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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 349

Physiquement mal

Chapitre 349 : Physiquement mal

Le plan d’évasion de Toa reposait sur ces nouvelles compétences d’illusion.

Pour le dire plus simplement, après avoir lui avoir soustrait sa vision, dissimuler ses camarades, profiter d’une attaque surprise et infliger des blessures, elle s’est échappée avant qu’Alte ne puisse s’en remettre.

En réalité, l’échec était dû être de la partie avec cette capacité complètement pétée de foudre se verrouillant sur ses cibles, mais en raison de l’existence d’une tierce partie, les dés ont été relancés.

Alpine avait vraiment la chance de son côté.

“V-Vous nous avez sauvé. Merci.” (Ranina)

“Si cela n’avait pas été une Apôtresse de la Déesse, vous n’auriez pas eu besoin de mon aide. C’était juste.”

Ranina, qui respirait difficilement, s’est exprimée sur un ton calme.

Ils ne connaissaient pas cette femme, mais ses vêtements étaient normalement portés par des prêtres, indiquant une affiliation avec la Déesse ou le Culte des Esprits.

(? Dans ce cas, est-ce vraiment une aide secourable ? Nos actions de cette fois-ci sont clairement…)

“Je ne sers pas vraiment la Déesse ou le Culte des Esprits, alors ne vous inquiétez pas. Bon, il est vrai qu’il m’arrive d’emprunter leurs noms si nécessaire.”

“Est-ce qu’on peut supposer que vous nous avez aidé dans notre fuite ?” (Hazal)

Hazal semblait également incapable de saisir l’identité de cette femme et essayait d’obtenir des informations d’elle.

Louisa était en train de s’assurer des environs avec méfiance.

“C’est exact. Bon sang, je me fais réellement exploiter par ce marchand, Rembrandt.”

“Une aventurière recevant une requête de Tsige ? Je ne me souviens pas de vous… Qu’est-il arrivé à notre cheffe ?” (Louisa)

La femme a répondu avec une légère amertume à la question d’Hazal.

La suivante a été Louisa.

Elle était préoccupée par Toa qui était celle couvrant leur retraite.

La compétence de Toa a été parfaite, et juste au moment où le blizzard a disparu, le groupe s’était également dérobé de la vue d’Alte et l’attaque surprise avait fonctionné comme prévu.

Mais ils ne savaient pas ce qui s’était passé ensuite.

Alpine s’est dispersé avec pour but de s’échapper et ils se trouvaient maintenant ici grâce à la voix qui résonnait dans leurs têtes et les a guidés ici.

“Toa, pas vrai ? Elle finira bien par venir. En suivant vos présences… Ah, la voilà.”

“Ouf, elle était puissante.” (Toa)

“!”

Toa est soudainement apparue devant les trois. Son bras manquant a tellement marqué ses camarades qu’ils n’ont rien pu dire sur le coup.

“Toa, Tu…” (Ranina)

“Ce n’est pas le moment de parler comme si de rien n’était ?! Hazal !” (Louisa)

“Je sais ! Je vais tout de suite donner le traitement d’urgence, amenez là ici, vite !” (Hazal)

Hazal a ouvert toutes les poches de la sacoche qu’il avait sur lui, et ensuite, il a aligné toutes sortes de potions.

Louisa et Ranina ont accouru vers l’endroit où se trouvait Toa et ont vérifié s’il y avait d’autres blessures en plus de celui du bras manquant.

La femme aux cheveux argentés a observé la situation avant de s’approcher, puis elle a posé sa main sur la tête de Toa et a relevé la tête vers le ciel.

Elle semblait vraiment stupéfaite.

“Toa, n’est-ce pas un peu trop ? Tu as mignonne petite sœur, alors je n’apprécie pas vraiment que tu hâtes ta mort.”

“? Hein ?! G-Ginebia ?!” (Toa)

“Je ne me souviens pas t’avoir autorisé à m’appeler sans titre honorifique, mais c’est exact, je suis bien Ginebia. Ravie de vous rencontrer.”

“Rencontrer Aznoval et Rokuya était déjà incroyable ! Ouah, la vraie de vraie ! Ginebia, la Diablesse d’Argent !” (Toa)

“Attends, attends, c’est quoi cet horrible surnom ?! Je ne sais rien de tout ça ! Je suis une Prêtresse !” (Ginebia)

“Hahaha.” (Toa)

“N’en rigole pas !” (Ginebia)

“G-Ginebia-dono, comme vous pouvez le voir, Toa est gravement blessée. Je suis désolée, mais permettez-nous de la soigner en premier.” (Louisa)

“Louisa, pas vrai ? Si c’était vraiment le cas, Toa ne plaisanterait pas comme elle le fait.” (Ginebia)

“… ? Ah, c’est vrai. Pour quelqu’un qui a perdu un bras…” (Louisa)

Toa avait bien trop d’énergie.

Elle ne donnait pas l’impression de se forcer.

C’était vraiment étrange.

