Tome 6 – Chapitre 318 – Reconnaissance… Il a le pouvoir de rendre ça possible
Trad: Quesako
“Tu peux faire de moi ta femme.”
…
Ne réveille pas le traumatisme de Rotsgard, petite fille !
“… Si tu ne changes pas d’avis après quelques années … Non, désolé. Malgré ce qu’on pourrait croire, je sors avec quelqu’un. Qu’en est-il de Lime ?” (Makoto)
Une fille avec un âge proche de celui d’une lycéenne me regardait fixement.
Que c’est effrayant.
Je voulais couper court tout en restant courtois.
“Lime-oniichan est à un facteur d’échelle bien trop élevé.”
“Je vois, Lime est un héros après tout.” (Makoto)
Facteur d’échelle.
Elle connaissait bien ce principe.
Est-ce que le nombre d’enfant désensibilisés, tel qu’elle, augmentait en étant confronté à la dureté de ce monde depuis la tendre enfance ?
Ou qu’elle était simplement plus mature ?
“C’est vrai. Par contre, plutôt d’avoir une personne au joli visage mais mal habillé, je préfère une personne avec un affreux visage mais bien habillé.”
C’est plutôt direct, fillette.
“Alors qui serait intéressant en dehors moi ?” (Makoto)
“Hmm, Tomoe-chan !”
C’est une femme !
Cela ne devrait pas être plutôt Komoe ?!
Elle avait un côté garçon manqué et avait même un katana.
“Nii-chan ! Es-tu le disciple de Lime-san, Nii-chan ?!”
“Je suis plus comme un professeur pour Lime. Enfin je crois ?” (Makoto)
“Je suis en train de le séduire ! Ne me gênez pas !”
“Menteur ! Lime-san est super fort, tu le sais pas ?!”
“Uwuh ! Allez-vous-en !”
“En fait, je suis moi-même assez fort. Ah, cherche un autre mari, ok ? C’est pour ton bien.” (Makoto)
Puisqu’on parlait de Tomoe, cela devrait aller, mais par le passé, Mio se montrait vigilante, même envers Rinon. Des remarques aussi imprudentes ne passeraient pas avec elle.
“Tu es super super super fort, Nii-chan ?”
“… C’est vrai ! Gaaoooh ! Kueh !” (Makoto)
J’ai levé mes deux mains comme le ferait un ours, et ensuite, j’ai levé ma jambe gauche et ai écarté mes deux bras sur les côtés pour prendre la position de la grue.
J’étais complètement conscient des signaux qu’il envoyait avec ses yeux au gamin derrière moi s’approchant de moi avec une épée en bois.
J’ai cru qu’il m’attaquerait quand je faisais l’ours, mais il a attendu que je prenne la position de la grue.
“Une ouverture !”
Il n’y en avait pas.
Je pensais qu’il allait m’envoyer un simple coup depuis le bas comme le ferait un enfant, mais le garçon a mis tout son poids pour essayer de balayer ma jambe.
En plus, il tenait son arme à deux mains.
Pourrait-on appeler ça le talent ?
*Crac*
Dans un bruit agréable de bois fendu, l’épée de bois s’est brisée.
Elle était aussi fine qu’une branche, ce n’était donc pas une surprise.
“Tellement dur !”
“Ouah ! Incroyable !”
“Si fort !!!”
“Les garnements doivent…” (Makoto)
““Courez~ !!!””
“Être punis !” (Makoto)
J’ai gentiment poursuivi les enfants qui se dispersaient comme des bébés araignées.
“C’est définitivement un mensonge de dire que tu es plus fort que Lime-san !”
Un garçon et une fille avec un âge proche de la fin du collège se sont aussi lancés dans ce jeu du chat.
“Hum, ça ne me dérange pas d’être ta maîtresse !”
Encore ?!
Je ne peux les repousser gentiment sans arrêt, tu sais !
Bordel, j’ai merdé.
J’aurais dû participer à la réunion de remaniement.
