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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 302

Interlude – Lorel chaotique

Tome 5 – Chapitre 302 – Interlude – Lorel chaotique

‘J’ai mal à la tête’.

C’était simplement une métaphore, ce n’était pas comme si j’avais vraiment une migraine. Cette pensée lui est venue à l’esprit après le rapport.

Elle ne pouvait rien y faire si les veines de sa tête pulsaient.

Elle avait même l’impression d’avoir de la fièvre.

“Je vais préparer les assassins d’élites. Évidemment, je vais aussi…”

“Ne le fais pas.”

“! Je vais m’assurer que cela réu…”

“NE LE FAIS PAS !!!”

Le refus a été prononcé d’une voix forte.

Kahara Sairitz a élevé la voix, c’était une chose incroyablement rare, même pour l’homme ayant les genoux au sol et à la tête baisée ayant fait son rapport.

“?!”

“Je n’ai aucune intention de te laisser tuer ton propre enfant. Pourquoi même voudrais-tu faire ça à Izumo, Marito ?” (Sairitz)

“… Comme je l’ai reporté, Izumo nous a trahi.” (Marito)

L’homme, Marito Ikusabe, le père d’Izumo, s’est exprimé sans détour.

“Ne t’ai-je pas donné de ne rien lui faire quoi qu’il arrive ?” (Sairitz)

“J’ai considéré qu’il s’agissait des gens de la compagnie Kuzunoha et ceux impliqués.” (Marito)

C’était un mensonge.

Marito a complètement compris l’avertissement de Sairitz sur cette mission.

Cela se referait également à son fils, Izumo.

Mais dès l’instant qu’Izumo a déclaré à ses amis qu’il quitterait sa famille, en ayant été témoin de l’exploit qu’il a réalisé lors de l’exécution, et pour finir, en l’ayant secrètement confronté sur son intention de quitter sa famille et son désir d’indépendance…

Cela a tourné en une situation où son père et son fils ont fait parler les armes.

Le résultat, qui a été techniquement pointé du doigt par Sairitz, a été qu’Izumo a repoussé Marito.

Acérée, silencieuse et précise.

La netteté de cette technique, qu’il a démontré lors de l’exécution, n’était pas un coup de chance.

Le combat a atteint une conclusion avec un vainqueur clair et Marito est basiquement retourné à sa maîtresse à Naoi la queue entre les jambes.

“Quel piètre mensonge. Colère et… Envie ?” (Sairitz)

“!” (Marito)

“Ton honnêteté sur le fait d’avoir reporté quelque chose proche de la défaite, est quelque chose de louable, mais… Il s’agit de ta famille, en outre, en prenant en compte l’envie dans l’équation… Ça se complique.” (Sairitz)

L’homme en face de Sairitz était incroyablement compétent, un homme avec un rare sens de l’honneur et du devoir.

Il trônait dans le domaine de la furtivité et du rassemblement d’information. Il y a même eu des fois où il a dû se salir les mains dans des actes inhymains, et pourtant, il n’avait pas perdu pied, ni n’avait en profiter.

C’était dû à sa fierté de servir le pays et la Régente.

Et pourtant, son propre fils n’a pas suivi le même chemin et s’est détourné de la politique de son pays. C’était clairement une disgrâce pour lui. Sairitz comprenait sa colère.

D’autant plus, Marito n’a jamais été battu par un guerrier ou un mage avec les mêmes attributs.

Etant considéré comme un génie de la furtivité, il avait sa propre fierté.

Il n’avait jamais perdu ou s’était enfui.

Marito pourrait ne pas l’avoir remarqué, ses yeux, reflet de l’âme, démontraient clairement de la jalousie envers Izumo.

C’était déjà un problème qui ne pouvait pas être ignoré.

Cela devait être réglé avant que cela ne dégénère.

Sairitz ne voulait pas assister à la perte d’un ami et subordonné de longue date avec qui elle avait vécu des hauts et des bas.

“Je comprends la réprimande à l’égard de l’impair de ma famille, mais moi… L’envier ? J’ai été surpris par croissance inattendue et j’ai fini par le combattre. Mais avec des préparatifs, il ne devrait pas y avoir de problème.” (Marito)

La protestation de Marito servait de preuve aux yeux de Sairitz.

Elle a poussé un profond soupir.

Sairitz a commencé à soigner ses blessures avec un ton détaché, lui montrant le visage d’une amie.

