Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 312

Les problèmes s’accumulaient pour Tsige, mais il y avait aussi des choses qui changeaient pour le mieux.

L’un d’entre eux était la Guilde des Aventuriers.

Il y avait pas mal de personnes à avoir comme activité secondaire aventuriers ou mercenaires, mais c’était deux métiers bien distincts.

Dans ce monde, s’enregistrer à la Guilde des Aventuriers était important pour les gens désirant vouloir devenir plus fort, alors tous les mercenaires étaient enregistrés à la Guilde des Aventuriers.

D’un autre côté, il y avait de nombreuses personnes qui étaient enregistrées à la Guilde des Aventuriers, mais n’avaient aucune expérience dans le mercenariat.

Aventurier, mercenaire et soldat.

Il était difficile de délimiter ces métiers.

Souvent lors d’une guerre, le personnel militaire commandait les mercenaires et les aventuriers s’étant portés volontaire, mais Tsige était particulière.

Il pouvait y avoir une armée privée, mais il n’y avait pas de personnel militaire.

C’était un sérieux problème, surtout dans cette situation où l’ordre était nécessaire, mais l’emploi d’un groupe de mercenaires chevronnés l’autre jour a finalement permis de résoudre ce problème.

Étonnamment, il y avait peu de gens qui savaient à quel point la situation était dangereuse.

Leur inexpérience de la guerre avait faussé leur perception de la situation.

Peu importe que la raison fut bonne ou non, la friction entre les puissants pouvaient causer d’importants dégâts et drames.

“Bon, c’est donc l’idée générale.”

Une femme aux cheveux argentés avec une tenue de prêtresse a fermé le dossier dans une salle de la Guilde des Aventuriers.

Il y avait le directeur de la branche de Tsige et le directeur général de la Guilde des Aventuriers dans la pièce avec elle.

L’une des Aventuriers Originels qui ont quitté Lorel après on ne sait combien de siècle et se trouvait maintenant dans Tsige, Ginebia, s’est mise à bouger ses épaules pour s’étirer et a poussé le dossier vers Root et le directeur de la branche de Tsige, Lucas.

“Cela fait longtemps depuis la dernière fois où nous nous sommes vus, mais tu excelles vraiment dans le travail de bureau, Bia.” (Root)

“Si je savais que tu étais ici, j’aurais modifié le planning pour venir plus tard. Juste pour être clair, ne nous comptez pas dans le décompte des mercenaires, ok ? Nous sommes venus ici en tant que gardiens. Nous nous n’impliquerons pas, que ce soit la victoire ou la défaite.” (Bia)

“Gardiens, hein ! Hahahaha ! Si on parle de gardiens, n’êtes-vous pas le gardien de tous les aventuriers ?” (Root)

“… Arrête ça. Comme si les aventuriers avaient besoin de gardiens. Si c’était le cas, ils ne devraient pas l’être.” (Bia)

“C’est vrai. Il n’y a nul besoin de gardiens. Je dirais même que les groupes mercenaires n’en ont pas besoin non plus.” (Root)

“Eh bien, qu’y a-t-il de mal de s’inquiéter pour nos mignons petits disciples ? Après tout, il y a une personne qui nous a jeté quelque chose à la face dans Lorel. On n’y peut rien, pas vrai ?” (Bia)

“Je ne suis nullement responsable de ce qui s’est passé avec la compagnie Kuzunoha…” (Root)

“À la base, si. Avec cette histoire d’œuf de Doma.” (Bia)

“Argh.” (Root)

“J’ai un message de lui pour toi, Faltz-san. ‘Je n’oublierai jamais ce que tu as fait. Ne pense même pas à me rencontrer avant plusieurs siècles’.” (Bia)

“Sa manière de se venger est toujours de s’enfermer, hein. Ce type est sans espoir. Il n’apprendra jamais des autres, à toujours répéter les mêmes erreurs. Il est resté l’enfant ne comprenant pas ce qui se passe autour de lui.” (Root)

Tandis que Ginebia et Root conversaient comme de vieilles connaissances, Lucas a consulté le dossier comprenant des mémos explicatifs et grommelait vraiment très fort.

C’était merveilleux.

Il était facile à comprendre. Les données et les chiffres étaient présentes de telle manière à être facilement appréhendable.

Il n’a pas pu cacher sa surprise devant le simple fait de les avoir arrangés intelligemment et d’avoir rajouté des éléments a permis ça.

La Guilde des Aventuriers de Tsige ne comptait pas de personnels incompétents, et pourtant, ils ne seraient pas en mesure d’accomplir un tel travail.