C’était une erreur pour moi de me demander quel genre d’enfant il y avait ici.
C’était une pluie d’enfants à l’énergie inépuisable et aux fillettes inutilement matures.
La personne elle-même devaient penser qu’elle était ambitieuse, mais elles ne faisaient que rouvrir les veilles cicatrices de la Ville Académique !
Je n’ai pas besoin de maîtresse ! Il n’y avait aucun doute sur le fait qu’elles savaient que j’étais le directeur d’une compagnie !
D’ailleurs, toi le garçonnet ! Le tuyau rouillé que tu tiens, si tu le pontais cette chose vers une autre personne que moi, ça serait une agression, tu le sais ?!
Tomoe se tenait à côté de la fenêtre et observait Raidou avec les enfants.
(Bien, il ne déteste pas les enfants. C’est un souci de moins-ja.) (Tomoe)
Il était vrai que Tomoe était la supérieure de Lime et elle connaissait son souhait.
Mais elle n’était pas gentille au point de donner une chance à l’orphelinat juste pour cette raison.
Maintenant que Tomoe avait noué une relation intime avec Makoto, elle réfléchissait à l’avenir.
Les préparatifs pour l’étape suivante. Tomoe voulait savoir ce qu’il pensait des enfants.
Et dans le même temps, elle voulait savoir comment les enfants hyumains se comportaient. Ce qui les différenciait de leurs homologues Demi-Humains.
Pour couronner le tout, même si elle les emmenait à Asora, cela aurait-il une bonne influence avec les futurs enfants de Makoto ?
Tomoe a consulté les souvenirs de Makoto.
Elle connaissait l’enfance de Makoto.
Elle savait à quel point il était faible, ainsi que l’existence des jardins d’enfants et des écoles élémentaires.
La proposition de Lime de ramener des Hyumains à Asora allait de pair, dans une certaine mesure, au souhait de Tomoe.
Afin de s’harmoniser avec Asora, il y avait besoin de préparer quelque chose pour le moment où cela se produira.
Pouvoir assister à la naissance d’un yoseba était certainement une partie de l’attrait, cependant, l’actuelle Tomoe rêvait plus d’un enfant que de drama de la période edo.
C’était en fait plutôt éloigné du plan de Makoto qui pourrait servir de loisirs à Tomoe.
“Tomoe-sama.”
“Arrêtez avec ‘sama’. Je sais bien que je suis en position de l’attendre, mais en considérant la relation que nous aurons désormais, vous pouvez te détendre et m’appelez Tomoe-san. Ou peut-être même Grande Soeur, comme le fait Lime.” (Tomoe)
Une relation formelle n’était pas une mauvaise chose.
Mais en songeant que des enfants seraient impliqués, cela compliquerait les choses à long terme.
La nervosité des adultes se transmettrait à coup sûr aux enfants.
“Certainement que nous pourrions faire comme Lime, mais qu’est-ce que Grande Soeur signifie ?”
“Quelque chose comme patronne ou la femme du chef-ja. Oui… Huhuhu.” (Tomoe)
Tout en réfléchissant à la signification de la dernière partie, Tomoe s’est mise à ricaner avec un air effrayant.
Cela serait un comportement étrange pour des personnes la connaissant bien.
“Alors c’est donc vous qui seront responsables de la reconstruction de l’orphelinat Weitz, c’est bien ça ?” (Tomoe)
“Ah, oui ! moi, Seina, et le membre de l’équipe, Tigu, seront les responsables.” (Seina)
“Je vois. J’attends avec impatience de travailler avec toi. Je serais celle en charge la plupart du temps, Tomoe-ja. Bien sûr, cela ne me dérange pas si tu t’adresses directement à Waka, mais…” (Tomoe)
““……””
Les mots de Tomoe impliquaient quelque chose.
Seina et Tigu attendaient ce qu’elle avait à dire.
Selon ce qu’ils avaient vu jusqu’à présent, ils avaient l’impression que ça serait bien plus simple avec Raidou plutôt qu’avec Tomoe.