“C’est une profonde blessure. Marito, ta perspicacité s’est pas mal émoussée. C’est dangereux.” (Sairitz)

“?” (Marito)

“Pour commencer, comment se fait-il que tu aies combattu Izumo, que tu aies perdu, et pourtant, réussi à revenir ?” (Sairitz)

“…!” (Marito)

“Pourquoi est-ce que dans ton rapport, le nom de la compagnie Kuzunoha n’a pas été prononcée ?” (Sairitz)

“Se pourrait-il…” (Marito)

“Il est impossible qu’ils se contentent de simplement regarder. Toi, qui a assisté à une partie de leur combat, tu devrais l’avoir compris, non ?” (Sairitz)

“…Oui.” (Marito)

Marito le comprenait clairement également.

Le fait que les employés de la compagnie Kuzunoha étaient tous, au minimum, aussi puissant que lui.

S’il s’agissait des hauts pontes, leur puissance pourrait même renverser le cours d’une guerre, et leur directeur Raidou était déjà…

‘Hmm ?’

En poussant sa réflexion, Marito a incliné la tête.

Alors, pourquoi a-t-il pu poser la main sur quelqu’un lié à cette compagnie, même si c’était son fils ?

“Tu as été autorisé à les observer comme une personne affiliée à moi.” (Sairitz)

“Oui.” (Marito)

“Tu sais, par le passé, un Sage a dit ceci: ‘Si tu plonges longtemps ton regard dans l’abîme, l’abîme te regarde aussi’.” (Sairitz)

Dans le monde de la politique, magie et opération secrète de Lorel, c’était l’un des dictons qui se transmettait comme une règle d’or.

Il y en avait de nombreuses significations, mais si Makoto l’entendait, il aurait dit ‘Est-ce un moyen de mesurer la SAN ?’. (NTA : SAN pour valeur de santé mentale, très connu pour les rôlistes de l’Appel de Cthulhu.>)

“Êtes-vous en train de me dire que mes agissements étaient connus ?” (Marito)

“Évidemment. Raidou-sama est le genre de personne pouvant avoir une vue d’ensemble des nombreux plans dans toute la cité et les anéantir par la force brute. Avec ceci en considération, tu as pourtant pu rentrer en contact avec Izumo et le combattre.” (Sairitz)

“Ils savaient que je ne serais pas en mesure de tuer Izumo…?” (Marito)

Cela voudrait dire que leur lien père et fils a été pris en compte ?

‘Dans ce cas, l’homme dénommé Raidou a un côté tendre’, c’était la pensée de Marito.

Mais bon, si on lui demandait s’il pouvait faire quelque chose avec cette information, il devrait mettre de nombreuses choses dans la balance avant toutes choses et il pouvait penser que ça n’en vaudrait pas la peine.

“Oui, et… Ce n’est qu’une supposition, mais Raidou-sama n’a rien fait, pas parce que tu ne pouvais pas tuer ton fils, mais parce que cela t’en était impossible.” (Sairitz)

“?!” (Marito)

“Cette personne n’est pas du genre à prendre en compte les émotions dans ce genre de situations. De toute façon, Marito, bon travail pour ta mission à Kannaoi.” (Sairitz)

“Hein ?” (Marito)

C’était une gratitude tellement abrupte envers lequel Marito a fini par laisser échapper accidentellement sa surprise.

Sairitz n’y trouvait rien à redire et lui souriait.

“Je vais te donner quelques jours, non, sept jours de repos. Après ça, je t’ai ordonné d’enquêter sur les mouvements des Demi-Humains dans les forêts, les collines et la montagne du nord. En ce qui concerne le personnel, tu peux librement utiliser les personnes de la division. J’ai également ordonné à la division de défense nationale des frontières des Chevaliers Dragons de coopérer, alors garde à l’esprit d’avoir une relation de coopération favorable pendant cette mission.” (Sairitz)

“… Oui ! Sairitz-sama, merci beaucoup.” (Marito)

Marito a compris l’intention de Sairitz.

Enquêter dans le nord ; En d’autres mots, polir ses aptitudes.

‘Je vais te laisser tranquille pendant un moment, alors quoi que tu fasses à partir de maintenant, deviens plus puissant’.

“Eh bien, tu as raison sur ce point, mais il est aussi vrai que je suis un peu préoccupée par les mouvements des Demi-Humains, ok ? Ne te relâche pas. Cela va sans dire, mais les combattre est strictement interdit.” (Sairitz)

“L’ordre est clair et précis. Je vais prendre congé !” (Marito)

La présence de Marito a disparu.

Juste au cas où, elle a utilisé un outil magique pour vérifier les présences aux alentours, et après avoir vérifié qu’il n’y avait personne, non seulement dans la pièce, mais aussi dans la zone, Sairitz a laissé échapper un profond soupir.

Le contenu des documents était incroyable.

L’ascension de la Princesse Iroha ne poserait aucun problème si ce n’était que ça, et il s’agirait simplement de connaître le nom de la cheffe fantoche de Kannaoi.

