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Arifureta Shokugyou de Sekai Saikyou Chapitre 34

La conférence des anciens

Tome 4 – Chapitre 34 – La conférence des anciens

Ils avançaient dans un brouillard dense, guidés par Gil, le demi-humain ressemblant à un tigre.

Leur destination était Faea Belgaen. Hajime, Yue, la tribu de Haulia et Alfrerick, entourés par les autres demi-humains, marchaient depuis maintenant une heure. Apparemment, Zam le messager utilisait beaucoup de mouvements instantanés.

Après avoir marché pendant un moment, ils arrivèrent soudainement à un endroit où le brouillard était moins compact. Bien que tout le brouillard ne se soit pas éclairci, il formait un chemin qui ressemblait à un tunnel. Si vous regardiez attentivement, des cristaux aussi gros que des poings étaient enterrés sur le côté de cette route, et brillaient d’une lumière bleue. On aurait dit qu’ils avaient la faculté de dissiper le brouillard.

Alfrerick, qui avait remarqué que Hajime était concentré sur les cristaux bleus, commença à expliquer.

« C’est quelque chose qui est appelé cristal Faeadrain. Même si nous n’en connaissons pas la raison, le brouillard et les bêtes démoniaques ne s’en approchent pas. On l’utilise aussi pour entourer Faea Belgaen et les villages environnants. Eh bien, ils sont la « famille » des bêtes démoniaques. »

« Je vois. Eh bien, il serait déprimant d’être dans le brouillard tout le temps. Ou tout du moins, je voudrais le dissiper à l’endroit où je vis. »

Il semblait qu’il n’y aurait pas de brouillard dans la ville, à l’intérieur de la Mer des Arbres. C’était une bonne nouvelle, parce qu’ils devaient attendre dix jours à l’intérieur de la Mer des Arbres. Yue, qui sentait que le brouillard était déprimant, semblait heureuse après avoir entendu la conversation entre les deux autres.

En attendant, devant leurs yeux se trouvait une grande porte. Elle avait été fabriquée par des arbres épais entrelacés, formant une arche, tandis qu’une paire de portes en bois avait été placée à une distance de 10 mètres. Le mur naturel des arbres était là, à une hauteur minimale de 30 mètres. Il donnait une magnificence adaptée au « pays » demi-humain.

Gil avait donné le signal aux demi-humains qui semblaient être les gardiens donc, la porte s’ouvrit légèrement, avec un son lourd. Du haut des arbres environnants, des regards perçants étaient dirigés vers Hajime et les autres. Il semblait qu’ils ne pouvaient cacher leur agitation du fait que des humains viennent. Sans Alfrerick et avec la seule aide de Gil, ils auraient sûrement eu des problèmes. Peut-être que l’Ancien était sorti de lui-même après avoir prédit que cela se produirait.

Après avoir traversé la porte, on découvrait un monde différent. Il y avait beaucoup d’arbres, énormes avec un diamètre d’une dizaine de mètres. L’intérieur d’un arbre était une habitation et l’espace ouvert du tronc faisait penser que les fenêtres débordaient de lumière de lampes. Des dizaines de personnes pouvaient se voir marcher sur des couloirs en branches épaisses entrelacée s. Sur les grandes vignes d’arbres, il y avait des choses semblables à des ascenseurs, à l’aide d’une poulie, ainsi qu’une immense canalisation en bois qui s’arrêtait entre les arbres. Ces derniers eux-mêmes avaient une hauteur d’environ 20 étages.

Hajime et Yue étaient fascinés, la bouche ouverte, par le magnifique paysage urbain. On entendait le bruit de la toux « Gohon ». Apparemment, ils ne s’étaient pas rendus compte qu’ils s’étaient arrêtés jusqu’à ce que Alfrerick tente de les interpeller.

« Fufu, il semble que vous aimiez notre ville natale, Faea Belgaen. »

Alfrerick afficha une expression de joie. Les demi-humains environnants, y compris la tribu Haulia, en étaient assez fiers. Hajime, remarquant leurs expressions, loua sincèrement la ville.

« Ah, c’est la première fois que je vois une si belle ville. L’atmosphère est agréable. C’est vraiment une ville qui s’harmonise parfaitement avec la nature. »

« N … … Beau. »

Un tel éloge, aussi sincère, comme prévu, surprit les demi-humains. Cependant, entendre leur ville natale être louée ainsi les rendait sûrement heureux. Tous essayaient de cacher leurs visages avec un « hmpf » tandis que leurs oreilles de bêtes et leurs queues se déplaçaient vigoureusement.

Les habitants de Faea Belgaen regardaient Hajime et ses compagnons avec curiosité et, évidement, il y avait différents regards, remplis de haine ou de perplexité, alors qu’ils continuaient à aller vers la place que Alfrerick avait préparée.

