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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 329

Le déchaînement de la jeunesse

Tome 6 – Chapitre 329 – Le déchaînement de la jeunesse

Une jeune femme est apparue devant moi alors que je me dirigeais vers la classe.

Elle ne semblait pas être une étudiante.

Elle nous observait une expression sérieuse.

Peut-être allait-elle se confesser à Shiki ?

Ou la résurgence de mon vieux cauchemar ?

Je ne souhaitais aucune de ces deux possibilités.

“Si c’est pour se confesser, nous refusons tous les deux. Veuillez nous excuser.” (Makoto)

J’ai été prompt sur notre refus.

Je n’avais pas besoin d’une 3ème, 4ème ou 5ème.

“?” (Jeune femme)

“Nous sommes occupés si c’est pour autre chose. Revenez une autre fois.” (Makoto)

Surtout à un moment où je ne serais pas là.

“Hum, je suis mariée.” (Jeune femme)

“…” (Makoto)

“Vous êtes bien le professeur vacataire, Raidou-sensei, et son assistant, Shiki-san, n’est-ce pas ?” (Jeune femme)

“… Oui.” (Makoto)

Et merde, ce n’était pas ça.

C’était très embarrassant de songer que je l’avais coupée avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soit.

J’étais mort de honte.

Bordel, Rotsgard !

Combien de traumatismes vas-tu me faire subir avant d’être satisfaite ?!

“Je m’excuse pour la présentation tardive. Je suis la femme de Daena, Kuria. Je suis actuellement en congé, mais je suis une étudiante de l’Académie.” (Kuria)

“Je devrais être celui qui s’excuse pour l’impolitesse. Désolé.” (Makoto)

Pour couronner le tout, c’est la femme d’un de mes étudiants ?!

Évidemment que je me suis instantanément excusé.

J’espère qu’elle ne va pas se dire ‘Quel genre de malentendu a ce professeur vacataire ?’.

Ce n’était qu’un piètre souhait de ma part…

“Non, mon mari m’a parlé de beaucoup de choses à votre propos, Raidou-sensei. Ne vous en faites pas.”

Beaucoup de choses sur moi ?

Ne vous en faites pas ?

Cette erreur qui me met dans l’embarras ?

Qu’est-ce qu’a pu dire Daena sur moi ?

Il y avait un paquet de questions que je n’arrivais pas à digérer et qui trottaient dans ma tête.

Comme des algues à la surface d’un lac.

“*Tousse*. Alors qu’est-ce qui amène la femme de Daena-kun ici à l’Académie malgré le fait que vous soyez en congés ?” (Shiki)

Shiki a mené la discussion alors que j’étais perdu dans mes pensées et a demandé la raison de sa venue.

Merci.

“Oui, à ce sujet, mon mari agit étrangement ces derniers temps.” (Kuria)

Daena…

J’ai entendu dire que tu étais devenu intéressant, alors j’attendais ça avec impatience…

J’espère que tu n’es pas suspecté de tromper ta femme.

N’étais-tu pas du genre distant et téméraire ?

“Il rentre tard la nuit.” (Kuria)

Hé hé.

“Il dit rester tard dans la bibliothèque pour lire des livres.” (Kuria)

Ce Daena ?

De mon point de vue, hormis le fait d’être marié, il était assez proche du cliché de l’étudiant japonais moderne.

En d’autres mots, pas motivé et pas du genre à étudier.

“Qu’il s’entraîne avec les étudiants suivant votre classe.” (Kuria)

“…”

Honnêtement, je n’avais pas l’intention de m’occuper d’une affaire de tromperie de l’un de mes étudiants, alors je pouvais seulement dire de faire quelque chose par soi-même.

“Maintenant que j’y réfléchis, cela a commencé après son retour d’un camp d’entraînement de courte durée, j’ai donc pensé que peut-être vous sauriez quelque chose à ce sujet.” (Kuria)

Un camp d’entraînement de courte durée.

L’histoire avec Kannaoi ne m’a pas trop préoccupé au début.

C’était donc arrivé après ça, hein.

Suite à cette histoire, Misura et Yuno ont fini par sortir ensemble et cela a rendu Rembrandt-san fou-furieux.

Izumo avait également connu une progression phénoménale.

Je crois même qu’il pourrait revenir en s’étant marié avec Iroha-chan.

Et ainsi, j’aurais deux personnes mariées parmi mes élèves.

Je ne crois pas qu’Izumo ferait quelque chose comme tromper sa femme dans ce laps de temps.

Vu l’avancement dans leur flirt, même s’il rentrait à l’Académie, il ne s’amuserait pas avec d’autres femmes.