Mais ses traits de gouverneur qu’elle a démontré récemment, couplés aux documents qui montraient en détails les personnes talentueuses des environs, la brouille exceptionnelle entre Naoi et Kannaoi, elle deviendra une existence vraiment problématique.

Ajoutez à cela la bonne relation avec la compagnie Kuzunoha et l’existence de la Princesse Iroha deviendra la bombe numéro un en Kannaoi.

Même ainsi, grâce à l’aubaine qu’Izumo fut son fiancé, elle pouvait voir ses informations d’un bon œil, mais… Izumo Ikusabe s’est retiré de la maison Ikusabe.

Cette pièce d’échec a changé de camp, et pour couronner le tout, est devenu un puissant combattant.

Cela serait impossible au shogi, mais c’était la réalité.

Il fallait garder à l’esprit que tes propres pièces pouvaient se retourner contre toi.

Si c’était dans son intérêt, cela aurait été bien.

“Mais il n’est pas certain qu’Izumo veuille intégrer ou absorber la maison Ikusabe à la maison Osakabe. De plus, je ne crois pas que la Princesse Iroha et lui auront l’idée de mettre Naoi à terre et que Kannaoi devienne la capitale de Lorel.” (Sairitz)

Pour commencer, pourquoi est-ce qu’Izumo les a trahis ?

Il y avait aussi le mystère de sa présence dans Kannaoi cette nuit, mais il était sûr à 100% que c’était l’œuvre de la compagnie Kuzunoha. C’était la conclusion de Sairitz.

Après tout, elle ne pouvait trouver aucune autre raison.

Mais elle ne pouvait pas comprendre la raison de sa trahison.

Il était vrai qu’Izumo et la Princesse Iroha étaient fiancé et fiancée.

Évidemment, ils étaient promis l’un à l’autre.

Elle savait qu’ils étaient plus que de simples étrangers.

Mais… La Princesse Iroha était simplement l’une des nombreuses fiancées d’Izumo et ils ne s’étaient pas encore rencontrés.

Ce qu’ils savaient sur l’autre venait de leur correspondance respective, et il ne serait pas étrange qu’ils connaissaient l’apparence de l’autre juste par des portaits ou quelque chose du même genre…

Izumo et la Princesse Iroha étaient les enfants d’une maison militaire.

Il devrait être de leur suprême devoir de chérir leur famille, vivre pour leur maison et pour leur pays.

Les mariages arrangés devraient être juste qu’un de leurs nombreux devoirs liés à leur maison.

De plus, elle ne pouvait pas imaginer qu’Izumo et la Princesse Iroha veuille subitement de faire chuter Naoi.

“En parlant de changements soudains de pensées, peut-être que le parfum détenant le pouvoir du héros a une influence quelconque ? Mais la relation entre Raidou et les héros n’est pas bonne du tout. Surtout avec le héros de l’Empire… Alors, je ne crois pas qu’il le laisserait faire.” (Sairitz)

Alors que se passait-t-il ?

Cette nuit, Izumo a appris que sa fiancée était en danger et s’est rué vers Kannaoi, il a rencontré par chance la Princesse Iroha, a eu un coup de foudre, et comme dans une pièce de théâtre, Izumo s’est résolu à vivre aux côtés de la Princesse Iroha, même s’il devait trahir sa famille.

Après ça, avec l’entraînement de Raidou qu’il a reçu, plus la puissance de l’amour, il a réussi à obtenir une sorte de réveil et a pu battre Marito…

“Pfft !” (Sairitz)

Sentant le ridicule de sa propre imagination, Sairitz a fini par rire.

Des choses comme le coup de foudre et les pièces de théâtre, il n’y avait pas moyen que de tels contes de fée pussent exister dans la vraie vie.

Et en réalité, la mère de la Princesse Iroha, Haruka, a eu un mariage forcé et s’est consumée à Kannaoi.

Même avec ça, elle a fait ce qu’elle avait à faire en tant que mère et membre de la maison Osakabe.

C’était ainsi.

“… Ah, mais Chiya-sama aimait ce genre de choses.” (Sairitz)

Le doux et gentil monde des contes de fées.

Surmonter la différence de classe social, louer continuellement ses idéaux à un monde déraisonnable et a finalement provoqué le changement.

C’était le monde idéal que de nombreuses personnes rêvaient.

Tout ceci n’existait que sur le papier et toutes les personnes comprenant cela étaient en mesure de séparer la réalité et la fiction.

Se dire : ‘Cela serait bien si ça arrivait’.

La vie de Sairitz a complètement changé lorsqu’elle a rencontré l’une des candidates Prêtresses, Chiya.

Chiya a dit qu’elle allait mettre sa vie entière au bien de ce monde.

Quand Chiya est finalement devenue une Prêtresse et que Sairitz l’a servi, elle a elle-même accédé à la plus haute position, celle de la Régente.

