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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 119

Différentes choses se sont emboîtées

Tome 3 – Chapitre 119 – Différentes choses se sont emboîtées

Après être revenue du rez-de-chaussée, Sairitz s’est séparée de son escorte et elle est retournée dans le salon prévu pour les visiteurs nobles.

Un tapis moelleux et noir était étalé dans la pièce et les invités des différents pays étaient répartis en groupe et s’amusaient en discutant sur le balcon qui permettait de regarder ce qui se passait dans la salle de bal. Sairitz, qui est venue de l’union Lorel, était une des personnes ayant une puissante position sociale. Avant de partir de cet endroit, elle est retournée à la place qui lui était attribuée et de nombreux Hyumains sont venues lui parler. Tout en les ayant gérés de manière très habile, elle a soudainement remarqué quelque chose et elle a tourné sa tête dans une certaine direction.

Les pupilles de Sairitz se sont rétrécies. À l’endroit où se trouvait ce regard appuyé qui a attiré son attention, il y avait une certaine personne.

(La deuxième princesse de l’empire Gritonia, Lily Front Gritonia. Après l’apparition du héros, elle a abandonné tout ce qui faisait sa puissance politique comme si elle fuyait avec lui et elle est maintenant sous ses ordres. Exactement cela, comment une personne, qui agissait comme elle faisait avant, pourrait agir comme ça maintenant ? C’était un revirement qui a amené beaucoup de suspicion. La vigilance autour de son entourage était en fait renforcée avant l’apparition du héros et l’investigation menée actuellement sur elle nous donne du fil à retordre. On peut dire que c’est une vigilance anormale. Pour le moment, il n’y a pratiquement aucune interaction entre elle et moi. Nous n’avons pas fait de contact inutile avec le héros à ses côtés et actuellement, il n’est pas prévu de le faire.) (Sairitz)

Après avoir terminé avec les discussions en cours, Sairitz a présenté ses excuses aux personnes qui l’entourait et elle s’est approchée de Lily qui était proche du balcon. Lily ne regardait plus Sairitz, elle observait ce qu’il se passait à l’étage d’en dessous.

(Ils sont venus, hein, Lorel. Je pensais les ignorer pendant un moment puisque le pouvoir de Tomoki ne fonctionne pas sur leurs prêtresses et pourtant, ils augmentent inutilement ma charge de travail. D’imaginer qu’ils viendraient à entrer en contact avec la compagnie Kuzunoha. Ne déconne pas. Depuis l’avertissement de cette femme nommée Tomoe, même si elle est juste une employée de la compagnie, ça ne sonnait clairement pas comme une plaisanterie. Tomoki, qui s’apprêtait de nouveau à attaquer fort Stella, est tombée sous le charme de cette femme, donc je ne peux pas complètement ignorer la compagnie Kuzunoha. Cet homme disgracieux du nom de Raidou semble en être le propriétaire, mais il y a la possibilité qu’il soit également le maître de Tomoe. En réalité, c’est le moment où je devrais agir avec Tomoki et les autres, mais s’ils font des affaires à proximité, c’est plus fort que moi, ceci m’intéresse. Il aurait été préférable s’ils étaient juste rester sagement à Tsige. Pour couronner le tout, tu me dis qu’ils ont des liens avec le pays rempli de secret, Lorel ? Bon sang, ils sont vraiment sur le chemin. Une telle entrave, EnTrAvE, ENTRAVE !!!) (Lily)

D’autre part, Lily savait que Sairitz approchait. La raison pour laquelle elle regardait l’étage du bas, ce n’était pas une ruse à l’encontre de Sairitz. Elle surveillait Raidou qui était revenu dans la salle de bal.