“Aah, à ce propos about…” (Shiki)

Hmm ?

Shiki ?

“Est-ce que vous savez quelque chose ?!” (Kuria)

“Il semblerait qu’après ce camp d’entraînement, il s’est mis à réfléchir sur de nombreuses choses. Il voulait consulter Raidou-sama sur sa carrière. Je pense que ça doit être lié à ça.” (Shiki)

“Sa carrière ? Il disait des choses comme quoi qu’il ferait de son mieux dans un endroit lui donnant le meilleur salaire.” (Kuria)

“Oui, c’est ce qu’il disait jusqu’à présent.” (Shiki)

Il avait aussi dit sur le ton de la rigolade que pour rien au monde, il n’entraînerait en conflit avec la compagnie Kuzunoha.

“Et ainsi, il a commencé à rentrer tard le soir et s’entraîner encore plus qu’avant ? A-t-il l’intention de rester à l’Académie ?” (Kuria)

Hmm ?

Sa femme, Kuria-san, ne paraissait pas le suspecter de la tromper ?

… Ce n’était pas comme si j’avais regardé bien trop de dramas, mais je finissais toujours pas supposer que les choses allaient finir ainsi.

Je devrais être plus vigilant à ce propos.

J’ai entendu dire par lui qu’il voulait me consulter pour son plan de carrière, mais les détails n’étaient pas clairs du tout, alors je ne savais pas exactement ce qu’il voulait me demander.

“…”

Je suis en mode professeur, allons juste avec ‘Oui oui’ et acquiescer de temps en temps comme si je comprenais.

“Puisque vous êtes avec nous, Kuria-san, que diriez-vous de nous suivre pour le cours ?” (Shiki)

Eh bien, elle était la femme de Daena.

Il n’y avait pas de problème à ce qu’elle assiste au cours.

Elle pourrait même assister à la consultation pour le plan de carrière.

Ils sont mari et femme, alors évidemment qu’elle était concernée.

“C’est une bonne idée. Si vous le souhaitez vous pourriez être présente lors de la consultation pour sa carrière ?” (Makoto)

“Est-ce ok ?” (Kuria)

“S’il s’agit de son plan de carrière, c’est quelque chose qui pourrait vous impacter tous les deux… Si je me souviens bien, vous avez un enfant, non ? Avez-vous quelqu’un pour le garder ?” (Makoto)

“Oui. Après tout, mes parents s’en occupent.” (Kuria)

“Tes parents, hein. En effet, ils sont fiables.” (Makoto)

Cela voulait-il dire que les parents de sa femme sont venus aussi à Rotsgard ?

Daena, je suis surpris que tu puisses rester dans l’Académie et rentrer tard tous les soirs dans une telle situation.

Je comprends que c’est une situation stressante.

“Suite à l’événement horrible s’étant produit à l’Académie Rotsgard, que tout le monde estimait comme sûr, ils se sont inquiétés. Cela m’a rassuré, mais cela aurait pu être suffocant pour mon mari. La ville a été maintenant restaurée et a repris sa forme d’antan, mes parents ont donc déclaré qu’une fois leurs inquiétudes disparues, ils s’en iront. C’est juste que… Qu’il aime tellement leur petit-fils, alors…” (Kuria)

J’avais comme l’impression que cela allait durer.

J’ai lancé un regard à Shiki qui a acquiescé.

Si nous disons à Kuria-san de continuer à parler alors que nous nous dirigeons vers la classe, ça ne devrait pas nous mettre en retard.

Si les flammes de la guerre s’abattaient soudainement sur l’école de ta fille, bien sûr qu’en tant que parents, tu voudras t’assurer de sa sécurité.

Et s’il y avait un petit-enfant dans l’équation et qu’ils s’en occupaient ensemble… J’avais maintenant l’impression qu’on n’y pouvait rien s’ils désiraient rester plus longtemps.

Eh bien, si c’était le cas, si les parents de Kuria-san n’imaginaient pas qu’ils rentraient tard suite à une coucherie, alors je suppose qu’ils se réjouiraient de ses retours tardifs.

Maintenant que j’y réfléchissais, quel genre d’étudiant était cette fille ?

D’après ce que j’ai pu voir, était-elle un mage ?

Elle ne semblait pas être du genre à combattre en combat rapproché… Ouais, je ne peux pas l’imager combattre tout court.

Était-elle une chercheuse ?

Je n’avais pas l’impression qu’elle pourrait devenir l’une de mes élèves.

À présent, vérifions la classe, puis faisons cette soi-disant consultation pour Daena.

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DORS !!!

Alors que je m’apprêtais à utiliser Corps de Mana pour asséner un violent coup sur la tête Daena pour l’assommer, Shiki a été le plus rapide.

