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Hua Hua You Long Chapitre 7

Pris au piège

Chapitre 07 – Pris au piège

« Sir, sir ! » Un garde rentra en trombe dans la salle, et livra un message en chuchotant à oreille du duc Tóngxīn. L’expression de celui-ci changea du tout pour tout.

« Gardez un œil sur lui. » ordonna-t-il avant de quitter la salle en se dirigeant dans le couloir auxiliaire.

D’un pas précipité, il se rendit dans la chambre intérieure, de loin, il s’écria : « Grand Frère*, Grand Frère ! »

(Note de Ruyi : La traduction correcte est Grand frère empereur. C’est trop lourd du coup, je l’ai remplacé par Grand Frère.)

Exciter, il rentra en trombe dans la pièce avec un visage illuminé par la surprise. Ses yeux se fixèrent directement sur une scène à couper le souffle, où un jeune homme d’une beauté exceptionnelle était assis devant le long bureau. Et bien sûr, il ne pouvait s’agir de personne d’autre que son frère aîné, l’empereur, qui lui avait tant manqué au cours des derniers mois.

« Grand Frère, tu es de retour ? » Il s’inclina affectueusement en avant, le visage entier de Tóngxīn rayonnait d’amour et d’admiration.

Il sourit doucement. Son frère l’avait chérie depuis son enfance, et maintenant, même à leur vingtaine, ils étaient toujours les mêmes.

Tenant le corps qui s’inclinait vers lui dans ses bras, il demanda doucement : « J’ai entendu dire que tu as récemment attrapé un voleur de chiens ? »

« Grand Frère, comment le savez-vous ? » Levant la tête avec étonnement depuis le giron de Jìng, Zhēng exprima son indignation : « Ce voleur est vraiment dérangé. — Il a même mis sa main là où Fúqī défèque, et il n’arrivait pas à la retirer ! – Même s’il a l’air humain, il ressemble vraiment à un chien ! »

« Vraiment ? » Un sourire traversa le visage de Jìng. « Emmène-moi voir ce voleur, d’accord ? »

« Grand Frère, pourquoi voudrais-tu voir un voleur aussi dérangé… » mais avant même qu’il n’eut le temps de finir sa phrase, Zhēng, reçu un regard sévère de son frère. Il se reprit rapidement. « J’ai ordonné qu’on attache dans la salle adjacente, je vais te conduire là-bas. »

Suivant Zhēng à travers le long couloir* menant à la salle adjacente, ils aperçurent au loin une silhouette découragée. C’était bien lui  !

(N/T : À cette époque, les couloirs étaient couverts d’un toit et bordés de balustrades.)

Un léger sourire indiscernable traversa les lèvres de Jìng. « Est-ce que tu peux laisser ton Grand Frère s’en charger ? » demanda-t-il gentiment à son petit frère.

Zhēng se figea à la demande de son frère, le regardant avec perplexité.

« Pourquoi Grand Frère voudrait-il s’occuper de quelqu’un comme lui ? »

Voyant Jìng froncer les sourcils à nouveau, Zhēng se tut rapidement.

« Dis aux serviteurs de partir, et toi, ne rentre pas non plus ! » ordonna Jìng. Satisfait de voir l’expression perplexe de son petit frère, il rappela les gardes qui se tenaient devant la porte de la salle adjacente.

Soudain, il se leva et sa voix résonna dans l’air : « Je te dois une faveur. Demain, écris une requête*, demande ce que tu veux… »

(N/T : Les fonctionnaires utilisent les zou zhe* pour rendre compte à l’empereur, donner des conseils et faire des demandes. Une grande partie du travail de l’empereur consiste à examiner chaque matin la pile de ces documents, ce qui est particulièrement stressant.)

(N/T : Zou zhe (奏摺) est un terme chinois pour désigner des documents officiels que les fonctionnaires remettent chaque matin à l’empereur, constituant une part significative de ses tâches administratives.)

(Note de ruyi : Pas étonnant que Jìng soit constamment agacé et cherche à s’échapper tout le temps.)

En regardant la silhouette qui s’éloignait en direction de la salle adjacente, Zhēng ressentit une profonde amertume…

Son frère savait clairement ce qu’il voulait… Mais il feignait cruellement l’ignorance…

On pouvait s’y attendre venant de celui qui était destinée, depuis son enfance, à devenir un empereur sans cœur et sans pitié !

Lorsque Jìng sauta élégamment par la fenêtre dans la salle adjacente, Lù Cāng, qui était en train de réfléchir à un moyen de s’échapper, leva la tête, attiré par le bruit du courant d’air, et vit Jìng passer au-dessus du rebord de la fenêtre.

« Tu— » Ses yeux s’élargirent d’incrédulité, Lù Cāng avait du mal à croire ce qu’il voyait. Jetant un regard à l’endroit où Lù Cāng était coincé avec le chien, Jìng ne put s’empêcher de rire, et Lù Cāng eut soudain l’impression que le cours de sa vie avait atteint le fond. Étant vu dans un état aussi pitoyable par Jìng, Lù Cāng avait vraiment le sentiment que la vie ne valait plus la peine d’être vécue.