Pour Lily, la compagnie Kuzunoha et le propriétaire Raidou étaient une partie de la raison qu’il l’a fait venir à la Ville Académique. Tomoe, la puissante épéiste qu’ils ont rencontrée au royaume de Limia. Cette existence, n’a pas seulement laissé une profonde marque dans le cœur du héros qui était le pion le plus fort de l’empire, mais aussi chez la princesse Lily. Pour lui, c’était la première fois depuis sa venue dans ce monde qu’il a été traité de manière cruelle, en plus de ça, elle possédait une épée qu’il ne pouvait pas dégainer, alors qu’il était en mesure d’utiliser n’importe quel outil magique. Lily avait pris l’avertissement de Tomoe à cœur, donc elle menait l’investigation au minimum sur la compagnie Kuzunoha et elle n’avait interféré en aucune manière. Elle a été capable de contrôler la fixette de Tomoki sur Tomoe et la raison pour laquelle il n’était pas encore passé à l’action, c’était également à cause d’elle. L’existence de Tomoe était la graine du désespoir pour Lily et elle ne pouvait pas s’empercher de s’inquiéter sur la raison pour laquelle ce problème sur patte a fait tout ce chemin pour venir à la Ville Académique.

“Lily-sama. Comment se passe votre recherche dans la salle de bal ? Avez-vous trouvé une personne qui pique votre curiosité ?” (Sairitz Kahara)

“Oh, c’est Kahara-sama.” (Lily)

“Utiliser le suffixe –sama, cela ne me dérange pas si vous m’appelez sans titre honorifique. Après tout, vous êtes la princesse de l’empire qui combat la race des Démons en première ligne.” (Sairitz Kahara)

“J’ai déjà démissionné de mes droits au trône. Donc, je suis une personne libertine qui est venue à ce type de festival pendant la bonne période.” (Lily)

“Juste pour supporter le héros, vous ne manquez pas de dévouement. Je, non, nous de Lorel voudrions être…” (Sairitz Kahara)

“… Entrons dans le vif su sujet, Kahara-sama. Pour quoi une des autorités de l’union Lorel a prit la peine de descendre pour rencontrer cet homme ? Ceci m’intéresse.” (Lily)

Les flatteries de Sairitz envers Lily ont été arrêtées. L’éventail cachait la moitié inférieure du visage de Lily et ses yeux souriaient doucement. Mais Sairitz a pu sentir que c’était parce qu’elle était malheureuse qu’elle a dit une chose pareille.

“Vraiment… Ah, c’était une affaire personnelle. J’ai entendu dire par mes subordonnés qu’il y avait un magasin dans cette ville qui vend des médicaments qui donnaient toute satisfaction et des fruits étranges. ‘C’est un commerçant qui se démarque incroyablement, alors vous serez capable de le reconnaître en un clin d’œil’, c’était ce qu’ils m’ont dit en ayant plaisanté à moitié, mais lorsque que je l’ai vu pour la première fois, j’ai été surpris. Cela a vraiment été en un clin d’œil et en plus, c’était de loin. C’est la raison pour la laquelle je suis allée inconsciemment lui parler sans avoir réfléchi à mon statut. J’ai sans doute fait quelque chose de gênant pour lui.” (Sairitz)

“Huhuhu, c’est vrai. Même d’ici, on peut dire en un instant que c’est lui, Raidou-dono.” (Lily)

Les yeux de Lily se sont dirigés vers Raidou. Et ensuite, après s’être assuré que Raidou était là, cette fois-ci c’était Sairitz qui a été celle qui a manifesté de l’intérêt.

“… Lily-sama connaît également Raidou-dono ?” (Sairitz Kahara)

“Oui. De mon côté, c’est principalement dû à des rumeurs. Par exemple, leurs employés sont pratiquement tous des Demi-Humains, et qu’il travaille en tant professeur à temps partiel pour l’académie. Apparemment, il semble être une personne plutôt intéressante. J’aimerais aussi discuter avec lui.” (Lily)

“… Je vois, une discussion. Alors il est également un professeur à temps partiel. En plus, il est proche des Demi-Humains…” (Sairitz Kahara)

(… Elle ne sait pas grand-chose sur lui ? Est-ce du bluff ?) (Lily)

 

En voyant son visage qui donnait l’impression que c’était la première fois qu’elle entendait sa relation avec les Demi-Humains et qu’il était un professeur vacataire, Lily réfléchissait.

