Chapitre 02
Histoire 1
Croisement de races
Je ne suis pas un animal…
« Peux-tu, s’il te plaît, agir comme un être humain normal ? »
« Alors, comme ça, tu trouves que je me comporte comme un animal. »
« Tu l’as dit, pas moi… »
« Si c’est le cas, quel animal suis-je ? Un chat très certainement. Puisque je suis si mignon… » Azim sourit en se pinçant les joues.
« Là, maintenant ! Plutôt un S, I, N, G, E ! » Répond Elmira. En même temps, elle agitait son uniforme d’écolière qui était taché par des morceaux de chips.
« Tu es fâchée ? » Demande Azim, même si le visage d’Elmira montre clairement qu’elle est furieuse. Comment pourrait-elle ne pas l’être ? Elle s’amusait, mangeant des chips à côté du parc, quand Azim l’a soudainement surprise, faisant voler le sac de chips.
« Évidemment ! Regarde ça. Maintenant, mon uniforme est sale… » Grommela Elmira.
« Désolé… » Dit Azim. Immédiatement après, il s’est mis devant Elmira et a commencé à faire des squats sans même qu’on lui dise de le faire.
« Mais qu’est-ce que tu fais ? » Demande Elmira.
« Eh bien, as-tu déjà oublié ma promesse ? Si je fais quelque chose de mal, je ferai dix squats », dit Azim en terminant son dernier squat.
Elmira a gloussé, amusée. Elle ne peut vraiment pas rester en colère contre Azim. Il a toujours quelque chose dans sa manche pour faire tomber la tension et la faire rire.
C’est peut-être pour ça qu’ils sont amis depuis longtemps, de la maternelle à aujourd’hui, leur cinquième année [1.] par coïncidence, ils sont toujours dans la même classe. Même leurs maisons étaient proches. Ce n’est pas étrange qu’ils soient naturellement devenus les meilleurs amis du monde, étant proches les uns des autres et allant là où l’autre allait. À un point que leurs camarades de classe les appelaient le couple. Elmira et Azim se contentaient de rire à chaque fois que leurs amis les taquinaient à ce sujet.
« A ce stade, autant devenir un vrai couple », dit soudain Azim.
Elmira, qui faisait ses devoirs de maths en mâchouillant un crayon, a failli l’avaler.
« C’est si soudain… » Elmira a fait la moue. Azim a ricané de plaisir. Il aimait quand Elmira faisait des grimaces. Elle était mignonne. Surtout quand ses yeux ronds sont grands ouverts.
« Oui, je veux dire… C’est comme ça que les gens nous appellent partout où nous allons. Ce serait sympa de les aider à réaliser leur rêve de nous voir ensemble… » dit Azim.
« Leur rêve… ou le tien ? » demande Elmira.
« Eh eh… c’est peut-être le tien… ? » taquine encore Azim.
« N’importe quoi ! » rétorque Elmira en se levant et en changeant de place. Elle s’est assise sur un siège derrière la classe, à côté d’un élève masculin. Azim fait de même et demanda à l’élève de se lever et de s’asseoir ailleurs. Puis, il a repris sa place à côté d’Elmira.
« Qui t’a donné le droit de le faire fuir ? C’est son siège, d’abord », a grondé Elmira.
« Je n’aime pas te voir assise à côté d’un autre gars… » explique Azim, le visage sérieux. Bien qu’il aime plaisanter, concernant Elmira, il ne plaisante jamais. Pour lui, Elmira ne pouvait être qu’à ses côtés. Les autres gars ne savent pas comment la faire rire. Les autres ne savent pas comment prendre soin d’elle. Ils ne savent pas comment la protéger et la rendre heureuse, en la laissant en permanence en sécurité. Il est la seule personne qui le savait.
Azim s’est frotté un peu les yeux. Ils lui font soudainement mal.