Si la Régente le souhaitait, elle pourrait faire de la Prêtresse une simple décoration, et faire ce qu’elle souhaitait avec la plupart des affaires politiques, et pourtant, Sairitz n’avait aucunement l’intention de faire ça.

Tout n’était que pour le bien de Chiya.

Pour se rapprocher de ce monde idéal qui brillait dans ses yeux.

C’était la raison pour laquelle elle utiliserait tous les moyens possibles pour détourner tout ce qui n’y appartenait pas.

Lorel s’épanouissait comme un sous-produit de cela.

Sairitz était aimée par de nombreux subordonnés.

Pour cette femme qui essayait d’embellir le monde pour le bien d’une seule personne, l’amour de la vermine était sans importance.

Actuellement, si Sairitz ouvrait son cœur et organisait un banquet ou quelque chose, elle pourrait sympathiser assez bien avec une certaine amoureuse de la nourriture de la compagnie Kuzunoha.

Tout comme pensait Sairitz, la réalité était gangrenée par des choses déraisonnables et les idéaux étaient juste une scène à piétiner, mais les rencontres changeant la vie existaient bel et bien.

“C’est la raison pour laquelle Chiya-sama a dû être attirée par cette femme qui était comme le sommet de l’idéalisme et ne rechignait pas à aller en première ligne. Comme c’est ennuyeux. D’après ce que j’ai pu voir, même elle voit la réalité, et elle est le genre de personnes qui n’hésiterait pas à se salir les mains si la situation le requérait… Bon, arrêtons de réfléchir à cette fiction. Je vais demander à quelqu’un d’enquêter en détails sur Izumo et Kannaoi. Ah oui, Apple. Ils ont été étrangement actifs ces derniers temps. Sérieusement, les uns après les autres.” (Sairitz)

C’était elle qui a introduit ‘le médicament puissant’ dans ce pays. (NTA : Elle se réfère à la compagnie Kuzunoha. Il y a un dicton japonais disait qu’un puissant médicament peut parfois être du poisson.)

La compagnie Kuzunoha est descendue dans le Grand Labyrinthe comme s’était prévue.

Ils l’ont même déterré.

Il a été confirmé que Doma, le Dragon Supérieur étrangement docile, a cessé de faire des siennes, et l’autre Futsu, Dragon Supérieur illusoire, n’existait pas.

Ils ont extirpé le groupe de mercenaire difficile à gérer.

En y réfléchissant de cette manière, elle n’hésiterait pas à incliner la tête devant la compagnie Kuzunoha et elle a songé à leur octroyer pratiquement tout ce que Lorel pouvait leur offrir pour leur démontrer leur gratitude.

En fait, il n’y a pas eu de mauvaises choses de leur part et elle comptait les informer des récompenses toujours en considération.

Mais ce qui suivait n’était pas bon.

Quand elle a creusé le sujet sur eux, elle a récolté pas mal d’informations, et si c’était seulement ça, il y aurait eu de quoi être heureux.

Mais le fait que l’existence légendaire, Apple, est de nouveau réapparu était quelque chose d’inattendu pour Sairitz.

L’apprenti agent loyal et talentueux, Izumo, a surpassé son père, et pour une raison quelconque, non seulement il a annoncé quitter sa famille, mais il s’est lié à la Princesse Iroha.

“Il a croisé le fer avec Marito et en sorti vainqueur. Cela voulait dire qu’il a l’intention de couper tous liens et de quitter mon côté. Plutôt que d’appeler ça de la passion, il était plus comme une machine loyale. C’est ainsi que je voyais les choses et pourtant…” (Sairitz)

La trahison d’Izumo.

C’était complètement en dehors de ses attentes, en outre, à son détriment.

Cependant, pour une obscure raison, le ton de la voix de Sairitz n’avait pas la colère d’il y avait quelques instants.

C’était probablement dû en partie parce que la surprise était plus grande que la colère.

Mais c’était aussi rare pour elle d’élever la voix.

En bien ou en mal, elle n’était pas le genre de femme à pardonner la trahison.

“Peut-être est-ce dû au fait qu’il est lié à Raidou. Je suis également fautive dans cette histoire. Il est vrai que même si je pouvais nettement voir son évolution, je me suis trop attarder sur le gain de puissance d’Izumo. Il ne fait aucun doute que je préférais que Marito n’ait pas à tuer son propre fils, mais… La raison numéro un serait ma crainte de détériorer ma relation avec la compagnie Kuzunoha.” (Sairitz)

Un coup d’état d’une ampleur pouvant changer le destin de Lorel a été réglé en une seule nuit.

Pour eux, écrire ou effacer des événements pouvant impacter l’histoire n’était pas quelque chose de difficile.

