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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 298

La journéee suivante était malheureusement pluvieuse

Tome 5 – Chapitre 298 – La journéee suivante était malheureusement pluvieuse

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On pouvait facilement imaginer qu’aujourd’hui plus que jamais ne serait pas une heureuse journée pour la cité de Kannaoi, alors j’aurais aimé que le temps fut au moins au beau fixe.

Mon doux souhait a été anéanti par une averse qui me donnait l’envie de rester chez moi même si j’avais un parapluie.

“Est-ce que l’Esprit de l’Eau essaye de nous contrarier… Ou est-ce une pluie d’obstacle ?” (Makoto) (NTA : ‘Pluie d’obstacle’ se réfère à la chanson ‘Yarazu no Ame’.)

Mais au lieu d’arrêter le retour de l’être aimé, c’était nier l’avenir qui n’attendait pas ton bon vouloir.

Grâce au Corps de Mana, je pouvais marcher sous cette pluie battante et je suis arrivé à destination.

Maintenant que j’y réfléchissais, lorsque je marchais sous la pluie, la silhouette de mon Corps de Mana pouvait être aperçue. Ce qui me disait que je devrais l’améliorer.

Eh bien, même si je disais ça, bien qu’il fût tôt dans la matinée, il faisait encore sombre en raison du ciel couvert de nuages et il n’y aura sans doute plus de tentatives d’assassinats sur moi dans Lorel.

Un sourire amer est apparu sur mon visage à la vue de Corps de Mana frappé par la pluie alors que j’entrais dans le bâtiment.

… Yep, il y avait beaucoup de gardiens.

Bien sûr qu’il y en aurait autant.

C’était une prison et la personne à l’intérieur était la cheffe des rebelles ayant attaqué Kannaoi la nuit dernière.

Les gardes faisaient de leurs mieux et sont restés debout toute la nuit, je les ai donc permis de dormir un peu avec la magie.

Je suis arrivé à l’endroit où Haruka Osakabe était détenue.

Comme toujours, ils ont fait de leur mieux pour se prémunir des espions.

Une pièce avec des tatamis où des barrières installées dans toutes les directions jusqu’au plafond… Une cellule de prison.

Aah… C’était la première fois que je voyais une cellule avec des tatamis.

Haruka se tenait là.

Elle était en position seiza, levant seulement la tête pour me regarder.

Les gardes ne l’avaient pas remarqué, mais comme attendu, cette personne l’a faite.

“Bonjour.” (Makoto)

“Pourquoi… Ne m’as-tu pas tué ?” (Haruka)

J’ai gardé une expression neutre et je l’ai simplement salué.

Elle ne m’a pas salué en retour.

Elle me regardait avec un regard sombre, ou peut-être vide, comme si elle n’attendait plus rien de la vie.

Elle s’est fait poignarder la tête avec une aiguille de mana, évidemment que la personne elle-même s’imaginerait morte.

Et en réalité, Iroha-chan l’a également mal compris au début.

“Tu es la mère d’Iroha-chan. Cela serait plus simple de t’incapaciter plutôt que de te tuer et te faire revivre. En plus…” (Makoto)

“…”

“J’ai déjà échoué à te tuer avant. Pour parler franchement, c’est la raison principale. D’ailleurs, à mon avis, le meilleur moyen de te sauver serait de te laisser mourir.” (Makoto)

Le charme de Tomoki n’altérait pas ses souvenirs.

Pour être tout à fait honnête, un amour envers une autre personne qui te ferait faire n’importe quoi sans se soucier des sacrifices impliqués était quelque chose que je ne comprenais pas du tout.

C’était peut-être une émotion à prioriser, mais la placer au dessus de tout sans réserve… C’était juste…

Mais les gens, qui ont été charmés, vont prioriser l’obéissance à Tomoki sur tout le reste.