Si c’était plus simple avec le supérieur, cela serait plus pratique de lui adresser les demandes.
Cette pensée était des plus prévisibles.
“Si vous deviez faire ça, cela serait incroyablement déplaisant pour moi. Je me suis dit… Que je devrais au moins vous prévenir.” (Tomoe)
““……””
L’orphelinat Weitz n’avait pas déplu à Tomoe jusqu’à maintenant.
Ou plutôt, jusqu’à ce jour, cet endroit n’avait pratiquement aucun intérêt pour Tomoe.
Il y avait peu de chances d’énerver une personne si elle ne s’intéressait pas à elle.
C’était simplement une relation avec le minimum de contact pour le travail.
Cependant, une possibilité de la déplaire leur a été signalé.
S’ils s’adressaient directement à Raidou, leur demande pourrait être grandement acceptée, mais Tomoe leur a dit de se préparer aux conséquences à venir.
‘J’ai l’impression de m’attendrir, alors je te laisse faire, Tomoe’.
Tomoe a bien compris la signification des paroles de son maître.
“Bon, le sujet principal ici est la reconstruction, mais…” (Tomoe)
“Oui ?” (Seina)
“Avant ça, j’aimerais d’abord m’assurer que vous avez bien compris ce que j’ai dit tout à l’heure.” (Tomoe)
“? S’assurer ?” (Tigu)
Tigu a incliné la tête.
Par ‘tout à l’heure’, faisait-elle référence à la confirmation de la reconstruction et du soutien de l’orphelinat, et ainsi qu’à la déclaration du plan de Raidou concernant l’arrivée de professeurs et le début de l’enseignement ?
Si c’était le cas, il n’y aurait pas besoin de confirmer, ils s’en souvenaient clairement.
Incapable de comprendre les intentions de Tomoe, il a fini par la questionner à ce propos.
“Oui, aussi longtemps que vous adopterez la politique d’éducation, les adultes devront être en mesure de répondre aux questions quotidiennes des enfants, sinon cela ne servirait à rien.” (Tomoe)
“… Vous voulez dire… Nous aussi ?” (Seina)
Tomoe a acquiescé aux paroles de Seina.
“Bien sûr, vous participerez également aux cours. Cela va sans dire, mais il serait inacceptable d’avoir un score plus bas de celui des enfants. Vous allez devoir vous y consacrer, même si vous devez sacrifier votre temps de sommeil.” (Tomoe)
“Est-ce qu’on peut encore étudier correctement à cet âge ?” (Seina)
“Sérieusement ? C’est une sacrée mise à l’épreuve.” (Tigu)
Seina et Tigu ont été surpris et heureux de pouvoir aussi étudier.
Le fait de devoir suivre les cours en même temps que les enfants, mais aussi d’avoir une longueur d’avance sur eux serait une tâche assez difficile, ce qu’ils n’avaient pas encore remarqué.
Ce n’était pas comme si leurs taches allaient diminuer et l’apprentissage à cet âge requerrait de la volonté et de l’endurance.
“Aussi longtemps que Waka dira qu’il faut se former aux métiers, nous devrons ajouter des modules pour l’artisanat, ce qui entraînera inévitablement des places pour apprendre.” (Tomoe)
“… Il est vrai qu’il serait impossible d’apprendre à cuisiner dans la cuisine actuelle.” (Seina)
“Si c’est pour le travail du bois, nous pourrions faire à l’extérieur… Non, il pourrait pleuvoir et cela compliquerait les choses. Cela serait houleux, hein.” (Tigu)
“Au début, ça ira, mais nous allons devoir gérer des enfants d’âges, d’aptitudes et connaissances différents, il faudra donc mettre en place un certain nombre de classes. Cela nécessitera aussi une division de l’endroit.” (Tomoe)
“Division de l’endroit ? Je crois que tout le monde pourrait le faire ensemble.” (Seina)
“Seina, comme je l’ai dit, nous aurons des enfants d’âges, d’aptitudes et de connaissances différents. Les mettre tous ensemble serait contre-productif.” (Tomoe)
“Vraiment ?” (Seina)
“Au début, tout le monde sera ensemble-ja. Mais les différences dans l’apprentissage vont se révéler assez vite. Alors il serait préférable de se préparer à les diviser en classes en fonction de leurs capacités et leur développement personnel, ne croyez-vous pas ?” (Tomoe)
En outre, c’était la politique d’Asora sur l’éducation et l’entraînement, mais évidemment Tomoe n’a pas mentionné cette partie.