Pour parler franchement, c’était un tout autre plan de celui de la diplomatie d’une puissance majeure.

Comment les autres pays les percevaient ? Sairitz aimerait bien entendre au moins une fois leurs opinions.

“En plus, maintenant que cela a tourné ainsi, j’aimerais la coopération de Raidou et la compagnie Kuzunoha pour que Chiya-sama revienne sain et sauf. Dans la pire des possibilités, Limia et Gritonia pourrait devenir des ennemis après la défaite de la race des Démons.” (Sairitz)

Sairitz considérait Aion comme déjà perdu.

Si c’était seulement la ville de Tsige, cela serait une autre histoire, mais la compagnie Kuzunoha la soutenait.

Même s’il n’y avait pas d’autres choix que d’accepter leur indépendance, ils n’ont pas démordu. Peut-être qu’Aion a reçu une sorte de soutien.

Sairitz avait une seule pensée.

‘Honnêtement, je ne comprends pas’.

C’était tout.

Cependant, il y avait aussi la possibilité d’une révolution et d’un changement politique dans Lorel.

En y songeant, elle a ressenti un frisson parcourir son échine.

L’armée révolutionnaire qui avait fait de Kannaoi sa base principale allait se diriger vers Naoi. Naoi allait devoir faire face avec toute leur force.

Leur commandant était connu comme un brave guerrier, en outre, il détenait une carte maîtresse, celui d’accueillir les Esprits de l’Eau dans son corps ; Comme Haruka.

Dans la situation actuelle où la Prêtresse n’était pas présente que les Esprits de l’Eau étaient impliqués, il n’y avait aucun doute que ça affecterait grandement le moral.

Comme attendu, la compagnie Kuzunoha n’était pas un poison. Leur intervention pourrait ne pas avoir eu le meilleur résultat, mais elle devait admettre que c’était un joli coup.

“Limia n’est pas encore complètement remise, et nous à l’arrière sommes dans un état chaotique qui n’était pas loin de la guerre civile. Qu’est-ce qui arrive à ce monde…” (Sairitz)

Sairitz était inquiète pour l’avenir de ce monde.

Pour elle, sa rencontre avec Chiya était comme celle d’Izumo et la Princesse Iroha cette nuit-là.

Dans un jour futur, Sairitz entendrait un rapport qui la laisserait la bouche grande ouverte et incapable de trouver ses mots, montrant un visage qu’elle n’avait jamais fait auparavant, et la personne lui ayant fait son rapport devra emporter ce secret dans sa tombe.

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“Oh, Bia-san. En ce qui concerne le départ ?”

Le chevalier légendaire de Lorel qui s’est complètement déchaîné l’autre jour, Aznoval, parlait à l’une de ses camarades, Ginebia.

La prêtresse, qui avait complètement terminé les préparatifs de voyage, a frappé l’abdomen du chevalier avec son poing.

“Habille-toi.” (Bia)

“Oph ! Ne suis-je déjà pas habillé ?! Cette immense douleur ne peut pas être simplement résumée par un simple ‘Ça fait mal’ !” (Aznoval)

“Tu n’as seulement qu’un pantalon. Dans une société normale, cela s’appelle être à moitié nue !” (Bia)

“… Haku-san porte des vêtements très légers la plupart des temps.” (Aznoval)

“Cette fille est une danseuse. Afficher son corps magnifique est une partie de son travail. C’est un concept différent par rapport à un musclor dénudé.” (Bia)

“Argh. Cette fois-ci, il y avait une raison pour laquelle je devais le faire. Je m’excuse de t’avoir infligé cette vision peu esthétique.” (Aznoval)

Aznoval a docilement baissé sa tête.

“… Quelle raison ?” (Bia)

“Cela a bien chauffé lors de l’altercation avec Takane-kun et je n’ai pas eu d’autres choix que de retirer le reste.” (Aznoval)

“… Aah, je vois. De quoi as-tu parlé avec Takane-kun ?” (Bia)

Ginebia a regardé Aznoval avec un regard qui pourrait geler n’importe qui.

Plutôt que de dire que d’accepter ce qu’il disait, c’était plutôt que ces yeux criaient ‘Je ne comprends pas’.

Eh bien, le fait qu’elle a posé une autre question signifiait qu’elle a renoncé à poursuivre cette histoire.

Il y aurait quelque chose ne tournant pas rond en toi si tu acceptais une explication comme ‘Je me suis déshabillé parce que l’altercation s’est échauffée’.

Plutôt que d’avoir une réponse musclée, Ginebia a considéré que changer de sujet était préférable.

