était similaire.
“… Écoute-moi. Je sers WAKA-SAMA ! Je ne sers nullement quelqu’un comme Tomoe-san. Tomoe-san et moi avons le même statut. Non, moi, qui gagne peu à peu l’estomac de Waka-sama, je suis au-dessus. Est-ce que tu comprends ?” (Mio)
“Si vous êtes la cuisinière, cela veut dire que vous avez un statut inférieur à celui de Tomoe-sama qui est une proche aide. Avant toutes choses, avoir des katanas et servir son maître est la preuve qu’elle est une proche aide. C’est la raison…” (Iroha)
“Est-ce-que-tu-me-com-prends ?” (Mio)
“?!!! Çph haiuph mah !!! Çph haiuph mah-esu ! (Ça fait mal)” (Iroha)
“Est-ce-que-tu-m’é-cou-tes ?” (Mio)
Mio a immédiatement abandonné toute idée de converser et est passée à la manière directe.
Les joues d’Iroha-chan… Cela semblait douloureux.
Puisque qu’elle ne les a pas arrachées, je suppose qu’elle a appris à jauger sa force avec un enfant.
Hmm, pour quelqu’un comme Mio, c’est assez gentillet quand on sait ce qu’elle pouvait faire.
Après un moment à lui avoir tiré les joues en ayant articulé bien ses phrases’, Iroha-chan a hoché de la tête avec des larmes coulant le long de son visage.
La convaincre a été un succès.
Ou plutôt, ‘La-con-vain-cre’.
“Uwuuu, si Mio-san n’est pas possible, alors on n’y peut rien. Raidou-sama, je vous le demande-desu.” (Iroha)
Hein ?
“Qu’est-ce que cette gamine a dit ? A-t-elle perdu les pédales ?” (Makoto)
“Hein ?” (Iroha)
Merde, j’ai merdé.
J’ai inversé ma parole et ma pensée.
“Ah non, je n’ai jamais secondé une fille dans son bain. Alors je suis désolé, je ne peux pas.” (Makoto)
De bien des manières à vrai dire.
Je n’ai pas de tels goûts.
Cela ne m’excite pas du tout.
Aujourd’hui est une journée où j’aurais expérimenté beaucoup de choses inattendues.
Ou plutôt, pourquoi est-ce quand elle a compris que ce n’était pas possible Mio, elle n’a pas demandé à Tomoe plutôt que moi ?
“Gam… Petite fille, ton nom était Iroha, pas vrai ? Il semblerait que juste parler n’a pas été suffisant.” (Mio)
Mio a fait craquer ses mains tout en regardant Iroha-chan.
Iroha-chan ne demandait pas ça pour me séduire, alors ne change pas son appellation de gamine à jeune fille, Mio.
Apparemment, voir faire ça et a eu un grand impact sur Iroha-chan, elle venait de se cacher derrière moi.
“Allons, allons Mio, ne vois-tu pas qu’Iroha est effrayée ? D’après ce que nous avons entendu, la famille de cet enfant est très influente. Elle a grandi dans un environnement où ses nécessités étaient prises en charge par les autres. Ne sois pas si en colère.” (Tomoe)
“Tomoe-san, est-ce que me dit de rien faire quand cette fille demande à Waka-sama de retirer ses vêtements et de l’assister dans le bain ? Laisser Waka-sama nettoyer son corps et ses cheveux tout en se baignant ensemble dans le bain ?! Je vois… Je ne peux pas laisser ça arriver, définitivement pas. Il n’y a pas moyen que je puisse quelque chose d’aussi enviable… Bref, je ne l’accepterais ! Pas moyen ! Parce que je serai celle qui le fera plus tard !” (Mio)
“Ah, si c’est pour se baigner dans le bain, je peux le faire seule. Mais retirer mes vêtements, nettoyer mon corps et mes cheveux, c’est la tache des servantes travaillant dans les bains-na no desu. C’est également la même chose avec ma mère-desu.” (Iroha)
Hé !
Tu as l’intention de me faire nettoyer ton corps et tes cheveux ?
C’est effrayant.
Les paroles, qu’Iroha-chan a prononcées, augmentaient régulièrement le niveau d’insouciance de cette gamine et de quelle manière elle a été élevée dans sa riche famille.
C’est ce qu’ils faisaient ? Sérieusement ?
De plus Mio, je finirai à nouveau par m’effondrer si tu faisais ça.
Ne t’ai-je pas demandé de te retenir ?