“‘J’ai échoué, alors j’ai essayé autre chose’, est ce que tu essaies de dire ?” (Haruka)

“Ouais, tellement embarrassant.” (Makoto)

C’était comme si ta vie d’avant s’effaçait devant la descente du Dieu Tomoki.

La famille et les amis qui t’étaient chers, ton amour s’effaçant soudainement, tout ceci n’avait plus aucune importance. Il ne restait que l’autosatisfaction d’agir pour son bien.

Trahir la confiance des autres, voler leurs fortunes et parfois même tuer. Accomplissant tout ceci de part leur ‘propre volonté’.

Pour être honnête, même avec le charme dissipé, il était déjà trop tard.

Les gens qui ont tous perdu à cause de la drogue, qui ont entraîné leur entourage ; Quand ces personnes étaient relâchées de leur addiction, qu’est-ce qui les attendait ?

C’était juste mon interprétation, mais pas mal de gens y replongerait pour oublier la réalité ou mettrait fin à leurs vies tant qu’ils étaient sains d’esprits.

C’était la raison pour laquelle j’ai tué ces trois-là sans hésitation.

Pour elles, la mort aurait été le salut.

Je pensais toujours que c’était la meilleure chose à faire.

Juste que… Faire le choix de les tuer c’était retourner contre nous.

Nous avons dû combattre un puissant adversaire que nous n’aurions pas dû, les Aventuriers Originels.

“… Je vais au moins te présenter mes remerciements.” (Haruka)

Haruka-san devait avoir compris quelque chose avec mon hésitation, après un petit moment de silence, elle a incliné la tête.

Cette action, tandis qu’elle était en position seiza, dégageait étrangement une aura digne.

Je ne me souvenais pas avoir fait quoi que ce fut qui justifiait ses remerciements, alors que pour obscure raison, je me sentais petit, je me demandais si je vais faire un dogeza.

Après un moment, elle a levé la tête, et toutes ses peines se lissaient sur son visage, elle m’a regardé droit dans les yeux.

Je voyais une petite lumière revenir dans son regard sombre.

“Me remercier, hein. Est-ce que tu sous-entends que tu peux encore trouver la lumière de ton vivant ?” (Makoto)

La nuit dernière, lorsque je l’ai neutralisé en l’asphyxiant, j’ai pensé qu’elle choisissait la mort peu importe ce que dirait Iroha-chan.

Comme nous avions croisé le fer avec l’intention de tuer, j’étais plutôt sûr de son évaluation…

Puisqu’elle m’a remercié, je suppose que cette évaluation était fausse.

Le fait, qu’elle eut pu choisir de continuer à vivre, était quelque chose qui demandait une incroyable force mental.

Quel genre d’espoir a-t-elle trouvé ? J’étais un peu intéressé par ça, alors je lui ai demandé.

“Non.” (Haruka)

Mais le visage d’Haruka-san n’a pas changé tandis qu’elle secouait la tête.

Hmm ?

“?”

“Grâce à vous qui a arrêté mes actions suicidaires provoquées par le désespoir, je peux utiliser cette vie pour remplir mon devoir. C’est un remerciement pour cela.” (Haruka)

… Alors vivre n’était pas vraiment un choix.

Je suis désolé pour Iroha-chan, mais j’estime que c’est quelque chose où je n’y pouvais rien.

Même si Haruka-san était une femme avec une forte influence, elle a été trop tape-à-l’œil dans ses actions en tant que personne charmée par Tomoki.

J’ai entendu dire qu’elle était une brave femme, mais j’avais l’impression d’une femme discrète, et pourtant, l’incident de cette fois-ci était bien trop choquant.

Le nombre de personne tuées par les armes des assaillants, ainsi que le danger de leurs plans, a été la plus grande menace dans l’histoire de Kannaoi.

À en juger par sa manière de parler, elle s’attendait sans doute à être jugée par la loi, et à réduire, même si ce n’était qu’un peu, le nombre d’obstacles qui resteront à la charge du gouvernement.

