Tome 5 – Chapitre 255 – Le rapport de Beren
Il y avait un jardin et nous avons été guidés à une cabane.
Même si l’hôtel était grand, il était étrange d’avoir une cabane au troisième étage à l’intérieur, et pour couronner le tout, il y avait un jardin.
De la fenêtre de la chambre, je pouvais apprécier la vue sur un jardin de style japonais.
Bien qu’il soit étrange d’avoir des palmiers et des fruits colorés changement constamment de couleur, mais je suppose que ça rentre dans la catégorie des jardins japonais.
Après tout, je ne m’y connais pas trop en jardin.
Je me suis dit tout simplement ‘C’est quoi ça’ ?
Le sol de la bâtisse était carrelé, sauf les chambres étaient en tatamis.
Cela pourrait être un mélange des styles européens et japonais, mais ce n’était pas désagréable, cela avait un côté apaisant.
Probablement parce que ma maison était similaire.
Néanmoins… Il y avait quatre pièces et le corridor était suffisamment grand pour que deux personnes puissent marcher à côté.
Qu’il était redoutable ce restaurant Chihiro Man Rai.
“Allez, allez, Waka-sama, par ici.” (Beren)
Après avoir jeté un coup d’œil aux salles et au jardin, Beren m’a de nouveau guidé.
Bon, même si je dis guider, il m’a simplement dirigé vers la pièce où l’on pouvait voir le jardin et m’a fait asseoir à la place d’honneur.
Autour de la table carré, il y avait de nombreux coussins sur le sol.
C’était quelque chose que je voyais pour la première fois dans ce monde, mais pour moi, c’était une vision rafraîchissante.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu de pièce sans une chaise à l’intérieur.
Quand je me suis assis, Mio a fait signe à Iroha-chan de s’asseoir et les deux l’ont fait.
J’ai suggéré à Beren de le faire aussi, mais il est resté debout.
Apparemment ‘Cela serait honteux de s’asseoir avant Tomoe-sama’.
L’Ogresse forestière, Shii, par une terrible ironie, respectait Eris et imitait énormément sa conduite et son discours, mais dans ce genre de situation, elle ne le faisait pas.
À la base, Shii était une personne sérieuse et athlétique, elle ne s’était donc pas non plus assise.
Si cela avait été Eris, elle aurait fait asseoir l’invitée Iroha-chan, et dans le même temps, elle aurait fait de même. Aucun doute là-dessus.
Il paraît qu’Akua et Eris étaient très admirées par leurs cadets, mais les personnes athlétiques, peu importe qu’elles fussent hommes ou femmes, étaient aisément attirées par Akua, mais pour une obscure raison, Shii était l’exception à la règle.
Sa manière de combattre au corps à corps était assez rare parmi les Ogres forestiers. Elle était du genre à frapper avec une masse de métal qui ne correspondait pas à sa petite taille.
Sur ce fait aussi, elle n’était pas similaire à Akua et Eris.
Hokuto, qui était à ses côtés, était l’un des quatre Arkes.
Il était personne diligente et aimait combattre.
Nous n’avons pas beaucoup interagi, mais Tomoe m’a dit qu’il aimait les ninjas.
Sa silhouette était celle d’un grand homme bien bâti, et pourtant, il utilisait des fils pour se battre.
La raison, pour laquelle ces deux-là ont été choisis pour nous accompagner cette fois-ci, était due que selon Tomoe, ‘ils sont les personnes les plus aptes en termes de physique et de capacités.’.
Beren, qui m’avait incité à s’asseoir à la place d’honneur, était sans doute la personne avec qui je parlais le plus parmi les Anciens-Nains.
En termes d’armes, il en maîtrisait un bon nombre d’armes, mais celle qu’il maîtrisait le mieux était la hache. En termes de magie, il pouvait utiliser de la magie d’auto-renforcement et de guérison, mais le reste était oubliable.
Même ainsi, le qualifier de guerrier serait inexact.
Le style de combat de Beren se basait sur l’utilisation d’une variété d’équipements et d’outils avec des effets pour prendre l’avantage sur son adversaire et en finir avec un coup décisif de sa hache.
