Tome 5 – Chapitre 252 – Interlude, même si c’était sans doute un voyage paisible ①
Osakabe Iroha. C’est mon vrai nom-desu.
La maison Osakabe était une famille militaire responsable de la sécurité de la plus grande cité de l’union Lorel, Kannaoi.
Mais bon, ma famille était seulement une branche de la famille principale, alors en réalité, je n’avais pas beaucoup de pouvoir.
Quand on devenait le chef de la famille principale, l’influence politique devenait énorme, et parfois, on pouvait même interférer dans des situations politiques. Ainsi si l’on devait voir la maison Osakabe comme un ensemble, on pouvait dire que nous étions une famille parmi les cinq plus puissantes dans Lorel.
Cela étant dit, ça ne voulait pas dire que je deviendrai la cheffe de la branche familiale. Depuis ma naissance, il avait déjà été décidé que je serais utilisée pour un mariage politique. En outre, l’autre partie était quelqu’un de la maison Ikusabe, qui avait eu une relation conflictuelle avec la maison Osakabe, une personne aussi d’une branche familiale.
Ils ne s’attendaient pas à ce que la situation soit résolue en une fois et ce n’était pas non plus considéré comme une étape importante.
Si je devais l’expliquer en terme plus simple, c’était comme jeter de l’eau sur un paquet de pierres brûlantes.
Alors, pour quelle raison suis-je née dans cette ville, dans cette famille ? Suis-je autorisée à vivre ma vie sans travailler et vivant aux croches du peuple ?
Sans comprendre le sens de mon existence, puis-je juste me contenter de la position qui m’a été donnée ?
Alors que j’étais à l’intérieur du château et que des questions existentielles et insolubles venaient sans cesse, j’ai reçu une lettre de mon fiancé, Izumo-sama.
Ce n’était pas étrange en soi. Après tout, nous échangions régulièrement des lettres.
Même si nous nous étions jamais vu, informer l’autre de sa situation était le devoir des deux fiancés. Il était donc naturel de s’échanger des lettres.
Dans son enfance, Izumo-sama a vécu dans la capitale de Lorel, Naoi, et actuellement, il se dévouait à ses études et techniques à l’académie de Rotsgard.
Mais le contenu de la dernière lettre, que j’ai reçu d’Izumo-sama, m’avait profondément choqué.
Jusqu’à moment, Izumo-sama me parlait toujours de son quotidien immuable et il me posait des questions sur ma vie actuelle, mais celle-ci était complètement différente… C’est exact, son contenu pourrait être considéré comme une sorte de confession.
Pour dire la vérité, depuis quelques mois, ma vie a pris un grand tournant.
Depuis le moment où j’ai commencé à suivre les cours d’un certain professeur temporaire, ma vision du monde a changé.
Je ne suis pas rentré pendant dans les vacances d’été, pas parce que je ne pouvais pas, mais parce que le temps est une chose si précieuse.
Suite aux destructions causées par les variants lors du festival de l’académie, j’ai aidé à la reconstruction et ai reconstruit de nombreuses choses.
Des voies, des murs, des maisons, des infrastructures publiques; J’ai réparé toutes ces choses et voir des gens les utiliser avec un sourire sur le visage était quelque chose qui m’a fait ressentir joie et bonheur.
J’hésitais énormément à te le dire ou pas, mais je me dois d’être sincère et je t’en parle maintenant.
Actuellement, je suis un peu perdu sur la façon dont je devrais mener ma vie.
Dans un futur proche, je songe à créer une occasion pour te rencontrer personnellement.
Se trouver au même endroit, pouvoir parler de vive voix de nous voulons et si possible, sans personne à nos côtés.
Veuillez le considérer d’une manière positive.
Cela en était le résumé.
Ce à quoi il se référait par les destructions, c’était l’abrupte et invraisemblable insurrection des variants qui s’était produite à l’académie Rotsgard et qui avait transformé des personnes en puissants monstres.
Quand j’avais entendu ce qu’il s’était passé en détails là-bas, j’étais tombée dans les pommes, mais Izumo-sama était sain et sauf.
Ou plutôt, en se basant sur le réseau d’information de la maison Osakabe et l’union Lorel, en mettant de côté le résultat du tournoi, à ma grande surprise, il a joué un grand rôle actif.