Depuis que Lucas a quitté cet endroit, la compétence des employés a été bien suffisante, et il était fier du fait qu’il les a également favorisés, mais même ainsi, le travail de cette femme dénommée Ginebia méritait qu’il lui tirait son chapeau.

Quand on était le Directeur Général de la Guilde des Aventuriers, on avait ce genre de relation ? Son respect pour Faltz, qui a appelé Ginebia ici pour lui faire une partie du travail, est monté encore d’un cran.

“… Je suis admiratif. Les relations personnelles de Faltz-sama, les compétences de travail de Ginebia-dono ; Je me dois de tirer mon chapeau à vous deux.” (Lucas)

Lucas a intégré la Guilde des Aventuriers de Tsige à un jeune âge.

Il était un membre du personnel avec un brillant avenir.

Il ne démontrait pas de grandes capacités en tant qu’aventurier, alors il s’est promptement retiré et a débuté sa nouvelle vie en tant qu’employé de Guilde.

Là, son talent s’est splendidement épanoui et il a gravi les échelons de la hiérarchie, attirant ainsi le regard de Faltz et menant à la situation actuelle.

Lucas avait déjà compris que Faltz, qui n’avait pas du tout vieilli, n’était pas juste un Hyumain.

Quelque part dans l’esprit Lucas, il se disait que pour continuer à grimper dans la hiérarchie, il faudra avoir affaire à des gens qui ne l’étaient pas ou ne l’ont jamais été.

“Ce n’est pas une si grosse affaire. J’en sais juste un peu plus que le personnel de la Guilde des Aventuriers.” (Bia)

“C’est vrai, c’est une Originale après tout.” (Root)

“Vous vous débrouillez même très bien, Lucas-san. Il semblerait que cet endroit est passé proche de l’effondrement par le passé, mais tu as splendidement relevé le défi. J’estime que c’est quelque chose dont tu devrais être fier.” (Bia)

“… Oh, Lucas~, ce sont de belles louanges que voilà. C’est une chose incroyable, tu le sais ?” (Root)

Ginebia a secoué la tête de gauche à droite, comme pour dire que ce n’était pas ça à Lucas.

Et puis, elle l’a félicité à propos des informations sur la Guilde des Aventuriers dans cette cité qu’elle a apprises.

Root s’est moqué de Lucas avec pointe de jalousie.

“Faltz-sama, merci de ne pas en rire. Mais… Original ?” (Lucas)

“… Au fait…” (Bia)

“?”

Ginebia a esquivé la question avec une vague sourire et avec un regard indiquant que c’était sans importance, elle a repris la parole.

“L’image, que j’avais de Tsige, était celle d’une forteresse avec de grossiers murs protecteurs. Cette place m’a vraiment fait comprendre l’aspect terrifiant du travail que les gens peuvent accomplir.” (Bia)

“?”

Grossiers murs ? Forteresse ?

Lucas a incliné la tête.

Après tout, il n’y avait pas eu de telles choses dans Tsige à sa connaissance.

“Eh bien, en ces temps-là, il y avait le meilleur des hommes, qui était téméraire, irréfléchi et ne faisait aucune discrimination envers les beautés, qui a juste coupé à travers la montagne pour faire une ouverture. Cette place est apparue peu de temps après.” (Root)

“C’est vrai. Je suis d’accord avec tout, sauf la partie sur le ‘meilleur’. C’était quelque chose que cet homme a fait. À cette époque, c’était le territoire… Daguza ? Si je me souviens bien, c’était le territoire d’une tribu portant ce nom.” (Bia)

“Daguza, quel nom nostalgique. Elle n’existe plus de nos jours. Tsige est maintenant l’une des cités les plus grandes du monde, continuant à prendre de l’ampleur à mesure qu’elle suce l’or des Terres Dévastées.” (Root)

Plein de points d’interrogations n’arrêtait pas d’apparaître dans l’esprit de Lucas.

Les deux parlaient de passé, non pas comme s’ils l’avaient lu, mais comme s’ils l’avaient vécu eux-mêmes.

Il était vrai que Faltz n’avait aucunement changé depuis la première fois qu’il l’avait rencontrée.

Mais l’idée même qu’il put être là avant la création de Tsige était saugrenue.

(Cela devrait être impossible.) (Lucas)

“En plus de ça, dire qu’il n’y avait pas besoin du contrôle d’un pays. Une cité-état n’est pas une chose bien connue dans ce monde.” (Bia)

Ginebia a froncé les sourcils avec effarement, mais elle ne semblait pas le critiquer.

Par dessous-tout, Lucas a entendu quelque chose qu’il ne pouvait pas juste laisser passer.

‘Ce monde’.

