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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 357

Trompeur, Trompé et Tromperie

Chapitre 357: Trompeur, Trompé et Tromperie

 

“J’ai déjà lu le premier mouvement.”

Ce qui, a été révélé lors du conseil de guerre, a agité les participants.

La longue marche avait finalement pris fin.

Mais la cause de cet arrêt a grandement ébranlé le moral de l’armée d’Aion.

Tsige n’était toujours pas en vue, mais à la place, un mur gigantesque comme déclaré dans les rapports.

Mais en l’ayant vu de ses propres yeux, nous ne pouvions qu’admettre la puissance de l’ennemie.

Un mur, qui ne devrait clairement pas être là, mais existait pourtant bel et bien.

De l’argent, des personnes et des matières premières, ou tout ce qui a été mentionné précédemment.

La puissance de Tsige était clairement démontée par la création d’un tel mur en un court laps de temps.

Même si ce mur était un faux qui juste là pour le spectacle, son l’ampleur ne pouvait pas être ignorée.

“J’ai entendu dire que nous n’avons pas eu d’information récente ?”

“Ouais, on dirait qu’ils ont enfin commencé à s’inquiéter des fuites d’informations. Il n’y a aucun doute là-dessus. Les informations des espions ne sont pas le seul moyen de connaître les mouvements de l’adversaire.”

Un jeune homme, qui ne s’est jamais battu, a répondu à la question avec un ton arrogant.

Il devrait être de sang royal… D’une branche quelconque.

Bon, il ne faisait aucun doute qu’il occupait une position sociale bien au-dessus du commun des mortels, il était donc quelqu’un avec qui je ne m’impliquerai pas à l’avenir, car il ne dirigeait qu’un seul peloton.

L’armée d’Aion rassemblait à la fois des conscrits et des aspirants soldats, mais c’était une organisation où il était implicitement entendu qu’il y avait une limite à la promotion selon ses origines.

Même parmi les recrues, si on ne faisait pas partie de ceux qui sont entrés dans l’armée grâce à une bourse d’étude ou à l’Académie Rotsgard, et par dessus tout, faire partie de la noblesse, on ne pouvait pas attendre le sommet de la chaîne de commandement.

Il y avait évidemment des exceptions, mais cela nécessitait des exploits dignes d’une légende.

Si on était le deuxième ou troisième fils d’une famille noble sans grande importance, même avec des états de service décents, on ne pourrait obtenir au mieux que le grade de capitaine de section.

On ne s’embêterait pas à ramener de la nourriture à la table, mais c’était tout.

Cela ne serait pas très différent des mercenaires que l’on pouvait trouver un peu partout.

“Même ainsi, être capable de créer un tel mur est impressionnant.”

“Comme je viens de le dire, le mur n’a rien à voir avec cette histoire. C’est quelque chose qui s’est passé il y a longtemps, mais une escouade de mages de notre armée est entrée en contact avec eux.”

“Ooh…”

“C’était vraiment stupide. Les marchands de Tsige craignent notre magie rituelle et ont essayé la sceller.”

“Comment cela peut-il. Ils songeaient donc à nous trahir ?”

“C’est exact. Mais ce ne sont que des marchands en fin de compte. Ils voient seulement les nombres. Il semblerait qu’ils n’ont pas compris l’importance de la magie rituelle dans la guerre.”

“Il est vrai que si elle est utilisée contre un ennemi qui n’a pas de contre-mesures, cela portera un grand coup, mais c’est exactement la raison pour laquelle toute l’armée en a. S’il s’agit d’une grande armée, elle formera même un certain nombre d’escouade qui se concentreront uniquement sur l’arrêt de la magie rituelle de l’ennemi. Après tout, il n’y a seulement que quelques types de magie rituelle, il y a donc des moyens décents de les contrer.”

“C’est vrai. De plus, leurs possibilités d’attaquer sont faibles, mais leur valeur sur le champ de bataille est extrêmement élevée. C’est bien la raison pour laquelle l’armée d’Aion a formé des escouades de mages particulièrement patriotiques, et leur traitement est extraordinaire.”

