Tome 6 – Chapitre 337 – Le silence gênant prédomine
“Bishop…-sama.” (Makoto)
“Vous avez retrouvé la capacité à parler, hein. Je suis ravie de te voir en bonne santé.” (Évêque)
Dix jours après avoir chassé Chiback, on m’a signalé une longue file d’attente à notre magasin, alors je me suis dépêché pour m’y rendre, et il semblerait que nous avons ferré un gros poisson.
Je me suis demandé un instant qui ça serait et c’était l’Évêque-sama qui était à la tête de l’Église de Rotsgard.
Même lorsqu’elle sortait, elle gardait un voile sur son visage, hein.
Aucune des personnes l’accompagnant ne cachait son visage, j’imagine donc que ceci n’avait rien à voir avec la religion.
“Il semblerait qu’il y a eu un malentendu stupide l’autre jour et nous vous avons déçu. Nous sommes ici pour nous excuser, et une fois encore, vous demandez une faveur.” (Évêque)
“L’Évêque elle-même ?” (Makoto)
“C’était le moins que nous puissions faire pour montrer notre sincérité. En fait, je voulais venir seule, mais comme attendu, on ne l’a pas autorisé. Je suis donc venue en petit groupe, je m’excuse pour le dérangement.” (Évêque)
… Chiback-san se rendait à l’Église et connaissait l’Évêque, hein.
Je présume qu’il était lié à quelqu’un d’un rang inférieur.
Par exemple… Lui… S’était quoi son nom… Ah, oui ! Shinai-san.
“Non, plus important, par malentendu, est-ce que vous faites référence à Chiback-san qui dirige la célèbre Équipe d’Évaluation ?” (Makoto)
“Oui. Il paraît qu’il a agi dernièrement dans une certaine affaire, mais j’ai entendu dire qu’il s’est montré grossier envers la compagnie Kuzunoha.” (Évêque)
“Une certaine affaire, hein. Plutôt que la grossièreté, je dirais qu’il n’a pas pu se conformer à une de nos règles et que la discussion n’a pas abouti. Voilà tout. C’est quelque chose qui arrive souvent entre marchands, nulle inquiétude à avoir.” (Makoto)
Ah, Shinai-san est également là.
Il y avait beaucoup d’autres personnes que je reconnaissais là fois où je me suis rendu à l’Église.
L’insurrection des variants n’a pas fait énormément de victimes du côté de l’Église, il me semble.
“Une règle impossible à se conformer ? Il m’a déclaré que la négociation n’a pas pu se dérouler normalement en raison de votre attitude arrogante. Puis-je entendre votre version ?” (Évêque)
L’Évêque ne montrait aucun signe de colère et semblait vouloir juste confirmer les faits.
Arrogant, hein.
Eh bien, il était vrai qu’en songeant à nos positions, notre attitude pourrait perçue comme arrogante.
Mais les règles n’étaient pas négociables.
Surtout quand il s’agissait de protéger notre famille.
S’il s’agissait d’une règle permettant aux membres inférieurs de l’Église à l’Évêque-sama de changer le motif de leurs vêtements blancs, il pouvait être modifié à tout instant.
Nous étions également flexibles lorsqu’il s’agissait de changer d’uniformes, et en cas de suggestion, nous la considérions.
“Oui, évidemment. Nous de la compagnie Kuzunoha sommes des nouveaux venus et ils nous manquent encore bien des choses par rapport à des célèbres compagnies.” (Makoto)
“Je ne sais pas si je dois vous considérer comme humble, mais je devrais au moins écouter ce que vous avez à dire avant tout.” (Évêque)
L’Évêque m’a pressé de continuer.