Ce que je voulais dire avec ‘en mettant de côté le résultat du tournoi’, c’était qu’il avait affronté très tôt la personne qui deviendra le champion des guerriers.
J’ai entendu dire qu’il s’était très bien battu, mais il a perdu et le résultat n’était pas si important.
D’ailleurs, la personne, qui était devenue le champion des champions, était une femme.
… Je sais qu’au niveau mondial, il y avait plus de femmes puissantes que d’hommes, mais ici dans l’union Lorel, nous avions une idéologie qui était différentes des autres pays : ‘Les hommes doivent protéger les femmes’. C’est la raison pour laquelle je ne veux pas imaginer Izumo-sama perdre contre une femme.
Je suis heureuse pour ses accomplissements et ses progrès, mais je suis en conflit intérieurement.
Ah oui. Ce n’est pas le problème ici.
Dans la lettre d’Izumo-sama, cette phrase sur le fait d’être ‘peu perdu sur la façon je devrais mener ma vie’, c’est ça qui m’avait bouleversé.
C’était en raison des nombreuses choses commun que nous avions que j’ai pu comprendre la vraie signification de ses mots.
Izumo-sama a trouvé quelque chose qu’il voulait faire.
Sinon il ne serait pas perdu.
Le poids de la famille, le rôle que notre entourage attend de nous; Le sens et la responsabilité de mener à bien ces choses nous a été grandement inculqué dès notre enfance.
Même ainsi, Izumo-sama a trouvé quelque chose envers laquelle il ne pouvait détourner le regard et était désemparé.
Ah.
C’était complètement différent de mes interrogations pataude sur le sens de mon existence. Quelle inquiétude ennuyeuse que cela devait être.
Ou peut-être étais-je un peu jalouse qu’Izumo-sama a pu trouver quelque chose qui l’intéresse et moi non.
Le point suivant, la partie où il proposait de se parler en personne pour la première fois.
En même temps que j’étais ravie, une anxiété surpassant ce sentiment de bonheur montait en moi. Peut-être qu’il voulait rompre cet engagement à cette occasion.
Évidemment, il n’y avait pas une seule mention à ce sujet, mais en raison de cette phrase ‘Je suis un peu perdu’, j’ai fini par développer ce malaise.
Notre mariage était quelque peu particulier, alors pour pouvoir l’annuler, il fallait s’y résoudre fermement.
Il fallait se résoudre à perdre son style de vie actuel et de ne plus pouvoir mener une vie tranquille.
C’était la raison pour laquelle je ne pensais pas que la situation était aussi lourde.
Mais dans l’hypothèse qu’Izumo-sama abandonnait tout, moi compris, et priorisait ses propres rêves… Que deviendrais-je ?
Les inquiétudes, que j’avais avant de lire cette lettre, se sont doucement mélangées avec mes émotions actuelles.
À ce moment-là, je me suis sentie comme une poupée vide.
Par le passé, même si j’étais troublée, je pouvais juste placer les attentes des personnes dans cet espace vide et me tromper en pensant que j’étais utile. Mais cette fois, ça ne marchait pas.
Il serait malheureux de dire ‘que ça tombait à pic’, mais dès lors en raison de l’instabilité du grand labyrinthe Yaso-Katsui, les mamonos ont commencé se déverser du labyrinthe à attaquer les villes avec Kannaoi en son centre.
La localisation de la principale responsable, la Tueuse de Dragon Sofia, était inconnue, mais même si c’était ainsi, il était impossible d’ignorer le mal qu’ils causaient.
Actuellement, Kannaoi commençait enfin à agir
La manière dont était gérée était médiocre, même à mes yeux. La raison était que le chef de la maison Osakabe, qui devrait être au front, était atteint d’une maladie.
Et les nombreuses factions essayaient d’obtenir de grandes réalisations pour atteindre la place de nouveau chef. Dans ce but, ils se gênaient et se tenaient en échec, ce qui expliquait en grande partie la raison pour laquelle la situation était si mal gérée.
Mon entourage était normalement en dehors de ce genre de conflit politique, mais comme on pouvait s’y attendre, ils étaient venus faire continuellement des demandes après quelque temps.
J’avais même entendu dire dernièrement que certaines factions radicales en voulaient à ma vie.