Pas encore.
“C’est comme une course. Ça a l’air intéressant. Après tout, Les enfants vont s’ennuyer s’ils doivent répéter quelque chose qu’ils savent déjà faire.” (Tigu)
Tigu semblait être en faveur de la division par classes.
C’était en un sens un système de saut de classes, mais cela montrera une certaine efficacité à son début.
Bien sûr, Tomoe était aussi consciente des inconvénients, mais comme elle a exprimé son point de vue, elle n’allait pas se contredire devant eux.
“Vraiment ? Une course donne l’impression que les enfants sont en compétition les uns avec les autres et je n’aime pas beaucoup cette idée. Si possible, il vaudrait mieux que les enfants ne tombent pas ou n’abandonnent pas…” (Seina)
Seina a donné une réponse négative.
“Mais la vie est exactement ainsi, une compétition, n’est-ce pas ? Se préparer au vrai monde dans une certaine mesure ne sonne pas si mal, non ? Tout d’abord, ils vivent dans un orphelinat, ils devraient déjà avoir compris la dureté de la société. Réfléchir à un système qui n’entraînera pas l’abandon scolaire sera un défi pour l’avenir. Si vous ne voulez pas qu’ils abandonnent, vous n’aurez qu’à les soutenir correctement.” (Tomoe)
“Je comprends, mais… Non, vous avez raison. Il ne s’agit pas d’enseigner aux enfants compétents, mais de leur apprendre d’aller au-delà. Je comprends, nous avons besoin de la société Kuzunoha pour mener la politique d’enseignement. Il y a beaucoup de choses que nous ne pouvons pas penser.” (Seina)
“Oui. Le début sera laissé à vos mains expertes. Il est difficile de faire autrement.” (Tigu)
Les deux ont bien compris que c’était en dehors de leur expertise.
Tomoe avait une meilleure évaluation de ces deux-là comparés aux gens parlant d’idéaux sans être en mesure de le faire consciemment ou inconsciemment.
“Eh bien, vous avez raison. C’est nous qui mèneront les choses au début. Comme nous sommes ceux à l’origine, nous prendrons la responsabilité. Et donc, la conversation a un peu progressé, mais ce que je veux que vous compreniez, c’était l’important prérequis. À partir d’aujourd’hui, j’interdis l’admission de tout nouvel enfant dans cet orphelinat.” (Tomoe)
““?!””
“Comme Waka l’a déjà expliqué, cet orphelinat est déjà rempli-ja. Même si nous réaménageons cette place, cette partie ne changera pas. J’ai même l’impression qu’elle dépasse un peu votre capacité, mais… Je ne prêterais pas d’attention à ce sujet. C’est compris ? Plus sera… Inacceptable.” (Tomoe)
“Je pense que dix de plus serait accept…” (Seina)
“Pas un seul ne sera accepté. Si vous outrepassez…” (Tomoe)
Elle a coupé la parole de Seina.
C’était toujours quelque chose de difficile pour le maître de Tomoe.
“…”
“La compagnie Kuzunoha abandonnera l’orphelinat Weitz. Nous nous laverons les mains de la suite. Cela a déjà été discuté avec Lime-ja.” (Tomoe)
C’était la vérité.
Tomoe lui avait posé cette condition comme pénalité après qu’il eut pris la grosse tête et avoir directement fait une demande à Makoto.
Bien sûr, elle avait également dit qu’elle les assistera toujours comme il était convenu originalement.