Mon impression en l’observant à l’œuvre serait qu’il serait proche des guerriers magiques.
Hmm, elle est ici.
“Désolée pour le retard.” (Tomoe)
Tout en songeant aux personnes de la compagnie Kuzunoha qui était venue avec nous à Lorel, j’ai ressenti la présence d’une personne derrière la porte.
Après s’être excusée, Tomoe est entrée dans la pièce.
En ayant confirmé que Mio, Iroha-chan et moi soyons assis, elle a hoché de la tête et s’est assise sur un coussin au sol.
“Désolé de t’avoir laissé réglé ça.” (Makoto)
“C’est bon. Hormis du célèbre riz frit, il y a de nombreux plats qui semblent délicieux ici, je pense donc que nous allons apprécier nos repas ici dans les jours à venir.” (Tomoe)
“Comme attendu de Tomoe-san. Bon travail-desu.” (Mio)
Avant que je n’aie eu la chance de répondre, Mio a levé le pouce d’un air satisfait.
“Compte sur moi, Mio. Lors de notre voyage, nous profiterons pour manger les spécialités. C’est l’un des bons côtés de notre voyage-ja.” (Tomoe)
“C’est comme tu le dis. Du riz frit, je me demande à quel point il sera bon.” (Mio)
Il est rare de voir Tomoe et Mio être aussi synchro et elles sont également toutes souriantes.
“Oh, bon travail vous autres. Vous pouvez à présent vous asseoir. Écoutons votre rapport.” (Tomoe)
Je pouvais dire que ces deux-là étaient de bonne humeur.
Après ça, tant que personne ne dit de bêtise, ça sera parfait.
Les trois personnes ont tenu compte des paroles de Tomoe et se sont assises.
… En seiza.
Baaaaah, il est vrai que ce n’est pas incorrect, mais est-ce que ça ira ?
D’ailleurs, je suis assis jambes croisés, Mio, Tomoe et Iroha-chan étaient elles aussi en seiza. Bien que Mio était un peu penchée sur le côté.
Tomoe en avait déjà l’habitude et Iroha-chan le faisait naturellement, mais… Je n’avais pas vu Beren et les autres le faire à Asora…
Bon, ils l’ont fait d’eux-mêmes, alors ne nous attardons pas sur ce sujet.
Ces trois-là se sont regardés et Beren a acquiescé.
“Je vais donc à présent commencer.” (Beren)
Le rapport débute par Beren, hein.
Si je me souviens bien, il est entré dans le pays par la chaîne de montagne au nord.
Apparemment, c’était dû au fait qu’il connaissait des Nains habitant par là-bas.
“Beren, hein. Bien, continu.” (Tomoe)
“Oui. J’ai reçu l’ordre d’agir indépendamment du groupe de Waka-sama et des autres, je suis donc entré dans le pays d’une manière différente pour rassembler des informations. J’ai traversé la chaîne de montagne dénommée l’Esprit de la Tortue Terrestre pour atteindre Kannaoi.” (Beren)
“La chaîne de montagne l’Esprit de la Tortue Terrestre ?! Celle à la frontière nationale nord…” (Iroha)
“Ah, oui. C’est exact, Ojou-san.” (Beren)
“Iroha, désolée, mais reste silencieuse pour le moment. Hmm, c’est vrai. Beren, Hokuto, Shii, laissez-moi vous la présenter. Cette fille se nomme Iroha. Le destin nous a réunis et elle est notre invitée nous accompagnant pendant un moment. Bien Beren, continue.” (Tomoe)
Maintenant que j’y réfléchis, nous ne l’avons pas présenté… Mais j’ai comme l’impression qu’ils le savaient déjà.