“Eh bien, il ne fait aucun doute qu’elle est sérieusement blessée. Le problème, c’est que Toa elle-même ne l’a pas remarqué. Ninjutsu… La technique des ninjas, hein. Ce n’est pas comme si je ne comprenais pas, mais… C’est une épée à double tranchant.” (Ginebia)

“Toa ! Est-ce que ton bras va bien ?!” (Ranina)

Ranina devait avoir atteint un certain degré de compréhension des propos de Ginebia et a demandé ça à Toa.

“Hééé, comme on pouvait s’attendre de vous, vous l’avez tout de suite remarqué, Ginebia. C’est l’une des compétences de Genjutsu. Vous effrayer plus me ferait me sentir mal, je vais donc l’annuler.” (Toa)

Ginebia a poussé un profond soupir et Toa a dit cela comme si c’était une amusante plaisanterie.

Et ensuite… Elle a bien annulé sa compétence.

“… Hein ?”

“Gyaaaaaaah !!!”

Après la disparition de l’illusion, le sang ne s’écoulait plus du bras, mais… Il était entièrement carbonisé et ne tenait plus que part deux fils de muscles et donnait l’impression de pouvoir tomber n’importe quand.

Le ‘Hein’ de Toa ajoutait une note tragique.

Et ses camarades, voyant l’état de son bras encore pire que l’état précédent ont poussé tous un cri de surprise.

“Ah, hein ? M-Mon bras… Aaah…” (Toa)

“C’est pas bon !!!” (Ginebia)

“Ahhh !” (Toa)

Toa commençait à comprendre la réalité de son état et était sur le point de paniquer.

Ginebia a frappé le menton et l’arrière du cou de Toa.

La maîtrise de sa technique à deux mains était telle que Mr Spock aurait hoché la tête d’appréciation. Toa s’est écroulée sur place sans le moindre de bruit.

“Une compétence trompant les sens de son utilisateur. Tobikato, quel métier redoutable. Cependant, s’il n’est pas utilisé correctement, il est incroyablement dangereux. Elle ne doit pas en abuser jusqu’à l’avoir correctement maîtrisé.” (Ginebia)

“H-Hum, Ginebia-san ?” (Hazal)

“Hazal, c’est bien ça ? Tu as de bons outils et médicaments. C’est admirable. Bien, commençons le traitement d’urgence de Toa. Bien, bien, tout comme Toa l’a déjà déclaré, mon nom est Ginebia. Je suis une aventurière de Lorel qui a vécu un peu plus que la moyenne.” (Ginebia)

Tout en donnant des instructions précises à Hazal, elle a activé plusieurs sorts et a exécuté le traitement de Toa.

“… Vous avez reçu une requête de la compagnie Rembrandt, alors est-il bon de présumer que vous allez nous suivre lors de retour à Tsige, Ginebia-dono ?” (Ranina)

Ginebia a arrêté ses mouvements pendant un court moment suite à la question de Ranina… Et a ensuite secoué la tête de gauche à droite.

“Non. Je suis désolée, mais ça ne sera pas possible. Nous ne pouvons pas laisser Alpine retourner à Tsige avant la fin de la guerre.” (Ginebia)

“?!”

“Je vais devoir vous demander de poursuivre votre voyage vers vos terres natales.” (Ginebia)

“Non, c’est troublant. Nous devons faire reporter les informations que nous avons obtenues d’Alte Barrette, ainsi que les douloureux risques pris pour les obtenir.” (Louisa)

“Cela serait troublant si vous le rapportez, Louisa.” (Ginebia)

“… J’ai peur de comprendre ce que vous voulez dire, Ginebia-dono. J’ai comme l’impression que vous ne voulez pas qu’on rapporte ces informations à Tsige.” (Ranina)

“C’est exact.” (Ginebia)

“! Se pourrait-il que vous soyez du côté d’Aion ?!” (Ranina)

“Vous faites erreur. Si vous rapportez les informations sur cette femme, Alte, la compagnie Kuzunoha saura également au courant. Cela… Serait bien trop désavantageux pour l’Apôtresse de la Déesse.” (Ginebia)

Les trois membres d’Alpine n’arrivaient pas à comprendre ce qu’elle disait.

Même pendant si c’était pendant une courte période de temps, du moins la période où Hazal l’a observé, Ginebia a démontré une technique exquise de guérison et a utilisé des potions pour soigner Toa.

Il était impossible de remettre correctement en place son bras, mais Hazal a pu s’assurer que Ginebia a fait tout ce qu’elle pouvait.