* * *

« … … Je vois, essaie pour gagner l’âge de la magie des dieux, aussi sur le jeu des dieux… »

Actuellement, Hajime et Yue parlaient à Alfrerick. Les sujets portaient sur les « Libérateurs » et l’âge de la magie des dieux dont Hajime avait entendu parlé par Oscar Orcus, et aussi sur la façon dont il était originaire de ce monde et essayait de compléter les « Sept Grands Donjons » afin qu’il puisse avoir l’âge de la magie des dieux capable de le renvoyer dans son monde.

Après avoir entendu parler des dieux de ce monde, il n’y eut pas de changement dans l’expression d’Alfrerick. Hajime, qui pensait que c’était étrange, demanda ensuite : « Ce monde ne traite pas les demi-humains correctement, même maintenant » fut la réponse qu’il entendit. Il semblait que, même si les dieux n’étaient pas devenus fous, le traitement des demi-humains n’aurait pas était différent. Cet endroit n’était pas sous l’influence de l’église ni de la foi. Il n’y avait que l’appréciation de la nature.

Après que les histoires de Hajime soient terminées, Alfrerick commença à parler des lois, de la position des personnes âgées de Faea Belgaen. C’était une tradition orale qui voulait que si quelqu’un portant la crête des Sept Grands Donjons apparaissait, alors on ne devait pas être hostile envers lui, et si cette personne avait été appréciée, l’emmener à sa destination.

Le créateur du « Grand Donjon Haltina » s’appelait Luluo Haltina, l’existence qui s’appelait « Libérateurs » (elle ne leur avait pas dit quel type d’êtres étaient les « Libérateurs ») leur avait aussi donné le nom de ses camarades. Il avait sans cesse été dit qu’une tribu qui vivait dans ce pays avait été nommé Faea Belgaen. Ils ne devaient pas être hostiles parce qu’il leur avait été demandé de savoir que ceux qui avaient passé l’épreuve du Grand Donjon étaient des personnes avec des capacités extraordinaires.

Aussi, Alfrerick avait réussi à reconnaître la crête de l’anneau d’Orcus parce que, à la racine du Grand Arbre se trouvait un monument en pierre, dans lequel les sept crêtes avaient été sculptées. Il y avait donc vu une crête identique à celle-là.

« Cela signifie que j’ai passé la qualification… »

De l’explication d’Alfrerick, la raison d’inviter l’homme dans le bastion des demi-humains avait été comprise. Cependant, tous les demi-humains ne connaissaient pas cette histoire, alors il faudrait leur raconter, à l’avenir.

Quand Hajime et Alfrerick essayèrent de mettre fin à leur conversation, d’une certaine manière, ça devint bruyant plus bas. Hajime et les autres étaient actuellement au dernier étage, tandis que Shia et la tribu Haulia étaient en bas. Apparemment, ils se disputaient avec quelqu’un. Hajime et Alfrerick se regardèrent et se mirent debout en même temps.

En bas, il y avait un grand demi-humain ressemblant à un ours, un autre ressemblant à un tigre, un autre ressemblant à un renard, un avec des ailes poussant sur son dos et un dernier à la peau de nain. Ils regardaient, avec insécurité, les membres de la tribu Haulia. Dans le coin de la pièce, Kam couvrait désespérément Shia. Ils semblaient avoir déjà été touchés, car les joues de Shia et de Kam étaient enflées.

Hajime et Yue, descendus de l’escalier, leur envoyèrent, à tous, un éclair brillant. Le demi-humain ours commença à parler avec une voix tremblante.

« Alfrerick … … Vous, bâtard, quel est le sens de tout ça. Pourquoi avez-vous invité ces humains ? La tribu des Homme-lapins aussi. Pour que l’enfant tabou vienne ici … … Selon votre réponse, je vous retirerais de votre siège à la conférence des Anciens. »

Il semblait contenir difficilement sa fureur. Ses poings, qui étaient serrés, tremblaient. Comme prévu, pour les demi-humains, les humains étaient leurs ennemis. En plus, avoir invité la tribu Haulia qui portait le crime d’abriter l’enfant tabou… Non seulement le demi-humain ours, mais aussi les autres demi-humains, regardèrent Alfrerick.

Cependant, Alfrerick ne pensait que comme un souffle de vent. (NDT : En gros, il est imprévisible)

« Quoi, j’obéis juste à la tradition. Vous êtes tous, vous aussi, des Anciens de diverses tribus. Ne devriez-vous pas comprendre la circonstance ? »

« Au diable la tradition ! Ce type de choses n’est-il pas faux ? Même après la fondation de Faea Belgaen, il ne s’est rien produit, ne serait-ce qu’une seule fois ! »

« Par conséquent, cette fois est la première. C’est tout. Si vous êtes des Anciens, vous devez suivre la tradition. C’est la loi. Nous sommes ceux qui avons les sièges des Anciens, alors pourquoi ignorerions-nous la loi. »

« Alors, vous dites que ces jeunes humains sont qualifiés ! Que ce sont ceux qui sont si forts qu’il ne faut pas être hostile envers eux ! »

« C’est ça »

Alfrerick ne répondit qu’indifféremment. Le demi-humain ours ne put pas croire les paroles d’Alfrerick. Il regarda Hajime.