“Quand tu le dis, ça change étrangement érotique, Mio. Mais ne t’inquiète pas, je ne laisserais pas Waka faire quelque chose comme ça. Après tout, il n’a pas fait ça non plus pour moi. J’étais la première à penser à la ramener ici-ja. Et donc, si je m’occupais d’Iroha pour son bain ?” (Tomoe)
Hormis les paroles amusantes de Tomoe au milieu, ses dires étaient étonnamment admirables.
C’est impossible que je lave le corps de Tomoe qui ait plus âgée et plus grande que moi.
Eh bien, laissons faire Tomoe avec Iroha-chan.
La personne elle-même était d’accord avec ça et Mio ne voulait pas le faire.
“Avec T-T-Tomoe-sama-desu ka ?! Impossible ! C’est absolument impossible-na no desu !!!” (Iroha)
Le visage d’Iroha-chan était devenue rouge et elle s’est cramponnée à moi.
Fermement.
L’expression colérique de Mio a encore monté d’un cran.
Je ne saisis pas comment ça fonctionne, mais c’est ainsi que je le ressens.
Mais qu’est-ce que cela veut dire gamine ?
Si je devais dire quelque chose, est-ce que ton attitude envers Tomoe et moi n’est-elle pas inversée ?
… Se pourrait-il ?!
Cette fille, a-t-elle déjà atteint l’âge où elle a développé des préférences sexuelles perverses ?!
Impossible, Lorel.
C’est un côté du Japon que tu ne devrais pas imiter.
?!!!
Quand j’ai entendu parler du légendaire épéiste Iori, j’ai cru qu’il y avait un disciple ou un enfant d’adopté de Miyamoto Musashi pour avoir un tel nom.
J’étais persuadé que cette personne était un homme, mais… Se pourrait-il qu’elle eut été une femme ?!
M-Maintenant que j’y réfléchis, les gardes du corps étaient des femmes.
En d’autres mots… J’ai raison ?
“C’est quoi cette réaction-ja ? Si Waka te va, ça devrait le faire avec moi, non ? Après tout, tu ne sembles pas avoir d’hésitation à te dévêtir pour aller au bain.” (Tomoe)
“L-L-L-Le problème n’est pas là !” (Iroha)
Se pourrait-il…
Le peuple de l’union Lorel… Je ne sais pas quels Japonais ont fait ça, mais j’en suis désolé.
La solution a ce problème n’a pas été encore trouvée, même avec les techniques de pointes de l’ère moderne.
Pour régler ça avec fermeté, tu devrais avoir besoin de faire des choses comme le lavage de cerveaux et cela ne semblait pas être une bonne solution.
(Ah, Waka, je préfère le préciser, cette fille aime les garçons. Elle ne l’a pas encore rencontré, mais elle a une fiancée.) (Tomoe)
Ayant reçu une révélation choquante, j’avais envie de m’excuser auprès de Lorel. Je ne savais pas comment Tomoe savait ce que je pensais, mais elle m’a envoyé un message télépathique.
Le discours et la conduite d’Iroha-chan me disaient clairement le contraire.
Est-ce vraiment bien le cas ?
C’est Tomoe, il ne devrait donc pas y avoir de problème, mais… Tu sais…
“Bien, alors quel est le problème-ja ?” (Tomoe)
“Ha… Hahaha.” (Iroha)
Elle ressemblait à un chiot avec une respiration difficile.
Apparemment, elle essayait de dire la raison, nous devions juste attendre.
“C’est embarrassant-desu !” (Iroha)
“Et ? Nous allons juste nous baigner ensemble, non ?” (Tomoe)
“Veuillez céder !” (Iroha)
“… N’est-ce pas plutôt ‘Veuillez cesser’ ?” (Makoto)
Ah, j’ai rétorqué par réflexe.
“Ah ! Veuillez cesser-na no desu !” (Iroha)
Elle est vraiment agitée.
Laissons-lui dire tout ce qu’elle a à dire pour le moment.
Ne pas rétorquer, ne pas rétorquer.
“Oui.” (Tomoe)
Tome semble vouloir faire de même.
“Attendez au moins que j’ai 17-18 ans et que j’ai un corps comme celui de ma mère. À ce moment-là… Je serais joyeuse de prendre un bain avec vous. Ce n’est pas encore le bon moment-na no desu ! Je ne peux pas vous montrer ce corps d’enfant qui est le mien !!! Je ne veux pas me comparer au corps incroyable de Tomoe-sama !!!” (Iroha)
…
Je ne savais pas quel âge à cette fille, mais est-ce pour ça ? Je suppose avec le fait de vouloir prendre un bain dans plusieurs années.