“Au sujet de Doma qui me fuit et des membres restants dans le labyrinthe. Si possible, j’aimerais que toi, Bia-san, reste ici et prenne soin de Pione.” (Aznoval)

“… Maître, non, Azu-san, j’ai déjà accompli ce que je pouvais faire pour cette femme. Le reste du traitement nécessaire sera accompli par elle-même, ses camarades et le temps. Tu comprends ça, pas vrai ?” (Bia)

“Ouais, mais… Il y a toujours la partie émotionnelle. Ce genre de chose n’est-il pas aussi nécessaire ?” (Aznoval)

“Il y a des chances que ceci allonge le temps de récupération nécessaire. Dans le cas de blessures émotionnelles, il y a besoin de temps pour récupérer. Cela vaut aussi bien pour les Humains que pour les Hyumains.” (Bia)

“Tu dis ça, plutôt que de l’éliminer, il est préférable d’y aller en douceur ?” (Aznoval)

“Ouais, du moins dans ce cas.” (Bia)

Des paroles ne souffrant d’aucune hésitation.

Ginebia était également une Japonaise invoquée, et au début, le métier de la Prêtresse était simplement le métier du jeu qu’elle a obtenu.

Simplement quelqu’un en charge du soin.

Même ainsi, après avoir soigné un nombre incalculable de personnes, les avoir continuellement sauvées, et les avoir continuellement comprises, elle a commencé à acquérir suffisamment d’expérience et de techniques pour être considérée comme une spécialiste.

“Compris. Cette fois-ci, le seul qui peut rester de notre groupe, c’est moi, ce qui est complètement l’opposé d’habitude, alors cela a pu me rendre un peu nerveux.” (Aznoval)

“Du moment que tu le comprends. Et donc, Doma est toujours effrayé par toi ? Bon sang… Il devrait y avoir une limite à la peur.” (Bia)

“Bon, je peux communiquer avec lui par le biais de Takane-kun. Il refuse catégoriquement de rencontrer la compagnie Kuzunoha en face à face.” (Aznoval)

“… Hahahaha. Eh bien, fais de ton mieux, Maître-sama.” (Bia)

Ginebia avait déjà perdu tout enthousiasme et semblait vraiment ne plus s’en soucier alors qu’elle saluait Aznoval d’un ton monocorde.

Il n’y avait aucune émotion.

Le néant.

“‘Je ne veux pas rencontrer ce monstre. Si tu m’obliges à le rencontrer pour lui parler, je me tuerai moi-même. Je retournerai sous la forme d’un œuf’, c’est ce qu’il a déclaré.” (Aznoval)

“Je vais donc partir.” (Bia)

“Quoi ?!” (Aznoval)

Aznoval a saisi le bras de Ginebia quand elle s’est tournée.

“Laisse-moi partir ! Qu’est-ce que ça ne va pas ? S’il veut mourir, laisse-le faire ! De toute façon, Doma percerait sa coquille un mois plus tard pour en sortir ! Nous pourrions même laisser l’œuf de la compagnie Kuzunoha ! Comme si je m’en souciais !” (Bia)

“Tu as cette compétence incroyable, Bia-san. Il ne devrait pas y avoir de problème si tu pars un peu plus tard ! … La Route d’Aura, c’est ça ?” (Aznoval)

“Je ne peux pas passer de la mer à la terre avec ça !” (Bia)

“Ou alors… Le Repos des Esprits ? Hein ? Je n’en ai pas entendu parler depuis une centaine d’années. C’est bien le nom de cette compétence ?” (Aznoval)

“La Route des Esprits, LA ROUTE DES ESPRITS ! Je pense pourtant que le nom est super simple, mais c’est déjà au niveau d’une malédiction. Personne s’en souvient ! Pourquoi ?!” (Bia)

On dirait que quelque chose s’est brisée en Ginebia, elle a commencé à parler avec passion de la douleur ressentie due au fait que personne ne se souvenait correctement du nom de sa compétence.

‘Ah, bordel’ c’était ce que pensait Aznoval, mais il était déjà trop tard.

La compétence de Ginebia, la Route des Esprits, n’était en fait pas une compétence unique.

À l’origine, les membres d’Apple n’avaient pas de méthode pour téléporter le groupe.

Si c’était individuellement, Hitsuna et Ginebia le pouvaient.

Compte tenu de la difficulté liée à la téléportation magique dans ce monde, c’était en fait naturel, et la magie téléportant librement un groupe était juste fantasque, un conte de fée.

Dans le cas où il y avait vraiment besoin, Hitsuna pourrait forcer les choses en superposant plusieurs talismans dans une formation magique. Le fardeau sur Hitsuna était important en utilisant cette méthode, alors si possible, il valait mieux ne pas l’utiliser.

Et ainsi, Ginebia a recoupé des contrats faits avec des Esprits de nombreux élément, se soignant tout en ajustant minutieusement la quantité de mana, et tout en activant ses compétences liées à son métier, elle a créé une méthode de déplacement permettant de se déplacer plusieurs fois la distance parcourue en temps normal et rivalisant ainsi avec la téléportation.