Dans Faea Belgaen, ceux qui devenaient Anciens de diverses tribus étaient ceux qui possédaient de grandes capacités, et il semblait que la Conférence des Anciens soit un système de conseil utilisé pour décider de la politique de ce pays, où les Anciens jugeaient de manière semblable à l’essai. À l’heure actuelle, ces demi-humains rassemblés ici étaient apparemment les Anciens actuels. Cependant, il semblait y avoir une différence dans la façon dont ils voyaient la tradition.

Bien que Alfrerick soit celui qui comprenait le mieux l’importance de la tradition, les autres Anciens pouvaient être un peu différents. Alfrerick était de la tribu de la Forêt. Même parmi les demi-humains, ils avaient une plus longue durée de vie. Selon la mémoire de Hajime, leur durée de vie moyenne était d’environ 200 ans. Si tel était le cas, il y avait une très grande différence d’âge entre Alfrerick et les Anciens devant lui. En effet, il pourrait y avoir une différence de valeur allant dans leur sens. En passant, la durée de vie moyenne des demi-humains était de 100 ans.

Pour cette raison, les autres Anciens, à côté de Alfrerick, ne pouvaient pas supporter d’avoir des humains et des criminels en ce lieu.

« … …Alors, maintenant, laissez-moi vous tester ! »

Après avoir terminé de parler, le demi-humain ressemblant à un ours se précipita soudainement vers Hajime. En raison de la soudaineté de l’acte, les autres ne purent pas réagir. Alfrerick non plus. Lui qui ne pensait pas qu’il attaquerait si soudainement, écarquillait les yeux avec surprise.

Et en un instant, il entra dans son champ de vision. L’homme, qui mesurait 2 mètres et demi avec de grands bras tout en muscles, tendit son bras vers Hajime.

Même parmi les demi-humains, la tribu des Homme-ours était supérieure en physique et en endurance. Ce grand bras avait pu casser un grand arbre en deux. Cette destruction était la raison principale qui avait fait de lui le représentant de sa tribu. Mis à part la tribu Haulia et Yue, les autres pensaient qu’il ne restait déjà plus rien de Hajime, à l’exception d’un morceau de chair.

Cependant, dans l’instant qui suivit, ils furent paralysés par la vision d’un spectacle impossible.

ZUDONn !

Le poing, qui avait basculé et avait produit un bruit d’impact, avait été facilement saisi et arrêté par le bras gauche de Hajime.

« … … Quel poing mollasson. Cependant, il y avait une intention de meurtre. Alors, vous vous êtes préparé, n’est-ce pas ? »

En disant ça, Hajime manipulait son bras artificiel en utilisant la magie pour augmenter son emprise. On pouvait entendre le bruit des os du demi-humain. En détectant le danger, bien qu’il fût encore surpris, le demi-humain ours avait désespérément essayé de s’éloigner.

« Guuu ! Allons-y ! »

Bien qu’il essayât désespérément de retirer son bras, Hajime, qui était à peu près à moitié plus petit que lui, ne bougea pas d’un pouce. En fait, à ce moment, Hajime transmuta la plaque de métal, qui était sur ses chaussures, en pointe qui fora le sol pour assurer sa stabilité. Le demi-humain ours ne savait pas que seul Hajime pouvait ressembler à un grand arbre immobile.

Hajime versa silencieusement sa magie, et la poigne de son bras artificiel augmenta immédiatement.

BAKI !

« Gh !? »

Un bruit de fracture vint du bras du demi-humain. Même s’il n’y eut pas de cri qui puisse être entendu, comme attendu d’un Ancien. Cependant, Hajime remarqua qu’il s’était raidi de douleur et d’étonnement.

Son bras gauche, encore libre, fut alors poussé par un mouvement de Karaté, Hajime se précipitant immédiatement sur la poitrine du demi-humain.

« Vol »

DOPANn !

Son « bras puissant » avait été activé et le coup de feu était venu de son bras artificiel qui s’était déplacé avec une poussée. Et, en même temps, des chocs furent générés à partir d’une partie du coude, alors qu’une cartouche sautait et flottait en l’air. Le poing, qui était déjà puissant, avait accéléré pour augmenter son pouvoir destructeur.

Le poing, qui utilisait un mécanisme pour lui donner une puissance énorme, perçait le ventre du demi-humain, semblable à un ours sans pitié, alors qu’il produisait une onde de choc et le faisait exploser avec tout son pouvoir. Le demi-humain ours, sans même avoir la possibilité de crier, son corps plié en origami, disparut après avoir traversé le mur. Au bout d’un certain temps, des cris purent être entendus par terre.

Ce que Hajime utilisait était un fusil qui pouvait être tiré de son coude. La propulsion avait été possible en utilisant le recul de la coque de tir qui avait été intégrée. Tout en tirant sur Schlag, il pouvait l’utiliser pour abattre l’ennemi dans le dos en même temps. Cette fois, la propulsion avait été utilisée. Son « bras puissant » avait démontré sa pleine puissance.