C’était vraiment stupide-desu.
Assassiner une princesse de bas rang comme moi n’augmentera pas son influence. Pour le dire franchement, même si des princesses sans valeur se joignait au conflit, nous ne pourrions rien faire de toute façon.
La juridiction du labyrinthe se faisait en coopération avec la guilde des aventuriers, alors il ne paraissait pas y avoir encore de problème, mais cela commençait à toucher la collecte d’imports des villes environnantes, qui souffraient de ce déferlement de Mamonos et cela devenait de plus en plus un gros problème.
Le labyrinthe était dans un état instable et l’on pouvait clairement constater que les mamonos se déversaient du grand labyrinthe, et pourtant, le résultat de la rencontre entre la maison Osakabe et les autres familles militaires a été une augmentation drastique des taxes avec le prétexte de résoudre promptement les nombreux problèmes.
J’ai pensé que c’était de la folie.
Ils auraient dû juger correctement la situation actuelle et calculer le pourcentage d’impôts qui n’apportera aucun préjudice aux habitants.
Quand je l’ai dit à la personne s’occupant de moi, Shougetsu, il m’a dit que cela devrait être la bonne manière et m’a loué.
Mais Shougetsu ne l’a pas rapporté à père.
C’était la raison pour laquelle je suis allée voir directement père pour lui en parler, mais j’ai fini par me faire réprimander par un ‘Les enfants ne devraient pas dire des choses aussi effrontés alors qu’ils ne connaissent même pas le monde extérieur’.
Je n’ai pas compris.
Je n’ai pas compris sur quelle partie je me trompais.
S’ils se trompaient sur l’augmentation des taxes et que les villes se dépeuplaient en raison de cette tyrannie, qu’allaient-ils faire ?
Si nous renversions la tendance, cela ne signifierait-il pas que les personnes qui perçoivent les impôts vont également voir une diminution des taxes à l’avenir ?
Quelque chose comme ça… Peu importe comment j’y réfléchissais, c’était une erreur.
C’était la raison pour laquelle j’ai décidé de concevoir une preuve.
Je suis également un être vivant, pas une poupée.
J’ai rassemblé tout l’argent que j’avais mis de côté jusqu’à maintenant et que je pouvais utiliser librement, juste au cas où, j’ai choisi quelques petits articles qui pouvaient être échangés contre de l’argent et ai apporté l’épée protectrice qui m’accompagnait depuis ma naissance, Hotarumaru. (NTA : Hotaru= Luciole)
J’ai décidé d’enquêter sur la situation actuelle des villes environnant Kannaoi de mon propre chef.
Observer l’ampleur des villes et calculer le montant approprié pour les taxes ; Un voyage pour se renseigner sur la situation et fair un plan d’arpentage.
En ayant pris comme référence des documents démontrant les taxes fiscales passées, tout était prêt-na no desu.
Maintenant que j’y réfléchis, j’étais vraiment naïve. C’était une décision puérile avec plein de failles.
Même ainsi, j’étais sûre de moi.
À la tombée de la nuit, je me suis faufilée à l’extérieur.
Ainsi, le rideau s’est levé sur le premier voyage de ma vie, la vie d’Osakabe Iroha.
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Mon voyage a connu un revers en deux jours seulement.
Je n’ai même pas pu atteindre à la première ville.
En pleine nuit, au sein d’une forêt qui était coupé de la route, les armes des aventuriers étaient pointées vers moi.
Le plus ironique, c’était moi qui les avais engagés.
Lorsque je suis allée à la guilde pour chercher des gardes du corps et un chariot, de gentils aventuriers m’ont interpellé sur le chemin et je leur ai donné une explication simple de la situation. Et ensuite, ils ont cordialement accepté de prendre le travail de garde du corps et ont organisé le transport jusqu’à la ville suivante
‘Les aventuriers ne sont pas tous des gens grossiers, il y en a aussi beaucoup qui sont gentils’, c’est ce que je pensais en étant émue, mais… J’ai été splendidement déçue.
Dans cette situation, même si je faisais tout ce qu’ils me disaient sans m’y opposer et que je suis miraculeusement épargnée, il serait impossible pour un enfant comme moi de survivre une nuit dans la forêt.