Il a utilisé son bâton noir pour lui infliger ce coup sur la tête.

‘C’est pourquoi… Je suis désolé. On m’a demandé de me marier et j’ai suivi le cours des choses, alors…’, nous ne l’avons pas laissé dire plus.

Il n’y avait aucun doute que l’atmosphère de la pièce réservée par Shiki était lourde, aussi lourde que dans les profondeurs marines !

Pour le dire franchement, Daena était atteint par la folie des grandeurs.

Cette maladie dont souffraient les gens parlant d’idéaux et qui ont décidé de dédier leur vie entière à leur idéal.

C’était le genre de maladie qu’il était difficile de gérer, car ce n’était pas vraiment quelque chose de mal.

On pourrait le considérer comme un déchaînement de conviction.

Ils finissaient par être incapable de voir autre chose et leur vision devenait restreint.

Ils perdaient soudainement le sommeil, y consacrait tout leur être et devenaient insouciants.

On dirait bien qu’il s’est réveillé à la grandeur de l’enseignement.

Il enseignait aux petits nouveaux de manière passionnée.

Pas seulement ça, on dirait que Daena s’est amélioré et est devenu bien plus puissant qu’auparavant.

Il était clairement en train de se dépasser et ça m’inquiétait un peu.

La chose impressionnante était qu’il avait déclaré avec passion ‘Je veux devenir Directeur de l’Académie à l’avenir pour la réformer’.

Principal de l’Académie ?

Daena, simple étudiant et sans aucun lien ?

Il n’était même pas un professeur vacataire ou à un temps plein, et pourtant, il voudrait être directement au sommet, hein.

Tu sais… Tu vas assurément te souvenir de cette nuit et tu seras embarrassé rien qu’à son évocation.

Pour couronner le tout, il a commencé un cours passionné sur la direction à prendre pour les prochaines cours et la situation actuelle des choses, et juste avant d’être assommé… Il allait lâcher une bombe.

Vu comment les choses évoluaient, c’était clair comme de l’eau de roche.

Il allait dire qu’il demandait le divorce. Un truc comme du genre ‘J’ai trouvé ma voie, alors séparons-nous. Tu peux garder l’enfant. Je te donnerais une pension.

Je suis sûr à peu près sûr de moi.

C’est bien d’avoir trouvé un objectif.

De mon côté, j’ai le Kyudo.

Peu importe le genre de relation que j’aurai à l’avenir, je ne me séparais pas du Kyudo.

Mais se précipiter et complètement ignorer tes proches dans ton état était discutable.

Il n’y avait aucun doute qu’il fallait un peu calmer ses ardeurs.

Pour l’instant, nous aussi nous assurer de l’état de Kuria-san et faire que Daena comprenne qu’ils avaient besoin l’un de l’autre, non, les trois en incluant l’enfant.

Une grosse dispute est un non, un non définitif.

“……”

Shiki et moi nous nous sommes retournés pour voir dans quel état était Kuria-san.

Plus précisément, comment elle réagissait.

“Ainsi, il a décidé de devenir un professeur, hein.” (Kuria)

“?”

Hum.

Kuria-san l’a dit avec un ton indifférent et affichait un sourire.

Je ne savais pas comment ceci va évoluer.

“…”

J’ai regardé Shiki.

Shiki a secoué la tête de gauche à droite. Apparemment, il ne pouvait pas non plus prédire ce qui allait se passer.

“Sensei.” (Kuria)

“Oui ?” (Makoto)

Je me suis redressé et j’ai répondu.

“Daena est quelqu’un qui peut le faire s’il essaye.” (Kuria)

“O-Ouais.” (Makoto)

Il a obtenu une bourse pour l’école d’élite qu’était Rotsgard, il était donc bien plus compétent que la moyenne des gens ‘pouvant le faire s’ils essayent’.

Le fait, qu’elle était étrangement tout sourire, était anormalement terrifiant.

Ooh, se pourrait-il qu’il soit déjà trop tard ?

“‘Cette personne peut le faire s’il essaye’ c’est une louange qui est principalement utilisée pour les gens dont on ne sait pas comment les louer, alors ils disent ça par défaut.” (Kuria)

“…”

Eh bien, c’est vrai.

C’est quelque chose que j’ai compris après avoir été professeur, mais cette ‘louange’ n’était normalement pas utilisé comme un véritable éloge la plupart du temps.

C’était difficile, mais comme Kuria-san l’a déclaré, c’était juste une réplique facile quand on ne sait pas quoi dire en dehors de leurs accomplissements.

