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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 359

Vers l’indépendance ②

Chapitre 359: Vers l’indépendance ②

 

Maxon Riny était plus qu’heureux de sa décision prise hier.

l’entièreté de son peloton prenait les jambes à son cou.

“Capitaine ! Est-ce vraiment une bonne idée de s’enfuir ainsi !”

“Si tu veux y retourner. Je ne t’empêche pas ! Tout ce qu’il a déclaré jusqu’à maintenant n’était pas un mensonge ! J’ai été ravi de te connaître, Ura !” (Maxon)

“Quel est l’intérêt de s’enfuir avec d’autres petites troupes ?!!” (Amilla)

“J’en sais rien ! Si tu tiens à le savoir, demandes aux autres de notre côté qui s’enfuit aussi, Amilla !” (Maxon)

“Si je survis aujourd’hui…” (Dendo)

“La ferme ! Ne dis plus rien ! Court vers le mur en fermant ta gueule ! C’est la seule chose à laquelle tu dois penser, Dendo !” (Maxon)

Même en étant complètement équipés et courant le plus vite possible, ils étaient capables de converser.

S’ils avaient négligé leur entraînement, ça ne serait pas possible.

Tout en pensant ‘c’est votre première bataille ou quoi ?’, Maxon a répondu à chaque commentaire des membres de son peloton.

Les magies rituelles de Tsige, qui suivaient les mouvements théâtraux de la projection de Rembrandt, auraient dû être annulées…Mais cela n’a pas été le cas.

Ces gens, qui avaient entendu le code et le signal lors du discours de Rembrandt, couraient à toute vitesse vers la localisation qu’on leur avait indiquée.

On aurait dit qu’ils se ruaient en avant, mais c’était plus le sprint des déserteurs.

Maxon, qui a reçu une lettre de Tsige, était perdue entre le milieu et la fin de la marche, et même à la vue du mur.

Aion menait un nombre impressionnant de soldat pour reprendre Tsige.

Pour parler franchement, l’ampleur n’était pas celle que l’on envoyait pour s’emparer d’une cité.

C’était à un niveau où l’on pourrait se dire que c’était une armée prévue pour la bataille décisive contre les Démons.

Même s’il y avait la possibilité que ce se fut pour combattre aussi bien que Tsige et l’armée révolutionnaire, le capitaine de peloton, Maxon ne pouvait pas comprendre.

Cependant… Tout allait bien jusqu’à la nuit dernière de la bataille.

La réalité de la situation l’a poussé à se résoudre à la désertion.

Se spécialisant dans la collecte et protection des informations, ils apprendraient tout sur leurs ennemis et les submergeraient par leur nombre ; C’était la stratégie invincible d’Aion.

Et pourtant, On a suggéré à Maxon de déserter et il avait même mené son peloton sans être blâmé, ni interrogé.

(Ils se sont fait vraiment avoir ! S’ils peuvent lancer de la magie rituelle comme ils le souhaitent, ça ne sera plus un combat !!!) (Maxon)

Maxon avait vu comment la cavalerie, qui a chargé l’imposant mur, a disparu.

Et ensuite, l’un de ses subordonnés lui a crié que les mages chargés d’annuler la prochaine volée de magie rituelle ont été tués.

Alors que même les mages avaient lancés leur incantation pour la contrer, les personnes chargées de leur protection ont brandi leurs dagues assassines.

Il était facile de comprendre ce qui s’était passé.

Maxon l’a également compris en réfléchissant un peu.

S’ils n’étaient pas en mesure d’acheter les mages, ils pouvaient le faire avec leurs gardes pour s’en débarrasser.

C’était simple.

C’était tellement simple que c’était une idée géniale.

(Mais comment vont-ils se protéger contre la magie rituelle s’ils tuent les mages ?! Accepter un marché pour nous trahir alors qu’ils vont mourir… Est-ce même possible ?!!) (Maxon)

Il n’y avait rien d’étrange pour le mur en dehors de sa taille.

Il était difficile de croire que la cavalerie et l’infanterie ont réussi à passer à travers, mais tout du moins, ça paraissait normal.

Il y avait des piliers ressemblant à des tours à une certaine distance, et entre eux, il y avait des murs comme pour couvrir l’espace.

Et Rembrandt a dû mélanger des mots codés dans son discours.

(… Il a dû mettre en place des choses lors de notre marche, avant notre départ, même lors de sa réponse au conseil de guerre. J’ai seulement pu décrypter une partie de son discours ! Si je me suis trompé, ça serait tellement stupide ! 12eme mur, drapeau ; Je n’ai plus d’autres choix que de m’y rendre !) (Maxon)

Révéler ses atouts était quelque chose de commun sur le champ de bataille.

