Chapitre 259 : Sœur Nian se comportait comme un gangster
La pièce était devenue silencieuse.
C’était si calme qu’on aurait pu entendre une épingle tomber.
C’est vrai.
Qiao Nian n’avait jamais dit qui était la personne sur la vidéo. Pourtant, Qiao Chen essayait de se défendre en disant que la vidéo était fausse et qu’elle avait été piégée.
Qiao Nian poursuivit : « Quant au visage flou de la vidéo… »
Qiao Chen serra les poings.
« Avec les progrès de la technologie, ce serait un jeu d’enfant d’augmenter la clarté de l’image d’une personne. Si tu penses que mon gars n’est pas fiable, tu peux trouver quelqu’un pour le faire pour toi aussi. »
Elle marqua une pause avant de faire capoter les autres plans de Qiao Chen.
« Oh, j’ai fait une copie de cette vidéo. Si cette vidéo est corrompue, j’ai autant de sauvegardes que vous pouvez l’imaginer ! »
Qiao Chen et le reste de la famille Qiao ne pouvaient donc pas trouver l’excuse que la vidéo avait été supprimée accidentellement.
« Maman… » Qiao Chen paniquait et commençait à tirer sur la chemise de Shen Qiongzhi.
Shen Qiongzhi inspira profondément pour se calmer et regarda Qiao Nian avec colère. Elle demanda, « Qiao Nian, qu’est-ce que tu veux ! »
Ne les avait-elle pas déjà assez humiliées ? Pourquoi s’en prenait-elle à Chen Chen ? Était-elle vraiment si jalouse de Chen Chen et voulait-elle gâcher son plaisir ?
« Pas grand chose, en fait », dit Qiao Nian en regardant férocement Shen Qiongzhi dans les yeux. Sans aucune expression sur son visage, elle continua nonchalamment, « Je veux lui casser la jambe ! ».
Je veux lui casser la jambe !
…
Dans la salle privée de Qiao Nian.
Yuan Yongqin discutait avec Su Huaiyuan et Jiang Li. L’ambiance était animée dans la pièce.
Ye Wangchuan était assis avec l’enfant dans l’un des coins de la pièce. Ils étaient tous les deux vêtus de bleu, car l’enfant portait encore sa blouse d’hôpital. Leurs beaux visages les faisaient ressortir de la foule, et on pouvait dire qu’ils étaient de la même famille.
« Pourquoi Sœur n’est pas encore revenue ? » demanda Ye Qichen en tenant un verre de jus d’orange. Il regarda ensuite autour de lui d’un air inquiet.
Il regarda l’entrée et grommela. « Ma sœur est partie il y a une demi-heure. Elle s’est peut-être perdue ? »
Ye Wangchuan le regarda en haussant les sourcils. Il ne comprenait pas ce qui se passait dans la tête du gamin.
Le gamin pensait-il que son sens de l’orientation était aussi mauvais que le sien ?
Même si son sens de l’orientation était si mauvais, le Loft Waterside n’était pas un grand endroit. Comment pouvait-elle se perdre ?
« Oncle, elle est peut-être perdue, peux-tu l’appeler ? »
Ye Wangchuan lui jeta un coup d’œil. Il n’en avait rien à faire et le rejeta. « Je ne l’appellerai pas. »
« Mais elle n’est pas revenue depuis si longtemps. Je crains qu’elle ne soit perdue. Si c’est le cas, nous pourrons la ramener. »
Ye Qichen continua de grommeler. Il remarqua que Ye Wangchuan ne faisait pas attention à lui et se pencha plus près. Il tira sur sa chemise en le regardant avec ses yeux adorables.
« Heh. » Ye Wangchuan avait vu ce qu’il faisait et avait gloussé. Il s’appuya sur la chaise et lui demanda sarcastiquement : « Puisque tu es si inquiet, pourquoi ne pas l’appeler toi-même ? »
« Tu ne sais pas déjà utiliser le téléphone quand tu lui as envoyé un selfie tout à l’heure ? Ne me dis pas que tu ne sais même pas comment passer un appel téléphonique toi-même. »
Ye Qichen se tut en faisant la moue. Il lâcha la chemise de Ye Wangchuan et cessa de sourire. Il le fixa et s’exclama avec colère : « Tu es juste jaloux ! »
Gu San était assis à côté de lui car il voulait prendre soin de Ye Qichen. Il s’étouffa avec son thé et se mit à tousser en entendant ce qu’ils disaient.