“Tenter de leur faire changer de camp… Pft ! Désolé pour ça. Un tacticien décent digne de ce nom ne penserait jamais à ça, alors j’ai fini par en rire…”

“Un enfant le ferait. Il est vrai que si le rituel magique s’active avec succès, c’est la meilleure option. Hahaha.”

Ce genre de conversation s’est déroulée avec désinvolture lors de la réunion et ils mélangeaient le mépris envers l’autre partie de temps en temps.

Il était vrai que surveiller la magie rituelle était la base de la base.

Tout comme les gros bonnets le disaient, cela serait une chose si elle pouvait être utilisée, mais il était rare de la voir sur le champ de bataille.

En effet, dès qu’elle s’activait, elle serait immédiatement contrée par une incantation prévue à cet effet.

Il y a eu des recherches par le passé, mais il y avait sept attaques de magie rituelle et sept contres pour l’effacer ou la faire rebondir ailleurs.

Si on pouvait rassembler une dizaine de mages médiocres, on pourrait leur faire utiliser ces sorts rituels, et plus on en rassemblait, plus ça devenait puissant. Sur le papier, cela sonnait comme à une magie de rêve, mais il y avait beaucoup trop de points faibles et de limitations.

Par exemple ; Il n’y avait pas de grandes différences dans la durée de l’incantation des sorts d’attaque, mais prenaient moins d’un tiers de leur temps.

Que se fut pour l’attaque ou le contre, la magie était clairement visible, alors il était facile de la détecter.

De plus, l’incantation était foutument longue et on ne pouvait pas utiliser d’autres incantations pendant le lancement.

Si on voulait l’utiliser proprement, ça serait dans le cadre d’une guerre à grande échelle entre armées, mais il était facile de s’y préparer.

En d’autres mots, ça serait le bonheur suprême si cela fonctionnait.

C’était ça une magie rituelle.

En considérant que Tsige avait beaucoup moins d’expériences militaires et qu’il y avait une énorme différence en termes de nombres par rapport à Aion, c’était une option valable.

“Cependant… Si nous vision le rituel magique, ne devrions-nous pas simplement la balancer ? Même ce mur serait… Hmm ?”

“Ouais, c’est ce que je pensais. J’ai ordonné aux mages de faire croire qu’ils nous ont trahis. En d’autres mots, leur premier mouvement sera de lancer le rituel magique depuis l’autre côté de ce mur, pensant que nous avons perdu nos défenses contre la magie rituelle.”

“Ah !”

L’incroyable charge de travail pour créer ce mur en vaudrait la peine si c’est pour gagner du temps lorsque la magie rituelle sera lancée.

Mais ceci se soldera par un gaspillage d’efforts, c’était ce que le Général disait.

Les rires ont commencé à retentir dans la zone.

Apprendre le plan de son adversaire, le laisser croire que tout se passe comme prévu, puis retourner son plan contre lui pour l’emporter.

C’était le genre de victoire préféré par Aion qui se spécialisait dans les batailles d’informations.

Dans des batailles où le champ de bataille était éloigné, un fossé sera créé quoi qu’il arrive avec l’armée qui peut-être envoyée, ainsi qu’avec la vitesse des informations pouvant être transmises.

Cependant, Tsige pourrait être une région éloignée, elle restait au sein du pays.

Il devait y avoir beaucoup d’espions infiltrés et leurs conditions internes devaient être déjà exposées.

Et ainsi, nous pouvions également mobiliser une grande armée que nous accumulions et accumulions depuis longtemps.

‘Nous sommes invincibles et la victoire est certaine.’

C’était le style de combat d’Aion.

Il semblerait que le précédent Général, Morgan-sama, et celui-ci ne sont pas si différent d’habitude.

Si… Son fils Dio-sama est toujours vivant, il aurait remarqué le danger.

Il était vrai que le Royaume d’Aion était grande, mais Dio-sama et moi avons senti que leur façon de faire était dangereuse.

Le style de combat consistant à tout apprendre sur l’ennemi à l’avance et à le submerger par le nombre.

La seconde moitié était si simple, et cela me rendait mal à l’aise d’imaginer ce qui se passerait si des préparatifs avaient lieu pour anéantir cet avantage.

Eh bien, je suis conscient d’être de la minorité.