Aion ne l’avait pas encore fait et c’était pour cette raison qu’ils avaient pu aller aussi loin.

En ce moment, Maxon courrait en direction du mur de Tsige avant qu’Aion ne se ressaisisse.

Psalmodiant dans sa tête : Plus vite ! Plus vite ! Plus vite !

Avant qu’Aion se ressaisisse, avant qu’il ne meure, pour survivre.

Tout du moins, leur trahison n’a pas été encore découverte, alors il n’y avait pas besoin de s’inquiéter d’attaque dans le dos.

Le peloton de Maxon s’éloignait de l’armée d’Aion, mais aux yeux de leurs ex-alliés, ils semblaient charger bravement le mur.

Cependant, il était impossible de savoir ce qui se passera une fois le calme revenu dans l’armée d’Aion.

“Capitaine !!!” (Amilla)

“Quoi, Amilla ?!” (Maxon)

“Il y a du mouvement sur le mur ! On dirait une unité défensive !” (Amilla)

“Bordel !” (Maxon)

En fait, quand Amilla a posé la question ‘Quel est l’intérêt de s’enfuir avec d’autres petites troupes ?!!’ il y avait quelques instants, il a compris l’une des raisons.

Basiquement, ils n’étaient pas un élément important qui affecterait leurs plans. Ils ont été choisis simplement parce qu’ils se trouvaient sur le champ de bataille.

S’ils survivaient, ils les accueilleraient les bras ouverts ; S’ils mouraient, ça serait juste dommage. C’était toute la valeur que l’on accordait.

Un élément négligeable enfin de compte… Qu’ils ne les avaient même pas contacté et reporté la décision au jour même.

La manière dont Tsige agissait malgré la différence de force le vexait, Maxon ne s’en mordait les lèvres que maintenant.

(‘Vous êtes un consciencieux et vous vous entraînez durement, nous allons donc au moins vous envoyez une lettre’, c’est le genre de sentiment qui s’en dégage, pas vrai ?! Aah, bordel, bordel, bordel ! … ? Hé ! Hé ! Hé ! Hé ! N’y a-t-il pas de stratège avec un cœur à Tsige ?!) (Maxon)

S’il avait répondu à la lettre un peu plus rapidement en considérant le risque d’avoir toujours des doutes, le traitement, qu’ils ont reçu, pourrait avoir été un peu différent.

Tout en gardant ce regret dans son cœur, tout en maudissant, ce que Maxon a aperçu… Des soldats d’Aion avec des armes à longue portée se tenaient sur le mur et regardaient par ici.

“?! Dans une telle situation, qu’est-ce qui va se passer avec la Bénédiction ?!”

“… Normalement, elle ne disparaît pas avant la fin du temps imparti. En d’autres mots…”

“Un combat entre personnes ayant la Bénédiction ?!”

“Et notre objectif est clair maintenant. On dirait que la personnalité de notre nouveau foyer est plusieurs fois pire de celle de nos supérieurs !”

Il ne faisait aucun doute que les soldats capables d’effectuer des attaques à distance ont reçu l’ordre d’infliger des dommages à l’armée d’Aion jusqu’à ce que leur Bénédiction se dissipe.

Maxon a ressenti un frisson au plus profond de son corps.

Personnalité douteuse et sournoise étaient le mieux pour décrire cette scène se disait-il, mais c’était encore loin de la vraie nature de tout ceci.

C’était comme s’ils disaient ‘Que ce soit les personnes ou les objets, nous utiliserons efficacement tous les moyens disponibles’.

Des méthodes au cœur froid, en comptant sur le plan d’acheter les gardes des mages chargés de la magie rituelle.

‘Je ne veux pas faire m’en faire un ennemi’.

C’était les réels sentiments de Maxon.

“S’ils commencent à attaquer dès à présent, ça sera un pari de les atteindre à temps !”

“De quoi tu parles ?! C’est le cas depuis le début ! On a parlé la nuit dernière! Même si nous en sortions sains et saufs, il y a la possibilité d’être assassinés par les espions d’Aion ! Nous avons mis notre vie en jeu dès l’instant où nous avons pris notre décision !” (Maxon)

‘Ça ira si nous pouvons passer avant la première salve. On va le faire à temps. Juste une dernière poussée’.

Il se disait ça pour s’encourager et augmenter sa vitesse.

C’était la dernière ligne droite.

“!”