“Si je comprends bien, tu dis que tu vas recevoir la punition de la loi en tant que rebelle et accepter ta mort ?” (Makoto)

“Oui.” (Haruka)

“… Pour le bien de la maison Osakabe ?” (Makoto)

“Oui.” (Haruka)

“…” (Makoto)

Si Haruka-san en avait l’intention, je pouvais faire croire à sa mort et la cacher dans un des campements dans le désert via Asora.

Ainsi, j’aurais pu laisser Iroha-chan la rencontrer de temps en temps.

Mais… Son expression refusait tout autre sort.

Elle a complètement accepté sa mort.

Même si nous la cachions, elle disparaîtrait un jour et ne réapparaîtrait jamais.

Je ne savais pas combien de temps prendra son jugement, mais elle… Ne changera probablement pas d’avis.

Est-ce que le fait de ne pas l’avoir tué à l’époque à maintenant donner un sens à sa mort ? … Je me sens un peu confus à ce sujet.

“Le procès est déjà fini. Je serais exécutée après-demain.” (Haruka)

“?! Déjà fini ? C’était plutôt rapide.” (Makoto)

“La nuit dernière, tous les hauts pontes du Ministère de la Justice étaient rassemblés au château, et le procès lui-même n’était pas quelque chose de compliqué. La peine capitale étant déjà assurée, il restait de décider du jour.” (Haruka)

Tellement rapide !

Prendre trop temps serait également questionnable, mais que le jugement soit donné le soir même de l’attaque était impressionnant.

Le fait qu’Haruka-san eut accepté toute la responsabilité était aussi l’un des facteurs décisifs.

Ce qu’elle avait fait était basiquement un coup d’état.

Peu importe le nombre de circonstances sous-jacentes derrière, si les choses, qu’elle a faites, étaient claires pour tous, il ne pouvait y avoir que la peine capitale.

Un peu comme au Japon où la pression populaire pouvait mener à la peine capitale.

“Après-demain, devant la populace, en tant que cheffe d’une tentative de coup d’état ?” (Makoto)

“Bien sûr. J’ai été une odieuse criminelle qui a plongé la cité dans le chaos. Je resterai dans l’histoire de Lorel l’une des pires scélérates.” (Haruka)

L’exécution la plus efficace. La manière d’utiliser ta vie, hein. Si c’était le cas, son mari, qui était cloué au lit selon les rumeurs, pourrait être celui qui donnera l’ordre d’exécution. L’utilisant comme exemple public. Une puissance majeure comme Lorel ne pouvait pas se permettre de miséricorde puisque cela impliquait le futur gouvernement.

“…” (Makoto)

“Mais cela fait un moment maintenant que tu te comportes comme une personne complètement différente de la nuit dernière.” (Haruka)

“Hein ?” (Makoto)

“Quand bien même tu étais un jeune homme sévère, sans réserve et froid envers le cœur des gens, leur façon d’être et même leur désir de mourir.” (Haruka)

“Euuh…” (Makoto)

Haruka-san m’observait avec un sourire éclatant tandis qu’elle rigolait comme si c’était amusant.

Je ne suis pas doué pour traiter avec les beautés souriantes étant prêtes à mourir.

La nuit dernière, elle a eu plusieurs fois cette expression.

“Pour l’instant, tu donnes l’impression d’un garçon nerveux qui vient de passer à l’âge adulte et n’étant pas encore habitué à la société.” (Haruka)

“Haha…” (Makoto)

“Un tel changement drastique. Cela doit être un talent pour traiter la mort. Je n’ai pas pu l’avoir, peu importe à quel point j’ai essayé.” (Haruka)

“Je m’interroge à ce sujet, je suis conscient d’être un peu spécial, mais ce qui vous manquait, Haruka-san, n’était-ce pas la résolution de faire face à la mort ?” (Makoto)

“Je ne suis pas une nouvelle recrue qui est effrayée par la peur de mourir sur le champ de bataille.” (Haruka)