En outre…

“Cela pourrait être inutile, mais demain, je vais essayer de proposer au directeur de la compagnie Rembrandt, qui est persuadé de sa victoire, une joute verbale pour savoir à quel camp reviendra la Bénédiction de la Déesse. Ils ont préparé de l’artillerie, rapprocher la distance autant que possible avant le début des hostilités n’est pas une mauvaise chose.”

Ce General-dono, dont je connais pas le nom, a des idées bien arrêtées.

Une joute verbale signifiait s’approcher de son ennemi et s’affronter verbalement.

Il fallait une bonne dose de courage et d’audace pour le faire.

Nous allons recevoir la Bénédiction, alors c’était clairement un avantage… Non, pas cette fois-ci, cela sera une victoire assurée.

Le moral, qui a été ébranlé par ce mur, est splendidement remonté juste après quelques paroles.

Je ne pouvais pas dire si j’aimais ou détestais ça, mais il n’y avait rien à redire.

Ce type de personnes dont il était génial d’avoir lors d’une bataille avantageuse.

“Désolé pour l’intrusion !!!”

“! Ooh, en parlant du loup, on dirait que le messager est de retour. Viens ici et exprime-toi. Quelle a été la réponse ?”

Patrick Rembrandt ; Cela pourrait être un soldat ennemi, mais il n’est pas du genre à tuer un messager, hein.

“Oui ! Au rapport ! On m’a confié une lettre de la part de Patrick Rembrandt, mais on m’a aussi donné une réponse orale et un message verbale.”

Il a ouvert la lettre tout en reprenant sa respiration.

“Les marchands font des choses méprisables avec une expression fière. Continu.”

“‘Cher Général Flare, je vous remercie de votre invitation à une joute verbale. Cependant, nous n’avons pas l’intention d’y participer. Si vous voulez vous accrocher à la Bénédiction de la Déesse, faites comme bon vous semble. Tsige ne confiera pas son destin à une Divinité’.”

“… Quoi ?”

Le Général et ses laquais du conseil de guerre, ainsi que d’autres comme moi ont réagi à ces mots.

Nous laisser la Bénédiction ?

Avec une telle différence en nombres ?

J’avais entendu dire qu’il était un marchand compétent, alors j’ai cru qu’il serait un adversaire redoutable, mais l’avais-je surestimé ?

Je pense que la confusion et les questions de tout le monde allaient de soi.

“‘L’heure du début de combat n’a pas été spécifié, alors nous commencerons la guerre demain matin au lever du soleil. Nous apprenons encore l’étiquette de la guerre, veuillez donc considérer cela comme un handicap pour affronter une grande armée. Je ne serais pas en mesure de vous servir en tant que guide, mais j’espère que vous ferez bonne route pour Hadès’, c’est tout. L’autre camp a requis que le message soit transmis exactement comme indiqué. Veuillez pardonner l’impolitesse !”

“… Que voulait-il dire par ‘Route pour Hadès ?”

“C’est apparemment une manière de dire le chemin de morts à Lorel.”

“… En d’autres mots, il nous dit qu’il nous laisse la Bénédiction, et malgré ça, il compte gagner ?”

“…”

Le messager a réagi à son envie de tuer et s’est tu.

Bien sûr qu’il le ferait.

Il a réussi à revenir du camp ennemi, et pourtant, ce n’était pas une blague en disant qu’il pourrait être tué par son propre camp.

C’était un messager irréfléchi.

Peu importe ce que l’autre groupe lui disait, il aurait dû confirmer auprès de son supérieur ce qu’il pouvait dire exactement, ce qui réduirait les chances d’être tuées.

Mais ‘Route pour Hadès’ était une vielle tournure de phrase venant d’un pays étranger.

Non, attends…

Se pourrait-il que…

“… Demain matin, pas vrai ?”

“Hein ?”

Une brève prise de parole du Général.

Son nom serait donc Flare.

Pour le moment, ma tête est occupée par une autre affaire, je n’ai donc pas le temps de m’en occuper.

“Rembrandt a déclaré que la guerre débutera demain matin, pas vrai ?”

“Oui ! Aucun doute là-dessus !”