C’était la naissance d’une compétence absurde.

Pour être plus pratique, elle a été nommée ‘La Route des Esprits’.

Mais non seulement chaque membre d’Apple et Pique-Nique aux Jardins des Roses, même les membres de la compagnie Kuzunoha rencontrés récemment ne se souvenait pas correctement de ce nom.

C’était certainement au niveau de la malédiction.

La Forêt des Esprits, le Corridor des Esprits, le Corridor de la Déesse, la Voie de la Déesse et la Route d’Aura d’il y avait quelques instants.

Même s’il ne faisait aucun doute que c’était une compétence incroyable.

Quand Ginebia l’a expliqué, elle avait dit ‘C’est comme la voie des Esprits’.

Elle a dit en plaisantant : ‘Ce n’est pas un nom qu’il faut prononcer à la légère’, et cela a pu mener à ce malentendu.

C’était un mystère.

“Les gens de PJR font souvent cette erreur.” (Aznoval)

“PJR, tu dis. L’abréger ainsi parce qu’il est trop long, rend ça un peu questionnable. Il s’agit d’un groupe historique de mercenaire.” (Bia)

“Alors, Piq…” (Aznoval)

“Stop !” (Bia)

“Bien, dû au fait de la rencontre avec Makoto-kun, mes souvenirs de l’époque du Japon sont resurgis. Je suis devenu un peu taquin.” (Aznoval)

“Aah. Nous allons donc maintenant suivre notre chemin. Doma pourrait être ainsi, mais il a surprenamment un coté otaku en lui, alors peut-être qu’il s’entendrait étonnamment bien Makoto-kun, mais si la personne elle-même déclare qu’elle est prête à se suicider plutôt que le rencontrer, n’est-ce pas bien aussi ? Ils ont Tomoe-san qui était Shen par le passé, alors je pense qu’elle connaît déjà le côté sombre de Doma, ou plutôt, son inutilité.” (Bia)

“Même ainsi, nous pouvons pas ignorer son attitude envers les Hyumains et les Demi-Humains, donc si Makoto-kun et moi lui faisons correctement la leçon, cela pourrait servir de déclencheur pour le changer.” (Aznoval)

Ginebia se tenait la tête.

L’homme devant elle se montrait parfois trop énergique.

Elle le savait déjà, mais cela ne lui empêchait pas de se le dire encore et encore.

“Doma s’effondrera d’abord émotionnellement. C’est inutile. INUTILE.” (Bia)

Elle a compris la raison. Aznoval a laissé Doma à moitié mort par le passé.

Une lutte sérieuse s’est produite entre eux et le chevalier a gagné contre le Dragon.

En outre, c’était plus une raclée en règle.

Cela faisait déjà une ou deux centaines d’années ou deux, mais à chaque fois que Doma ressentait la présence d’Aznoval, il finissait par se cacher.

Même maintenant.

Il craignait plus Aznoval que Sofia qui l’avait tué et absorbé.

Et il craignait même peut-être encore plus Makoto qu’il avait vu à l’intérieur de Sofia.

Même si Takane, que Doma aimait bien, se mettait devant lui, avoir Doma dans le même espace qu’Aznoval et Makoto en même temps était tout simplement impossible.

(Comment le dire, Doma est servile, un otaku ne pouvant pas lire l’atmosphère et restant dans l’ombre. Il est vraiment attaché à Takane-kun qui a pu répliquer les jeux vidéos qu’il aime et y joue 24 heures sur 24, mais honnêtement, il est ennuy… Je veux dire, il est la définition même d’un enfant misérable qui ne sait pas comment mesurer la distance entre amis.

À l’heure actuelle, il gérait bien le labyrinthe en tant que maître, même s’il devait être réhabilité, personne en profiterait, et ce n’était pas comme si quelque chose allait changer.) (Bia)

Si elle devait émettre un choix, ça serait que Doma commence à acquérir le sens du devoir de la gestion du donjon et le remodèle, ce qui rendrait bien plus facile le travail de Takane.

En d’autres mots, il n’y avait pas d’intérêt de faire une réhabilitation sociale à Doma. Il n’était pas nécessaire de mettre des efforts pour qu’il puisse s’adapter à la société.

Il était le genre de type à avoir parfaitement perfectionné son aptitude à rester enfermé pendant plus de deux ans sans personne autour.

Il y avait peu de gens souhaitant être proche de lui, que ce fut des gens ou des Dragons.

Selon Takane, il aimait actuellement les jeux de romances et les RPG dans le Japon moderne.

“Bia~ ! Tout le monde a fini les préparatifs et vous attendent ici~ !”