Alors que tout le monde était étonné et bouche bée, le son de GASHUN ! qui sortit de la manœuvre, put être entendu alors que Hajime regardait les autres Anciens avec l’intention de tuer.

« Bien ? Êtes-vous mes ennemis ? »

À ces mots, personne ne put hocher la tête.

Après que Hajime ait démoli le demi-humain ressemblant à un ours, Alfrerick réussit à intercéder. Le combat mortel de Hajime fut ainsi évité. Le demi-humain ressemblant à un ours avait ses organes internes broyés, et la presque totalité de ses os fracturés. Mais il semblait que sa vie ait été épargnée en utilisant le médicament de récupération le plus cher (dépenser de l’argent comme un robinet). Cependant, sa vie de guerrier était terminée…

À l’heure actuelle, les Anciens, Zell de la tribu des Hommes-tigres, Mao de la tribu des Hommes-ailés, Rua de la tribu des Hommes-renards, Guze de la tribu des Hommes de la Terre (communément appelés Nains) et Alfrerick de la tribu des Hommes de la Forêt étaient assis en face de Hajime. Yue et Kam étaient assis à côté de ce dernier et Shia était assis à côté de l’autre tribu, celle de Haulia, qui se tenait derrière lui.

L’expression des Anciens, à l’exception de Alfrerick, était pleine de tension. Le demi-humain ours (appelé Jin), qui détenait la prouesse de bataille du numéro 1 ou du numéro 2, était incapable d’y assister puisqu’il était mort instantanément. Ni ses mains ni ses pieds ne pouvaient être utilisés.

« Bien ? Que voulez-vous faire avec nous ? Je voulais seulement aller sous le Grand Arbre, si vous n’intervenez pas, je vous laisserai seul » … … Les demi-humains étaient << … >> pensant qu’ils n’unifiaient pas leurs intentions alors que le moment était venu. Ne seraient-ils pas troublés s’ils ne savaient pas ce qui était bon ? « Pour votre information, au milieu du massacre, pour faire la distinction entre les ennemis et les alliés, je ne suis pas ce genre de personne bien-pensante que vous connaissez. »

Après avoir entendu les paroles de Hajime, les Anciens furent stupéfaits. Ils remarquèrent qu’il était sérieux et qu’il n’hésiterait pas à déclarer la guerre aux demi-humains.

« Pour l’amour de notre partenaire incapacité, tout d’abord c’est … … Est-il possible pour nous de nous amuser ? »

Guze poussa un gémissement avec une expression amère et effondrée.

« Huh ? Qu’avez-vous dit ? N’est-ce pas lui qui est venu dans l’intention de me tuer ? Je ne faisais que lui renvoyer l’ascenseur. Raisonner avec lui devenait impossible, c’était sa faute. »

« V-vous ! Jin était seulement quelqu’un qui pensait à son pays ! »

« Et c’est pourquoi il est normal de tuer quelqu’un qu’il rencontre pour la première fois sans même lui parler avant ? »

« V-voilà ! Mais ! »

« Tu as mal compris ? Je suis la victime alors que cet ours est l’agresseur. Les Anciens ne doivent-ils pas juger le crime ? Ensuite, n’est-ce pas l’Ancien, celui qui a commis une erreur ? »

Probablement que Guze s’entendait bien avec Jin. Par conséquent, bien qu’il comprenne dans sa tête que Hajime avait raison, il était incapable de l’accepter. Cependant, considérer son sentiment n’était pas quelque chose que ferait Hajime.

« Guze, bien que je comprenne comment tu te sens, laissons là ce sujet. Son argument est solide. »

Ayant entendu le mot d’avertissement d’Alfrerick, Guze, qui avait essayé de se lever, dût « DOSUNn » s’asseoir avec une expression déformée. Et actuellement, il se murait dans un silence total.

« Ce garçon, certainement, a une des crêtes. Ses capacités lui ont également permis de compléter un Grand Donjon. J’admets qu’il a la qualification comme indiqué par la tradition. »

Celui qui avait dit ça, était l’Ancien Rua, de la tribu des Hommes-renards. Après que ses yeux fendus eurent regardé Hajime, il regarda les autres Anciens pour leur demander ce qu’ils en pensaient.

Ayant perçu son regard, Mao de la tribu des Hommes-ailés et Zell de la tribu des Hommes-tigres, même si on ne savait pas ce qu’ils pensaient vraiment, donnèrent leurs consentements. Pour les autres, Alfrerick dit à Hajime :

« Nagumo Hajime. Le Conseil de l’Ancienne-Église a admis que vous êtes une personne qualifiée comme le dit la tradition. Par conséquent, c’est notre consensus de ne pas nous opposer … … Autant que possible, je leur dirais de ne pas vous mettre la main dessus. … … Toutefois… … »

« Ce n’est pas absolu… Hein ? »

« Aah. Comme vous l’avez deviné, les demi-humains ne pensent pas du bien des humains. Honnêtement, on peut dire qu’ils les détestent. Il est possible que quelqu’un ne tienne pas compte de l’avis de la conférence des Anciens. Surtout la tribu de Jin, qui est incapacité. La colère de la tribu des Hommes-ours ne peut pas être facilement apaisée. Il existe donc une forte possibilité. Il est populaire après tout … … »

« Alors ? »

L’expression de Hajime ne changea pas, même après avoir entendu les mots d’Alfrerick. Ce qui était fait était fait, et il ne faisait que ce qui était à faire, On pouvait le voir dans ses yeux. Alfrerick, qui comprenait cela, le regarda avec la volonté d’un Ancien.