« Qu’est-ce qui ne va pas, Azim ? »
« Je ne sais pas. Ça me démange. Tu peux regarder ? Y a-t-il quelque chose dans mes yeux ? » demande Azim à Elmira.
« Azim… tes pupilles… »
« Quoi ? »
« Rien… tu as encore fait des bêtises. Portes-tu des lentilles de contact ? »
« De quoi tu parles, Elmira ? Qu’est-ce que j’ai aux yeux ? »
« Tes pupilles… elles sont vertes. »
« Huh ?! »
Azim s’est immédiatement levé et a couru hors de la classe. Elmira l’a suivi.
« Hé ! Ce sont les toilettes des hommes ! » Un étudiant masculin qui était en train de pisser béatement fut choqué quand il vit une étudiante entrer.
« Pas intéressé… Ptooey ! » Elmira a craché sur l’étudiant.
Elle a ensuite rattrapé Azim qui se tenait devant un miroir avec un visage paniqué. C’est vrai. Ses pupilles ont viré au vert vif. Il y avait même une ligne horizontale en plein milieu. Ça ressemblait à… un œil de chat.
Azim a demandé la permission de partir plus tôt en prétextant qu’il ne se sentait pas bien, tout en ayant la tête tournée vers le bas. Il avait peur que les gens voient ses yeux verts. Quand on lui a demandé, Azim a simplement dit qu’il avait mal aux yeux.
« Azim… ! »
Azim s’arrête de marcher alors qu’il n’est qu’à quelques pas de la porte de l’école.
« Viendras-tu à ma fête d’anniversaire ce soir ? » demande Elmira avec beaucoup d’espoir et un visage sombre.
« Je ne la manquerai pas même si la fin du monde à ce soir… ! » s’écrie Azim en souriant. Ses yeux verts semblaient briller lorsque la lumière du soleil s’y reflétait.
Elmira salue Azim avec un cœur lourd. C’est difficile de le laisser partir…
Arrivé à la maison, Azim se rend immédiatement dans sa chambre. Sur le lit, il y a un costume. Il a probablement été laissé là par sa mère avant de partir au travail. Il y avait une note dessus.
« Pour Azim, à porter ce soir. C’est le seul costume que ton défunt père avait. Maman pense qu’il te va bien. Nous n’avons vraiment pas les moyens d’en acheter un neuf, alors j’espère que cela te suffira. Au moins, tu n’auras pas l’air négligé en allant à cette grande fête. Transmet mes amitiés à Elmira. Dis-lui que je lui souhaite un joyeux anniversaire. Je rentre tard ce soir. Des heures supplémentaires. Ne m’attend pas.”
Azim a reposé la note sur le lit. Il est allé se mettre devant le long miroir de sa chambre. Tout son corps le démangeait. Il a enlevé ses vêtements un à un jusqu’à être complètement nu. Sauf des poils. Sur tout son corps, couvrant chaque centimètre de sa peau. Des poils fins, brillants et noirs.
Azim se jeta sur le lit. Sa tête était agitée et ses yeux tournaient. Son corps était chaud. Trop chaud. Ses articulations étaient douloureuses, ses ongles piquaient et ses gencives palpitaient. En ressentant cette douleur insupportable, Azim est tombé inconscient.
Le ciel s’assombrissant réveilla Azim de son sommeil. Il regarde l’heure. 6 h 30 du soir.
« Elmira… »
Azim s’est levé. Il est allé aux toilettes. Dans le miroir, Azim a pu voir son visage qui était caché sous une épaisse fourrure noire. Terrifiant.
« Je ne veux pas faire peur à Elmira le jour de son anniversaire… »
Azim saisit un couteau à raser et se rasa entièrement le visage, montrant à nouveau son visage bronzé et beau, mais pas pour lui.