“Merci. Ainsi, nous avons mis en place un certain nombre de règles mis en place pour protéger notre compagnie. L’une d’entre elles consiste à mettre la transaction au clair.” (Makoto)
“…” (Évêque)
“Chiback-san et moi n’avons pas réussi à nous mettre d’accord sur cette partie. Il est reparti furieux, mais une fois que j’ai vérifié auprès d’une autre source, j’ai découvert que les informations révélées de sa part n’étaient qu’un tissu de mensonges.” (Makoto)
“…” (Évêque)
“La compagnie Kuzunoha ne permet pas de mensonges ou secrets lors des négociations. Que ce soit à propos d’une ‘certaine affaire’, une ‘certaine personne’, le Royaume d’Aion, ou l’Empire de Gritonia ; pas d’exceptions. C’est tout ce que nous avons à dire à ce sujet.” (Makoto)
“… Je vois. Qui sait quel genre de rancune cela pourrait causer plus tard, ou dans quel conflit politique vous pourriez être impliqués. Vous ne pourrez pas vous détendre tant que tous les risques n’auront pas été révélés et que la sécurité ne sera pas assurée.” (Évêque)
L’Évêque démontrait une bonne compréhension de notre point de vue tandis que son ton se voulait apaisant.
Mais c’était un peu différent.
La première moitié était une chose, mais c’était surtout la seconde moitié.
“Je suis heureux que vous ayez compris. Mais laissez-moi ajouter quelque chose. Nous voulons simplement cerner complètement les circonstances. Nous n’avons pas l’intention de chercher la sécurité dans les demandes.” (Makoto)
“… Alors, pourquoi avoir besoin de comprendre la situation à ce point ?” (Évêque)
Pourquoi cette conclusion ?
Connaître la situation était absolument nécessaire pour décider de nos actions.
Ce n’était pas comme si les circonstances étaient sans importance s’il n’y avait aucun risque.
Hmm ? Maintenant que je l’ai dit moi-même, j’ai l’impression d’avoir pensé ainsi il n’y a pas si longtemps.
Ma manière de penser a peut-être changé petit à petit au cours du temps.
“Nous nous soucions pas des risques. Nous avons juste décidé de vouloir l’assumer ou non. Connaître la situation nous permet de savoir quel sens aura notre action, quel genre d’intention on attend de nous ; Nous voulons tout simplement le savoir. C’est tout ce qu’il y a à savoir.” (Makoto)
Même ainsi, je suis sûr qu’il y aura un jour, un cas où nous jugerons les risques trop grands pour les assumer.
… Et en même temps, dans les cas où nous estimons qu’il y a un intérêt à accepter ce niveau de risque, nous l’accepterons.
Imaginer que le risque était le seul facteur décisif pourrait apporter de nouveaux malentendus.
Je devais lui expliquer correctement les choses.
“‘Je n’ai pas l’intention d’être utilisé opportunément comme pion politique’, cela sonne comme une opinion obstinée.” (Évêque)
“Dans le sens ‘utilisé opportunément’, vous avez raison. En fonction des circonstances, on pourrait même appeler ça de l’arrogance comme Chiback-san l’a rapporté.” (Makoto)
J’ai souri et lui ai dit la vérité d’emblée.
Cela serait pénible s’ils tournaient autour du pot et qu’ils essayaient de négocier.
“…”
“…”
Une étrange tension et silence ont fait leur apparition dans la salle.
Au passage, je crois connaître la raison pour laquelle cette Évêque avait un voile.
C’était dû à une cicatrice sur le visage.
Ce n’était en rien une blessure sortant de l’ordinaire ne pouvant être effacée par l’Église.
Et pourtant, elle la gardait.
Elle devait avoir ses raisons.
J’ai entendu dire que le fait d’appartenir à l’Église de Rotsgard signifiait chercher la promotion, mais une Évêque n’effaçant pas une cicatrice alors qu’elle était une croyante de cette Déesse, n’est-ce pas un peu suspect ?
L’Évêque a poussé un petit soupir.
A-t-elle décidé de sa prochaine action ?
“Vous possédez une forte conviction, Raidou-dono.” (Évêque)
‘-dono’, hein.
Elle n’utilisait plus les termes honorifiques comme auparavant.
Bon, il n’y avait rien de mal à être respecté.
En plus, elle ne m’a pas qualifié d’arrogant, mais quelqu’un avec une forte conviction.
Apparemment, elle acceptera notre raisonnement jusqu’à un certain point.
“Après tout, c’est l’une des rares choses dont nous pouvons être fiers.” (Makoto)
“C’est la raison pour laquelle vous feriez même des choses comme divulguer la méthode de fabrication de vos médicaments et de vous consacrer à la ville au-delà du simple profit ?” (Évêque)
“…” (Makoto)
Nos actions suite à l’insurrection des variants et par la suite.