« Je veux que vous épargniez ceux qui vous attaquent. »

« … … Est-ce que vous me demandez d’y aller mollo avec ceux qui viendront dans l’intention de me tuer ? »

« C’est ça. N’est-ce pas possible avec votre pouvoir ? »

« Si c’était quelqu’un avec une capacité équivalente à celle de cet ours, je ne pourrais pas le dire avec certitude. Cependant, je ne les sous-estimerai pas au moment de tuer. Bien que je comprenne ton sentiment, je ne peux pas m’en tenir à votre décision. Si vous ne voulez pas que vos frères meurent, mieux vaut les arrêter sérieusement. »

C’était quelque chose qu’il avait cultivé dans l’Abysse. Le sens des valeurs, pour tuer s’il s’agissait d’ennemis, profondément enraciné dans son esprit. Même s’il ne savait pas ce qu’il se passerait s’ils s’entre-tuaient. En sous-estimant son adversaire, même la souris coincée peut blesser mortellement le chat. Par conséquent, Hajime ne pouvait pas accepter la demande d’Alfrerick.

Cependant, Zell de la tribu des Hommes-tigres intervint.

« Dans ce cas, nous refusons de vous guider sous le Grand Arbre. Même si c’est une tradition, il n’est pas obligatoire de guider quelqu’un que nous n’aimons pas. »

Après avoir entendu ces paroles, Hajime fut stupéfait. Dès le début, il avait laissé la tribu Haulia le guider et il n’avait aucune intention de demander de l’aide à quelqu’un de Faea Belgaen. D’ailleurs, ils le savaient sûrement. Cependant, les mots que Zell prononça ensuite clarifièrent la situation.

« Je ne pense pas que la tribu Haulia puisse vous guider. Ce sont des criminels. Ils seront jugés par la loi de Faea Belgaen. Même si nous ne savons pas ce qui s’est passé, vous serez séparés ici. Leur crime est d’abriter l’enfant qui a le même pouvoir que les bêtes démoniaques. C’est la même chose que d’exposer Faea Belgaen au danger. Leur exécution a déjà été décidée par la Conférence des Anciens. »

Shia trembla en pleurant, en entendant les paroles de Zell, tandis que Kam et sa tribu étaient déjà complètement résignés. Même si maintenant, plus personne ne reprochait quoi que ce soit à Shia, leur affection était trop profonde.

« Honorables Anciens ! S’il vous plaît ! De n’importe quelle manière, laissez ma tribu y aller ! »

« Shia ! Arrête ça ! Nous sommes déjà préparés. Ce n’est pas ta faute. Personne ne veut rester vivant au point de vendre un membre de la famille. On te l’a déjà dit plusieurs fois dans la tribu Haulia. Il n’y a rien dont tu doives t’inquiéter. »

« Mais, Père ! »

Même si Shia demandait désespérément en se prosternant, aucun pardon ne provint de Zell.

« Cela a déjà été décidé. Toute la tribu Haulia sera exécutée. Bien que si vous ne vous éloigniez pas de Faea Belgaen, cela ne finirait que par le bannissement de l’enfant tabou. »

Shia, qui avait pleuré, avait été réconforté par Kam et les autres. La décision prise par la Conférence des Anciens était irrémédiable. Les autres Anciens ne dirent rien. Probablement parce que c’était un enfant tabou. Garder cacher un tel facteur de danger dans Faea Belgaen avait rendu le crime lourd. On pouvait aussi dire que les sentiments forts pour leur famille aggravaient la situation. C’était une histoire ironique.

« Et c’est tout. Avec cela, votre plan pour aller au Grand Arbre n’est-il pas anéanti ? Qu’allez-vous faire ? Voulez-vous compter sur la chance pour l’atteindre ? »

Zell sous-entendait qu’il accepterait la demande s’il ne voulait pas ça. Les autres Anciens du conseil n’avaient pas non plus formulé d’objection. Cependant, Hajime, qui n’avait même pas montré d’amertume dans son expression, lui répondit comme si de rien n’était.

« Toi, es-tu un idiot ? »

« Qu-quoi ! »

Zell leva les yeux en entendant l’objection de Hajime. Shia et sa tribu le regardèrent également, comme par réflexe. Yue, qui comprenait ce que Hajime pensait, garda son visage inexpressif.

« Comme je l’ai dit, je ne peux pas me conformer à votre décision. Si vous voulez me les prendre, alors c’est que vous essayez de m’empêcher de continuer. »

Hajime, regardant les Anciens, tendit la main et la posa sur la tête de Shia qui pleurait. Surprise par ce geste, Shia regarda Hajime.