“Oui… Après avoir visité le village Nain de mes connaissances, j’ai traversé la plupart des colonies Demi-Humaines sur le chemin, mais ce qui a piqué mon intérêt, c’était de constater que les Demi-Humains étaient de bonne volonté avec les Hyumains, et aussi, l’attitude de ces derniers envers les premiers.” (Beren)
“Comme attendu, c’est bien mieux que dans les autres pays ?” (Tomoe)
“Oui. Mais… Les deux groupes ont reçu l’influence de ces êtres spéciaux dénommés Sages. Pour être plus précis, la bonne volonté des Demi-Humains est dirigée envers les Sages et cela affecte indirectement leur vision des Hyumains de ce pays qui traitent bien les Sages. Le comportement plus doux des Hyumains envers les Demi-Humains est aussi dû… À la tolérance des Sages envers les Demi-Humains, alors ceci les affecte également.” (Beren)
…Bien.
Si les Sages sont des Japonais, il est logique qu’ils les traitent plus équitablement que la plupart des Hyumains de ce monde.
Les Sages étaient aimés par les Demi-Humains, et en conséquence, les Hyumains de ce pays, qui œuvraient activement pour donner refuge aux Sages, étaient bien vus.
Favorablement, hein.
C’était une relation un peu tordue… Mais creuser un peu plus serait grossier.
Cela leur permet d’avoir une meilleure impression de l’un et l’autre comparé aux autres pays, alors si cela améliorait leur relation, il n’y avait pas besoin d’aborder le sujet.
“C’est pour ça que lors d’une absence trop prolongée de Sage, leur relation se détériore. Il y a eu des conflits qui ont lieu par le passé.” (Beren)
“C’est un mensonge-desu ! C’est parce que les Demi-Humains ont essayé d’avoir plus d’autorité…” (Iroha)
“Iroha, nous t’écouterons plus tard. Ne m’oblige pas à me répéter.” (Tomoe)
“O-Oui, désolée.” (Iroha)
“Le premier village Nain, que j’ai questionné, n’avait pas beaucoup d’interactions avec les Hyumains. Évidemment, il n’y avait pas eu non plus de conflits entre eux. Toutefois, dans de nombreux villages de montagnes, c’était une réalité. Pas de doute là-dessus.” (Beren)
“Nous ne doutons pas de toi Beren. Nous avons déjà compris la relation entre Demi-Humains et Hyumains, alors continue.” (Tomoe)
“Je l’ai déjà rapporté à Tomoe-sama. Tout au long de mon voyage, j’ai parlé aux artisans qualifiés et aux personnes particulièrement intéressées par l’émigration deà la ‘Compagnie Kuzunoha’, et il y a eu plusieurs cas où l’autre partie s’est montrée assez proactive à ce sujet. Nous avons déjà pris les dispositions nécessaires.” (Beren)
Ah, si je me souviens bien, Tomoe m’en avait déjà parlé auparavant. Qu’il y avait pas mal de gens qui souhaitaient s’installer à Asora, en dehors du premier village Nain qu’il s’est rendu.
Vouloir émigrer et être proactif à ce sujet ne voulaient pas dure qu’ils en avaient ras-le-bol des Hyumains, mais la moitié semblaient l’être.
J’imagine que je vais rencontrer les personnes avec lesquelles Beren a discuté dans un proche futur.
L’habituelle entrevue de clôture.
“C’est seulement pour confirmer, mais y a-t-il un quelconque village qui est profondément impliqué avec le Lorel actuel ?” (Makoto)
“Bien sûr que non. C’est un ordre strict de Waka-sama, alors je l’ai gardé en tête et je n’ai rien dit de compromettant dans ces villages.” (Beren)
“Merci. Il y a quelque chose que j’aimerais demander avant de continuer.” (Makoto)
Au sujet des mystérieux esprits que Beren connaissait probablement mieux que nous.
Ces barbus… Euh je veux dire ces puissants esprits avec une barbe, et pourtant, elles demeuraient mignonnes.
Eh bien… C’est la barbe.
“Si c’est une information que j’ai entendue lors de mon voyage, je ferais de mon mieux pour vous répondre !” (Beren)
“Je vais donc être direct, que sont donc les Marikosans ?” (Makoto)
“… Marikosan, hein.” (Beren)
“Oui.” (Makoto)
Les épaules de Beren se sont affaissées.
C’était comme s’il était déprimé d’avoir entendu ce nom.