Il était évident qu’elle n’allait pas leur dire cette partie.
“C’est trop soudain !” (Seina)
“Tant que vous respectez cette condition, il n’y aura pas de problème. Je ne voudrais pas à avoir à faire quelque chose d’horrible. Par conséquent, je vous demande d’être stricte.” (Tomoe)
““…””
Tomoe était sérieuse.
Ses yeux et le ton de sa voix leur transmettait cela.
La compagnie Kuzunoha enlèvera tout soutien à l’orphelinat si un seul enfant devait être admis à l’avenir jusqu’à nouvel ordre.
“Cependant, le directeur Raidou-san…” (Seina)
“-sama. Je n’ai pas dit que vous pourriez agir familièrement avec Waka.” (Tomoe)
“! Raidou-sama n’a rien déclaré sur le fait de retirer tout soutien.” (Seina)
“Waka était terriblement inquiet à l’idée d’être trop doux avec l’orphelinat Weitz s’il était le responsable. C’est pourquoi il a déclaré que je serais la personne en charge.” (Tomoe)
“… C’est donc ça qu’il voulait dire… ?” (Seina)
Seina a finalement compris qu’il était trop tard pour négocier.
Lime a dit qu’il était d’accord avec le déroulement des choses.
S’ils voulaient changer les choses, ils devraient d’abord améliorer leur situation et pourront ensuite négocier avec Raidou.
Mais la discussion était maintenant close.
Le lait avait été renversé.
Il ne sert à rien de pleurer pour quelque chose s’étant déjà produit.
“Pour l’instant, je ne vous demanderais pas pourquoi vous avez voulu connaître les véritables intentions de Waka. Pour commencer, le fait que vous autres n’ayez pas essayé de réduire le soutien des autres orphelinats… C’est la définition même d’être trop gâté par nous, ne croyez-vous pas ?” (Tomoe)
““?!””
Les expressions faciales de Seina et Tigu se sont raidies.
La compagnie Kuzunoha fournissait un grand soutien sans rien demander.
Assez pour couvrir à eux seuls les besoins de l’orphelinat.
D’un autre côté, les autres compagnies et les gens riches ne donnaient que quelques pièces d’or après quelques années et demandaient des choses en retour.
Il y avait de nombreux cas où ils devaient couper les ponts lorsque leur relation se dégradait trop.
Seina et Tigu n’ont pas fait cela par pur égoïsme.
Cependant, il y avait certainement des choses qui pouvaient être accomplis si le soutien avec ce type de personnes se poursuivait.
Même s’ils étaient choyés, ils ne pouvaient se défaire des doutes des intentions de la compagnie Kuzunoha.
(Eh bien, arrêter de les soutenir était également dans l’intention de Rembrandt. Il est aussi vrai que l’orphelinat comptait sur l’or sale de compagnies peu recommandable. Je ne dirai pas que c’est uniquement dû à leur faute. De plus, si je n’avais pas été clair sur ce sujet, ils auraient pu monter à 300 ou même 400. En voyant les souvenirs liés à ce parfum, je ne peux pas dire que je ne comprends pas leur sentiment, mais… En songeant au fait que nous n’avons pas encore fini l’acquisition des terres du coin, et à la possibilité de les emmener à Asora, nous ne pouvons pas être tendre avec eux. Même si la fondation va dans le bon sens pour Tamaki.) (Tomoe)
Tomoe s’est souvenue de terribles souvenirs.
C’était ceux de Seina et Tigu, ainsi que deux membres du personnel.
—Aah, tu as un joli visage. Je vais donc prendre ce garçon. Je vais t’épargner. Je reviendrai. J’attends avec impatience de voir cette expression que j’adore tant.
—Hé, je vais te laisser le choix. Toi ou lui. Qui devrais-je enlever ? Huhuhu, oui. Tu veux être épargnée, pas vrai ? Puisque que tu le demandes, je vais te l’accorder. Huhuhuhu.
