Chapitre 472 – Chercher à confirmer certaines choses
Xiao Ning’er était complètement perdue : « Mais pourquoi seuls les célibataires feraient de leur mieux ? »
Nie Li se para de moralité et dit : « Envisage ça autrement : les disciples de la Note Céleste sont toutes des femmes, alors si j’envoyais des hommes mariés et pères de famille là-bas et qu’ils se mettaient en couple… Ça détruirait de nombreux foyers, n’est-ce pas ? C’est pourquoi je n’envoie que des célibataires. »
« Oh, je comprends mieux. » dit Xiao Ning’er en rougissant un peu devant les mesures drastiques de son aimé.
La secte de la Note Céleste deviendrait probablement une branche de la secte des Plumes Divines si, un jour, toutes ses disciples devaient se mettre en couple.
« On dirait que je n’ai plus rien à faire du côté de la secte de la Note Céleste… Devrais-je rendre visite aux autres sectes divines, du coup ? » murmura le jeune homme. À présent qu’il prenait graduellement le contrôle sur la Note Céleste, il devrait continuer à étendre ses forces.
Xiao Ning’er n’avait pas compris ce qu’il avait dit et lui demanda, perplexe : « De quoi parles-tu, Nie Li ? »
Ce dernier réfléchit un temps et dit : « Je voudrais confirmer quelque chose avec toi, Ning’er. »
« Quoi donc ? » demanda la demoiselle avec un regard curieux.
« C’est à propos de la Forêt du Démon Noir. »
« Tu parles de celle au sud-ouest de Bourg-Triomphe ? » demanda sa compagne, intriguée. Pourquoi avait-il soudainement pensé à quelque chose d’aussi hors-propos ?
« Oui, je parle bien de celle-là. » L’adolescent se plongea dans ses souvenirs. Dans sa vie passée, Xiao Ning’er y était entrée pour ne jamais en ressortir. Plus tard, il avait rencontré une femme du nom de Xiao Ning, et il ne comprenait pas comment sa fiancée pouvait avoir de ses souvenirs.
Tout ça devait être lié à cette fameuse forêt.
Peut-être que Xiao Ning’er, dans cette autre vie, avait survécu et voyagé jusqu’au Domaine des Ruines Draconiques où ils s’étaient rencontrés.
Cette pensée lui fait éprouver une certaine pitié envers elle.
La demoiselle réfléchit un moment et lui dit : « Je me suis rendue là-bas plusieurs fois. »
« Pourquoi y es-tu allée ? Il y a quelque chose, là-bas ? » lui demanda le petit génie, dubitatif .
« Oh, je ne suis jamais entrée dans la forêt. » Elle secoua la tête et continua : « C’est juste qu’à chaque fois que je passais à proximité, j’entendais une voix qui m’y m’appelait… Et j’éprouve une étrange sensation à chaque fois que j’en approche. »
« Quelle sensation ? »
« Comme si j’avais voyagé à travers le temps et étais devenue quelqu’un d’autre… Comme s’il était arrivé d’horribles choses, et à chaque fois j’éprouve un énorme chagrin. » dit elle tandis que ses yeux s’embuèrent de larmes.
« Comme si tu étais devenue quelqu’un d’autre ? » Nie Li fit les cent pas en murmurant. « Étrange. Pourquoi éprouve-t-elle une telle chose ? Se peut-il que Xiao Ning’er puisse également percevoir son passé ? »
« Est-il possible que dans le passé, elle ait également été appelée par la Forêt et y soit entrée sans plus y réfléchir ? » Il fronça les sourcils. « Si c’est vraiment le cas, alors le karma et l’espace-temps sont d’une complexité laissant rêveur… »
Xiao Ning’er lui demanda, pas sûre d’avoir bien entendu : « Qu’as-tu dit, Nie Li ? »
« Qu’est donc le Livre Esprit-Démon Temporel, exactement ? Pour quelles raisons m’a-t-il permis de revenir dans le passé ? » Le jeune prodige fronça les sourcils. « Se peut-il que l’espace et le temps aient la forme d’une boucle infinie ? »
« C’est quoi une boucle infinie ? » demanda sa compagne, curieuse.
« Rien du tout. » Le jeune homme secoua la tête et poursuivit : « Je voudrais te montrer quelque chose, Xiao Ning’er. »
« Quoi donc ? »
« Déshabille-toi. »
« Hein ? Tu veux que je me déshabille ? » La pauvre rougit aussitôt comme une tomate. Pourquoi son aimé lui demandait-il aussi subitement une chose pareille ? Qu’essayait-il de faire, exactement ? Elle releva la tête vers lui, toute hésitante, alors que ses joues la brûlaient déjà. « Dois-je vraiment enlever mes vêtements ? »
L’adolescent hocha la tête : « Yep. »
Elle leva la tête et regarda les fenêtres encore grandes ouvertes : « M-mais… Ça n’est pas le bon moment… »
Le petit génie réfléchit et regarda le visage cramoisi de la demoiselle avant de réaliser qu’effectivement, c’était un peu cavalier. Cependant, il devait vérifier quelque chose. « On va fermer les fenêtres dans ce cas. »
« Hein ? » hoqueta-t-elle, stupéfaite. Elle s’était imaginée qu’il allait laisser tomber, aussi sa surprise n’en fut que plus grande à sa réponse. Voulait-il le faire à ce point… ?
Ning’er sentit son cœur battre la chamade.
Nie Li se retourna, ferma la porte, puis il ferma les fenêtres les unes après les autres. Bang ! Bang ! Bang !
« Nie Li, il fait encore jour, ça ne se fait pas, non ? » demanda timidement la jeune femme. Aucun homme ne pourrait résister en la voyant la tête basse et toute timide.
« Qu’est-ce qui ne se fait pas ? » répliqua curieusement l’adolescent. « Nous n’avons pas besoin de nous soucier de choses pareilles entre nous, pas vrai ? »
La demoiselle sentit battre son cœur plus fort encore à sa réponse. Il avait raison, elle avait déjà décidé il y a longtemps qu’elle ne serait qu’à lui dans cette vie, mais… Tout ça était un peu trop rapide.
Ne devrait-ce pas arriver après le mariage… ?
Son expression se rembrunit un peu plus en pensant mariage. Ziyun était sa fiancée aussi s’il devait se marier, ça allait être avec elle.
Cela dit, elle était prête à tout sacrifier tant qu’elle pourrait rester à ses côtés, même sans statut et en étant la cible de ragots.
Une fois qu’il eut fermé la porte et les fenêtres, le jeune prodige vint la rejoindre et baissa la tête pour la regarder. Elle avait la tête légèrement levée et rougissait comme une pivoine, les yeux fermés. Elle avait l’air absolument magnifique. Cela dit, ses cils tremblaient, ce qui prouvait sa nervosité.
Ses lèvres roses étaient absolument irrésistibles.
Il la regarda, ne sachant que penser : « Pourquoi as-tu fermé les yeux, Ning’er ? »
A-Alors tu veux que j’ouvre les yeux pendant ? Que veux-tu que je fasse, Nie Li ? pensa-t’elle, plus timide que jamais. Sa respiration était troublée.
Nie Li sentit son soldat saluer un peu devant son expression timide, et certaines pensées fleurirent dans son esprit à son insu. N’importe quel autre homme ne pourrait pas se contrôler devant une telle beauté, pas vrai ?
Sa respiration s’accéléra incontrôlablement tandis qu’il tendit les mains vers les boutons des habits de son aimée. Peut-être n’aurait-il pas de meilleure occasion avant longtemps…