“C’est simplement que tu pouvais te déchaîner sur le champ de bataille avec vos furieuses compétences de Sages tout en gardant le cœur effrayé d’une nouvelle recrue.” (Makoto)

“…” (Haruka)

“Tu vois, j’ai réfléchi un peu à la nuit dernière.” (Makoto)

“?” (Haruka)

“Que toi et moi étions un peu similaire. Tu restais effrayée, je restais incompris. Mais la seule façon d’agir sur le champ de bataille, nous pouvons la comprendre sans aucun doute.” (Makoto)

“! Comme c’est vexant. Je ne veux pas être mise dans la même catégorie que toi, même si cela est une plaisanterie !” (Haruka)

“Vraiment ? C’est donc impoli de ma part.” (Makoto)

“… D’ailleurs, pourquoi es-tu ici ? Cela ne semble pas à une visite d’adieu.” (Haruka)

Oups, c’est vrai.

Il pleuvait tellement fort que je me suis dit que j’allais rentrer pour aujourd’hui, c’était ma réflexion, mais ce n’était pas comme si j’étais venu ici juste pour voir comment elle allait.

J’aurais été en mesure de lui rendre officiellement visite si je l’avais demandé, mais ceci aurait sans aucun doute affecté la confiance des gens de Kannaoi envers moi.

C’était le genre de choses dont on m’a parlé quand je l’ai évoqué. Alors je suis venu furtivement tôt dans la matinée et me voila donc.

En mettant de côté l’exécution, je voulais parler du parfum charmeur.

“Je voulais parler un peu plus du parfum charmeur.” (Makoto)

“Tu es le genre de personne qui tape là où ça fait mal et de la pire façon.” (Haruka)

“Selon la situation, nous… Ah, maintenant que j’y pense, je ne me suis pas correctement présenté. Je suis le directeur de la compagnie Kuzunoha, mon nom est Raidou. Cette fois-ci, j’ai fini par être impliqué dû à mes liens avec Sairitz-san et ta fille, Iroha-chan.” (Makoto)

“… Toi… ! … Je suis Osakabe Haruka. Il semblerait que tu prends soin de ma fille, Raidou.” (Haruka)

Bon sang.

On dirait bien que le timing pour mon introduction a été horrible.

Mais tu sais, cela aurait été un peu glauque de se présenter soi-même pendant un combat.

“Et donc, il serait bon d’investiguer sur le parfum de notre côté. Comme tu as brisé le charme du héros de ton propre fait. Quand cela s’est fait et quelle a été le déclencheur ? Je suis personnellement intéressé par ça.” (Makoto)

“Ce n’est donc pas toi qui a demandé tous les détails sur la manière dont je suis tombée dans les griffes de l’Empire ?” (Haruka)

“Je ne suis pas vraiment intéressé par ça. Même si je ne le demande pas, tes proches viendront plus tard et te demanderont des explications, non pour en parler ? … C’est sûr que ça va tourner en télénovela.” (Makoto)

J’ai inconsciemment murmuré la fin sur mon impression de comment cela allait tourner.

“Hein ?” (Haruka)

“Non, ce n’est rien. Et donc, qu’en est-il ? Au moment de notre rencontre, tu étais déjà normale. Probablement aussi au moment où tu as retrouvé ta fille. Je vois, sans douta au moment de l’attaque de l’hôtel. Quand mes employés, Lime et Levi, gagnaient du temps, ou quand tu les pourchassais.” (Makoto)

Sinon, Jin et les autres n’auraient pas survécu.