(Pour l’instant, la compagnie Kuzunoha n’a pas montré de signe d’être dans un autre endroit que Tsige et Rotsgard. Et cette femme quitte rarement son pays. Dans ce cas, Lorel et la compagnie Kuzunoha ont établi suffisamment de liens pour la faire sortir de son pays ? Parmi tous les facteurs d’incertitudes, la compagnie Kuzunoha ne tient pas vraiment le rôle d’antagonisme envers nous. Enquêtons plutôt sur l’autre facteur inconnu, le Diable serait préférable. Il possède une assez grande puissance de combat et par-dessus tout, ses liens avec la Déesse. En outre, que ce soit des Hyumains ou des Démons, il les tuera sans aucune distinction. Comparé à ça, la compagnie Kuzunoha est plus comme une existence neutre. Utilisons n’importe quel pays pour enquêter à leur sujet. Si l’empire se tient en 1er plan, cela pourrait devenir un cauchemar lorsque Tomoe apparaîtra.) (Lily)

“Si la médecine est vraiment aussi bonne que vous le dites, je me disais que ceci serait une bonne idée d’en acheter pour en faire des présents.” (Lily)

“Oui, c’est une bonne idée. Si vous voulez bien, je serais prête à en partager avec Lily-sama.” (Sairitz Kahara)

“Il n’y a pas besoin d’en faire autant.” (Lily)

“Après tout, il y a peu de personne aussi connue que Lily-sama. De plus, je ne peux pas laisser une princesse attendre dans cette énorme file d’attente.” (Sairitz Kahara)

“… Entendu. Je vais accepter votre bonne volonté.” (Lily)

(Est-ce parce qu’elle ne veut pas que je prenne contact avec Raidou ? Concédons ça à contre-cœur pour le moment. Il y a encore des choses que je veux entendre d’elle.) (Lily)

“Laissez-moi m’en occuper. Je vous les ferai livré dans quelques jours.” (Sairitz Kahara)

“J’attendrai. Changeons de sujet. Puis-je encore dépendre de cette bonne volonté ? En réalité, il y a quelque chose que je veux absolument demander à Kahara-sama.” (Lily)

“De moi ? En raison de ma position, il y a de nombreuses choses que je ne peux pas dévoiler à propos de mon pays, donc si cela vous va quand même.” (Sairitz Kahara)

(Qu’est-ce qu’elle veut me demander ? Elle a déjà plusieurs personnes qui sont infiltrées et qui la renseignent.) (Sairitz Kahara)

“Évidemment. Je sais que votre pays a développé d’excellentes techniques d’artisanat. Notre pays s’est récemment intéressé à la poudre noire. Je me demandais si je peux vous posez des questions sur la création de la poudre noire et sa façon de l’utiliser.” (Lily)

“La poudre noire, hein. C’est la première fois que j’entends dire que votre pays s’intéresse à une telle chose. Si c’est ça, je peux vous dire tout ce que je sais.” (Sairitz Kahara)

(La poudre noire. C’est inattendu. Il y a des manières dangereuses pour l’utiliser, mais c’est quelque chose qui est très inférieur à un magicien. Eh bien, ceci donne l’impression d’être inutilement dangereux, mais pourquoi… Apprenons-lui des choses qui ne seront pas un danger. Des choses qu’elle a probablement déjà entendues. Je devrais avertir les personnes en charge de ça de faire preuve de prudence.) (Sairitz Kahara)

“Oui. Comme bon vous semblera.” (Lily)

(S’ils apprennent l’intérêt de l’empire pour la poudre noire, c’est sûr qu’ils vont être sur leur garde. Parfois, prendre des précautions peut en fait exposé l’endroit où se trouve les informations. Ne sous-estimez pas notre service de renseignement. Je te ferai tomber sous l’emprise des yeux de Tomoki et tu seras dévouée comme les autres filles.) (Lily)

Tout en écoutant l’intérêt et l’utilisation de la poudre noire, qu’elle connaissait déjà, la confrontation souriante de Lily et Sairitz s’est poursuivie.
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“Rembrandt, alors vous étiez là”

“Eh bien, eh bien, si ce n’est pas le shogun. Si je savais que vous veniez, je serais venu vous saluez. Si je me souviens bien, ceux qui auraient dû venir à Rotsgard, c’était la famille Ryujin ?” (Rembrandt) (NTF : Dans la mythologie Japonaise, Ryujin est le dieu de la mer qui est aus… non, c’est encore un Dragon.)