“C’est un net échec et mat-desu…” (Iroha)
“Hmph, alors quand on est un enfant ayant reçu une bonne éducation et avec la tête sur les épaules, on ne plaide pas pour sa propre vie dans une telle situation ?” (Aventurier A)
“… Je ne plaiderai pas pour ma vie, mais il y a effectivement quelque chose que je souhaiterais demander.” (Iroha)
“Hé~, qu’est-ce donc ?”
“Ma requête ne dérangeait personne, bien au contraire, c’était quelque chose qui contribuerait à tous. Évidemment, il n’y avait pas non plus de mensonge dans la rémunération. Et pourtant, quel mécontentement a conduit à ceci ? Je n’arrive pas à le comprendre.” (Iroha)
“… Ah ?”
J’ai posé la question qui me turlupinait pour avoir enfin une réponse.
De toute façon, il était trop tard pour moi. Alors je voudrais au moins le savoir.
Mais l’homme, qui pointait son arme sur moi, a seulement exprimé de la surprise.
“Comme je l’ai dit, pourquoi avez-vous fini par attaquer votre employeuse ? C’est ce que je souhaiterais savoir-desu.” (Iroha)
“… Vous voyez ? Une gamine ennuyeuse, pas vrai ?” (Aventurier A)
L’homme a jeté un coup d’œil à ses compagnons dans mon dos.
“C’est vrai. Mais tu sais, une Ojou-sama aussi idéaliste, une rançon ne rapporterait pas plus ?” (Aventurier B)
“Non, plus puissante est la maison, plus grand est le risque de se faire tuer. Alors il vaut mieux se contenter de tous ce qu’elle possède et d’en tirer le plus parti. Il sera plus difficile de remonter à nous.” (Aventurier A)
…
On dirait que la petite possibilité d’être laisse en vie dans cette forêt ne sera pas possible.
Je vais être tuée par eux.
Si je me présentais comme Osakabe Iroha, leur détermination à me tuer se renforcera.
Si c’est inévitable, je préférais mourir avec dignité en me tuant moi-même.
Il serait triste de le faire avec l’épée censée me protéger.
“Écoute-moi bien, Iroha-sama, nous avons reçu une prime d’escorte plus élevée que la moyenne, mais tu sais, une enfant qui peut sortir autant d’argent pour trouver des gardes du corps, ça signifie qu’elle doit avoir encore plus d’argent, pas vrai ?” (Aventurier A)
“Oui.” (Iroha)
Je dois leur faire me redonner Hotarumaru.
Plutôt que de mourir par leurs lames, je préfère mourir par Hotarumaru.
Cela m’épargnera la douleur et ils vont sans doute me la retourner.
“C’est pour ça que nous allons voulions tout te prendre. C’est tout.” (Aventurier A)
Ainsi mettre plus d’argent que le montant normal ne m’a pas servi d’assurance, mais m’a en fait desservi, hein.
Cela aura éveillé leur avarice.
Alors des choses aussi stupides telles que celle-i n’est pas qu’une simple blague, ça existe réellement, hein.
“Je vois. Maintenant que nous en sommes arrivés là, il n’y a aucune technique pouvant me permettre de m’opposer à vous. Alors puis-je récupérer mon épée ?” (Iroha)
“Encore ? Qu’est-ce que tu racontes encore cette fois ?” (Aventurier A)
“‘Je vais me suicider, alors j’aurais besoin que vous retourniez mon épée’ voilà ce que j’essaie de vous dire.” (Iroha)
“Ah ?” (Aventurier A)
…
Que se passe-t-il ?
J’ai comme l’impression que mes paroles ont dû mal à être comprises.
“… En d’autres mots, comme c’est sans espoir, tu souhaites te suicider toi-même ?” (Aventurier A)
“Es-tu sérieuse en disant ça ?” (Aventurier B)
“Un enfant qui se suicide ? Ne dis pas n’importe quoi !” (Aventurier C)
Ils ont l’intention de me tuer, et pourtant, ils ne veulent pas que je me suicide ?
Pour une raison quelconque, c’est ce que leurs paroles m’ont fait ressentir.
“… Cela vous évitera la p…?!!!” (Iroha)
J’ai perdu de vue la main et l’épée de l’homme.
Juste après, j’ai ressenti une chaleur intense sur ma joue, ce qui m’a coupé la parole.