« Si vous voulez les éloigner de moi … … J’espère que vous êtes préparés. »

« Hajime-san… »

Ce que Hajime voulait dire par là, c’était qu’il ne pardonnerait à personne d’essayer de lui faire obstacle plus que cela. Et par amour pour la tribu de Haulia, il n’hésiterait pas à faire la guerre contre Faea Belgaen, le bastion des demi-humains. Cette résolution transperça Shia dont le cœur s’était effondré de désespoir.

« Vous êtes sérieux, n’est-ce pas ? »

Alfrerick regarda Hajime avec un regard acéré qui disait qu’il ne se laisserait pas tromper.

« Évidemment »

Toutefois, Hajime n’avait pas été ébranlé. Sa détermination inflexible put être constatée. Il n’avait aucun respect pour ce monde. Ceux qui l’entravaient n’avaient le droit ni aux compromis ni au pardon. C’était la décision qu’il avait prise dans l’Abysse.

« Même si je dis qu’il y aura un guide de Faea Belgaen ? »

L’exécution de la tribu Haulia avait déjà été décidée par la Conférence des Anciens. Encore plus, cela affecterait le prestige du pays de changer d’avis en cédant à la menace. Aussi, dans l’avenir, la carte de guidage ne pourrait pas être utilisée comme moyen de négociation car elle pourrait attaquer Hajime et sa bande, parce que la décision de la Conférence des Anciens ne peut pas être révoquée. Par conséquent, Alfrerick fit une proposition. Toutefois, Hajime précisa qu’il n’y avait plus de place pour la négociation.

« Ne m’obligez pas à me répéter. Mon guide est Haulia. »

« Dites-moi, quelle est la raison pour laquelle vous vous en tenez à eux. Si vous vouliez seulement aller au Grand Arbre, alors n’importe qui pourrait être votre guide. »

Aux paroles d’Alfrerick, Hajime révéla que ce serait gênant, tandis que Shia le regardait. Il y eut un moment où Shia regarda fixement Hajime et où leurs yeux se rencontrèrent un instant. Alors elle sentit son cœur palpiter légèrement. Même si leurs yeux ne s’étaient croisés que pendant un bref moment, les impulsions de Shia continuèrent de croître.

« Je leur ai promis. Je dois les protéger en échange de leur guidage. »

« … … Promettre. Si c’est le cas, ne pensez-vous pas que cela a déjà été accompli ? Ne les avez-vous pas protégés des bêtes démoniaques du canyon et des soldats de l’empire ? Ensuite, il ne reste que la récompense de vous guider. Il n’y a aucun problème si celui qui donne la récompense est différent. »

« Il y a un gros problème. J’ai promis d’assurer leur sécurité pendant qu’ils me guideraient. Juste parce qu’il y a un meilleur outil sur le chemin, je ne peux pas les jeter de côté et les remplacer tels quels… »

Hajime s’arrêta de parler, puis regarda Yue, qui lui rendit son regard avec un léger sourire. Ayant parlé avec Hajime, Alfrerick ne pouvait que hausser les épaules en souriant ironiquement.

« Pas cool hein ? »

Attaque furieuse, attaque surprise, attaque trompeuse, lâcheté, mensonge méprisable, bluff. En se tuant, Hajime ne pensait pas que ce soit mauvais. Pour survivre, il fallait le faire.

Cependant, en dépit de cela, autrement que de se tuer, il voulait protéger son honneur. Si cela ne pouvait vraiment pas être fait, il ne serait pas plus qu’un poltron. Hajime était également un homme. Pour la fille qu’il avait rencontrée dans l’Abysse, il voulait dessiner cette ligne, pour ne pas montrer un comportement honteux plus que nécessaire.

Peut-être parce qu’il se rendait compte de ce que pensait Hajime, Alfrerick ne put que pousser un profond soupir. Les visages des autres Anciens montraient qu’ils se demandaient ce qu’ils devaient faire. Pendant un moment, le silence les enveloppa. Puis, au bout d’un moment, Alfrerick, le visage fatigué, fit une proposition.

« Alors, laissez-les être vos esclaves. Dans la loi de Faea Belgaen, ceux qui sont sortis de la Mer des Arbres et ne sont pas revenus, ceux qui ont été attrapés et faits esclaves ont été supposés être morts. (NDT : oui, ça se dit « ont été supposés être morts ») Bien qu’il y ait de bonnes chances que nous puissions gagner à l’intérieur du brouillard de la Mer des Arbres, il y a une personne qui peut utiliser la magie à l’extérieur. Nous n’avons donc guère de chance de gagner. Par conséquent, nous avons considéré qu’ils étaient morts afin que personne ne vienne après eux et élargir les dégâts. … Ceux qui ont déjà été considérés comme morts ne pourront pas être exécutés ! »

« Alfrerick ! C’est ! »

C’était illogique, une argumentation fallacieuse. Naturellement, l’expression des autres Anciens s’était transformée en « gyo ». Zell se pencha involontairement sur la protestation.