“Aah, ces deux-là étaient tes subordonnées. Ils étaient bien trop fort pour être des soldats de Kannaoi. Je te présente mes excuses pour les avoir pourfendus.” (Haruka)

“Cela arrive sur un champ de bataille. Ne t’en soucie pas.” (Makoto)

“Même si tu es une compagnie pouvant ressusciter, ne prends-tu pas ceci trop à la légère ?” (Haruka)

“En premier lieu, les deux ne sont pas morts. Levi n’a pas pu garder la tête froide et était à l’article de la mort, mais l’autre, Lime, est un homme plutôt calme et posé.” (Makoto)

“Impossible…” (Haruka)

“Hmm ? Cela veut-il dire que tu ne les as pas tués volontairement ?” (Makoto)

“Il est vrai que les blessures, que j’ai reçues lors de combat, ont dissipé le voile entourant mon cœur comme si des chaînes se brisaient. Je me souviens que pendant que je pourchassais Iroha, je suis revenue à la raison couverte de sang.” (Haruka)

Ce n’était donc pas Lime et Levi qui lui ont rendu la raison, hein.

Mais les blessures reçues à ce moment-là ont été un facteur important.

Était-ce simplement les blessures ou un autre élément spécifique ?

Quand elle se referait à ‘couverte de sang’, cela devait être la troupe d’élite défensive de Kannaoi, quand elle a assassiné Shougetsu et ses soldats.

Tomoe les a fait revivre à partir d’une jambe, de cendre ou d’une mer de sang ; Elle se plaignait en disant que c’était une tellement une plaie qu’elle avait l’impression que c’était fait express pour l’emmerder.

La quantité de sang n’avait probablement rien à voir.

Si vous devez tuer plusieurs centaines de personnes pour retrouver la raison, ça ne serait pas un charme, mais une malédiction.

Un pouvoir accordé par la Déesse avait définitivement une nature pire que ça.

“Au passage, connaîtrais-tu Kougetsu ?” (Makoto)

“C’est l’un des proches collaborateurs au service du Ministère de la Justice depuis longtemps à Kannaoi. Évidemment, j’ai aussi été aidée par lui auparavant.” (Haruka)

Tuer une personne proche de toi, hein.

Cela pourrait sonner comme un déclencheur.

Je vais enquêter sur le combat de Lime et Levi, je devrais aussi enquêter là-dessus.

“Hmm, il a aidé, hein. Je vois, merci beaucoup. Bon, nous ne reverrons sans doute pas.” (Makoto)

J’étais maintenant au courant de la date de l’exécution sans même l’avoir demandé et j’ai pu me renseigner sur ce qui m’intéressait.

C’était suffisant.

“? Vas-tu partir sans assister à l’exécution ?” (Haruka)

“C’est simplement une coïncidence qui m’a entraîné dans cette histoire. La raison de notre présence est en grande partie réglée.” (Makoto)

Qu’y a-t-il de divertissant à assister à une exécution publique ?

Je n’ai pas ce genre de goût.

Mais les paroles, qui ont suivi, ont eu assez d’impact pour me faire rester.

“Je pense que tu devrais rester pour regarder. Après tout, Iroha deviendra la nouvelle gouverneure devant le peuple en me coupant la tête.” (Haruka)

“! Iroha-chan va te couper la tête ? C’est une plaisanterie, j’espère ?” (Makoto)

Cette jeune fille va tuer sa mère ?

Non non, c’était un choix du bourreau des plus discutables.

C’était bien trop cruel.

“Ce n’est en aucun cas une plaisanterie. Le chef de l’actuel Ministère de la Justice, n’a pas seulement son corps brisé, mais également le cœur. Cette personne a déjà un pied dans la tombe. Et celle qui a mené la plupart des coopérateurs externes dans cette situation était ma fille, Iroha.” (Haruka)

“…” (Makoto)

“Une jeune étoile montante débarquant sur le champ de bataille pour le bien de cette terre, brandissant la célèbre épée d’un Sage ayant laissé son nom dans l’histoire. Soutenue par son fiancé, elle exécuta sa mère qui trahit son pays.” (Haruka)

“C’est quoi cette histoire ?” (Makoto)

“Ne penses-tu pas que cela ferait une parfaite tragédie ? Ce n’est pas si mal.” (Haruka)

“C’est stupide. Même le Ministère de la Justice devrait avoir son propre personnel pour les exécutions, non ?” (Makoto)

“Oui. Si Iroha n’avait pas les capacités, elle pourrait donner cette tache à un bourreau. Mais heureusement, cette fille a Ein-Khalif, un katana pouvant facilement trancher le cou d’une personne.” (Haruka)

Ce foutu katana, hein.