“La seule chose que j’ai entendu dire, c’est que ce sont des esprits qui vivent essentiellement dans le donjon Yaso-Katsui. Puisqu’ils sont des Esprits de terre, elles ont sans doute des liens avec nous les Nains, mais… En ce qui concerne les détails… Je suis vraiment désolé !!!” (Beren)
“Ah, non, il n’y a pas besoin de s’excuser.” (Makoto)
“Les choses à leurs sujets que je connais… C’est qu’elles font environ cette taille. Ce sont toutes des femmes qui sont considérées comme mignonne. De plus, elles portent principalement des chapeaux, des casquettes de chasse ou des oreilles de bêtes. Quoi qu’il en soit, elles aiment porter un couvre chef.” (Beren)
O… Oooh…
Enfin des informations détaillées !
Comme attendu de Beren !!!
Mais attends… Quelque chose me gêne ici.
Quelle partie ?
Hum…
“Il semblerait que leur force physique soit décente, mais peut-être parce qu’elles sont pareuses, elles détestent marcher et volent principalement. Il y avait aussi des informations selon lesquelles elles avaient un certain nombre de caractéristiques spéciales des Esprits et autres Lutins.” (Beren)
Tandis que j’essayais de réfléchir sur quelle partie de l’explication de Beren me gênait, son explication sur les Marikos-san se poursuivaient.
Toutes des fem… Ah ?!
C’est ça !
“Les Marikosans sont toutes des femmes ? N’est-ce pas plutôt rare pour une espèce ?” (Makoto)
Eh bien, il y a des races comme les Gorgones, mais pour parler franchement, je n’ai pas rencontré une telle particularité en dehors des Gorgones.
Il ne faisait aucun doute qu’une telle spécificité était rarissime.
D’ailleurs, je ne les avais pas rencontrées en personne, mais il y avait des espèces qui étaient l’opposée des Gorgones, des races seulement composées d’hommes. C’était aussi une chose rarissime, mais cela existe.
Je connaissais les Ogres Rex, un sous-genre de Démon et les Veils Gazer, un sous-genre de bête démoniaque.
Si les Marikosans rentraient dans cette catégorie, j’avais comme l’impression que leur nom devait être plus répandu.
“Je pense que c’est quelque chose qui manque de fiabilité, mais j’ai entendu dire que si tu avais un cristal spécial et remplissait un certain nombre de critères, les races autres que les Marikosans pouvaient… Hum… ’Augmenter’.” (Beren)
“Augmenter ? Ah, comme une manière de se reproduire ?” (Makoto)
“Je… Suppose…” (Beren)
Avec une expression troublée, Beren ne savait pas comment répondre.
On n’y peut rien.
Après avoir finalement eu plus d’informations sur eux, cette nouvelle information sur l’utilisation des cristaux pour faire ‘agrandir’, c’est quoi que tout ce bordel ? Plus nous apprenons, plus elles deviennent mystérieuses.
“… D’après ce que j’avais entendu de Beren, plutôt que d’appeler ça une particularité d’espèce, ne sont-elles pas une version délavée des Esprits ?” (Mio)
Mio a dit à haute voix sa déduction.
Il est vrai qu’il a dit qu’elles partageaient des caractéristiques similaires aux Esprits et autres Lutins.
Des capacités qui s’activaient naturellement et puissamment dans des endroits prédisposés à l’élément de l’Esprit.
Dans ce cas, il s’agirait d’une race beaucoup plus proche de celle des Esprits ?
“C’est une hypothèse plausible, mais je me demande la raison pour laquelle une espèce semblable aux Esprits serait du côté des Dragons supérieurs. Après tout, les Dragons Supérieurs et les Esprits sont dans une relation radicalement opposée.” (Tomoe)
Tomoe a fait part de sa réflexion en inclinant la tête dans le même temps.
Les conditions s’appliquent, mais pas leur relation, hein.
D’après Tomoe et Root, les Esprits étaient des existences créées par la Déesse.