« Zell. Vous devriez comprendre. Ce que ce garçon a montré et son pouvoir. Si vous exécutez la tribu Haulia, il sera notre ennemi. Dans ce cas, combien seront sacrifiés … … comme l’un des Anciens. Nous devons éviter ce genre de danger. »

« Cependant, qu’est-ce que cela montrera (au citoyen) ! Si la rumeur que nous cédons au pouvoir et négligeons un enfant monstre se propage, alors le prestige de la Conférence des Anciens tombera sûrement !

« Toutefois… »

D’autres Anciens avaient également rejoint la discussion entre Zell et Alfrerick. L’agitation régnait en cet endroit. Comme prévu, après avoir négligé et laissé tomber le facteur de risque, le fait que, soudainement, ils ne puissent plus les punir, n’était pas une chose facile. Avec la mise en place de cette mauvaise priorité, le prestige de la Conférence des Anciens chuterait et il y aurait diverses spéculations telles que l’approbation avec des arrière-pensées.

Cependant, au beau milieu de la discussion, Hajime fit une remarque, sans tenir compte de l’ambiance.

« Aah ~, bien que ce ne soit pas forcément agréable à entendre, n’est-il pas trop tard pour vous de réaliser que vous n’êtes pas les seuls à regarder Shia ? »

Après avoir entendu les mots de Hajime, leur discussion s’arrêta. Alors, les Anciens regardèrent Hajime en lui demandant ce qu’il entendait par là.

Hajime, lentement, renversa la douille de son bras droit puis il manipula la magie directement. Ce faisant, des lignes rouges apparaissaient sur la peau de son bras droit. En outre, une étincelle sortait de sa main droite qui utilisait « Revêtement de Foudre ».

Les yeux des Anciens s’ouvrirent en grand. Parce-que la magie invoquée sans chant ni cercle magique les avait étonnés. Ils pensaient qu’il avait été capable de vaincre Jin parce que son bras artificiel était un artefact.

« Je suis pareil que Shia, qui peut manipuler directement la magie et utiliser une magie unique. La prochaine est Yue. C’est celle que vous appelez un monstre. Cependant, votre tradition n’a-t-elle pas dit que « quel qu’il soit, vous ne serez pas hostile » ? Selon votre loi, vous devez négliger ces monstres. Bien qu’il soit déjà trop tard pour Shia, cependant. »

Bien que les Anciens aient été étourdis pendant un certain temps, ils avaient commencé à chuchoter. Il semblait qu’ils soient arrivés à une conclusion. En tant que représentant, Alfrerick commença à annoncer le résultat de la Conférence des Anciens, avec un gros soupir.

« Haa ~, l’enfant tabou de tribu de Haulia, Shia Haulia, sera considérée comme une parente de Nagumo Hajime, qui est aussi un enfant tabou. Par conséquent, parce que Nagumo Hajime a passé la qualification, nous ne serons pas hostiles envers eux, mais ils auront interdiction d’entrer dans Faea Belgaen ainsi que dans ses villages environnants. Si quelqu’un essaye de mettre la main sur la famille de Nagumo Hajime, alors tout sera de leur propre responsabilité … … Terminé. Y a-t-il autre chose ? »

« Eh bien, quoi qu’il en soit, tant que je peux atteindre le Grand Arbre, c’est bon. Ces gars sont mes guides, il n’y a pas de problème. »

« … … Je vois. Ensuite, dépêchez-vous et partez. Même si ça nous fait mal au cœur d’être incapable d’accueillir quelqu’un qui a réussi la qualification, comme indiqué dans notre tradition qui est finalement venue… »

« Cela ne vous dérange pas. Il n’y a pas besoin de tout dire parce qu’il y aura beaucoup de remarques absurdes que je n’ai pas envie d’entendre. Même si, pour avoir eu un tel jugement rationnel, je ne peux que vous remerciiez. »

Aux mots de Hajime, Alfrerick ne put que sourire ironiquement. Les autres Anciens eurent des expressions amères et fatiguées. Plutôt que de l’amertume et de la rancune, « partez vite ! » était ce qu’ils avaient à l’esprit. Ayant remarqué cela, Hajime haussa les épaules et poussa Yue, Shia et sa tribu à se lever.

Même si Yue était restée sans expression du début à la fin, ayant entendu leur conversation, elle ne dit rien et ne résista pas à Hajime.

Cependant, Shia et la tribu Haulia n’en croyaient toujours pas leurs oreilles et ils n’avaient aucune réaction, tant ils étaient abasourdis… Bien qu’ils aient été prêts à mourir pendant un certain temps, étrangement, à la fin, la mort se transformait soudainement en bannissement. « Eh, est-ce acceptable que nous partions comme ça ?» C’était le genre de pensées qui traversait leurs esprits.