Particulièrement par la suite, à première vue, nous avons démontré plus de compassion que même l’Église.
“Je vois. Je ressens de l’arrogance pour une simple compagnie, mais on peut aussi dire que les actions de Raidou-dono et la compagnie Kuzunoha sont dues à cette forte conviction.” (Évêque)
“J’en suis honoré.” (Makoto)
“Il y a des parties qui s’écartent des enseignements de l’Église, mais votre position sur le fait d’assister autant de personnes que possible est vraiment sincère et digne d’éloge. Et en réalité, il n’y a pas d’organisation aussi vénérée que la compagnie Kuzunoha à Rotsgard.” (Évêque)
“…” (Makoto)
Un mauvais pressentiment a parcouru mon échine.
Je devais être sur mes gardes quand on me faisait des louanges.
Après tout, j’étais sûr que l’Église dans son ensemble ne nous voyait pas d’un bon œil.
Je n’arrivais pas du tout à saisir cette Évêque, mais baisser ma garde serait une mauvaise chose.
“Cependant…” (Évêque)
“…” (Makoto)
Nous y voilà.
“En même temps, je crois, qu’en tant que personne qui n’est pas une Divinité, ce genre d’altruisme et abnégation comme celui de la Déesse, qui n’est que compassion, est une chose rare. Les gens peuvent être parfois gentils, mais parfois aussi égocentré.” (Évêque)
“…” (Makoto)
“Les actions de la compagnie Kuzunoha sont éblouissantes et divines. Je suis profondément émue par ça. Et pourtant, de l’autre côté, vous avez chassé Chiback-san en plein tourment. Ce que cela veut dire…” (Évêque)
“Oui, c’est comme vous le dites. Je ne suis pas une Divinité. Au bout du compte, nos actions pour la ville sont destinées à améliorer l’image de notre compagnie. Nous ne sommes pas aussi compatissants que vous le pensez, Évêque-sama.” (Makoto)
J’ai expliqué ça avant qu’elle ne se méprenne.
Ce n’était pas comme si j’abandonnais ma compagnie pour aider les gens.
‘La compassion n’est pas sans fin’, si j’étais clair sur ce sujet, ceci dissuadera les personnes cherchant à faire appel à nos sentiments.
C’était l’enseignement de Shiki.
“…”
“…”
L’Évêque s’est tue.
Elle allait probablement s’engager dans cette voie.
… Ça prenait une mauvaise direction.
Cela me rappelait un peu la fois où Zara-san m’a coincé.
C’était également à Rotsgard.
Pour l’instant, nous étions dans la salle de réception de la compagnie Kuzunoha, ce qui me calmait un peu.
“Vous avez…” (Évêque)
“?” (Makoto)
“Vous avez acquis beaucoup d’expérience depuis notre première rencontre. Vous n’êtes pas simple à gérer, Raidou-dono.” (Évêque)
“… Merci beaucoup.” (Makoto)
“Au passage…Est-ce que vous savez pourquoi je suis la seule à parler ?” (Évêque)
“? Aucune idée. N’est-ce pas parce que vous avez la position la plus élevée, Évêque-sama ?” (Makoto)
“C’est parce qu’ils utilisent une technique spéciale et secrète dont l’Église est fière. Ils se concentrent et font attention au plus petit détail de tout leurs êtres.” (Évêque)
““?!””
“… Ooh.” (Makoto)
Tout le monde en dehors de l’Évêque-san a montré des signes évidents d’agitation.
Cela devait signifier qu’elle commençait à parler de quelque chose qui n’était pas dans leurs plans.
“Cela s’appelle ‘Le vol de pensée’. Vous pouvez le considérer comme une technique permettant d’épier les pensées de la cible.” (Évêque)
“J’ai l’impression que vous avez révélé une sacrée information.” (Makoto)
“Oui. En même temps, nous avons essayé de mesurer la quantité de votre mana, mais… Cela a été un échec. Pas seulement pour vous, mais pour chaque membre de votre personnel.” (Évêque)
“Nous avons réussi à avoir une idée globale de la quantité de mana du personnel !!!”