« Je ne suis pas assez beau pour la superbe Elmira, mais mon amour pour elle est sans égal, c’est sûr… »
Azim enfile le costume noir, avec un nœud papillon et une pochette violette, la couleur préférée d’Elmira. Il a descendu les manches correctement, cachant ses mains poilues. Plus poilues que d’habitude, mais il n’avait pas le temps de réfléchir. Ce soir, c’était la soirée d’Elmira. Rien d’autre n’a d’importance. Même lui.
À la fête d’anniversaire d’Elmira…
Bien que la fête soit animée par de nombreuses personnes, le visage de la fille qui fête son anniversaire est aigre. Elle n’arrive pas à se concentrer, elle regarde toujours par ici et par là, à la recherche de quelque chose.
« Où est Azim… ? »
Si elle n’est pas occupée à chercher Azim, elle est occupée devant un miroir, ajustant ses cheveux, ses vêtements, et même le bracelet de perles qu’Azim lui a offert la semaine dernière. Bien qu’Elmira possède une grande variété de bijoux en or et en diamant, elle a choisi le bracelet de 25 perles pour l’associer à sa robe blanche de 700 perles pour cette soirée. Bien que le bracelet soit bon marché et pas très chic, c’est son préféré. Car c’est Azim qui le lui a offert. Il était prêt à renoncer au déjeuner pendant une semaine pour acheter le bracelet à Elmira.
« Mira… Que fais-tu ici ? Maman et papa te cherchent dehors. C’est l’heure de couper le gâteau… » Soudain, le grand frère d’Elmira passe la tête dans la chambre d’Elmira.
« C’est déjà l’heure ? Mais… je veux attendre Azim. »
« Azim ? Tu es toujours ami avec ce pauvre enfant ? »
« Frère ! Tu es dur. C’est mon meilleur ami et c’est un type bien. J’espère que tu respectes ça. »
« Ouais, ouais. Un bon gars ? La fête commence à 7h30. Il est presque 9 heures et il n’est toujours pas là… »
« Peut-être qu’il est malade ? Ce matin, il est rentré tôt chez lui », Elmira a donné une raison.
« Alors à quoi bon attendre ? Il ne va certainement pas venir… »
« Non. Il viendra… »
« Comment le sais-tu ? »
« Parce qu’il a fait une promesse. Il ne brise jamais une promesse qu’il a faite. Pas une seule fois, depuis que je le connais, depuis toutes ces années. » Elmira était confiante.
C’est vrai. Azim n’a jamais manqué à ses promesses. Même ce soir. Azim est arrivé au bungalow d’Elmira à 7 h 30 précises, mais il s’est simplement assis à côté de l’égout derrière la maison.
Il se sentait bizarre. Son corps était en sueur. Il avait l’impression de brûler. Il avait aussi mal partout. Il ne voulait pas qu’Elmira le voie comme ça. Il avait peur qu’elle s’inquiète.
Quand il a senti ses forces revenir, Azim s’est levé. Il a enchaîné son vieux vélo à un lampadaire à proximité. Azim prend une grande inspiration et entre dans la maison par la cuisine en utilisant la porte arrière. Comme chaque fois qu’il se rendait à la maison.
La gouvernante est très heureuse de voir Azim. Elle lui a dit combien Elmira était anxieuse, l’attendant, au point que les autres personnes semblaient ne pas exister à ses yeux. Elle voulait fêter son 17e anniversaire avec lui. Azim sourit en écoutant les paroles de la gouvernante. Cela renforçait sa résolution auprès d’elle ce soir. Même si c’était peut-être sa dernière.
Au milieu du rassemblement, couvert de couleurs variées, et dans les interstices des lumières décoratives, Azim vit une silhouette d’un blanc pur qui l’attendait fidèlement. À ce moment-là, il a eu l’impression que sa vie était prise par Elmira. La plus belle création qu’il n’ai jamais vu de ses propres yeux.
Azim observa les longs cheveux d’Elmira qui flottaient, poussés par le vent, ainsi que sa robe blanche étincelante. Il vit qu’elle semblait briller dans la nuit, comme un ange tombé du ciel, descendu pour l’amener au paradis.