« Oi, quand allez-vous arrêter de rêver ? Nous devons y aller rapidement. »

Après avoir entendu les paroles de Hajime, ils se levèrent enfin, brusquement. Puis Shia et sa tribu suivirent Hajime qui sortait rapidement. Alfrerick et les autres Anciens les accompagnèrent jusqu’à la porte.

Shia, agitée, demanda alors à Hajime :

« U-um, cela va-t-il… Pour nous de rester en vie ? »

« ? Tu n’as pas entendu le discours, à l’instant ? »

« B-bien sûr, mais même si je l’ai entendu … … C’est … en quelque sorte … ça ne semble pas réel de pouvoir se sortir de ce genre de situation, si soudainement … … Ça me fait penser que c’était une situation incroyable… »

Sa perplexité était partagée par les membres de la tribu Haulia qui les entouraient. C’était parce que, pour ces demi-humains, la décision de la Conférence des Anciens était absolue. Yue parla alors à une Shia tellement perplexe qu’elle ne savait pas comment gérer la situation.

« … … Il est bon de se réjouir sincèrement. »

« Yue-san ? »

« … … Hajime vous a sauvés. C’est la vérité. Il faut simplement l’accepter et se réjouir. »

« … … »

Ayant entendu les mots de Yue, Shia regarda Hajime qui se promenait tranquillement à côté d’elle. Hajime se tourna vers elle et la prit dans ses bras.

« Eh bien, c’était une promesse. »

« Uh … … »

L’épaule de Shia tremblait. En échange de le guider à l’intérieur de la Mer des Arbres, Shia et sa tribu étaient protégés. C’était la promesse qui faisait que Shia se raccrochait désespérément à Hajime. À l’origine, en utilisant « Clairvoyance », elle avait vu l’avenir où Hajime protégeait sa famille. Cependant, cet avenir n’était pas absolu. Selon les choix et les actions de Shia, cela pouvait changer, et de beaucoup. Pour cette raison, Shia tentait « désespérément » d’obtenir la coopération de Hajime. L’autre partie était des êtres humains qui discriminaient les demi-humains, et Shia n’avait aucune fortune à offrir. Ses seuls moyens pour négocier étaient d’être une « femme » et d’avoir une « capacité spéciale ». Mais même ainsi, quand elle avait été facilement éliminée, elle en avait presque pleuré, sans savoir quoi faire d’autre.

Malgré cela, elle avait réussi à tenir ses promesses et, en parlant de sa voie, elle sentit que s’il s’agissait de Hajime, elle garderait ce genre de sentiment. C’était peut-être parce que, même si elle était une demi-humaine, elle ne ressentait aucun regard discriminatoire. Cependant, c’était quelque chose qui se sentait, « en quelque sorte », ce n’était pas quelque chose de certain. C’était pourquoi, une fois son angoisse envolée, elle l’avait dit à « celui qui avait promis de les protéger même si les ennemis étaient des humains ». En fait, quand il avait combattu les soldats de l’empire sans aucune hésitation, elle avait été vraiment soulagée.

Cependant, cette fois, Shia pensait que même s’il s’agissait de Hajime, ce n’était pas pareil qu’avec les Soldats de l’empire. On peut dire qu’il s’agissait de déclarer la guerre devant l’Empereur. Et la promesse était tenue sans même fléchir. Bien que, même si c’était pour Hajime lui-même, comme Yue l’avait dit, Shia et sa précieuse famille étaient certainement protégés.

Depuis un certain temps, son cœur avait commencé à palpiter. Son visage était chaud, une impulsion mystérieuse qui continuait à sauter vers le haut et vers le bas, comme si quelque chose se coinçait dans sa gorge. Était-ce de la joie, en raison de la sécurité de sa famille ou…

Shia avait essayé de suivre les conseils de Yue, pour être sincèrement heureuse, et avait laissé son sentiment actuel l’envahir, s’abandonnant toute entière à son impulsion pour tirer le meilleur d’elle-même. C’est à dire qu’elle s’accrochait à Hajime de toutes ses forces !

« Hajime-sa ~ n ! Merci beaucoup ! »

« Uwaa !? Pourquoi si brusquement ?! »

« Mu… »

Je ne me séparerais pas, même si l’ecchymose me fait pleurer ! C’était ce que disait Shia tout en pressant son visage contre l’épaule de Hajime, puis en commençant à le frotter. Son expression commença à se détendre et ses joues se teintèrent de rose.

Yue, qui l’avait vu gémir de mauvaise humeur, pensait qu’elle avait fait quelque chose, mais elle ne faisait que tenir la main de Hajime. Rien de spécial, en somme.

Ayant vu Shia exploser de joie face à Hajime, la tribu Haulia finit par comprendre que leurs vies étaient sauvées. Ils commencèrent à partager leur joie les uns avec les autres.

Les Anciens ne pouvaient que les regarder avec une expression mitigée. En outre, il y en avait beaucoup qui détournaient leurs regards, de haine et d’inconfort.

Hajime, tout en comprenant ce qu’il se passait, ne pouvait que sourire ironiquement parce que, pendant un certain temps, ça avait été un problème gênant.

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