“Oui, Je n’avais pas l’intention de venir ici. Il y a des discussions agitées sur la stratégie à prendre pour fort Stella. Rotsgard était juste sur notre chemin, il y avait le festival de l’école, donc nous nous sommes arrêtés pour nous reposer. Et du coup, je vous ai vu. Le majordome n’est pas avec vous aujourd’hui ?” (Shogun)

“Oui. Je suis venu avec ma femme, alors je lui ai laissé géré la compagnie.” (Rembrandt)

“Pas de gardes, hein. Le Don de Tsige ne peut pas se permettre ça.” (Shogun)

“Non, non, en tant que remplaçant, j’ai emmené quelqu’un de confiance. C’est le marchand novice de la compagnie Kuzunoha dont je vous ai déjà parlé. Je suis venu avec lui aujourd’hui.” (Rembrandt)

Sans nier le fait qu’il soit à la tête de Tsige, Rembrandt a maintenant compris la raison pour laquelle le Shogun avait pris contact avec lui.

“… hum, je voulais demander votre avis à ce sujet. Je vois. Vous l’avez bien apprivoisé. J’ai quand même entendu dire qu’il était le genre de personne qui a fait de cet endroit, sa base et ne voulait rien à avoir à faire avec mon pays.” (Shogun)

‘Tenez-vous les rênes de la compagnie Kuzunoha ?’ Rembrandt, qui pensait avoir deviné la raison pour laquelle il était venu, semblait avoir raison.

C’était pourquoi il n’avait pas nié l’image du Shogun de lui à la tête de Tsige, et pendant qu’il y était, il lui a dit que Raidou était venu avec lui afin qu’il se méprenne sur leur relation.

Le succès du plan de Rembrandt a pu être perçu dans la réponse du Shogun d’Aion.

“Au bout du compte, il est encore jeune. Et en réalité, il loue un espace dans ma compagnie et la compagnie Kuzunoha est également dans Tsige, alors soyez soulagé. Ah c’est vrai, le Shogun aime l’alcool, pas vrai ? Il y a une femme qui amène un alcool vraiment délicieux. Dans ce cas, veuillez flâner avec moi pour l’instant. Venez, venez.” (Rembrandt)

“O-Oh. Rembrandt, pas besoin de me prier. Désolé, madame. Je vais vous emprunter votre mari pendant un moment.” (Shogun)

“Ne vous inquiétez pas. Après cela, veuillez m’accorder une danse, ok ? Je vous attendrai.” (Lisa)

La femme de Rembrandt, Lisa, a vu les deux hommes disparaître dans la foule. Avec un grand sourire, elle a regardé le dos du shogun d’Aion se fondre parmi les personnes, comme s’il disparaissait. Elle a lâché un petit soupir, tellement petit que les gens aux alentours ne l’ont pas remarqué. Son champ de vision ne voyait plus seulement que les autres invités et elle ne savait plus où son mari et l’homme, qui les a interpellés, étaient passés.

(L’avoir apprivoisé, lui ? C’est un homme stupide qui n’a même pas idée qu’il est celui qui a été apprivoisé. Il a même fait comme s’il ne m’avait pas remarqué. Il n’a probablement pas compris qu’il a été emmené pour qu’il ne pose pas ses yeux lubriques sur nos filles.) (Lisa)

Lisa n’a pas échangé un seul mot avec son mari, mais elle a compris le but de la conversation et ses agissements d’il y a quelques instants. Même s’il était l’un des plus puissants d’Aion, il était en fait un idiot qui a obtenu sa position par la naissance. Pour couronner le tout, il cherchait des femmes ici et là pour les faire siennes.