—Ce n’est pas bien. Hurler ainsi. Tu vois, les adultes sont maintenant réveillés. Aah, tellement dommage. À cause de toi, tout le monde va mourir. Alors que je n’aime pas spécialement tuer. Aah, vraiment dommage. Il n’est plus temps de kidnapper. Je reviendrai.
—Quelle bonne enfant. Tant que vous me donner l’enfant que j’aime, personne ne mourra. C’est un sacrifice nécessaire. Tu es intelligente, alors tu comprends. Oh ? Même si tu fais la chose correcte à faire, pourquoi est-ce que tu sers les dents ? Pourquoi pleurer ? Tu as sauvé les autres enfants ici, pas vrai ?
C’était l’Elfe avec qui Makoto avait parlé, Rio.
Il enlevait régulièrement des enfants.
Il venait de temps à temps à l’orphelinat Weitz.
Il se présentait à un enfant ou à un membre du personnel avant de le faire.
Avec toujours le même parfum, il venait seul et enlevait des enfants tout en appréciant discuter.
Pour les membres du personnel, c’était l’un des plus horribles souvenirs.
—Cet enfant deviendra un esclave. Et ce même s’il est un Hyumain.
—Je vends parfois des esclaves Hyumains à des Demi-Humains. Peux-tu imaginer quel genre de traitement ils auront ?
—S’ils ne sont pas vendus au bout d’un an, on dispose d’eux. Cela veut dire bye bye.
S’ils avaient débuté la réunion avec ce parfum rappelant de tels souvenirs, cela aurait pu encore plus mal tourner qu’une ou deux insultes.
Tomoe a soupiré.
Comme d’habitude, l’étrange destin de son maître était toujours aussi impressionnant.
Puis, elle s’est mise à glousser.
Mais cette fois-ci, il a tourné la situation en sa faveur en jouant avec les enfants.
(Il ne faudra pas attendre longtemps avant qu’il n’y ait rupture avec l’Elfe. Bon, quant à moi, tant que je peux m’assurer d’avoir des enfants Hyumains pour le bien de mes enfants… Ah, non pas bon. Si je devais suivre ce que je viens de penser, il n’y aurait pas trop de différence avec cet Elfe. Hmm… On dirait bien que ces deux-là sont à point.) (Tomoe)
“Hum, Tomoe-san, si le soutien de la compagnie Kuzunoha s’en va, les enfants ne pourront même plus manger.” (Seina)
Évidemment.
Après tout, il y en avait beaucoup.
“Oui.” (Tomoe)
“Nous ferons de notre mieux. Nous n’augmenterons pas le nombre des enfants. Alors s’il vous plaît…” (Seina)
“Nul besoin de vaines promesses. Seuls les actes comptes. Si le nombre d’enfants augmente, c’est fini. Bien compris ?” (Tomoe)
“Il y a même des enfants malades et blessés qui viennent à nous, vous le savez au moins ?!” (Seina)
“Alors, vous pouvez les accepter.” (Tomoe)
“Hein ?” (Seina)
“En échange, un enfant devra partir.” (Tomoe)
Tomoe a déclaré ça comme si de rien n’était.
““!!!””
“Hé, nous ne sommes pas dans une relation où nous essayons de sonder l’autre. Si vous avancez d’un pas dans le vide, vous tomberez. Je ne crois pas avoir besoin de plus expliquer.” (Tomoe)
“Mais… Il n’y a pas un seul mot à ce sujet jusqu’à maintenant…” (Seina)
Il n’y avait de ‘mais’ acceptable.
Jusqu’à maintenant, c’était jusqu’à maintenant.
Dès maintenant, c’était dès maintenant.
C’était ainsi que les choses vont changer.
En outre, peu importe qu’il s’agisse d’un malentendu, Seina, qui était la personne responsable de ce changement, n’avait pas le droit de s’y opposer.
“Se sentir mal parce que nous n’avons rien dit, c’est ça ? Dès maintenant, nous allons exprimer sans ambiguïté. C’est ainsi. Cela doit ôter tes doutes, Seina ?” (Tomoe)
Même Tomoe ne trouvait pas cela amusant jusqu’à un certain point.