Il était certain de l’avoir entendu.

“Il est plus intéressant que les héros, pas vrai ?” (Root)

“Lui ? Ou la soi-disant compagnie Rembrandt qui y a pensé après l’avoir observé ?” (Bia)

“Hein ? Rembrandt ? Tu sais, ce type est juste un marchand compétent qui a vu sa famille traversée une épreuve et s’est dit ‘Au diable la Déesse’.” (Root)

Patrick Rembrandt est venu à l’esprit de Lucas pendant un instant, mais son nom est venu juste après, cela voulait donc dire qu’il ne se referait pas à Rembrandt.

Dans ce cas… Ce ‘lui’ dont Faltz parlait, ça ne pouvait être que lui.

Lucas s’est souvenu de cet pitoyable Hyumain qui n’avait pas trait particulier en dehors de celui de son apparence disgracieuse.

Le directeur de la compagnie Kuzunoha, Raidou.

L’homme, qui en plus d’être un ami de Rembrandt, s’est enregistré à la Guilde des Aventuriers en tant que niveau 1 malgré son âge avancé.

Il y avait de nombreuses personnes qui l’ont vu vaincre un paquet de mamonos, alors son niveau 1 était assez douteux.

Il y avait beaucoup de rumeurs sur lui, et si on devrait le décrire en quelques mots, ça serait ‘une existence semblable à une plaisanterie’.

“Après tout, tu as tendance à nous surestimer. De plus, comme on parle de lui… C’est cette partie déséquilibrée de lui que tu aimes le plus, pas vrai ?” (Bia)

“Tu l’as deviné ?” (Root)

“Évidemment que oui. Tu sais que tous les gentilshommes ne sont pas comme ‘tout dans les muscles’ et ton mari. Haku et moi étions inquiets que tu finisses par outrepasser le consentement de cet homme à la maturité tardive.” (Bia)

“J’ai beaucoup étudié sur la façon de conclure avec cet herbivore. Mais il y a ces personnes problématiques à ses côtés.” (Root)

“Tomoe-san et Mio-san. La raison pour laquelle il a pu rester normal, c’est bien grâce à ces deux-là.” (Bia)

“À mon avis, aussi longtemps qu’il est d’accord avec ça, cela ne me dérange pas de devenir une femme. Quoi qu’il en soit, je veux un enfant, alors c’est rageant.” (Root)

“Hohoho, ne passe pas soudainement en mode pervers avec un visage impassible.” (Bia)

“Lucas sait déjà que je ne me soucie pas du sexe en amour. Nul besoin de se soucier.” (Root)

Lucas n’a pas bronché sur les choses étranges dites par son Maître de Guilde.

Mais… Ne pas broncher était quelque peu différent de l’accepter.

Il était possible de le comprendre et de l’accepter comme l’un de ses penchants sexuels, mais il n’avait pas l’intention de prendre l’initiative en ouvrant la porte sur ce monde.

Il considérait ça comme quelque chose de l’autre côté.

C’était tout.

“Je comprends que Faltz-sama a une penchant sexuel singulier. C’est tout ce que je sais.” (Lucas)

Lucas savait choisir ces mots, surtout en présence d’une jolie femme.

“Il n’a donc que des connaissances superficielles.” (Bia)

“Quoi ? Je pensais que puisque tu lisais les documents sur l’histoire de la Guilde, tu en saurais un peu plus, Lucas. Ne fais-tu pas des choses comme l’espionnage ou la mise sur écouté afin d’en apprendre plus sur mes faiblesses ? Après tout, tu es une personne si ambitieuse.” (Root)

“!” (Lucas)

“Je ne suis pas bisexuelle, Lucas. Tu vois ?” (Root)

Faltz a changé d’apparence en un instant pour prendre celle d’une femme.

“… Hein ?” (Lucas)

Ce n’était pas au niveau de l’androgénie.

Des doigts minces, qui avaient clairement ceux du charme féminin, ont relevé le menton de Lucas.

“Comment est-ce ? Suis-je un homme ? Ou une femme ?” (Root)

Lucas était perturbé par la beauté qui était face à lui.

Il restait statique sans rien faire.

Son esprit n’arrivait pas à assimiler la situation.

“D’ailleurs… Comme tu le peux voir avec ma poitrine, le dessous est aussi celui d’une femme.” (Root)

“?!” (Lucas)

“Je peux également être enceinte et donner naissance.” (Root)

“… Faltz, arrête de jouer avec lui.” (Bia)

Root poursuivait ces remarques obscènes à une distance assez proche.

Ginebia est intervenue pour arrêter ça avec un air exaspéré sur le visage.