(Je suis confiante sur mes capacités à cacher mes véritables sentiments qui pourraient s’afficher sur mon visage, cela n’aurait rien changé de montrer un visage ahuri quand ils l’ont fait. C’était tellement choquant de voir son fils courtiser Sif, mais qu’en plus, le shogun a essayé de faire de même. Un père et son fils qui se battait pour une femme. C’est dégoûtant.) (Lisa)

Lisa se souvint du passé. À l’époque où ses filles, Sif et Yuno étaient en bonne santé, il y avait eu beaucoup de propositions de mariage. Lorsqu’elles sont devenues des étudiantes à l’académie, la quantité de prétendant à encore augmenté. Le fils de cet homme en faisait partie. C’était un des souvenirs qu’elle voulait oublier.

“Hein ? Seulement maman est ici ? Où est papa ?” (Yuno)

“Yuno, ici appelle-moi mère et dites père. Faites attention à votre manière de parler. Si vous êtes incapable de le faire, je vais devoir vous discipliner à la maison, compris ?” (Lisa)

“Argh ! Je vais faire attention, mère.” (Yuno)

“Bien” (Lisa)

“Mère, la personne d’il y a peu, si je me souviens bien, c’était le shogun…” (Yuno)

“C’est exact, Sif. Le père et le fils qui vous ont proposé un mariage. Il semblerait qu’il se soit arrêté ici pendant leur marche vers Stella. En ce moment, il est tenu à l’écart donc c’est bon, mais soyez prudentes.” (Lisa)

“… Oui. D’ailleurs, où est Raidou-sensei ?” (Sif)

“Il a été mené par là-bas par des personnes de Lorel… Probablement une personne importante qui doit être liée à la prêtresse-sama, mais il doit être probablement de retour. Même si vous avez fait de votre mieux pour être belle pour lui, quel dommage. Apparemment, Raidou-sama n’a pas l’habitude de ce genre d’endroits.” (Lisa)

“Oui. Après tout, il est vrai que Raidou-sensei n’a pas été initié à l’art de l’étiquette et à la danse.” (Yuno)

Yuno a dit ces paroles avec un petit sourire désabusé. Même elle, qui était normalement pleine d’énergie, portait une robe, était maquillé et avait une coupe de cheveux qui montrait sa nuque et cela changeait complètement l’aura qu’elle dégageait. Sa manière de parler donnait une impression assez déplacée.

“Huhuhu, il vous a vu, alors je lui demanderais ses impressions plus tard. C’est une sorte d’avance pour ce genre d’homme. En plus, Yuno et Sif.” (Lisa)

“Qu’y a-t-il ?” (Sif)

“Quoi ?” (Yuno)

“Il paraît que vous avez joué dans l’académie d’une manière assez exubérante, hein ? Le nom des Rembrandt n’a pas bonne réputation par ici, vous savez ?” (Lisa)

“?! V-Vous avez enquêté ?” (Yuno)

“Bien sur. Avec vos notes, je ne peux pas dire comment vous vivez après tout. On dirait que vous êtes devenues obéissantes quand vous êtes revenues, mais par le passé, vous faisiez une sacrée paire.” (Lisa)

“Argh” (Lisa et Yuno)

Les deux, qui attiraient l’attention des gens, se sont recroquevillées pour ce faire plus petites.

“… Peut-être que je devrais le dire à Raidou-sama.” (Lisa)

“Arrêtez !” (Sif et Yuno)

Les voix de Sif et Yuno se sont splendidement superposées. Leurs mines sombres étaient également assorties.

“Alors pour cette mauvaise réputation, renversez la situation avant que vous ne soyez notées. Entendu ? Changer moi ça, OK ? Transformez-moi cette mauvaise réputation. C’est plutôt difficile à faire. Après tout, les personnes aiment regarder les autres de haut plus qu’ils ne les valorisent. Ceci va certainement vous aider dans le futur, donc faites de votre mieux. Si vous comprenez, allez-y, dépêchez-vous et revenez !” (Lisa)

“O-Oui !” (Sif et Yuno)

Les paroles de la mère de Sif et Yuno les ont faites reculer et les ont regonflées à bloc. Ces deux-là avaient les mêmes sentiments. Bien sur, le premier était l’embarras que Raidou puisse apprendre leur comportement passé, et ensuite, la peur que si Raidou apprenait cela, qu’il fasse quelque chose d’incroyablement effrayant dans le but de les corriger. Pour une obscure raison, dans leur esprit, il n’y avait pas l’ombre d’un doute qu’il pourrait les abandonner, les mépriser ou faire quelque chose de similaires. Plus que ça, leur crainte, à son propos, pourrait démontrer leur confiance en lui, ou peut-être que son cours a implanté quelque chose en elles.