Même si Mio enlevait les vêtements d’Iroha-chan, cela finirait par prendre un bain ensemble.
Alors devraient-elles prendre des bains séparément ?
Mais même ainsi, son corps nu sera toujours vu.
“Je ne me soucie pas du corps nu d’une enfant. En plus, si votre but est d’avoir un corps comme celui de ta mère, tu lui rassembleras avec le temps. Ne te préoccupe pas de ça. Eh bien, si Iroha ne veut pas que je la voie, alors je peux toujours me mettre un bandeau sur les yeux.” (Tomoe)
… Je n’aimerais pas ça.
Un bain est quelque chose de libre et plaisant.
Après tout, c’est considéré comme un purificateur d’âme dans mon pays natal.
Je fais partie des personnes qui disent : ‘Le bain, c’est la vie.’
Mais je n’ai toujours pas suffisamment maîtrisé la voie du bain pour dire ces mots.
“Quelque chose comme porter un bandeau est juste… !” (Iroha)
Même Iroha-chan ne manquait pas autant de bon sens qu’on pourrait croire.
Apparemment, elle comprenait l’importance du bain.
“Alors que devrions-nous faire ? Bien que ce soit quelque peu embarrassant, il vaut mieux me laisser docilement nettoyer ton corps. Sois en fière, c’est la première fois que je nettoierais le corps d’une personne.” (Tomoe)
Cette Tomoe.
Elle a dû avoir lu les souvenirs d’Iroha-chan et son groupe.
Elle semblait être de bonne humeur et en disait bien plus que d’habitude, alors… Cela doit être quelque chose d’important.
Se pourrait-il que cette fillette ait quelque chose de spécial ?
Et j’ai comme l’impression que ce quelque chose de spécial est dirigé vers moi et non pas à Tomoe.
“Je demande à ce que T-Tomoe-sama entre en premier ou d’y aller après-desu !” (Iroha)
“… Quoi ?” (Tomoe)
“… Pff.” (Mio)
Elle s’est tournée.
C’est maintenant Mio qui essaie de s’empêcher de rire.
En d’autres mots, il y avait deux possibilités dans la tête d’Iroha-chan après avoir été rejetée par Mio et m’avoir demandé de s’occuper d’elle.
La première est que Mio et Iroha-chan y aillent ensemble, Tomoe prenant seule son bain.
La deuxième est moi allant avec Iroha-chan; Tomoe et Mio y entrant ensemble.
“… En résumé, Iroha, tu me demandes d’y aller seule ?” (Tomoe)
“Non ! Je dis juste que tu peux joyeusement en profiter avec Mio-san-no desu !” (Iroha)
Peut-être poussé par l’étrange entrain de Tomoe, Iroha-chan a commencé à parler plus formellement avec son ‘desu’.
Les ‘Desu’ sont vraiment incomparables.
Peut-être que c’est réservé aux fillettes, mais étrangement, cela me donne envie de lui pardonner.
Mais il semblerait que je suis le seul à vouloir le faire.
Apparemment, les deux autres étaient en désaccord avec ce qu’elle disait.
Même moi, je pouvais dire que le temps des questions et des réponses était fini.
Tomoe et Mio ont silencieusement acquiescé.
Eh bien, je ne serais peut-être pas le plus apte à le dire, mais j’estime que c’est la bonne décision.
Ne pas laisser une fillette y entrer seule ou avec moi qui viens juste de la rencontrer.
Alors ce soir, je vais juste me retenir d’y aller et laisser Mio ou Tomoe y aller avec Iroha-chan.
C’est le meilleur des choix.
“Iroha, si tu avais juste accepté le bandeau, il y aurait encore eu de la place pour la négociation. Maintenant que j’y réfléchis, nous aurions pu vous gâter en considération des statuts.” (Tomoe)
Hmm ?
“La seule pensée d’avoir montré de la considération était une erreur. Parce ce que depuis le début, c’était ce que nous attendions avec impatience toute la journée !” (Mio)
Hmm ? C’est…
“Hiii ?!” (Iroha)
“Allons-y.” (Mio)
Iroha-chan a été arrachée de ma jambe par Mio.
Cela s’est produit en un instant.