Cependant, Jìng s’approcha en riant, prit le chien dans ses bras, fit une brève recherche sur son abdomen, puis appuya sur un point d’acupuncture pendant un moment — miraculeusement, le passage resserré se détendit étrangement.

« Retire ta main ! », lui ordonna Jìng. Celui-ci fit ce qu’on lui demanda et retira sa main, qui était coincée depuis ce matin, comme par magie.

« Mon Dieu ! » Choqué, Lù Cāng regarda sa main. Il ne s’occupait même pas de l’odeur nauséabonde qui émanait de sa main.

« Si jamais tu te retrouves coincé de la même façon, et que tu ne peux pas t’en sortir, tu peux toujours suivre la même procédure… » reprit Jìng de son ton habituel, disant des obscénités qui mettaient Lù Cāng mal à l’aise.

Voyant la colère dans les yeux de Lù Cāng, Jìng changea rapidement de ton : « Tu me dois une faveur maintenant… »

Puisqu’il avait vu dans la situation la plus embarrassante de sa vie, ce dernier ne pouvait plus se montrer arrogant. Il baissa la tête et dit d’un air abattu : « Merci… Je rembourserai ma dette. »

« En parlant de ça… » Jìng se pencha près de l’oreille de Lù Cāng et murmura doucement : « Il vaut mieux rembourser ta dette le plus vite possible. Attends-moi dans la maison de la dernière fois, au crépuscule. »

Soudain, Lù Cāng sentit tous ses nerfs se tendre. Il aurait dû se méfier de ce démon dès le début — il lui lança un regard rempli de haine, il réalisa que Jìng, comme les autres fois où ils ont été intimes, avait déjà disparu et se tenait devant la fenêtre.

Soudain, comme s’il se rappela quelque chose, il se retourna et lui sourit légèrement :  « Tu peux simplement partir sans crainte. Je me suis chargée des gardes, ils ne t’arrêteront pas. N’oublie pas de te rendre à la maison, d’accord…  »

Encore une fois, il réalisa qu’il était subjugué par le sourire divin de cet individu. Lù Cāng baissa tristement la tête, et quand il la releva, l’homme avait disparu sans laisser de trace.

Se relevant avec peine, Lù Cāng s’apprêtait à partir lorsqu’il sembla se rappeler quelque chose et ramassa Fúqī qui était évanoui par terre. « Hmpf ! Après tout ce que j’ai enduré à cause de toi, maudit chien, attends que je rentre pour te régler ton compte — je vais trouver un chien mâle qui te remettra à ta place ! »

Arrivé à la porte, comme l’étrange individue lui avait dit, il n’y avait vraiment personne. Lù Cāng sortit du manoir de Tóngxīn sans encombre. Maintenant perché à une intersection, il hésita un moment quant à l’endroit où aller.

Il ne pouvait pas retourner à l’auberge après qu’on l’ait vu dans cet état. Comme l’autre salop lui avait dit de l’attendre dans cette maison… Attendre là-bas signifiait inévitablement faire face à quelque chose de dégoûtant…

Cependant, comme dit le dicton, « Même les voleurs ont leurs règles », et ce qu’il y a de plus important pour un homme, c’est de respecter sa parole.

Il fallait être digne de confiance ! Après tout, cette personne l’avait sauvé, il ne devrait probablement pas trahir sa confiance…

Lù Cāng se sentit profondément troublé. En fin de compte, c’est sa fierté profondément enracinée qui l’emporta.

Putain !

Je vais juste me faire prendre par-derrière, ce n’est pas comme si j’allais mourir — autant ne pas ruiner mon image de héros honorable qui tient à ses principes !

Le pauvre Lù Cāng, sous la poussée de la théorie qu’il est un héros qui sacrifie du sang pour préserver sa vertu, marcha résolument vers la petite maison qu’il avait visitée la dernière fois.

Écoutant, rigide, le bruit des gouttes de pluie qui frappaient les tuiles, le courage impulsé par l’héroïsme qu’il l’avait poussé à venir s’était évaporé au fil du temps. En regardant le ciel sombre à l’extérieur de la fenêtre, les images pitoyables de la nuit où il avait pleuré et crié sous ce monstre refirent surface dans son esprit.

Lù Cāng se leva brusquement — si c’est ça l’héroïsme, je pense que je vais m’en passer !

Il se hâta vers la porte, mais se rendit compte que la pluie s’était intensifiée. Il commença à chercher un parapluie dans toute la pièce et finit par trouver un vieux parapluie. Il se dirigea vers la porte, prêt à sortir…

La réalité démontra lui démontrer une fois de plus à quel point Lù Cāng était malchanceux ces derniers jours — dans la cour devant la porte, se tenait la personne vêtue de blanc, comme un dieu, debout sous la pluie.

Il n’avait rien pour se protéger de pluie, mais étrangement, une barrière invisible se forma autour de son corps, repoussant les gouttes de pluie. Il ressemblait au dieu légendaire de la pluie, qui fit sa descente sur terre…

Jìng avança calmement, ses longs cheveux flottant dans la pluie, jusqu’à être devant Lù Cāng.