Root était du genre à vouloir le faire, même s’il y avait une tierce personne. Ginebia le savait par expérience, alors elle l’a rapidement arrêté.

“Au passage, en ce qui concerne la Guilde des Aventuriers…” (Bia)

“… Ouais ?” (Root)

Root a réagi à la mention de la Guilde des Aventuriers et a tourné son attention vers elle.

“Elle est devenue intéressante. On pourrait dire que c’est enfin arrivé.” (Bia)

“Intéressante ?” (Root)

“Oui. La Guilde des Aventuriers que tu as créé, le plan dont on avait parlé au début a réussi, mais à une petite échelle.” (Bia)

“… Vraiment ? Je pense au contraire que c’est devenu une grande famille.” (Root)

“Je ne parle pas de l’ampleur, mais de profondeur. De pro-fon-deur.” (Bia)

“Je ne comprends pas ce que tu veux dire, Bia.” (Root)

“L’indice est Pique-Nique au Jardin des Roses qui est actuellement à Tsige. Quand on réfléchit à leur champ d’action, ils disposent des compositions de métiers assez variés. Ah, j’ai fini par donner la réponse.” (Bia)

“Veux-dire par là qu’il y a peu de métiers ? Mais j’ai bien considéré les possibilités, et honnêtement, en termes d’efficacité, tout le monde peut accomplir son rôle dans une certaine mesure, n’est-ce pas ?” (Root)

“C’est ça le problème. Avoir beaucoup de métiers, même ceux sujets à plaisanterie, devrait être le cœur de la Guilde des Aventuriers. Bon, nous avons été la première composition sérieuse et nous avons parcouru un tas d’endroits, alors ton image pourrait avoir été influencée à cause de ça.” (Bia)

“…” (Root)

“Sur ce point, l’actuel Tsige est dans une situation incroyablement bonne et intéressante. Il y a de nombreux aventuriers avec des métiers uniques et il y a pas mal de groupes qui sont des challengers. C’est ainsi que la Guilde des Aventuriers devrait être. Tout le monde dans notre groupe penserait ainsi après avoir examiné les informations de la Guilde des Aventuriers de Tsige.” (Bia)

“… Je vois, même Azu-kun et Roku-kun ?” (Root)

“Sans aucun doute. Par exemple; Lucas-san, ouvre le deuxième document.” (Bia)

“Ah, oui.” (Lucas)

“Voilà, il y a près de dix guerriers avec le rare métier, Rounin, avec de bonnes performances.” (Bia)

“Rounin ? Y a-t-il un tel métier?” (Root)

“Il y en a un. Un choix revenant à une partie des épéistes ayant privilégié la voie des attaques spécialisées plutôt que d’être du type offensif.” (Bia)

“Hmm, attaque spécialisée.” (Root)

“Normalement, même si cela apparaît comme un choix, ils ont tendance à opter pour des métiers plus sûrs comme Chevalier Bâtard ou Chevalier Runique. Azu, Rokuya et Lorel font de leur mieux pour que des guerriers choisissent ce métier.” (Bia)

“… Je ne savais pas.” (Root)

“Après tout, cela vient du Japon. Mais au bout du compte, il n’y a qu’une poignée de personnes qui ont pu avancer dans cette voie et laisser leur nom dans l’histoire.” (Bia)

“…” (Root)

Root attendait la suite des dires Ginebia avec une expression sérieuse.

“Rounin, Samurai et Maître Samurai… Malheureusement, je n’en ai pas vu un seul qui a pu atteindre le sommet en tant que Mugai. Il y a une bonne quantité de Rounin là-bas et un Samurai est apparu récemment. C’est formidable à voir. Les gens vivant dans le présent font de leur mieux avec les possibilités que nous leur avons données sans que nous ayons à faire quoi que ce soit.” (Bia)

“Ginebia…” (Root)

“Mais bon ! À mon avis, j’aimerais voir des Kurobakamas (NTF : Samouraï de bas niveau), Instructeur et Yagyu (NTF : École d’escrime), mais il n’y a pas un seul Kurobakama… Quel dommage.” (Bia)

“À quel point au juste as-tu mémorisé l’arbre des métiers ?” (Root)

Root a posé cette question à Ginebia avec une expression quelque peu perplexe.

“C’est une compétence basique pour une gameuse, la base de la base.” (Bia)

“…” (Root)

De l’autre côté, Lucas était à court de mots.

Ginebia déballait de nouvelles informations comme si de rien n’était.

On ne dirait pas que ce sont des choses inventées ou qu’elle mentait.

L’ancien supérieur de Lucas lui avait dit ‘mémorisé l’arbre des métiers’.