Elmira se retourne. Son visage mélancolique est devenu joyeux immédiatement après avoir vu Azim. Elle a filé droit vers lui. Tous ceux qui lui barrent la route sont écartés. Elmira serre Azim dans ses bras. Toutes ses craintes ont disparu.
« Tu vas bien, Azim ? Tu es malade ? » demande Elmira.
« Non… je vais bien. Tu es superbe, Elmira. »
« Merci. Tu es beau aussi ! » dit Elmira en pinçant les joues d’Azim. Elle a regardé fixement les yeux d’Azim qui brillaient toujours en vert. Bien qu’étrange et effrayant, c’était toujours ceux d’Azim. Les yeux qu’Elmira a toujours voulu regarder.
« Aaaaarrrrgggghhhhhh !!!! »
Soudain, Azim a crié à pleins poumons. Il s’est assis à genoux en pliant son corps, se serrant de douleur. Toutes les personnes présentes le fixaient, paniquées, mais leur réaction sur le moment était incomparable à ce que ressentait Elmira.
« Azim… qu’est-ce qui ne va pas ? S’il te plaît, réponds-moi. Ne me fais pas ça… »
Bien qu’Elmira continuait à la supplier, Azim ne lui répondait toujours pas. Il se contentait de grogner et de gémir bruyamment sans fin. Elmira a relevé le visage d’Azim. Elle a été choquée de voir sa bouche en sang. Ses dents… montraient des crocs longs et pointus. Lentement, une fourrure fine et noire a commencé à pousser sur son visage. Plus le temps passait, plus elle devenait épaisse jusqu’à le recouvrir entièrement. On ne voyait plus que ses yeux verts, son nez rouge et ses crocs jaunes et brillants.
Azim a tâtonné son visage, montrant ses griffes acérées et recourbées. Puis, il a essayé de toucher le visage lisse d’Elmira. Elle le laissa faire. Elle a simplement attendu, pour une seule raison… parce qu’elle n’avait pas peur. Parce qu’elle savait que c’était Azim.
Cependant, d’autres ressentaient les choses différemment. Il y avait ceux qui étaient choqués, effrayés et incrédules. En fait, beaucoup se sont enfuis parce qu’ils étaient terrifiés par ce qui se trouvait devant eux. Un humain transformé en une créature effrayante. Toute la région était en émoi. Le frère d’Elmira a appelé la police qui est arrivée en à peine cinq minutes.
Elmira et Azim étaient entourés de policiers qui, à en juger par leurs visages, ne savaient pas exactement quoi faire. Ils étaient confus. Se trouvaient-ils face à un humain ou à un animal ? C’est pourquoi ils sont restés là, à encercler Azim, tout en pointant leurs armes.
Pendant la cacophonie, Elmira et Azim étaient comme dans leur propre monde. Ils se regardent dans les yeux. Azim aimait observer le magnifique visage d’Elmira tandis qu’Elmira cherchait des traces d’Azim après sa transformation. Elle tient son visage avec ses deux mains. Elle a rapproché son visage jusqu’à ce que leurs fronts se touchent.
« Tu es toujours Azim… et peu importe la situation, tu seras toujours mon Azim… » dit Elmira.
Azim caressa le visage d’Elmira, mais ses griffes aiguisées griffèrent par inadvertance sa joue jusqu’à ce que du sang s’écoule. Azim retira sa main en signe de panique, mais fut rapidement rattrapé par Elmira, et fut alors replacé sur son visage.
« Tu ne pourras jamais me faire de mal, Azim… mais eux peuvent te faire du mal », a exprimé Elmira. Elle voulait dire les presque dix policiers qui attendaient pour tirer sur Azim.
