Chapitre 248 : Un vieux monsieur entre dans la pièce
Qiao Weimin ne les connaissait pas non plus. Il secoua la tête et demanda, perplexe : « Je n’en ai aucune idée. Je ne l’ai pas invité. Pourrait-il être invité par maman ? »
Il fronça les sourcils en remarquant qu’ils n’étaient pas habillés correctement.
Cependant, Tang Wei reconnut la personne.
Choquée, son visage rougit d’excitation. Elle cria. « Maître Nie ? »
Elle n’avait même pas été aussi surprise en voyant Yuan Yongqin et Su Huaiyuan. Ainsi, sa réaction actuelle attira l’attention de tout le monde
Mais Tang Wei ne se souciait pas d’eux.
Elle était complètement choquée et ne pouvait pas contrôler ses émotions.
Elle n’avait jamais pensé voir Maître Nie ici !
Il était considéré comme un maître dans le monde du piano. Dans le pays, il était classé premier ou deuxième meilleur, et au niveau mondial, il était l’un des dix meilleurs maîtres.
Même si Steven était célèbre dans le monde entier, il était du même niveau qu’elle.
C’est juste qu’ils n’avaient pas la même nationalité. Steven était célèbre à l’étranger et elle était célèbre localement !
Mais Nie Huan était différent. C’était une légende !
Tous les amateurs de musique classique vénéraient Nie Huan !
Quelqu’un comme lui était appelé maître lorsqu’il était en public.
Cependant, quelqu’un comme elle s’adresserait respectueusement à Nie Huan en tant que maître !
On pourrait même dire qu’il y avait un net écart de compétences entre eux et Nie Huan. La différence entre leurs compétences était si grande que Tang Wei n’était pas sûr de pouvoir le rattraper !
Même si Nie Huan était célèbre dans l’industrie, il était surtout connu pour son konghou (1) !
Il était le seul maître de konghou au monde.
Il était le seul au monde à avoir réussi à hériter de cet héritage inestimable.
Il était généralement discret et n’apparaissait que dans les recherches universitaires. Cependant, comment ne pas être choquée par l’apparition d’une légende vivante juste devant elle ?
Elle n’avait jamais imaginé que la Famille Qiao serait capable d’inviter quelqu’un de son calibre !
Les deux hommes n’entendirent pas ce qu’elle disait. Le jeune homme fut choqué par le nombre de personnes présentes dans la cabine et demanda : « Bonjour, Mlle Qiao fête-t-elle son anniversaire ici ? »
Tout le monde se retourna…
et regardèrent Qiao Chen.
Maître Nie cherchait Qiao Chen ?
Qiao Chen fut choquée et regarda autour d’elle d’un air perplexe.
Qui était ce type, est-ce que grand-mère les avait invités ?
Tang Wei était excitée et regardait Qiao Chen d’un air pensif. Elle sourit pour la première fois aujourd’hui et dit, « Chen Chen, qu’est-ce que tu attends, pourquoi n’accueilles-tu pas Maître Nie ? »
« Maître Nie ? » demanda quelqu’un.
Tang Wei se moqua. « Vous, les jeunes, n’êtes intéressés que par la dernière tendance et les plus grandes stars. Vous ne connaissez rien à l’art véritable. Maître Nie est la seule personne qui maîtrise le konghou. C’est un vrai musicien ! »
Après avoir entendu ce qu’elle disait, ils se tournèrent pour regarder le vieil homme simplement vêtu.
Est-il si génial que ça ?!
Xu Xu s’exclama de façon incontrôlable : « Chen Chen est vraiment géniale. Elle a réussi à inviter une telle personne. »
Elle voulait juste exprimer ce qu’elle ressentait.
Qiao Chen l’entendit. Même si elle était encore perdue, elle se sentait plus confiante.
Fu Ge savait qui était Maître Nie. Cependant, il n’avait entendu que des rumeurs à son sujet. Par conséquent, il regarda Qiao Chen avec surprise et lui demanda : « Chen Chen, pourquoi ne m’as-tu pas dit que Maître Nie serait ici ? »
« Je… » Qiao Chen voulait dire à tout le monde qu’elle n’avait pas la moindre idée de la raison de la présence de Maître Nie !
Ses camarades de la classe B commencèrent à la taquiner. « C’est vrai, Chen Chen. N’essaies-tu pas trop de faire profil bas ? Tu as réussi à garder le secret pendant si longtemps. »
Note :
(1) Le konghou est une ancienne harpe chinoise, également connue sous le nom de kanhou, éteinte depuis l’époque de la dynastie Ming. Elle est réapparue, sous une forme sensiblement différente au XXᵉ siècle de manière très discrète.