Une arme avec une volonté qui a été fabriqué d’une manière très différente des méthodes actuelles des Anciens-Nains.

Elle aimait manger des Dragons, d’excellentes armes et armures.

De mon point de vue, ce n’était une arme sacrée, mais une arme maudite.

Lorsque que nous étions occupés, elle a mangé l’épée d’autodéfense d’Iroha-chan et a l’a revendiqué en tant maîtresse de sa propre volonté…

Aah, c’était donc ça.

En d’autres mots…

“Je te remercie encore une fois encore, Raidou. Grâce à toi, je vais pouvoir en finir avec la vie de la meilleure façon possible.” (Haruka)

“…” (Makoto)

Le chef de famille, qui était alité à cause d’une maladie et même son cœur a été brisé, me foutait en rogne, mais il aurait été normalement possible qu’Iroha-chan put confier la tache d’exécution d’Haruka-san.

Mais en raison de notre implication et le fait que nous ayons résolu cette situation, le cours des évènements a été grandement influencé.

Non, si le coup d’état avait réussi, cela aurait divisé Lorel en deux, ce qui aurait été la pire des situations.

C’était vraiment déplaisant, mais même si la situation actuelle n’était pas la meilleure, elle était préférable.

Même si en conséquence, Iroha-chan va porter le titre de cheffe de maison comme décoration et a recevra le meilleur type d’environnement.

“Je suis une parente aimante, mais crois-moi, je sens une certaine sagesse en elle pour devenir la cheffe de maison. Cela pourrait être difficile, mais c’est la dernière chose que je ferais en tant que mère. Iroha l’a également accepté.” (Haruka)

C’était quoi cette merde ‘d’acceptation’.

Tout à été fait à la convenance des adultes.

Qu’ont fait les proches aides comme Shougetsu et les autres ?

Il était vrai qu’Iroha-chan était bien plus mature qu’on pouvait s’attendre avec son âge et j’estimais qu’elle ne serait pas inapte à cette position, mais ce que je pensais et ceci étaient deux choses différentes.

“Izumo-kun et un professeur comme toi ont bien réussi à la former. C’était une heureuse erreur de ma part. Il fera un très bon fiancé. Iroha semble l’aimer. Elle sera certainement en mesure de surmonter sa tristesse avec des gens comme vous à ses côtés.” (Haruka)

Dans l’intérêt de la famille ; On pouvait le résumer au sens des valeurs d’Haruka-san et des personnes d’ici.

On se croirait à l’époque d’Edo.

J’aimais les dramas de cette période, mais être témoin de ça, c’était douloureux.

Une fille qui tue ses parents n’était pas quelque chose que l’on voyait habituellement, même dans les dramas noirs de cette époque.

D’autant plus que… Même si Haruka-san me parlait sur un ton détaché, c’était qu’un effet secondaire.

En essence, elle essayait de rendre ça positif pour sa maison, mais en réalité, c’était une mère qui voulait laisser au moins quelque chose à Iroha-chan après son départ.

Et je ne pouvais pas supporter ça.

“Cela me donne encore moins envie de le voir. Bon, je dois partir avant que les gardes ne se réveillent.” (Makoto)

Avant mon départ, je devrais demander à Iroha-chan si elle souhaitait venir à Tsige.

… Non, je connaissais déjà sa réponse.

Mais au cas où… Cela me permettra de l’accepter aussi.

“… Adieu, Raidou.” (Haruka)

“…” (Makoto)

Les dernières paroles du condamné.

Je n’avais aucune intention de répondre à ce qui me rendait mal à l’aise.