Lisa observait Raidou qui s’accoudait négligemment contre le mur. Comme s’il était en train de penser à quelque chose et en même temps qu’il ne pensait à rien. En ayant vu le visage de leur imprévisible bienfaiteur, la dame a inconsciemment fait apparaître un grand sourire sur son visage.
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“Merci pour aujourd’hui, Raidou-dono. Grâce à vous, j’ai pu me délecter du spectacle de mes filles habillées aussi joliment.” (Rembrandt)

Rembrandt a communiqué sa gratitude envers Raidou avec un sourire.

Sur le chemin du retour, la nuit n’en était encore qu’à ses débuts. On pouvait dire que les festivités nocturnes ne faisaient que commencer. À présent, les étudiants, qui ont participé, ont probablement entendu leur notes et ils devaient soit s’en réjouir, soit s’en désespérer. Que Rembrandt soit en mesure de revenir en souriant devait être un privilège en tant qu’invité. À propos de ses filles, elles ont reçu une nouvelle tache de leurs parents et cela semblait les peser quand ils se sont quittés.

[De mon côté aussi, j’ai pu rencontrer de nombreuses personnes. Merci beaucoup.] (Makoto)

“Comment étaient mes filles ? Est-ce que cela a pu réjouir tout votre être ?” (Lisa)

La dame a demandé à Raidou ce qu’il pensait de l’allure de ses filles.

[Elles étaient incroyablement belles. Elles étaient totalement différentes par rapport à quand elles étaient dans ma classe, et plus que de me réjouir, ceci m’a surpris.] (Makoto)

“Hahaha ! Une beauté qui surprend. Raidou-dono a vraiment tout compris !” (Rembrandt)

Comme un parent dévoué, Rembrandt a donné une signification supplémentaire aux paroles de Raidou et a loué ses filles.

“Chéri… Nos filles, ainsi que Raidou-sama, ont été observées, donc j’ai sélectionné avec soin leurs habits. En tant que mère, je me sens soulagée.” (Lisa)

[Ces mots sont du gâchis pour moi, madame.] (Makoto)

“Au passage, Raidou-dono, je ne vous l’ai pas présenté, mais en fait le shogun du royaume d’Aion est venu.” (Rembrandt)

Le sourire sur le visage de Rembrandt et la gaieté dans sa voix ont disparu alors qu’il parlait à Raidou qui marchait devant eux.

[Le Shogun-sama du royaume d’Aion ?] (Makoto)

“Oui, il apparaît qu’il était au milieu de son voyage pour fort Stella. Il m’a interrogé sur vous, alors je lui ai raconté que je vous ai apprivoisé. Vous êtes plutôt populaire, hein. On dirait que l’union Lorel s’est prise également d’intérêt pour vous.” (Rembrandt)

[Merci. Vous avez remarqué ça. Il paraît qu’ils ont entendu parler de la popularité des médicaments et ils voulaient savoir si j’allais ouvrir un magasin dans Lorel. Je suis débordé avec Tsige et la boutique d’ici pour le moment, donc j’ai dû décliner.] (Makoto)

“C’est impressionnant ! Vous avez déjà une proposition pour le prochain magasin. Mais dans ce cas, faites attention où vous marcher, il pourrait y avoir un piège.” (Rembrandt)

[Merci pour le conseil.] (Makoto)

“Chéri, Raidou-sama a Tomoe-sama et Mio-sama, et aussi celui nommé Shiki-sama.” (Lisa)

“Oh, c’est vrai. Inconsciemment, j’ai dit quelque chose d’inutile. Désolé d’être aussi curieux, Raidou-dono.” (Rembrandt)

[Non, ça ne me gêne pas. Je suis vraiment content que vous vous souciez de moi.] (Makoto)

“… Raidou-dono, vous voyez, dernièrement, j’ai été témoin du développement journalier de Tsige. Ce que je vais dire n’est pas dû à mon sentiment de gratitude. À l’avenir, peu importe quel genre d’ennemi vous vous ferez, je resterai à vos côtés. En tant que notre bienfaiteur et en tant que marchand. C’est ma décision. C’est pourquoi, si un jour vous êtes troublé par quelque chose, n’hésitez pas à me le dire. Je deviendrai votre force.” (Rembrandt)

Quand Rembrandt a fini de le dire, Raidou, qui marchait devant lui, a arrêté de marcher. Il y avait deux raisons.