“Mais Daena est de premier choix.” (Kuria)

“Oui, c’est une personne compétente.” (Shiki)

Shiki la travaillait pour essayer qu’elle parle le plus possible.

“Au début, je l’observais en pensant ‘Quel genre de singe s’est perdu dans l’Académie ?’ et je me demandais quand il s’arrêterait.” (Kuria)

Kuria-san est vraiment cruelle. Un singe.

“Mais il m’a dépassé en un instant. J’en ai été choquée. Cela aurait été différent si c’était un cours sur des combats barbares, mais un singe ne connaissant même pas les bonnes manières m’a même surclassé dans des cours basés sur les connaissances. À la fin, cela l’a ennuyé et il a quitté ses cours.” (Kuria)

“C’est son point faible. Il est en train d’y remédier, mais il est du genre à s’ennuyer rapidement. Il n’aime s’attaquer qu’aux choses pour lesquelles il n’est pas bon.” (Shiki)

“Oui, et ce Daena déclare vouloir devenir un professeur ? Huhuhuhu.” (Kuria)

Elle ricanait, mais je ne pouvais pas dire la signification derrière.

Elle ne paraissait pas ivre ou dans un état second.

“Êtes-vous heureuse ?” (Shiki)

“Bien sûr ! Ce Daena qui est tellement doué et avec un potentiel inimaginable vise sérieusement quelque chose ! C’est exactement ce que je désirais voir de l’arrière !” (Kuria)

“En effet, Daena a récemment travaillé dur.” (Shiki)

“Un professeur par dessous tout ! Il vise la même chose que moi. N’est-ce pas un miracle ?!” (Kuria)

La mê…me ?

La femme de Daena voulait également le devenir ?

C’était une sacrée coïncidence.

Cela sonnait incroyablement alarmant, mais j’avais l’impression que le déroulement des choses n’était pas mauvais…

“Moi, qui suis vraiment tombée amoureuse parce que je trouvais amusante ce singe, avoir la même rêve que lui ! N’est-ce pas pour le mieux ?!” (Kuria)

Eh bien, les étudiants se mariant l’un avec l’autre était quelque chose qui n’arrivait pas normalement à moins d’être forcé.

C’était donc elle qui l’avait forcé, hein.

De plus, elle est tombée amoureuse parce qu’elle le trouvait ‘amusant’ ?

Je n’arrivais pas du tout à la cerner.

Elle n’était pas en train dire qu’elle allait observer l’enfant et l’amusant Daena de l’extérieur de la cage, pas vrai ?

“S’il devient le Principal de l’Académie de Rotsgard… Ceci sera clairement gravé dans le marbre.” (Kuria)

“Oui.” (Shiki)

Shiki, je comprends ce que tu ressens.

Cela devait être exténuant, non ?

Mais un divorce serait une chose triste, non ?

Endure le un peu plus.

Quelque part dans son cœur, elle croyait sérieusement que Daena pouvait le faire.

Tu es marié à quelqu’un d’incroyable, Daena.

“Daena en tant que professeur et Directeur de l’Académie. Alors, je vais devoir travailler dur pour devenir Vice-Directrice ! Je suis différente de lui. Après tout, je suis une personne normale.” (Kuria)

On ne dirait pas qu’il y aura un divorce.

C’était une épouse incroyable, non, un couple marié incroyable.

Quelle partie de toi est ‘une personne normale’ ? La folie t’habite.

Je regrettais de m’être inquiété.

Ils étaient du même bois.

Ce n’était pas vraiment problème s’ils se lançaient après cette chimère.

Même si Daena lui disait de rompre avec lui, Kuria-san répondra un truc du genre ‘travaillons dur ensemble en tant que famille’ et sourira.

Et ensuite, la boucle sera bouclée et Daena finira par abandonner.

Après tout, c’était à lui qu’on avait forcé le mariage.

Tout est bien qui finit bien.

C’était à un point que j’étais légèrement inquiet pour le futur de cet enfant qui sera élevé par ce couple.

Daena qui deviendra un professeur et changera l’Académie de Rotsgard, hein.

Je ne crois pas pouvoir faire grand-chose pour lui, même si on me consultait.

Parce que nous avons brisé avec force la déclaration qui aurait dû être une bombe, Daena était en train de ‘dormir’.

Jin et Amélia étaient dans notre magasin, Izumo n’a pas abandonné le travail de construction, même à Kannaoi, Misura sortait avec Yuno ; La première génération changeait lentement et grandissait.

Même si les choses n’avaient pas beaucoup changé, j’avais comme l’impression que le travail progressait.

Mais Daena, ne sort pas un truc du genre ‘c’était une faute de jeunesse’ à l’avenir, ok ?

Sinon je n’en manquerais pas de rire.

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