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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 133.5

Point de vue Zara & Rembrandt (119-133)

Tome 3 – Chapitre 133.5 – Point de vue Zara & Rembrandt (119-133)

Le plus grand événement au monde en ce moment était le festival de l’Académie Rotsgard.

C’était initialement une commémoration pour la fondation de l’académie, mais de nos jours, c’est devenu un festival scolaire.

Cependant, même si le nom a changé, ce n’était pas comme si l’ampleur de l’événement avait diminué.

Avec des invités aussi illustre, Il est devenu plus extravagant que l’année dernière.

Le nombre de personnes qui venaient ici pour visiter la ville augmentait également pendant cette période et les étudiants ont commencé à se préparer pour cet événement plusieurs mois à l’avance.

C’était la période où la ville était en plein essor et la plus animée.

« Cela fait longtemps que je ne suis pas venu dans ce quartier. » (Rembrandt)

« Pourquoi en parles-tu comme si tu étais nostalgique, tu n’es pas resté longtemps ici. » (Zara)

« Non, ce n’est pas ça. Je me remémore le temps où cette ville m’a causé tant de difficultés… tu sais, quand j’étais juste un petit colporteur. » (Rembrandt)

« Oh…. Tu te souviens encore de cette période de notre jeunesse ? » (Zara)

« Je ne pourrais jamais oublier l’humiliation, l’amertume et le désespoir que j’ai ressenti. Une histoire douloureuse dans mon parcours parfait de marchand… J’ai eu beaucoup de ces moments dans cette ville. » (Rembrandt)

« Alors pourquoi es-tu parti et t’es-tu rendu à Tsige, une ville si éloignée ? Je voulais que nous deux construisions nos vies ici, mais un jour tu es parti sans même essayer de me donner une explication.  » (Zara)

« J’avais plusieurs raisons de le faire à l’époque… Eh bien, ça n’a plus d’importance maintenant… » (Rembrandt)

« C’est vrai, ça n’a pas plus d’importance maintenant, mais je veux toujours entendre cette histoire de ta bouche. Je veux savoir pourquoi tout le sang, la sueur et les larmes, que nous avons versés, ont comme disparu dans les airs pour toi. Tu as pris toutes tes affaires et tu es parti. Ce mystère me hante, même maintenant. » (Zara)

La ville était animée, regarde dans n’importe quelle rue et tu pourrais le confirmer. Les deux hommes regardaient la ville depuis les hauteurs d’un grand bâtiment. Ils ont baissé les yeux et ont regardé la ville mais leurs regards ne se croisèrent pas. C’était le bâtiment de la guilde des marchands de Rotsgard. C’était la meilleure salle de réception que cette guilde avait à offrir, avec un mobilier luxueux remplissant la pièce.

L’un des deux hommes était un marchand qui était venu voir les progrès de ses filles. L’autre était le représentant de la guilde marchande de Rotsgard. Le représentant de la guilde ne rencontrerait pas n’importe quel marchand, mais cet homme avec lui n’était pas un marchand quelconque. C’était Patrick Rembrandt, le marchand qui gagnait sa vie et qui vivait en faisant des affaires dans le désert.

« Hein, arrête d’être si crispé, Zara. Nous n’avons plus 20 ans, asseyons-nous. » (Rembrandt)

« C’est quelque chose que je devrais te dire, pas l’inverse. Est-ce que cette ville éloignée t’a volé aussi ta courtoisie ?  » (Zara)

« J’ai senti que tu n’allais pas le dire de sitôt, alors j’ai pris la liberté de le dire. » (Rembrandt)

« Ahhhh » (Zara)

« Je ne suis pas ici pour négocier des accords avec toi aujourd’hui, viens t’asseoir. Après tout, nous sommes de vieux amis. » (Rembrandt)

« Si nous sommes de vieux amis, alors pourquoi ne parlons-nous pas du bon vieux temps ? Tu m’as même donné quelques ‘bagages’ à traiter. » (Zara)

L’homme nommé Zara n’a pas lâché son expression sérieuse, contrairement à l’autre personne, Rembrandt, qui était clairement de bonne humeur.

« Bagages ? Qu’est-ce que tu racontes ? Eh bien, pourquoi ne parlons-nous pas ensemble (pourquoi nous n’en profitons pas pour discuter ensemble), j’ai beaucoup de temps aujourd’hui alors parlons tranquillement. » (Rembrandt)

« Oh, ne t’inquiète pas mon vieil ami, je vais assurément accepter cette offre. » (Zara)

Alors qu’il soupirait, Zara s’est assit sur le canapé en face de Rembrandt. Les deux divans valaient une fortune à eux seuls. La table en cristal transparent valait plus que ce que l’on pouvait se permettre dans une toute vie ordinaire. Ni Zara ni Rembrandt avaient le sentiment de ne pas être à leur place, ils étaient tous les deux assez détendus et semblaient habitués à être entourés de ces objets de luxe.