La première était à cause de la gratitude qu’il a ressentie envers la déclaration de Rembrandt. Et l’autre raison, c’était en raison de la vision devant lui. Plusieurs étudiants en uniforme. Ils montraient clairement de l’hostilité. Et c’était clairement à l’encontre de Raidou.

Rembrandt a également remarqué cette anomalie et il s’est aussi arrêté.

“Hé, Raidou.” (Étudiant)

[Je ne me souviens pas d’avoir donné la permission à un étudiant de m’appeler sans titre honorifique. Je suis certainement Raidou, mais est-ce que vous m’appelez ainsi en sachant que je suis un professeur vacataire ?] (Makoto)

“Évidemment. Je ne laisserai pas dire que tu nous as oublié. Moi, que tu as failli tuer.” (Étudiant)

Raidou a incliné sa tête sur le côté. Parce qu’il ne souvenait pas du tout de lui.

S’il a dit presque tué, il pourrait s’agir d’un des étudiants qui a participé à sa classe. Mais lorsqu’il songeait aux étudiants qui étaient actuellement dans son cours ou ceux qui ont été blessés pendant une session, il n’y avait eu personne qui avait affiché sa colère.

[Désoler. Je ne me souviens pas de vous.] (Makoto)

“?!! Ne déconne pas !” (Étudiant)

[Je ne plaisante pas. Je n’ai pas le moindre indice. Mais si j’ai fait quelque chose, laissez-moi m’en excusez. Je suis désolé. Comme vous pouvez le voir, je suis en compagnie d’autres personnes pour l’instant. Si vous avez des plaintes à formuler, je les écouterai demain au magasin. Bonne soirée.] (Makoto)

“Toi !!! Tu ne te souviens vraiment pas de moi ?!” (Étudiant)

[Êtes-vous un étudiant qui est venu dans ma classe ? Je ne crois pas que vous y étiez.] (Makoto)

“Il n’y a pas moyen que j’aille dans ta classe !!! Je vois, la classe ! Ta classe où il n’y a seulement que sept personnes, pas vrai ? En plus, il n’y a aucune demande pour te rejoindre, non ? C’est parce que je fais pressions, donc ceci devrait être évident !” (Étudiant)

Raidou était troublé.

L’homme devant lui insistait tellement sur le sujet que c’était à un point où il en écumait de la bave. S’il était proche de la mort, Raidou devrait s’en souvenir. Mais il était vrai qu’il lui disait quelque chose. En fait, il n’avait pas l’impression que c’était leur première rencontre.

En plus, à propos de la classe, Raidou recevait encore une quantité massive de pétitions. C’était juste qu’il ne les acceptait pas. Il réfléchissait à laisser les sept enseigner aux nouveaux lorsqu’ils seront un peu plus fort, mais ceci prendrait du temps dans une perspective à long terme. Donc Raidou n’avait pas l’intention d’augmenter le nombre d’étudiants pour l’instant. Et c’était pourquoi il était sept. Il arrivait de moins en moins à comprendre cet homme.

[Je vous ai dit que je vous écouterai demain. Laissez-moi vous dire quelque chose. Ces personnes sont des invités d’honneur. Vous savez ce qu’il arrivera si un de vous ne posent ne serait qu’un seul doigt sur eux, n’est-ce pas ?] (Makoto)

En échangeant un regard avec Rembrandt, Raidou s’est mis sur le côté. Peut-être l’avertissement a fonctionné, ils ne montraient aucun signe de vouloir touché au couple.