Ils ont commencé par être capable de gouverner les quatre éléments magiques principaux et se sont ensuite dirigés vers les autres… En conséquence, ceux qui ont géré les éléments principaux dès le ‘début’ et en étaient la personnification, ont été remplacés par les Esprits.
Comme par exemple ; Les Dragons Supérieurs.
Root n’était pas non plus satisfait de ce résultat et de nombreux combats ont eu lieu par le passé.
Pour une raison quelconque, il y avait de nombreux cas où plus la race était ancienne, plus elle avait de l’animosité envers les Esprits, les Dragons Supérieurs étant les premiers. J’ai entendu dire d’un certain Dragon rusé et pervers que cette séquence d’événements n’était écrit nulle part.
Apparemment, j’étais le seul encore vivant à le savoir parmi les Demi-Humains et Hyumains.
Je me souviens encore du visage de Root. Il avait un grand sourire alors qu’il plaçait son index sur sa bouche et m’a murmuré ceci : ‘Si tu parles imprudemment de ça, l’Église fera tout ce qu’elle peut pour te supprimer, alors Shhh~, ok ?’.
Ouais, même si je n’ai rien demandé, il m’a quand même dit ça sans demander mon avis.
Oups, je m’égare.
C’est une de mes mauvaises habitudes dont je n’arrive pas à me débarrasser.
Concentre-toi sur le rapport.
Quand j’ai jeté un coup d’œil vers Iroha-chan pour changer d’humeur, j’ai bien pu voir qu’elle avait plein de questions qu’elle voulait demander.
Pour elle, les Marikosans sont simplement des Marikosans et elle ne posait sans doute pas de questions à leur sujet.
Après tout, il est certain qu’elles sont des existences proches de la mascotte pour Kannaoi.
“Pardon.” (Shii)
“Qu’y a-t-il, Shii ?” (Makoto)
J’ai incité la petite Ogresse Forestière de poser sa question après qu’elle eut soudainement levé sa main.
“N’est-il pas possible de voir les choses d’une manière plus simple ? Nous avons aussi investigué sur les Marikosans, mais en songeant au résultat, je me disais qu’ils étaient peut-être plus simples à comprendre qu’on pourrait le croire.” (Shii)
“Résultat ?” (Makoto)
Est-ce que cette existence serait en fait liée au donjon ?
“Ce labyrinthe, qui est le plus grand parmi tous les recensés, est la tanière d’un des Dragons Supérieurs, Doma et il paraît qu’une espèce de Lutins apprécie cet endroit. En d’autres mots… Ne pourrait-il pas d’agir d’une affaire aussi simple que ‘leurs intérêts coïncident’ ?” (Shii)
“…”
Tomoe, Mio, Beren, moi, et même Hokuto qui était silencieux depuis le début, fixaient Shii.
“Même si nous parlons de Dragons Supérieurs, chacun d’entre eux à sa propre personnalité, et ces Marikosans, dont je ne sais pas si ce sont des Fées, des Esprits ou des Lutins, avaient une bonne affinité avec l’un d’entre eux, ne pourraient-ils pas se dire ‘Pourquoi ne pas coexister’ ?” (Shii)
Ce genre d’attitude consistait presque à dire : ‘C’est tellement compliqué que nous nous devrions juste rassembler tous les documents pour les jeter.
Bien.
J’aime ce genre d’attitude.
Mais la société, elle, ne l’aime pas.
‘Parce que cela compliquerait juste plus les choses.’
“… Pff… Normalement, je t’aurais giflé avec l’épouvantail, mais… Nous parlons de Doma. C’est possible-ja.” (Tomoe)
Ah ?!
La première à s’exprimer était Tomoe, et ce qui a sorti de sa bouche ressemblait à une affirmation.
“Même un Dragon comme toi qui dormait jusqu’à sa mort, peut en dire autant sur ce Dragon ? Je dis ça comme ça, mais si ce type est pire que Root, je vais arrêter de réfléchir et juste agir à l’instinct.” (Mio)
“Je ne t’arrêterais pas, je te le promets.” (Tomoe)
Avec une attitude indiquant d’en avoir marre, Tome a soupiré.