Prendre de grands airs alors qu’ils étaient gâtés par son maître.
C’était ainsi qu’elle le ressentait dans un coin de son esprit, mais elle ne le dirait pas .
“Uuuh…” (Seina)
“Entendu.” (Tigu)
“Tigu ?!” (Seina)
“Seina, ce que Tomoe-san dit n’est pas faux. Et en réalité, Raidou-sama came est venu et va remodeler cet orphelinat. Et pourtant, demander de laisser nous faire comme nous voulons, comme nous l’avons fait jusqu’à présent, c’est juste pousser le bouchon. C’est nous qui nous nous sommes adressés à la compagnie Kuzunoha alors qu’elle ne demandait rien, non ? D’ailleurs, je n’ai pas l’impression que la compagnie Kuzunoha y trouve son compte. Ils déclarent qu’ils vont nous aider pour donner de meilleures chances d’avenir aux enfants. Pour le moment, envoyons les enfants qui viendront ici à d’autres orphelinats.” (Tigu)
“O-Okay… Mais comment allons-nous… ?” (Seina)
Faire accepter d’autres enfants à d’autres orphelinats ?
De plus, un orphelinat décent…
Tigu comprenait bien ce que Seina n’arrivait pas à dire.
“Nous pouvons leur fournir des marchandises que nous avons en stock, ou quelque chose dans le même genre. Il y a d’autres leviers pour réussir. Tomoe-san n’a pas interdit grand chose .” (Tigu)
“… C’est l’esprit. Il est exact que nous ne dirons rien à ce propos.” (Tomoe)
“! Merci beaucoup !” (Seina)
“C’est bon. Pour ce genre de choses, parlez entre vous et décidez de la suite. Je vous ai simplement déclaré ce qui devait être fait à l’avenir.” (Tomoe)
“Nous nous en assurons. Je passerai le message aux autres.” (Seina)
“Bon, il est temps d’aborder la restructuration. En ce qui les installations nécessaires que nous avons parlées auparavant, notre côté s’occupera des structures en avance. Alors vous n’avez pas besoin de réfléchir au design.” (Tomoe)
Après leur avoir parlé de la partie la plus importante, Tomoe a poursuivi la discussion.
Seina paraissait toujours tracassée, mais d’après ce que Tomoe avait vu, elle n’était pas une idiote.
‘Après une bonne nuit de repos, elle devrait être en mesure d’avoir une vision claire de la situation actuelle’, c’était le jugement de Tomoe.
Il n’y avait donc pas besoin de perdre plus de temps. Il était plus important de les instruire correctement sur la suite des opérations.
“… Alors, qu’allons-nous faire ?” (Seina)
Seina a changé de sujet et a posé une question.
“Oui, la première chose serait de se préparer au déménagement. Cela prendra-t-il plusieurs jours pour le membre du personnel, ainsi que pour l’aide aux enfants de bas âge ?” (Tomoe)
“Pourquoi se limiter aux enfants au bas âge ?” (Seina)
“Je donnerai à Lime les détails demain, mais je voulais demander quelque chose. J’ai pensé que cela servirait de compensation pour l’expansion. Pour moi, en somme. En fin de compte, il s’agit d’un simple avis sur un parfum. Pas compliqué, hein ? Waka est trop tendre, ne croyez-vous pas ?” (Tomoe)
“O-Oui.” (Seina)
“Nous allons agrandir le logis des enfants par leurs propres mains. Ceci leur donnera un sentiment d’accomplissement. C’est une bonne chose. Bref, je vais vous confier cette tache. Voyez-ça comme un remboursement de dette. De plus, j’aimerais allouer un certain nombre des vôtres pour qu’ils soient à l’aise lors des sorties. Je voudrais donc que vous vous débrouilliez avec les autres membres pour les préparatifs.” (Tomoe)
“… Entendu. Nous allons y réfléchir.” (Seina)
“Bien sûr, il n’y aura aucun danger pour les enfants qui feront le travail. Ne vous inquiétez pas sur ce sujet.” (Tomoe)
Tomoe a pris les devant pour calmer l’inquiétude de Seina.