“Muh.”

La voix de ma partenaire, Haku Mokuren, a affiché un visage à Aznoval du style ‘C’est comme ça’.

“… Je ne sais pas ce qui vous rend si pressé, mais pour le moment, commence par faire ce que tu peux en premier, Maître.” (Bia)

“Ouais, tu as raison.” (Aznoval)

“Bon, dès l’instant où Doma fera n’importe quoi avec Pione, je serais obligée de coopérer. On verra alors !” (Bia)

‘Obligée est mot avec un fort impact’, c’était la pensée d’Aznoval alors qu’il regardait Ginebia rejoignait sa partenaire.

Il semblerait que Ginebia était aussi inquiète pour Pione, qui était un membre de PJR et a été grandement touchée psychologiquement.

(Veillez sur Pione et sauvez, avec modération, les aventuriers imprudents dans le donjon. C’est ce que je peux faire pour l’instant. L’autre chose serait de faire un tour dans les villages autour de Kannaoi. Il est vrai que je ne peux pas materner Pione. Elle, ses camarades et le temps, hein.) (Aznoval)

Aznoval s’est souvenu des paroles de Ginebia pour le réprimander à l’égard de Pione.

Un peu comme un conseil réaliste.

Aznoval comprenait qu’il y avait des fois où l’on avait vraiment besoin d’un traitement vraiment douloureux, mais Pione elle-même n’a probablement pas eu beaucoup de temps de répit.

‘N’était-ce pas ma faute pour commencer, de ne pas avoir été présente à côté de mes amis quand elles ont été charmées ?’.

‘N’était-ce pas mon erreur de ne pas avoir remarqué le parfum du héros de l’empire et les anomalies engendrées ?’.

Il y avait certainement des méthodes pour les libérer du charme, mais ils se sont relâchés suite à ses longues périodes de traitement et les filles se sont échappées.

Il n’y avait aucun doute que c’était dû au cœur faible de ces trois filles.

Même si au final, Raidou a exercé excessivement son droit à se défendre et les a tuées, mettre tout le blâme sur Raidou était une forme d’échappatoire.

Pione comprenait maintenant la véritable signification du fait que les personnes charmées se souvenaient ce qu’elles ont fait toute la période où elles étaient charmées.

C’était bien pour ça que la plupart des gens capturés par Raidou commençait à songer au suicide.

Avec tous ses souvenirs, s’il était mal traité, même Pione aurait pu vouloir se suicider.

Aznoval voyait ça comme le vieil adage ‘La pilule est dure à avaler.’.

La haine, la vengeance et les promesses non tenues auprès de ses amies, pouvaient conduire à chercher quelqu’un à qui mettre toute cette responsabilité.

C’était bien pour ça qu’il ne faisait aucun doute que pour Pione, il était important pour elle de trouver rapidement une raison de vivre, mais…

(Parfois, chercher à tout prix la vengeance peut servir de carburant pour continuer à vivre…) (Aznoval)

‘Non, ce n’est pas ça’, Aznoval a secoué la tête.

Ça serait une chose si tu étais sur le point de tomber dû au remords et que tu sois seule.

Mais Pione avait de nombreux camarades souhaitant la sauver et voulant vivre heureuse avec elle.

Alors, au lieu de se consumer dans une vie de vengeance, il voulait qu’elle vive avec un nouvel objectif et soigne son cœur avec ses amis.

Pour qu’un jour, elle puisse aller de l’avant.

Si Ginebia a parlé de l’augmentation des suicides dans Kannaoi, cela devait être dû au fait qu’elle en était consciente.

L’objectif actuel pour l’instant était d’attendre ce moment où Pione pourrait tendre la main aux autres victimes du parfum charmeur, comme l’ont été ses amies.

Il ne faisait aucun doute que ce dont elle avait besoin, c’était ce qu’a dit Ginebia auparavant.

Aznoval a soupiré.

La situation actuelle de Kannaoi et les gens souffrant de ce qu’ils avaient pu faire quand ils étaient charmés.

“En d’autres mots, si nous ne parvenons pas à mettre un frein au suicide dans Kannaoi, elle me demande de le suivre de loin disait, hein. Apparemment, ça sera un sacré boulot.” (Aznoval)

‘Mais bon…’, Aznoval a souri.

Il avait l’impression qu’il y avait plus de valeur à faire ça que de tuer autrui pour protéger quelqu’un.

“Ah, Azu-san, tu as du temps ?”

“Takane-kun ? Quelque chose est arrivé ?” (Aznoval)

“Doma s’est enfui de l’abri.” (Takane)

“… Aah.” (Aznoval)

On dirait bien qu’il y ait besoin d’un peu de temps.

La vie dans le donjon de Yaso-katsui reprenait son cours normal.

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