Les flèches et les sorts sont passés au-dessus de la tête de nombreux groupes qui couraient en parallèle à eux et de ceux les suivants.

Un sentiment de soulagement a parcouru ces personnes qui donnaient tout ce qu’ils avaient pour cette dernière ligne droite.

Et ensuite, Maxon et son groupe se sont résolus à franchir le mur.

Ils ne savaient pas ce qu’ils avaient derrière.

Mais maintenant qu’ils avaient traversé le mur, ils étaient officiellement des déserteurs maintenant.

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“Ooh, bien joué ! Désolé de vous demander ça dès votre arrivée, mais pouvez-vous seulement lâcher vos armes ?”

“Haaah haaah haah haaah…” (Maxon)

“Même en ayant la Bénédiction, cela reste difficile de courir une telle distance, hein. Hum… Maxon Riny. Capitaine de Peloton. C’est noté.”

Sans même répondre, Maxon a lâché son arme tout en reprenant son souffle.

Les membres principaux, les aînés, et les soldats nouvellement engagés ont imité le mouvement de leur capitaine et ont lâché leurs armes.

Le fait qu’ils ne demandent pas de retirer leurs armures devaient signifier qu’on allait leur ordonner d’attaquer leurs camarades, c’était ce que les gens avec un peu de réflexion avaient compris.

“D’imaginer que… Vous connaîtriez le nom… De quelqu’un comme moi… J’en suis surpris.” (Maxon)

“Bien sûr que nous le savons. Si quelqu’un venait ici sans y être invités, nous devrions disposer de lui.”

“… C’est vrai.” (Maxon)

Maxon a regardé autour de lui.

Il y avait des soldats de Tsige avec un meilleur équipement que ceux prêts au combat.

Même si, Maxon avait l’énorme avantage d’avoir la Bénédiction, Maxon n’avait aucune envie de tenter quelque chose…

(Bien sûr, vous serez tué si tu n’es pas invité.) (Maxon)

Maintenant qu’il pouvait observer attentivement les alentours, il pouvait voir les cadavres de soldats d’Aion.

C’était sûrement les gens dont ils avaient ‘disposé’.

Maxon a ressenti un frisson, se rappelant que ce groupe était complètement imprévisible.

Et ensuite, une montagne de nourriture a attiré son attention.

“? Pourquoi y a-t-il de la nourriture là-bas ?” (Maxon)

“C’est votre part à tous. Nous sommes des camarades à partir d’aujourd’hui, n’est-ce pas ? Nous avons également des tentes de bonne qualités pour vous, mais vous devrez les monter vous-mêmes.”

“… N’allons-nous pas attaquer l’armée d’Aion du haut du mur ?” (Maxon)

“Oh, nous avons quelqu’un avec un sens de l’analyse. Mais ce n’est pas encore votre tour. Une fois venu, nous vous appellerons, profitez-en pour installer vos tentes pour vous reposer avant cela. Vous pouvez obtenir de la nourriture là-bas si vous donnez votre numéro. Est-ce que vous pouvez vous occuper de votre propre eau ? Si personne de votre peloton ne le peut, nous pourrons vous fournir une assistance…”

La discussion était franche et directe, avec un petit côté affaire.

L’homme leur a donné les méthodes de contacts.

“Vous… Semblez être très puissant. Êtes-vous un aventurier de Tsige ?”

‘Ne considérez pas les aventuriers défiant les Terres Dévastées comme des êtres hyumain. À ce stade, ils sont déjà à moitié des bêtes démoniaques.’, c’était la pensée populaire à Aion.

La personne qui se tenait devant lui et avait un porte-bloc en bois dans la main, ne donnait pas l’impression d’être la moitié de ceci.

Il avait l’impression que même si tout son peloton l’encerclait, cela serait sans succès. C’était le genre de sentiment que la personne en face de lui dégageait.

Il était inévitable de s’imaginer que les aventuriers défiant les Terres Dévastées fussent tous fous.

“Non, je suis un mercenaire d’une petite ville rurale.”

“… Je vois.” (Maxon)

‘Mais bien sûr…’, Maxon pensait ainsi, mais n’a pas poursuivi le sujet.

Ne rien dire à cet instant ne voulait pas dire qu’il n’en avait pas l’intention.

“Tiens, des indésirables, hein. Je ne devrais pas m’en réjouir, mais ça me soulage de savoir que le plan de cet homme dérape un peu. Bon, on se voit plus tard, Maxon. Prenez un peu de repos avant votre tour.”

Le son d’un combat se faisait entendre un peu plus loin.

L’homme a donné le porte-bloc à la femme à ses côtés et a couru en direction de l’endroit d’où venaient les bruits.