Même aux yeux de Tomoe, il y avait des chances qu’en termes de personnalité, ce Dragon fut encore plus sans espoir que Root.
“Un Esprit de donjon, hein. Eh bien, nous allons les rencontrer en personne, alors voyons ça ainsi pour l’instant.” (Makoto)
“Désolé de n’avoir pas été d’une grande aide, Waka-sama.” (Beren)
“Non, tu as été très utile.” (Makoto)
Beren s’est excusé avec un air dépité.
Je lui ai dit qu’il avait été utile. Et en vérité, il avait travaillé dur, et avec juste un coup d’œil sur son bagage, je pouvais affirmer qu’il avait aussi enregistré de nombreuses choses.
Il y en avait tellement qu’on pouvait même se demander comme diable il a pu faire pour tous les porter ici en sachant que la plus grande partie était empilée dans une autre pièce.
“Ce sont les seules informations que j’ai pu rassembler sur les Marikosans, et les Demi-Humains n’avaient pas d’informations détaillées sur le groupe de mercenaire établi dans les profondeurs du labyrinthe. C’est bien pour ça qu’il ne me reste plus qu’à parler des produits et des spécialités… Ah oui.” (Beren)
“Qu’y a-t-il ?” (Makoto)
“Je vais vite revenir, alors veuillez patienter.” (Beren)
En ce qui concerne les produits et les spécialités, nous pouvons tous les transférer à Asora et à les examiner, enquêté ou tout ce qu’ils veulent faire en fait.
C’était la raison pour laquelle j’avais cru que le rapport de Beren était fini, mais il a semblé de souvenir de quelque chose. Il s’est précipité hors de la pièce et s’est rendu dans la salle ou se trouvait les bagages.
Des sons ont été entendus pendant plusieurs minutes et Beren est ensuite revenu avec un objet enveloppé dans un tissu.
C’était plutôt grand.
Et cela semblait assez lourd.
C’était un objet en forme de tub, long et mince. Peut-être une épée ou une lance.
“Comment le dire… C’est intéressant…Ou plutôt désagréable… Bref, c’est ce genre d’arme. Le chef d’un village Nain m’a demandé de la montrer à Waka-sama. On m’a aussi dit que si elle vous plaisait, vous pourriez la considérer comme un présent.” (Beren)
“Est-ce une épée… Ou une lance ?” (Makoto)
J’ai voulu savoir si ma supposition était bonne.
Quoi qu’il en soit, je ne pense pas que je pourrais l’utiliser correctement… À ma grande déception.
“C’est une épée.” (Beren)
“Oh ?” (Tomoe)
On dirait que la réponse de Beren a attiré l’attention de Tomoe.
“… Ce n’est sans doute pas quelque chose qui correspondrait aux goûts de Tomoe-sama, mais c’était l’épée favorite de l’épéiste Iori. L’Épée Démoniaque Tueuse de Dragon, Einkaref. Veuillez jeter un coup d’œil.” (Beren)
“?!! Ior–?! A-Ah…wafuuu…” (Iroha)
“Quoi, Iroha-chan ?!” (Makoto)
Ce que Beren a déballé était une épée longue et fine.
En ayant entendu les explications de Beren, Iroha-chan s’est soudainement levée droite comme un piquet et a baragouiné des mots incompréhensibles et ensuite… Elle est tombée en arrière.
Je me suis dépêché de la rattraper et ai poussé un soupir de soulagement.
Iori, hein.
Si je me souviens bien, c’est la figure historique préférée d’Iroha-chan.
“Elle est tombée dans les pommes cette fois-ci. Iroha est une fille problématique, mais elle est maintenant calme au moins. Mais Tueuse de Dragon, hein.” (Tomoe)
Le regard de Tomoe s’est acéré.
Une certain tension s’est quelque peu échappée, mais peut-être que la curiosité l’a emporté, ça ne semblait pas dangereux.
…
L’Épée Tueuse de Dragon, hein.
La silhouette de Sofia est apparue dans mon esprit pendant une seconde.
Son épée était un peu grande que celle-ci.
Comparé à l’autre, elle semblait plutôt fragile.