“Je peux maintenant partir l’esprit libre…” (Haruka)

Elle devait vouloir renforcer le plus possible l’image d’Iroha qu’elle avait dans la tête, ce qui l’amené à dire pas mal de choses provocantes.

Il aurait plus facile pour moi d’entendre ce qu’elle avait à dire après qu’elle eut prononcé ‘l’esprit libre’, mais je ne l’ai sciemment pas fait.

Je suis parti sans me retourner vers cette salle de prison en tatami où se trouvait une femme que je ne rencontrerai plus.

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“C’est dommage qu’il pleut. Pas vrai Raidou-san ? Ou alors se pourrait-il que tu sois en fait un faiseur de pluie ?”

“Vivi-san, pourquoi veux-tu avoir une discussion à l’extérieur ? Si tu voulais discuter, je serais venu à toi.” (Makoto)

“C’est notre mot d’ordre, quand une expédition est décidée, nous agissons rapidement. Nous devrions partir pour Tsige dans la soirée.” (Vivi)

“C’est rapide ! N’est-ce pas bien trop rapide peu importe comment on voit les choses ?!” (Makoto)

Juste à côté du labyrinthe d’Yaso-Katsui.

À un endroit où de nombreux magasins étaient rassemblés devant la porte du labyrinthe, je rencontrais la cheffe du groupe de mercenaire.

Tomoe et Mio paraissaient vouloir acheter quelques articles ; Hokuto, Shii et Beren étaient aussi occupés de leur côté.

Et ainsi, je la rencontrais seule.

Il s’agissait d’une négociation où tous les problèmes avaient déjà été réglés, alors il n’y avait aucun problème à la rencontrer seule.

“C’est une requête de la personne qui nous a écrasé de part sa puissance et nous serons bien payés. L’équipe est rassemblée et gonflée à bloc. Nous avons l’intention de te laisser nous protéger, attaque ou quoi que ce soit.” (Vivi)

“Désolé pour ça…” (Makoto)

Cela m’a fait me souvenir du combat avec Aznoval-san.

Sans compter que j’ai exagéré avec Pione-san.

J’avais comme l’impression qu’elle m’avait donné un coup de dague verbale.

“Ah, tu sais, je ne disais pas ça par rancœur. Nous ne pourrons pas amener Pione ce coup-ci, mais ce qui a motivé tout le monde, c’est que je pense que c’est le bon moment pour s’entraîner dans le désert. Bien sûr, cela est en partie dû après avoir été témoin de la puissance de vous autres.” (Vivi)

“Entrainement.” (Makoto)

“Entre deux travaux ou à la fin du contrat. Même si la partie adverse était un groupe mémé par un Sage, nous avons été complètement surpassés et battus à plat de couture. Alors tu vois, le groupe était un peu déprimé à ce sujet.” (Vivi)

“Euuh…” (Makoto)

“Au bout du compte, même les maîtres que nous respectons du fond du cœur ont aussi perdu. Et donc ! En tant que personnes vivant dans le présent, il n’est plus temps de moisir dans notre petit monde. Le moral est monté en flèche et tout le monde est gonflé à bloc.” (Vivi)

Tout en disant ça, Vivi-san souriait.

Puisque je connaissais la haine profonde de Pione, j’aimerais connaître la vérité derrière ce sourire.

Mais d’après son discours, cela donnait l’impression qu’elle le pensait vraiment et j’ai renoncé à demandé du coup.

Même si elle était le genre de femme a changé rapidement d’avis et bonne dans son poker face, c’était une personne pouvant diriger une équipe de mercenaire de ce niveau.

Il était naturel pour quelqu’un comme moi ne puisse pas voir à travers.