“C’est une bonne opportunité-ja. Je vais vous apprendre l’étiquette du bain, autrement appelé le bain mixte.” (Tomoe)
Il n’y a rien de tel !
Bien sûr qu’il n’y a pas de bonne opportunité pour ça non plus !
C’est la première fois que j’entends parler d’une telle chose !
“Hé Tomoe, pourquoi est-ce que tu as saisi le col de ma veste ?” (Makoto)
“C’est évident, c’était ce que nous attendions avec impatience toute la journée ! Allons-y Waka !” (Tomoe)
“Attends !” (Makoto)
“Je ne laisserais pas dire qu’aujourd’hui tu sautes le bain ! Nous le l’autoriserons pas. Il est plus qu’évident nous ne le ferons pas !” (Tomoe)
“Tu l’as lu ! Tu l’as encore lu dans mon esprit !” (Makoto)
“Même pas besoin. Tu es tellement transparent !” (Tomoe)
J’ai été entraîné dans le vestiaire qui était juste avant le bain en plein air.
L-Les bains sont censés être libre et plaisant !
“Et donc, Iroha, je vais tout de suite vous dévêtir, mais devrais-je porter un bandeau ? Hmm ?” (Tomoe)
“Même avec ça, si c’est nous, nous pourrons toujours voir si nous le voulions, n’est-ce pas inutile ? On dirait bien que cette gamine porte quelque chose de pénible à retirer, je vais donc juste aider à l’éplucher rapidement-desu wa.” (Mio)
Le bain se finira aussi vite que le temps de lui retirer nos vêtements, pas vrai ?
… Non attends, vous pouvez toujours voir ?
C’est quoi cette histoire ?
Les bandeaux sont-ils juste une mode pour vous autres ?
“Ah, Mio ! Espèce d’idiote ! Si tu n’avais rien dit, nous aurions pu laver Waka en les portant et nous aurions pu le faire deux ou trois fois !!!” (Tomoe)
“?!!! Quoi ?!! C’est quoi cette récompense ?! Bandeau, ou est le bandeau ?! Ah, il n’y en a aucun ! Attendez un moment, je vais en emprunter un aux Gorgones !” (Mio)
“… Trop tard, je l’ai déjà entendu. Ou plutôt, j’ai cru que c’était seulement dans la mesure où vous étiez en mesure de deviner la silhouette, mais vous êtes tous les deux capables de voir, hein. Je ne connaissais pas si cette information, c’est une bonne chose à savoir, mais… Je la garderai à l’esprit.” (Makoto)
“Tu as anéanti un atout majeur. Plus tard, je te raconterai les nombreux plans secrets auxquels j’ai soigneusement réfléchi, alors utilisez-le comme référence, espèce d’idiote.” (Tomoe)
“Mais tu sais, je ne pensais pas que nous obtiendrons la permission pour faire quelque chose comme ça…Aaaaah, Désolée.” (Mio)
Mio s’est honnêtement excusée pour Tomoe.
Une telle scène si précieuse…
“Hum… S-Si c’est seulement une journée, je peux endurer de ne pas prendre de bain.” (Iroha)
“Est-ce ainsi ?” (Tomoe)
“Oui !” (Iroha)
Tomoe se déshabillait alors qu’elle avait un sourire ironique envers Iroha.
“Dommage, c’est bien trop tard-ja. Tu as 30 minutes de retard. À présent, je vais vous donner trois secondes. Qui vas t’ôter les vêtements ?” (Tomoe)
Q-Quelle sévérité.
Même si Iroha-chan voulait s’enfuir, elle était actuellement soulevée par Tomoe.
Il lui était impossible de s’enfuir.
“Trois…” (Tomoe)
“Quoi ?! E-Euh.” (Iroha)
“Deux…” (Tomoe)
“Ah, aaah, euhh….” (Iroha)
“Un~…” (Tomoe)
“E-Entendu. A-Alors !!!” (Iroha)
Étant forcée de faire un choix déraisonnable, Iroha-chan a finalement…
“Ohoh~” (Tomoe)
Tomoe a fait un doux sourire.
Eh bien, il n’est pas nécessaire de se donner la peine dire qui a été le choix d’Iroha-chan.
En apprendre plus sur les vêtements des femmes… N’est pas la fin du monde.
C’est vrai.
Il y a des choses dans ce monde… Qu’il vaut mieux oublier.
Juste une chose, les événements de cette nuit… Je m’assurais de les passer sous silence.
C’était ce que j’avais décidé.