“… Qu’ils disent.” (Évêque)
L’une des personnes assises a corrigé l’Évêque-san.
Non, même si vous avez corrigé cette partie…
Cela ne changeait pas le fait que ça restait une action hostile.
Mais ils ont essayé de lire dans mon esprit, hein.
Il y a eu une discussion à ce sujet lorsque nous avons mis en place des contres mesures contre l’écoute clandestine de la télépathie.
Cela faisait un bye.
Bon, au moins, c’est clair.
On ne peut pas faire confiance à l’Église.
C’était basiquement l’essentiel.
“Je ne comprends pas la raison pour laquelle vous dévoilez soudainement ce secret.” (Makoto)
“Vous n’autorisez pas les secrets dans la compagnie Kuzunoha, n’est-ce pas ?” (Évêque)
“Bien sûr.” (Makoto)
“C’est pourquoi je vous l’ai révélé. Il semble qu’il n’y ait pas besoin de s’excuser, alors je voulais essayer de vous le demander à nouveau.” (Évêque)
“…” (Makoto)
“Nous avons besoin urgemment de l’Ambroise. Nos enquêtes nous ont mené à croire que nous pourrons obtenir des résultats si nous effectuons un traitement avec.” (Évêque)
“Shima-sama !!! Vous ne devez pas !!!”
Alors le nom d’Évêque-san était Shima.
Je ne le savais pas.
D’ailleurs… Shinai-san, tu as enfin parlé.
“Est-ce à propos du traitement médical d’une ‘certaine personne’ dont Chiback-san a parlé ?” (Makoto)
Pour une ‘certaine affaire’.
“… Oui. L’Église en a la responsabilité… Serait un mensonge. Sous les ordres de la Grande l’Église de Limia, nous avons abrité et en quelque sorte réussi à maintenir en vie une personne importante du Royaume d’Aion…” (Shima)
“…”
Cette fois-ci, c’était une ‘personne importante’, hein.
Eh bien, il y avait beaucoup de synonymes pour garder ça secret.
“Le patient est Dio-sama. Le fils du Général Morgan Igroad, qui a perdu la vie lors de la prise de Fort Stella.” (Shima)
“Shima-sama !!!” (Shinai)
Le fils d’un Général d’Aion.
Ils étaient littéralement en conflit avec Tsige en ce moment.
Mais un patient, hein.
Même si son père était mort, il était toujours du côté du Royaume d’Aion.
Elle m’a expliqué la situation, mais c’était une personne dans une situation compliquée.
Shinai-san criait à tue-tête.
Il voulait vraiment garder ça secret.
Il fixait l’Évêque-san comme pour la maudire à mort.
“Hmm…” (Makoto)
“En tant que marchand de Tsige qui combat le Royaume d’Aion pour son indépendance, ça ne semble pas être une chose correcte à entreprendre ?” (Shima)
… Je vois.
C’était la raison pour laquelle ils ont essayé d’obtenir le médicament sans révéler les détails.
Hmm…
“C’est quelque chose que j’ai confirmé auprès de Chiback-san, mais…” (Makoto)
“?”
“Est-ce que vous avez besoin seulement de l’Ambroise ?” (Makoto)
Pour la guérison complète de ce Dio.
Évidemment, leur rétablissement complet devait être leur objectif numéro un, mais que veulent-ils vraiment de nous ?
“…”
“…”
“Bien sûr, Raidou-dono. Nous avons besoin de cet élixir à tout prix !” (Shinai)
Shinai-san a déclaré avoir besoin à tout prix de l’Ambroise, mais Shima-san me fixait silencieusement.
On dirait bien que ce médicament seul ne suffira pas.
“Non.” (Shima)
“?!”
“En tant qu’Évêque en charge de cette place, je souhaiterais le rétablissement complet de Dio-sama.” (Shima)
… C’était comme si elle disait ‘C’est mon devoir’.
Apparemment, quelqu’un de plus haut placé qu’elle, une personne incroyablement important dans la Grande Église de Limia.
Je pouvais voir que Shima-san elle-même ne souhaitait pas trop s’impliquer.