“Ça fait quoi ?” (Aventurier A)
“… Tch, j’ai été coupée à l’instant. Mais si vous me demandez ce que cela fait…” (Iroha)
La main, qui a tranché ma joue, avait du sang sur elle.
C’était donc le sentiment d’être coupée.
Je me suis déjà résolue à mourir, alors je ne suis pas si émue par ça.
Je crois qu’inconsciemment, de nombreuses émotions ont été présentement paralysées.
“Je vois ! Je ne te rendrais pas ton épée ! Je vais te mettre en pièce alors fais de ton mieux pour garder ton calme !!!” (Aventurier A)
“Ne criez pas des choses bizarres à côté de quelqu’un qui dormait paisiblement ! [Traverse de Lumière] !!!”
Soudainement, une intense lumière a repoussé les ténèbres de la nuit et m’a aveuglé.
Au sein de cette lumière, quelqu’un m’a saisi dans ses bras.
La lumière s’est affaiblie en seulement quelques secondes et a disparu, mais la situation a complètement changé.
Le groupe des trois aventuriers était nulle part en vue et deux femmes aux cheveux argentés me portaient.
“…” (Iroha)
Je n’arrivais pas à m’exprimer.
Ai-je été secourue ?
“Hé, jeune fille, est-ce que ça va ?” (Femme A)
“Ah, tu es blessée. Utilise ça.” (Femme B)
“Attends ! Il n’y a pas besoin de l’utiliser, je peux la soigner !” (Femme B)
“Hé.” (Femme A)
“Ah.” (Femme B)
Après ce qui semblait être une conversation entre deux femmes, le tintement élégant d’une cloche a retenti et… Un vent tiède et doux m’a enveloppé.
Un sentiment incroyablement agréable et apaisant… Tellement rep…osant
Peut-être parce que la tension s’en était allée, je me suis endormie sans avoir pu les remercier.
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“Elle vient de s’endormir, Haku.” (Bia)
“… Elle devait tomber de fatigue, Bia.” (Haku)
“Combien de fois t’ai-je dit de te débarrasser cet étrange outil magique, Haku ?” (Bia)
“Je m’y suis attachée il n’y a pas moyen que je la jette !” (Haku)
“Activer soin et endormissement en même temps, Cloche d’Entreposage. D’après ce que je constate, on dirait vraiment un objet maudit.” (Bia)
“En fait, je ne me soucie pas de cette partie~. Je n’ai pas trouvé d’autres cloche qui fasse ‘tilt’ en moi, ou plutôt~, je ne peux pas me passer de ce son~.” (Haku)
Sans écouter l’avertissement de la femme dénommée Bia, la femme appelée Haku a fait tinter sa cloche. Et ensuite, la fille dans les bras de Haku s’est endormie.
Haku, qui était la cause de l’endormissement d’Iroha a joué les idiotes et a refait sonner la cloche en prétendant être accro à ce son.
Apparemment, faire sonner la cloche n’était pas suffisant pour activer l’effet de soin et d’endormissement.
Cela serait tout de même très problématique si ça s’activait à chaque fois.
“Écoute-moi bien… La fillette s’est endormie à cause de ta cloche, pas vrai ? Nous ne pouvons pas lui demander ce qu’il s’est passé.” (Bia)
En laissant échapper un soupir, Bia regardait Haku avec étonnement.
“Allons, allons, il est vrai qu’elle était dans une situation dont nous avons dû la sauver et nous pouvons facilement deviner les circonstances derrière. De toute façon, il est déjà tard, alors avec la barrière déjà mise en place par Bia, retournons dormir. Reportons cette discussion au matin, ok ?” (Haku)
“… Hmm, ok. Il serait stupide de manquer de sommeil alors qu’il n’y a rien à faire. Allons-nous coucher.” (Bia)
“Comme attendu de ma partenaire, tu me comprends vraiment !” (Haku)
“Ouais ouais. Dépêche-toi de dormir, bonne nuit.” (Bia)
Les deux femmes ont disparu entre les arbres qui étaient à quelques pas d’où Iroha a failli être tuée.
Elles avaient franchi la barrière.
La fugue de la famille militaire d’Iroha a servi de déclencheur pour la rencontre entre ces femmes et elle, le résultat d’une telle rencontre sera difficile à prédire.