Il l’avait donc appris, mais… Il a appris récemment qu’il y avait un métier Samurai qui venait après celui de Rounin.

Il n’y avait aucun moyen de savoir ce qui était encore plus haut.

(À quel point cet arbre était-il différent ? Elle connaît des informations classées secrètes de la Guilde et même des choses n’y étant pas… Il est impossible qu’ils aient plus d’informations que la Guilde des Aventuriers… Originels…? Que voulait dire par Originels ?) (Lucas)

“Il serait sans doute temps d’expliquer à Lucas.” (Root)

“Quoi. Si tu voulais qu’il soit présent avec cette intention, explque-lui au préalable. Cela fini par me donner du travail supplémentaire.” (Bia)

“?” (Lucas)

“Directeur de la branche de Tsige, Lucas-kun.” (Root)

“O-Oui.” (Lucas)

“J’ai été frappé par ton zèle en dépit du difficile travail quotidien. J’ai réfléchi à la récompense que je devrais te donner. On pourrait dire qu’au vu de la situation actuelle, être le directeur de la branche de Tsige est la meilleure des récompenses, mais on pourrait aussi dire que c’est grâce à toi. C’est la raison pour laquelle j’ai décidée de t’apprendre une partie de la vérité sur ce monde.” (Root)

“La vérité… Sur ce monde ?” (Lucas)

“C’est exact. Comment est né la Guilde des Aventuriers. Qui… Étaient les premiers aventuriers.” (Root)

“Les premiers aventuriers ?” (Lucas)

Lucas a retourné la question tout en pensant que cette information ne faisait pas partie des documents confidentiels de la Guilde des Aventuriers.

S’agissait-il de personnes ayant reçu un présent de la Déesse ?

Non, si ça l’était, ils auraient été considérés comme des Héros.

En y réfléchissant, Lucas ne pouvait même pas imaginer qui avaient été les premiers aventuriers.

“Ouais ! Eh bien, laisse-moi te les présenter ! La personne ici présente est l’une des premières aventurières, Ginebia-san d’Apple !” (Root)

“Ravi de te rencontrer, je suis Ginebia. Ma partenaire est Haku Mokuren, qui est aussi dans la cité, je te la présenterai à l’avenir… Attends, c’est quoi cette présentation !!!” (Bia)

“Hahaha, tu es aussi barbante que d’habitude. Et donc, quel âge as-tu ?” (Root)

“LA FERME.” (Bia)

Lucas était mêlé à une incroyable farce, mais il ne savait toujours pas…

Qu’il touchait à la partie la plus sensible de la Guilde des Aventuriers.

De l’importance qu’il y avait à connaître leur existence en tant membre de la Guilde, en tant que personne impliquée avec les aventuriers.

Et à quel point il était chanceux d’avoir eu la possibilité de parler avec l’un d’eux en personne.

‘Un homme ennuyant affichant son sang froid comme si c’était des vêtements et dont la seule qualité est son revenu’, la femme de Lucas disait ça de lui dans son dos, mais ce jour-là, il est rentré chez lui avec une bonne humeur inhabituelle, un gâteau et beaucoup de nourritures dans les mains.

Les domestiques avaient un visage pâle, les mains et le dos contre le mur devant un tel comportement.

Sa femme, qui l’a reçue dans le salon, n’avait pas de mot pour exprimer son choc et elle a réussi tant bien que mal à se lever pour l’accueillir.

Il était comme un enfant qui aurait joué toute la journée et serait rentré jusqu’avant la nuit.

Lucas a apprécié la nourriture, la conversation avec sa femme, et depuis ce jour, il a tellement changé qu’on dirait une toute autre personne, comme s’il commençait à apprécier la vie.

Non, il avait profité de la vie à sa façon en considérant son travail comme sa raison de vivre, mais il a maintenant commencé à se prendre d’intérêt pour autres choses que son travail et a changé d’une certaine façon, comme s’il se disait que la vie était une chose merveilleuse.

Sa femme a d’abord soupçonné qu’il s’agissait d’une maladie ou d’une malédiction, mais elle a lentement commencé à voir son changement de comportement comme quelque chose de positif et leur relation conjugale a été complètement restaurée, comme s’ils étaient juste mariés.

Même l’enfant qu’elle avait renoncé à avoir, il avait déclaré que ça serait bon pour l’année prochaine. Tout le monde avait sa théorie sur son changement drastique.

Depuis ce jour…

“J’ai juste eu une discussion. Un peu comme un conseil de vie.” (Lucas)

À chaque fois qu’on lui posait la question sur ce changement, il rigolait et répondait de cette manière.