“Heureusement, Bia… Ginebia-san a dit qu’elle nous transporterait. Nous pourrions arriver à Tsige aux alentours de la soirée de demain et la matinée d’après demain. Puis-je demander à la compagnie Kuzunoha de les contacter pour qu’ils nous reçoivent ?” (Vivi)

“Livraison E-Express. Je vois, Ginebia-san. Elle a une compétence semblable à téléportation, pas vrai ?” (Makoto)

“Cela fait aller plusieurs fois plus vite que de passer par la voie normale. C’est également parce que nous devons nous aller vite avant que notre humeur ne change.” (Vivi)

“Hahaha, compris. Pour ce qui est de vous recevoir là-bas, c’est à nous ou la compagnie Rembrandt de le faire.” (Makoto)

“Merci beaucoup. Tu as finalement rigolé. Tu avais une expression amère depuis tout à l’heure. Je me doute du pourquoi. Tu as dû entendre parler du jugement du Ministère de la Justice, n’est-ce pas ?” (Vivi)

“Pour quelqu’un qui est normalement plongé dans les profondeurs du Labyrinthe, vous obtenez des informations plutôt rapidement.” (Makoto)

“On peut dire ça. En ce qui concerne cette histoire, tu devrais laisser les choses suivre leur cours. Ce n’était pas quelque chose dans laquelle tu devrais t’impliquer, Raidou-san. Tu as d’autres choses à faire, non ?” (Vivi)

“Tsige ?” (Makoto)

“… Ouais, Ouais. Aujourd’hui est le jour où nous célébrons l’établissement d’une relation entre Pique-Nique au Jardin des Roses et Tsige. Dans la vie, il faut d’abord penser aux vivants ou tu seras broyé.” (Vivi)

Aah, Vivi-san faisait de son mieux pour me consoler.

Comme je suis pathétique…

“Merci du conseil.” (Makoto)

“Pas de problème, pas de problème. Tu sais, dans ce pays, l’autorité des hommes est la plus forte, mais ce sont les femmes les plus effrayantes. Comme Haruka, Sairitz et moi. Si tu nous traites comme tu le fais d’habitude, tu vas te fatiguer à force, Raidou-san.” (Vivi)

Elle paraissait rigoler, mais elle semblait aussi s’inquiéter pour moi.

Comme attendu de quelqu’un menant un groupe de personnes avec de fortes individualités, Vivi-san était insondable.

Aah, je sentais ce lourd fardeau me pesant depuis ce matin s’alléger.

“Je vais être prudent. Ça serait triste si je finissais exténué.” (Makoto)

“Yep, yep, yep, tu as Tomoe-san et Mio-san après tout !” (Vivi)

“… Est-ce que Rokuya-san t’a mis d’étranges idées dans la tête ?” (Makoto)

Bon sang, cette personne traite les autres d’herbivores ou de retardataires.

Je le savais déjà. À cause de ça, j’ai fait passer un moment difficile à Mio.

“… En ce qui concerne vous autres, étranges idées ou pas… Oh bah, c’est comme ça ! J’ai hâte de travailler avec vous, la compagnie Kuzunoha ! Les membres qui resteront ici garderont un œil sur Osakabe Iroha-chan, alors ne t’inquiète pas.” (Vivi)

“Vivi-san… Nous impatient de travailler avec vous aussi.” (Makoto)

“Il y a des gens comme Noma ou Yamato, ainsi que les autres gens dangereux rejoindront le groupe de Tsige, alors il n’y aura pas de problème ici. Sois tranquille !” (Vivi)

“… Hmm ?” (Makoto)

Vivi-san a secoué la main avec le même sourire tandis qu’elle retournait dans le labyrinthe.

Tout allait bien jusqu’à nous nous disions au revoir, c’était quoi cette dernière partie ?

Cela voulait dire qu’il y avait un bon nombre de gens pouvant causer des problèmes à Tsige ?

Eh bien, ça devrait aller.

Si Tsige était une cité calme et élégante, cela serait une chose, mais elle était une ville pleine d’effervescence, en bien ou en mal.

C’était aussi une ère de guerre.

Ils doivent avoir terminé les préparatifs pour notre départ.

Rentrons à l’hôtel.

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