“En d’autres mots, dans le cas où l’Ambroise n’est pas suffisant, une autre requête pourrait être faite ?” (Makoto)
“Oui. C’est simplement que l’Ambroise est actuellement le médicament avec le plus de chances de succès, mais ce n’est pas certain.” (Shima)
“…” (Makoto)
“Raidou-dono ?” (Shima)
Un patient, hein.
Je ne pourrais pas en dire plus tant que je n’aurais pas entendu parler plus en détails de la maladie, mais que ce fut une étrange maladie, une maladie incurable ou une malédiction maudite, je souhaiterais honnêtement le rétablissement du malade.
Si cela était possible, bien sûr.
Le problème était sa position.
Il était le fils d’un Général, donc si nous le soignons, il pourrait repartir à la guerre.
Cela le condamnerait, alors que nous avons pris la peine de le soigner.
… ?
Hmm ?
Cela n’avait pas d’importance, hein.
La décision qu’il prendra et comment il vivra après être soigné n’a rien à voir avec nous.
C’est vrai.
Alors, pourquoi est-ce que je…
Non, il n’y avait pas de problème.
Désolé de le dire, mais s’il se montrait sur un champ de bataille, ça se produira.
Après tout, cela serait bête de gâcher sa vie après s’être rétabli.
“Ce qui est important, c’est ce à quoi je pense, n’est-ce pas ?” (Makoto)
“?”
“D’ailleurs, en ce qui concerne le malade, j’aimerais le voir personnellement… Avec un spécialiste.” (Makoto)
Oups. J’ai failli dire que je me rendrais seul.
Amenons Shiki avec moi.
“Est-ce que cela signifie que vous allez accepter cette demande ?” (Shima)
Elle paraissait être un peu… Non, très surprise.
“Eh bien, il n’y a aucun doute que ce patient existe et sur le fait que ce soit une situation ne permettant pas beaucoup de spéculations.” (Makoto)
“Je ne peux pas parler de la maladie ici. Vous pouvez rencontrer le malade à la date qui vous conviendra ?” (Shima)
Elle n’en parlera pas, mais autorisera la visite, hein.
C’est bon pour moi.
Après tout, elle n’avait pas l’intention de le cacher.
“Qu’en est-il d’aujourd’hui ?” (Makoto)
“?! Cela nous aiderait.” (Shima)
“Je vais me préparer immédiatement. L’Évêque Shima-sama, tout le monde, veuillez faire vos préparatifs.” (Makoto)
Si le patient était à Rotsgard, le plus rapide serait le mieux.
Je me demande de quelle maladie il s’agit.
S’il s’agit d’une que nous connaissions, il sera plus facile d’élaborer le traitement.
J’aimerais que ce soit le cas.
Cela s’est transformé en une situation où c’était moi qui demandais à Shima-san et son groupe de se presser.
Et ainsi, Shiki et moi, nous nous sommes dirigés vers l’Église.
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En voyant la personne qui s’y trouvait, j’ai perdu mes mots.
Shiki semblait également surpris par quelque chose d’inattendu.
“… C’est Dio-sama. On dirait qu’il s’est un peu calmé aujourd’hui.” (Shima)
J’ai entendu dire qu’ils avaient besoin de l’Ambroise, alors j’ai pensé au pire, la malédiction maudite qui a frappé la maison Rembrandt, mais c’était inattendu.
Il se trouvait au sein d’une grande cage avec plusieurs dizaines de sorts en son sein.
Ses yeux congestionnés étaient d’un rouge vif ; Son estomac et son bras gauche étaient blancs et enflés ; C’était donc le mal qui l’affligeait…
“Un variant… Non, sur le point de le devenir… ? D’imaginer que vous le garderiez en vie dans cet état. Bordel, l’Église est cruelle. Cela faisait longtemps que je n’ai pas frissonné. Même s’il doit beaucoup souffrir pour ne pas être en mesure de se transformer en variant.” (Shiki)
Une personne sur le point de devenir un variant.
Une personne, et ne l’était plus dans le même temps.
En ayant vu le jeune homme appelé Dio retenu par des chaînes et bavant, comme indiquer la perte de la raison, j’ai fini par froncer les sourcils.
Qu’est-ce qu’ils essayaient d’accomplir en le gardant en vie ?
J’avais comme l’impression de voir le côté le plus laid de l’Église, les Hyumains, non… Le peuple.