Regardant Lù Cāng, qui était sans voix, Jìng sourit à nouveau : « Idiot, pourquoi restes-tu là à me regarder… »

« Ah— ah— ah— assis… Assieds-toi… » Lù Cāng ne pouvait plus aligner des mots cohérents. Confronté à la force intimidante de Jìng, il reculait de quelques pas, se retrouvant coincé au bord du lit, où il s’assit lourdement.

« Tu m’invites à m’asseoir ? Ça devrait plutôt être couche-toi. »

Jìng sourit gracieusement, ses yeux sous ses longs cils ressemblant à des gemmes précieuses dans la pièce sombre, à peine éclairer par les quelques bougie qu’il avait. Envoûté par son regard, Lù Cāng n’émit aucun son et se retrouva simplement allongé sous lui.

Des vêtements furent enlevés, révélant des corps lisses et forts de couleur miel. Jìng caressa délicatement le cou sensible et la poitrine de Lù Cāng, glissant vers le centre de son corps.

« Ah —  »

Avertissement : Ce passage contient une scène de viol. Pour ceux que cela pourrait déranger, je vous recommande de sauter cette partie et de reprendre la lecture au prochain chapitre.

Au moment où il fut fermement saisi, Lù Cāng ne put retenir un gémissement et penchant sa tête en arrière. « Quel doux son… » dit Jìng d’une voix si douce que le cœur de Lù Cāng se serra.

Jìng ne portait pas de sous-vêtements sous sa robe intérieure, qui tomba au sol avec le long manteau extérieur brodé de pivoines exquises. Il souleva Lù Cāng, et bientôt les deux se retrouvèrent entrelacés, nus dans le lit.

Leur position était désordonnée.

Jìng était assis, les genoux pliés, tendit que Lù Cāng était assis à califourchon sur lui, ses jambes s’enroulant autour de Jìng. Sentant Jìng durcir sous lui, Lù Cāng ressentit une chaleur lui monter dans à la tête…

Jìng tenait fermement Route Cang dans ses bras, sentant le corps lisse frotté contre le sien. Une pulsion animale irrésistible monta en lui : il pressa fermement le corps solide sous lui et mordit violemment l’épaule musclée de Route Cang…

« Tu es fou ! » hurla Lù Cāng de stupeur et tenta d’éloigner Jìng, mais il n’était rien face à la force, inhumaine, du gars. Sentant les dents acérées s’enfoncer profondément dans son corps, Lù Cāng éclata en sanglots de douleur…

« Ha… Le corps d’un combattant entraîné a vraiment plus de mordant ! » Relevant la tête de l’épaule de Lù Cāng, Jìng, après avoir examiné les dégâts étonnants qu’il avait causés, a inopinément prononcé une phrase qui a failli faire cracher du sang à Lù Cāng.

« Tu n’es vraiment qu’un sale pervers… Wow… Ah… Hmm… » Avant qu’il ne puisse l’insulter, Jìng avait tenté de pénétrer son corps dans cette position.

Au début, ce ne s’est pas déroulé facilement. Les muscles tendus de Lù Cāng protégeaient cette petite fente comme si sa vie en dépendait, ne laissant aucun objet étranger y pénétrer. Impatient, Jìng écarta ses deux fessiers avec ses mains, et ainsi, commença à le pénétrer avec force.

« Ça fait mal… Ça fait mal… Ne faisons pas ça dans cette position… »

Cet énorme xxx atteigna directement le centre de son corps, atteignant une partie profonde, jamais touchée auparavant, de son corps. Lù Cāng se mit à crier comme un animal qui se faisait égorger.

« Ne crie pas ! Pourquoi cries-tu… Ça me fait mal aussi… » Jìng, qui serrait les dents de douleur, gifla à plusieurs reprises Lù Cāng, essayant de le faire se détendre.

Jìng maintenait Lù Cāng, avec force, sur ses genoux . Le poids du corps de Lù Cāng le faisait descendre de plus en plus, le rendant de plus en plus effrayé, et il craignait vraiment de se faire transpercer les intestins de cette manière. Avec cette pensée glaçante en tête, il s’accrocha au cou de Jìng comme si sa vie en dépendait, et ainsi, entraina Jìng avec lui. Jìng se retrouva maintenant allongé sur le lit.

« C’est toi qui as dit que tu ne voulais pas cette position… » Jìng fronça les sourcils.

« Ouais, ouais, ouais… Fais ce que tu veux. Juste ne… Ah, je suis sur le point d’être transpercé… »marmonna Lù Cāng à plusieurs reprises, souhaitant seulement que Jìng arrête d’envahir son corps. Cependant, il ne remarqua pas l’étrange sourire qui flottait au coin des belles lèvres de Jìng.

Avec une évulsion véhémente, Jìng retira son désir inassouvi de l’intérieur de Lù Cāng, le prenant au dépourvu, ce qui s’accompagna naturellement pour un cri étranglé de Lù Cāng. Mais la véritable attaque vint par la suite.

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