Je ne savais pas si on était censé mettre du poisson dessus, mais il y avait des motifs compliqués gravés dessus ou peut-être est-ce des soudures ? De toute façon, bien que je n’arrive pas saisir ses subtilités, ça reste une œuvre de maître
Plutôt que de dire qu’elle était suffisamment puissante pour découper les écailles d’un Dragon comme si c’était du beurre, c’était probablement un effet spécial comme être avantagé contre les Dragons.
Je ne savais pas pourquoi Beren avait dit désagréable, mais… Il était assurément vrai que je ressentais quelque chose comparé aux armes que j’avais déjà vu auparavant.
Je me demande bien pourquoi.
“Cette épée démoniaque, Einkaref, a été fabriquée par nos ancêtres à l’époque et travaillé avec un certain arbre comme noyau…” (Beren)
L’explication de Beren a débuté.
Hormis Mio, tout le monde paraissait être intéressé et écoutait ce qu’il disait.
Un arbre spécial, hein.
Est-ce la raison de cette sensation d’inconfort qu’elle avait par rapport aux autres armes ?
Mais j’avais l’impression que cela était semblable à mon Azusa… Ou peut-être pas…
(Est-ce vrai, mon pote ? Est-ce vrai que tu connais un de mes compagnons ? Sérieusement ?)
…
“Waka, y a-t-il quelque chose qui ne va pas ?” (Tomoe)
“… Non, ce n’est rien.” (Makoto)
J’ai entendu quelque chose.
J’ai regardé autour de moi.
Mais en dehors de moi, il n’y avait personne qui semblait l’avoir remarqué.
Tout au plus, ils s’inquiétaient de me voir chercher quelque chose dans la pièce.
Mais ce n’était pas une hallucination auditive.
J’avais bien ressenti qu’il y avait quelqu’un qui s’exprimait.
Cela semblait faible et vulgaire.
(C’est rude~. Mais bon, je suis enfin libéré et mis dans les mains d’une bande intéressante.)
Ah.
Dernièrement, la limitation se dissipait lentement et je me retrouvais capable de parler avec bien des choses.
Je vois.
J’ai regardé l’épée qui se reposait sur le bureau de style japonais.
C’est donc lui, hein.
(Jackpot, mon pote. Tu as une bonne capacité d’adaptation. Je suis Einkaref. La suprême Épée Tueuse de Dragon qui a accompagné tout sa vie le vieil homme Iori.) (Einkaref)
Alors je peux maintenant parler à des armes.
Il était vrai que j’étais en mesure de discuter avec des choses qu’on pouvait difficilement considérer comme des animaux, comme des arbres ou des pierres.
Si je ne faisais pas attention, on me traitera encore plus comme une personne bizarre.
Ah…
(Ne t’inquiète pas mon pote. Les seuls, qui peuvent parler avec moi, sont à peine une poignée d’épéiste digne de ce nom. Ce n’est pas comme si tu devenais fou.) (Einkaref)
Je ne suis pas un épéiste, il est donc difficile ne me pas m’en préoccuper.
Ah… La raison pour laquelle j’ai ressenti que tu étais similaire à Azusa était parce que la sensation était proche de celle que j’ai lorsque ma volonté est liée à mon arc, hein.
(Hein ? Attends, c’est étrange. On dirait bien que tu n’es pas un épéiste mon pote. J’ai été créé pour pouvoir seulement discuter avec des maîtres ‘compatibles’ avec moi. Hmm… Oh pas grave, ne nous attardons pas sur les petits détails. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pu discuter avec quelqu’un. Commençons par nous présenter.) (Einkaref)
La suite du discours de Beren passait d’une oreille à l’autre sans s’attarder.
Peu de choses ont été enregistrés dans mon cerveau.
À cause de cette épée bizarre, Einkaref. Elle parlait sans discontinuer de son histoire et ses accomplissements.
Je me suis un peu apitoyé sur mon sort en constatant que j’étais de moins en moins Humain.
Iroha-chan ne montrait aucun signe de réveil et l’étrange rencontre (pour moi) continuait.