“… Toa nous connaît, nous sommes des gens d’une époque lointaine. Nous n’apparaissons pas sur le devant de la scène pour ne pas déséquilibrer la balance du monde et son hégémonie. Nous avons fait également une promesse à un vieil ami. On m’a raconté un tas de choses et j’ai été convaincue d’aller vous sauver, c’est déjà la zone grise.” (Ginebia)

“… Se pourrait-il que ton apparence ne coïncidence pas avec ton âge ? Tu ressembles clairement à une Hyumaine… Mais là où nous sommes… Je ne ressens plus du tout la présence d’Alte, et pas seulement elle, même la Grande Route Dorée. C’est comme si le pouvoir des Esprits débordait ici… Mais je ne ressens aucunement leur volonté. Où diable sommes-nous… ?” (Louisa)

“Non seulement tu abordes la question de l’âge, mais tu ne montres aucun signe de reconnaissance ou de respect…Au moins, apprends de comment Toa s’adresse à moi.” (Ginebia)

“Je pourrais ressembler à ce que tu vois, mais j’ai déjà vécu plusieurs vies Hyumaines.” (Louisa)

“Ma vie est comme un livre d’histoire. Je n’ai pas souvenir d’avoir rencontré d’Elfe plus âgée que moi.” (Ginebia)

“?” (Louisa)

“Bien, c’est la limite des soins que je peux apporter tout en ouvrant la voie. Le reste… Devra être accompli une fois que nous arriverons dans ta patrie, Louisa.” (Ginebia)

“?! Pourquoi est-ce que tu connais l’emplacement de mon village ?!” (Louisa)

“J’ai eu tous vos profils par Rembrandt.” (Ginebia)

Ginebia a déclaré ça comme si ce n’était rien.

“C-Ce marchand… ! Depuis quand il a quelque chose comme ça ?!” (Louisa)

“Il n’y a pas de passé problématique à cacher, alors cela ne devrait pas poser de problèmes.” (Ginebia)

“Ils savent tout… ?!” (Louisa)

“Je suis déjà fatiguée d’être utilisée pour faire du transport de marchandises, et il y a une chance que mon rythme soit perturbé si je reste trop longtemps avec ce marchand suffisant. Je songe à rester avec vous pour me venger un peu de lui, je me réjouis de rester un peu plus longtemps en votre compagnie, Alpine.” (Ginebia)

Ginebia n’avait pas l’air d’apprécier grandement Rembrandt.

Elle paraissait avoir accumulé du stress.

“Ensemble… ?! Non, surtout pas ! Cela serait vraiment problématique, Ginebia-dono ! Retourner à mon village en cet instant ne pourra qu’apporter de gro~s problème ! Je ne suis pas en bons termes avec ma famille. Je crois que nous devrions d’abord nous rendre à la terre natale de Ranina !” (Louisa)

“… À propos de la pétition des bébés pour lutter contre la faible natalité ? Cela ne me dérange pas vraiment d’aller d’abord chez Ranina, mais pour le bien du traitement, une forêt serait plus adaptée.” (Ginebia)

“! … Ce n’est pas juste une excuse ?” (Louisa)

“J’ai subi la chaleur de Tsige. Je souhaiterais me détendre dans une forêt, et dans celle-ci, il y a pas mal de Fées et d’Esprit, n’est-ce pas ? Comme tu peux le voir, Toa est gravement blessée. Je vais vous autoriser à assister au traitement pour la soigner, j’estime donc que ça sera un plus pour vous, à bien des égards.” (Ginebia)

Cela sonnait un peu comme une excuse, mais aussi comme quelque chose de nécessaire.

Cependant, Louisa a regardé Toa, qui a juste reçu les premiers secours, et après avoir vu son visage aux bords des larmes pendant une seconde… Elle a cédé.

“Entendu. Mais comment faisons-nous pour le guidage ?” (Louisa)

“Pas besoin. Si nous continuons à marcher, nous arriverons dans environ 15 minutes. Allons-y à présent.” (Ginebia)

“? Marcher… Attendez, c’est quoi cette compétence incompréhensible ! C’est vrai, c’est cet endroit ! Nous n’avons pas toujours pas eu d’explication sur cet étrange endroit !” (Louisa)

“C’est un mystère.” (Ginebia)

“Hum, Ginebia-san, Agripper la tête de Toa tout en marchant est un peu… Je peux faire une civière improvisée ! Installez-la ici ! Juste un instant ! Ranina, aide-moi !” (Hazal)

“Très bien !” (Ranina)

“… Bien… Peut-être un support de protagoniste de harem à tête chercheuse ? Je n’arrive vraiment pas à comprendre les gens modernes.” (Ginebia)

Ginebia a incliné la tête.

Et ensuite, peu de temps après, un avis de disparation sur Alpine a atteint Tsige.

C’était une petite vengeance contre Rembrandt, mais Rembrandt lui-même était d’un calme olympien quand il a lu le rapport.

“Nous allons envoyer les lettres aux familles de Louisa, Ranina et Hazal. Nous y écrirons que nous défendrons leurs maisons et la petite sœur de Toa jusqu’à la fin. La compagnie Rembrandt les défendra jusqu’au bout, qu’ils n’ont pas à s’inquiéter.” (Rembrandt)

Vivre depuis longtemps ne signifiait pas ne pas comprendre les jeunes.

Tout comme les autres membres, Ginebia était l’une des Aventurières Originelles, qui ne connaissait pas les surnoms qu’on lui a donnés.

En réalité, elle était une personne qui brisait les plans des autres avec ses poings et exceptionnellement transparente pour le grand public

Par exemple ; Son surnom de Diablesse Argentée.

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