Comparer la course de Maxon et son groupe à celle de cet homme serait insultant.

“Pour le moment, nous avons réussi à rester en vie. Mais je ne sais pas si c’est vraiment le cas. Qu’en pensez-vous ?” (Maxon)

“Qui sait. Le résultat d’une bataille bascule parfois juste avec la chance. Nous avons actuellement l’avantage, mais nous ne savons pas ce qu’il en sera plus tard. Je pense que vous devriez coopérer avec tout ce que vous avez afin d’espérer en sécurité.” (Secrétaire)

“Un affrontement entre personnes détenant la Bénédiction, hein. En comptant sur le fait que la magie rituelle ait fait mouche… La bataille d’aujourd’hui est clairement notre victoire.” (Maxon)

Il était impossible qu’une guerre de cette ampleur se termine en un seul jour.

Il était vrai qu’il était impossible de savoir de quoi sera fait le futur, mais il était clair que le vainqueur de la première bataille était Tsige.

Maxon était persuadé de ce fait.

“… C’est juste que…” (Secrétaire)

“?” (Maxon)

“Vous autres avez eu sans doute de la chance d’avoir réussi à parvenir ici pendant cette phase du plan.” (Secrétaire)

“Que voulez-vous dire par ça ?” (Maxon)

“Mon supérieur m’a parlé de ‘l’influence de la chance’, devoir faire face aux éléments imprévisibles du champ de bataille.” (Secrétaire)

La femme, à qui l’on avait donné le porte-bloc, portait un équipement vraiment léger.

Elle ne paraissait pas être une aventurière ou une soldate.

Le jugement de Maxon lui disait qu’elle était une marchande qui a été engagée pour le champ de bataille.

“Imprévisibles, hein. Eh bien, il est vrai que ce n’est pas négligeable.” (Maxon)

“Oui. ‘Tous les autres facteurs pouvaient être contrôlés et prédis dans une certaine mesure, alors les seules choses à craindre sur le champ de bataille sont les éléments imprévisibles’, c’était sa déclaration.” (Secrétaire)

“…” (Maxon)

“Dans la guerre actuelle, notre supérieur a proclamé : ‘L’élément le plus imprévisible de cette guerre a déjà sa contre-mesure. Quant aux autres mineurs… Nous pouvons les gérer avec des préparatifs’.” (Secrétaire)

La femme parlait avec indifférence tout en jetant un coup d’œil dans la direction, maintenant silencieuse, où se trouvaient les indésirables.

Même s’il était impossible de savoir si c’était un Peloton ou une Escouade, ils réussissaient toujours à régler le problème rapidement.

Maxon et son groupe ne pouvaient afficher qu’un sourire ironique, comme s’ils ne comprenaient plus ce qui se passait.

“…” (Maxon)

“C’est bien au dessus de mes capacités, mais il semblerait que mon supérieur ait déjà vu la conclusion de cette guerre. Je ne devrais peut-être pas en parler, mais il ne s’est jamais pratiquement trompé dans ses prédictions, alors je suis sûre que vous aurez un bel avenir. Selon les efforts consacrés, bien sûr.” (Secrétaire)

“D’ailleurs, qui est votre supérieur ?” (Maxon)

“Le directeur de la compagnie Rembrandt, Patrick Rembrandt.” (Secrétaire)

“… Aah, je vois.” (Maxon)

“En plus, Aniki-sama semble avoir oublié de dire quelque chose, je vais donc devoir le faire.” (Secrétaire)

“Oui ?” (Maxon)

“Une seconde trahison ne sera pas tolérée. Si vous voulez trahir Tsige, préparez-vous aux conséquences.” (Secrétaire)

“Compris.” (Maxon)

‘Une personne, qui a trahi, le refera.’

Un vieil adage, mais il semblerait que Tsige était tolérant pour la première.

Même si ce n’était que du bout des lèvres, il était vrai que leurs cœurs ont été soulagés d’un poids, même si ce n’était qu’un peu, après avoir trahi Aion.

“À présent, la première chose à faire pour vous sera de se reposer.” (Secrétaire)

La femme cool et les soldats de Tsige, qui les encerclaient à moitié, se sont dispersés.

Maxon était surprise par le traitement incroyable qu’ils leur étaient accordés, dans le bon sens du terme.

“Vous les avez entendus. Commençons d’abord par nous restaurer et nous reposer !” (Maxon)

Les paroles du Capitaine ont résonné à travers tous les survivants de son Peloton et une acclamation s’est fait entendre en réponse.

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