“Tout le monde, c’est comme vous l’avez entendu. Les marchands qui essayent de nous prendre au dépourvu à notre arrivée avec la magie rituelle et un mur n’ont pas besoin de la Bénédiction de la Déesse ! Comme ils le souhaitent, demain, nous franchirons ce mur et écraserons cette rébellion impudente ! Compris ?!”

Des rugissements de colère.

Le conseil de guerre était une nouvelle fois couvert par l’exaltation.

Tout le monde ici a probablement ressenti qu’on se moquait d’eux.

S’ils avaient une huitième magie rituelle ou quelque chose dans le genre, je comprendrais qu’ils se moquent de nous.

Non… Pas possible.

Même s’ils découvraient un huitième, il devrait toujours respecter l’élément, l’effet et l’incantation dans une certaine mesure.

Plus important, il y avait quelque chose qui me tracassait.

J’ai observé le messager qui a fini son travail et a quitté l’endroit sans cacher sa fatigue, j’ai également quitté la tente qui brûlait d’hostilité envers Tsige pour le suivre.

“Puis-je avoir un peu de votre temps ?”

“? Qui êtes-vous ?”

“Un capitaine de l’un des nombreux pelotons ici sans famille de haut rang, je m’appelle Maxon Riny.”

“Merci pour cette réponse polie. Et donc, de quoi voudriez-vous discuter ? Désolé, je viens juste de me débarrasser d’un lourd fardeau pesant sur mes épaules. Je souhaiterais me reposer.”

“Dans ce cas, veuillez dire mon nom au responsable de la deuxième division. Je vous inviterai pour m’excuser de vous avoir arrêté.” (Maxon)

J’ai fait le geste de boire un verre.

“… Quelle prévenance. J’apprécie.”

“Je souhaiterais entendre quelque chose. Je ne vous demanderai pas votre nom et je promets que j’oublierai votre visage par la suite.” (Maxon)

“Vous êtes plutôt reservé. De quoi voulez-vous parler ?”

“Vous voyez, j’ai été incroyablement impressionné par votre courage devant le Général, mais quelque chose m’ennuie. Pourquoi ne pas avoir d’abord demandé si vous deviez relayer le message tel que vous l’avez entendu ?” (Maxon)

Si c’était juste une coïncidence, alors ça serait la fin de l’histoire.

Si ce n’était pas le cas…

“… Épatant, n’est-ce pas ? J’ai confiance en mon courage depuis longtemps… Vous faites une tête qui donne l’impression que la réponse ne vous va pas.”

“S’il vous plaît.” (Maxon)

“J’ai un statut social plus élevé qu’une famille noble comme Riny. Bien que ça serait comme comparer les Nains entre eux.”

“…”

“Ce marchand Rembrandt s’est prosterné devant moi, tout en tenant une grosse somme d’argent. Je dis ça, mais il a une maison extravagante qu’on ne pourrait pas trouver en Aion, et il se prosternait sur un tapis super moelleux qui étouffait les bruits de pas. Pour être honnête, j’ai reçu un accueil plus chaleureux et un meilleur traitement que je n’ai eu avec un pays, une ville ou une race en tant négociateur ou messager, alors j’ai peut-être ressenti un peu de compassion pour lui à cause de ça.”

“… Je vois. Il voulait donc que le Général entende ces paroles à ce point ?” (Maxon)

“Apparemment, c’est l’obstination d’un marchand. Je ne comprends pas comment ils pensent.”

“Merci, je me sens mieux maintenant.” (Maxon)

“Je vois. Je vais maintenant aller me faire plaisir, Maxon.”

“Ouais, amusez-vous bien.” (Maxon)

J’ai réussi à demander ce que je voulais.

Après que le messager fut parti, j’ai évité le regard des autres et suis retourné à mon peloton.

Il y avait environ 120 petits pelotons, mais ils se connaissaient tous depuis longtemps.

J’ai entamé une petite conversation en retournant à la tente et j’ai mis la main dans mon sac.

Là-dedans, il y avait une lettre de papier de qualité inutilement bonne.

“Compagnie Rembrandt, hein.” (Maxon)

Il est écrit dedans qu’il pourra répondre le jour dit.

Quant à son contenu…

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