“… Je ne peux pas te pardonner ! Je te ferai assurément regretter d’avoir fait de moi ton ennemi ! Dans le tournoi de demain, je vais démolir le groupe qui suit tes cours. Peu importe la manière ! Cela propagera le fait que vous êtes un incompétent !” (Étudiant)

[Je vois. Faites ce que ce que vous voulez.] (Makoto)

Raidou a continué sa route en ayant écrit ceci à l’intention de l’homme qui fulminait toujours. Les railleries ont continué, mais Raidou ne les a pas du tout écoutées.

“R-Raidou-dono. Les étudiants à l’instant, je crois qu’ils ont évoqué le fait de blesser mes filles.” (Rembrandt)

[Oui, il me semble que ce soit leur but. Ne vous en faites pas. Au contraire, cela va se transformer en bon entraînement pour eux. En plus, il n’y a même pas une chance sur un million qu’elles soient blessées.] (Makoto)

En ayant calmé le couple, Raidou les a guidés jusqu’à leur logement.
__________________

Peu importe à quel point il se creusait les méninges, Raidou ne pouvait pas se souvenir de qui cela pouvait être. Il ne faisait aucun doute qu’il l’a rencontré durant la période où il était à la Ville Académique, donc il en a parlé à Shiki quand il est retourné à la compagnie.

Shiki est resté silencieux pendant le petit laps de temps où il réfléchissait.

“Waka, peut-être que c’est ça ?” (Shiki)

“Tu te souviens de quelque chose ? Je ne me souviens de rien.” (Makoto)

“Ouais. C’était quelque chose qui s’est produite peu après notre arrivé. L’étudiant qui embêtait Ruria du Gotetsu et que nous avons corrigé.” (Shiki)

“Oh, maintenant que tu le mentionnes. Je l’ai sauvé sur un coup de tête. Mais il a déclaré qu’il a été presque tué, tu sais ? Je croyais que c’était juste à un niveau où ils ont été un peu effrayés.” (Makoto)

“Ils ont chuté d’une bonne hauteur et le sol était pavé de pierre, alors il y avait une légère chance qu’ils eussent pu en mourir. Plus important, aucun d’entre eux était capable de flotter.” (Shiki)

“… Exact. Alors c’était ça. Qu’il a été ‘presque tué’, hein.” (Makoto)

Les épaules de Raidou se sont lourdement affaissés et il a soupiré. Il était épuisé après avoir réalisé que ce type faisait tant de bruit sur la manière de comment il a été ‘presque tué’, quelle petite nature. Comparé à ce qu’il a expérimenté quand il est venu dans ce monde, ce n’était rien.

 

“Au cas où, je vais enquêter demain sur ces étudiants. Après tout, j’ai promis à Jin de l’accompagner.” (Shiki)

“Je vois. Le tirage au sort du tournoi, n’est-ce pas ? J’en profiterai pour aller voir Root. À ce moment-là, pourrais-tu trouver du temps à accorder à Jin et aux autres ? Je dois aussi les prévenir qu’ils pourraient être harcelés.” (Makoto)

“Les avertir ?” (Shiki)

“Oui, les prévenir. S’ils sont incapables de faire face tout seul à genre de chose, ils ne seront pas fiables. Dans la salle des professeurs, plusieurs personnes m’ont dit plusieurs fois que je devrais augmenter le nombre de mes étudiants. Je ne suis pas obligé de suivre leur conseil, mais c’est comme se trouver entre le marteau et l’enclume, je ressens également un peu de pitié envers les membres du personnel. Lorsque les sept auront assez grandi, je planifie de les utiliser pour l’éducation et éviter quelques ennuis.” (Makoto)

Shiki a silencieusement acquiescé aux mots de Raidou.

(Dans ce cas, allons au magasin où Tomoe et Mio, ainsi bien que le bagage supplémentaire, Root, attendaient. Après tout, je dois leur demander ce qu’elles comptent faire ce soir. Elles doivent avoir l’intention de picoler pas mal, et demain, j’irai avec Root. Il reste encore beaucoup à faire, c’est le moment de se motiver !) (Makoto)

Cela sera une longue journée. Raidou a quitté le magasin avec un sourire ironique sur le visage.

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