« Alors, je veux que tu coures. Aussi vite que tu peux. Aussi loin que possible. Ne t’inquiète pas pour moi. Tu vas me manquer, mais en même temps, je sais que tu ne m’oublieras pas… Azim, je t’aime. »
Elmira s’est levée et a étendu ses mains devant Azim pour le protéger. Les policiers ont ordonné à Elmira de s’écarter du chemin mais elle n’a pas bougé d’un pouce. Elle continue à protéger Azim avec son corps tandis qu’Azim saute avec agilité sur un grand arbre à proximité. Il passe de branche en branche, d’arbre en arbre, jusqu’à ce qu’il disparaisse dans la nuit…
Trois mois passèrent…
Elmira a jeté un coup d’œil à une chaise vide à côté d’elle. Elle était vide, depuis son anniversaire il y a trois mois. La cicatrice sur sa joue s’était atténuée, presque disparue. Cependant, elle pouvait encore sentir la griffe d’Azim l’a griffée, raclant l’âme d’Elmira avec son amour, laissant derrière elle une cicatrice dans son cœur qui ne disparaîtra jamais. Eh bien, Elmira ne voulait pas qu’elle disparaisse. Qu’elle soit avec elle pour toujours.
Cette nuit-là, alors qu’Elmira dormait profondément, elle a été réveillée par un bruit de grattage provenant de sa fenêtre. Elmira s’est levée. Elle a ouvert la fenêtre, laissant entrer un joli chat. Sa fourrure était brillante et noire, surtout lorsque le clair de lune l’éclairait. Elmira a porté le chat et l’a amené sur son lit. Elle a caressé ce chat qui était très joueur avec elle sur sa tête. Puis, le chat leva les yeux et observa le visage d’Elmira, la scrutant de ses yeux verts. Elmira a souri et a serré le chat très fort dans ses bras.
« Tu m’as manqué, Azim. Merci d’être revenu pour moi… »
-Fin-
Munir a fermé le roman. Il regarda sur le côté, réalisant seulement que son café noir n’avait même pas été touché. La tasse était encore pleine, mais son contenu était déjà froid. Munir est entré dans la maison pour le réchauffer. Il ne voulait pas le boire froid. En passant devant sa chambre, il a entendu Adib parler à quelque chose. Munir a jeté un coup d’œil à l’intérieur.
« Eh… d’où vient ce chat, Adib ? »
« Il est entré par la fenêtre. Je peux jouer avec lui ? »
Munir s’est approché du chat. Sa fourrure était noire et ses yeux étaient verts.
« Hmm… vas-y. Mais fais attention. Il pourrait te griffer. Quand tu auras fini, remets-le dehors, d’accord ? » dit Munir avant de laisser Adib jouer avec le chat pendant qu’il allait à la cuisine.
Alors qu’il entrait dans la cuisine, Ramlah, qui était en train de nettoyer quelques poissons, s’est soudainement arrêté. Son nez reniflait quelque chose.
« Quelle est cette odeur, Munir ? C’est trop fort, ça me fait mal à la tête. »
« Eh bien… c’est sûrement le poisson. Que veux-tu que ce soit d’autre… ? »
« Non, c’est différent. C’est trop puant. »
Munir a senti ses aisselles. Parfumées. Puis, il s’est approché de Ramlah et a senti les siennes. Comme du poisson.
« Il n’y a pas d’odeur, maman. Tu dis n’importe quoi… »
« Ha, ça, ça… Je le sens. Quel est ce livre dans ta main ? Je pense que ça provient de là », dit Ramlah en fronçant les lèvres vers le roman.
Munir approcha le roman de son nez. C’est vrai. Il pue. Il vient de s’en rendre compte.
« C’est un vieux livre, maman… Peut-être que les pages ont commencé à sentir. »
Ramlah a hoché la tête en signe de compréhension.
Après avoir fini de réchauffer son café, Munir retourna dans la véranda pour continuer sa lecture.
[1] La cinquième année de l’école secondaire (Junior year dans les lycées américains), après laquelle les étudiants peuvent décider d’aller à l’université ou de faire une année et demie d’études supplémentaires.