Chapitre 249 : C’était leur jour de malchance ?
« Contrairement à quelqu’un qui est devenu si orgueilleux après avoir connu quelques gros bonnets et qui voulait que le monde entier le sache ! »
Il était évident qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre.
Qiao Chen se tut.
Elle n’était vraiment pas au courant, sinon elle l’aurait dit à tout le monde !
Fu Ge regarda son visage pâle. Il vit qu’elle restait calme et posée à présent. Il n’y avait pas la moindre trace de fierté sur son visage. Il lui parla alors doucement. « Chen Chen, tu es si humble, exactement comme la première fois que je t’ai rencontrée. »
Qiao Chen avait l’impression d’être au début de leur relation. Elle commença à rougir en serrant sa main et répondit doucement. « Je n’ai pas eu l’occasion de le dire à tout le monde. »
Elle n’avait pas la moindre idée de qui était Maître Nie et de la raison de sa présence ici.
Elle pensait que He Yujuan l’avait invité. Sinon, Maître Nie avait dû être attiré par son talent après avoir vu sa pièce et était venu de son propre chef, tout comme Steven.
Tout le monde la regardait avec envie.
Elle se sentait bien en voyant comment les autres la regardaient. Elle prit une grande inspiration pour se calmer et sourit, puis se leva et marcha calmement jusqu’à la porte. Elle s’adressa alors au jeune homme qui regardait toujours autour de lui.
« Bonjour, je suis Qiao Chen. »
Elle s’efforça d’avoir une voix agréable.
Elle ne pouvait presque pas cacher son bonheur !
Même si elle avait l’air timide, tout le monde pouvait voir à quel point elle était fière. C’était comme si elle les avait vraiment invités.
« Je vous en prie, asseyez-vous. »
Le jeune homme entendit ce qu’elle disait et répéta : « Qiao Chen ? »
C’était bizarre.
Ce n’était pas le bon nom !
Qiao Chen ne savait pas ce qui lui passait par la tête et pensa qu’il n’était pas sûr de savoir à quoi elle ressemblait. Elle sourit et hocha la tête, puis dit : « Oui, je suis Qiao Chen. »
Elle jeta un coup d’œil au vieil homme et ne put dire ce qu’il y avait de si génial chez cet homme d’apparence ordinaire.
Il était si impressionnant qu’une personne comme Grand-mère Tang en devint émotive.
Elle respira profondément en se disant : Peu importe qui est cet homme, il n’y a pas de différence entre lui et moi.
Peu importe qui était cette personne, avec lui dans les parages, elle était moins humiliée.
Elle continua à sourire.
Le jeune homme s’emporta. « Mais nous cherchons Qiao Nian ! »
La bouche de Qiao Chen s’ouvrit en grand sous le choc.
C’était trop humiliant pour elle.
Elle ne pouvait pas réagir à temps !
La pièce devint silencieuse, si silencieuse qu’on aurait pu entendre une épingle tomber.
C’était trop silencieux.
Le silence était assourdissant !
La famille Qiao fut choquée par sa réponse et ne put réagir.
Aujourd’hui devait être leur jour de malchance !
« Je suis désolé, nous nous sommes trompés de chambre. » Le jeune homme ne remarqua pas l’atmosphère étrange et lui demanda poliment : « Y a-t-il une autre Mlle Qiao qui fête son anniversaire ici ? Savez-vous dans quelle salle elle se trouve ? »
Le visage de Qiao Chen rougit comme si on l’étouffait.
Elle commença à respirer bruyamment.
Tout ce qu’elle voulait, c’était que la terre l’engloutisse pour qu’elle puisse se cacher de tout le monde. Sans pouvoir parler, elle leva la main et montra la porte d’à côté. Elle avait honte que son visage devienne rouge.
« Oh, merci. »
Perdant le contrôle de ses jambes, elle faillit s’effondrer sur le sol après leur départ.
Elle ne pouvait pas se résoudre à affronter les gens dans la salle.
Fu Ge lui demanda si elle avait invité Maître Nie. Elle avait même confirmé, car elle pensait qu’il était là pour fêter son anniversaire.
Mais maintenant…
Elle n’avait jamais été aussi humiliée auparavant !
Elle ne pouvait pas se résoudre à regarder ses invités…