“! Merci beaucoup.” (Seina)
Seina avait l’impression qu’on avait lu dans ses pensées, mais ce n’était qu’une l’une de ses inquiétudes.
Cela la rendait heureuse qu’on lui ait promis que les enfants ne seraient pas en danger.
“216, c’est bien trop.” (Tomoe)
“!”
“C’est bien trop, mais Waka a dit qu’il les accepterait. Alors nous ne les réduirons pas. Sa volonté est absolue dans la compagnie Kuzunoha.” (Tomoe)
“… Ok.” (Seina)
“Et donc, de combien de jours avez-vous besoin ?” (Tomoe)
“Qu’est-ce que tu en penses, Tigu ? Si on les fait sortir, ça prendrait… 3 jours ?” (Seina)
“3 jours, hein. Hmm, si nous commençons aujourd’hui, on pourrait pas le faire en 2 jours ?” (Tigu)
“Mais il faudrait aussi décider de l’agencement des chambres, on va manquer de bras.” (Seina)
“Je vois, l’agencement aussi… 3 jours, non, 4 pourrait être nécessaire.” (Tigu)
“Après tout, il y a pas mal de choses lourdes. On pourrait demander un coup de main à Lime ?” (Seina)
“Non, il travaille pour la compagnie Kuzunoha, cela pourrait poser problèmes.” (Tigu)
Tigu a jeté un regard à Tomoe.
“Je n’y vois pas d’inconvénient. Lime fait ce qu’il veut en dehors de ces heures de travail.” (Tomoe)
Tomoe s’est soudainement prise d’intérêt envers l’image de la compagnie Kuzunoha.
Elle devrait être assez connue dans Tsige.
Elle songeait à enquêter sur la façon dont les habitants la voyaient en général.
“Donc, 4 jours, c’est bon ?” (Tomoe)
“Oui.” (Tigu)
“Nous allons le faire en 4 jours, Tomoe-san.” (Seina)
“Bien. Je vais demander à Lime de vous aider demain. Je laisserai des espaces vides pour les zones que vous aurez choisies. Je vais également préparer un endroit pour stocker les affaires. Je vais vous laisser 5 jours. S’il pleut, non, je le ferai quoi qu’il arrive, je le ferai. Faites de votre mieux.” (Tomoe)
“Hum…” (Seina)
“Oui ? Je voudrais rejoindre Waka alors fais vite.” (Tomoe)
Tomoe a jeté un coup d’oeil à la scène désastreuse avec Makoto.
Mais son visage indiquait que plutôt de le sauver, elle voudrait le rejoindre.
“Cela veut-il dire qu’après 5 jours, il y aura de nouvelles chambre ?” (Seina)
Seina avait encore dû mal à considérer ça comme possible.
Évidemment, c’était la même pour Tigu.
Ils n’arrivaient pas à croire qu’un bâtiment pourrait être construit en une journée.
Il était évident qu’il s’agissait d’une méthode de rénovation que seules la haute noblesse et la royauté pourrait avoir accès.
“Bien sûr.” (Tomoe)
Tomoe a dit ça comme si de rien n’était.
On pouvait sentir qu’elle voulait vraiment aller dehors.
Ils pouvaient même sentir un côté enfantin.
“Bien. Je vous enverrai Lime demain.” (Tomoe)
“Très bien. Merci de votre visite.” (Seina)
“Nous comptons sur vous.” (Tigu)
Tomoe est passée à côté des deux d’un pas rapide.
Dans son dos, en d’autres mots, de l’autre côté de la fenêtre, il y avait un paquet d’enfants accrochés à Makoto. Une combinaison de 10 corps formant une armure complète sur Makoto.
Seina et Tigu, qui étaient curieux et se sont rapprochés de la fenêtre, n’ont pas pu s’empêcher de rire.