« Bien, tu viens de retrouver un vieil ami, agit au moins un peu plus gaiement. S’il y a un malentendu entre nous, nous pouvons juste en rire ensemble. Pourquoi fais-tu cette tête d’enterrement ? » (Rembrandt)

« … » (Zara)

« Ok, cela ressemble plus à une première rencontre entre des cousins éloignés. Très bien, je vais te montrer quelque chose de spécial, un portrait d’une de mes filles. Attention cependant, un regard et n’importe qui tombe sous son charme en un instant. » (Rembrandt)

 

Rembrandt a essayé de sortir un portrait de la taille d’une paume de sa poche. Zara a fait signe de ne pas le faire avec sa main gauche et a commencé à masser son front avec sa main droite, comme s’il essayait de supprimer son mal de tête.

« … Je pense que tu oublies à quelle école tes filles vont, je n’ai pas besoin de regarder un portrait, je les vois souvent passer par la guilde. » (Zara)

« Oh ! Vraiment, eh bien, qu’en penses-tu ? Elles sont toutes deux belles comme Lisa, n’est-ce pas ? » (Rembrandt)

« … Oui, je suis d’accord qu’elles ont hérité leurs beautés de leur mère… Mais elles ont aussi hérité des étranges habitudes de leur père. » (Zara)

« Oh, l’autre jour, elles ont porté une robe et ont fait cette sublime danse. Je dois dire que l’éducation de cette académie est assez bonne, bien que je n’ai aucune idée de leurs prouesses en combat, mais je crois en leur professeur. » (Rembrandt)

« Je m’inquiète pour ta fille Yuno, elle est trop honnête… Ce comportement pourrait la mener à bien des dangers, mais je ne crois pas que quoi que ce soit puisse arriver. Après tout, elle est une Rembrandt et je ne pense pas que quiconque dans cette ville va essayer de vous chercher querelles. » (Zara)

« … » (Rembrandt)

« Eh bien, j’estime qu’elles étaient belles quand elles ont dansées… Je me demande si elles iront à Gritonia ou à Limia pour étudier plus approfondir leurs études… » (Zara)

« … Hé, ce sont mes filles tu sais ? N’es-tu pas un peu effrayant là ? Comment sais-tu qu’elles passent tous les jours par cette rue, je pensais que tu serais occupé par ton travail… Comment sais-tu pour le comportement honnête de Yuno et leurs robes… C’est bon si je te donne des coups de bâton pour expier tes fautes ? Environ 1000 ? » (Rembrandt)

« Hé, attends, attends ! C’est un malentendu, je les ai parfois aperçus pendant que je suis en pause. Je sais que ce sont tes filles donc j’ai placé plusieurs personnes pour les aider pendant leur séjour ici à l’académie. Et ce commentaire sur la robe, je l’ai juste entendu par quelques amis, c’est juste une coïncidence… Je ne suis pas allé à cette fête ! » (Zara)

« Est-ce parce que ce sont les filles de Lisa… Tu ne penses pas à quelque chose d’étrange, n’est-ce pas ? » (Rembrandt)

La voix de Rembrandt était plus faible qu’auparavant mais ses mots avaient une certaine froideur. Par ses questions il sondait les intentions de Zara.

« Patrick, je suis vraiment un vieil homme, même si je sortais avec des jeunes filles, elles devraient d’abord obtenir leur diplôme. » (Zara)

« Hmm, si c’est une fille diplômée c’est bon… Attends une minute, Sif est à seulement à cinq années de son diplôme ! » (Rembrandt)

« Cela fait une énorme différence dans le monde des adultes ! Calme-toi ! » (Zara)

Ils se sont battus pendant plusieurs minutes avant de retourner sur les canapés. Ils respiraient lourdement. C’était une conversation très animée entre deux marchands. La plupart des conversations entre les marchands sont vives et dangereuses, l’atmosphère étant si tendue qu’on presque pourrait la couper avec un couteau.

« Eh bien, j’ai finalement compris que mon meilleur ami est devenu un pervers lolicon, mais que tu sois allé à ce bal était naturel, donc je vais te pardonner. » (Rembrandt)

 

« Je ne suis pas un lolicon, ni un pervers et je te remercie d’avoir enfin compris. Je suis un homme célibataire qui socialise activement avec les femmes. » (Zara)

 

« As-tu vu… Lisa ? » (Rembrandt)

« Oui, elle était belle comme toujours. » (Zara)

« … Peu importe, je vais continuer à te frapper. » (Rembrandt)

« Patrick, nous devons continuer la conversation. » (Zara)

« Ok. » (Rembrandt)

« C’est par considération pour toi que je t’ai appelé. » (Zara)

« …. Oui c’est vrai…. Je suis désolé mon vieil ami. » (Rembrandt)

« C’est bon. » (Zara)

« Cependant, tu es certainement sous pression, le festival accueille tellement de leaders mondiaux. J’ai vu le prince de Limia, la princesse de Gritonia, deux généraux d’Aion et lady Sairitz de Lorel à la fête. » (Rembrandt)

« Oui, j’ai également été informé que sa majesté, le roi de Limia, viendra aussi. » (Zara)

« Lui aussi ….! Cela fait environ 20 ans depuis la dernière fois où il est venu ici, non ? » (Rembrandt)

« C’est sûr que cette année, les visiteurs ont un statut beaucoup plus élevé que d’habitude. Nous recevons régulièrement des rois et des reines de petits et moyens pays, mais la venue d’un roi d’une des puissances majeures est une surprise. » (Zara)

« Eh bien, pour toi, c’est une bonne opportunité pour les affaires ? » (Rembrandt)

« Oui, mais seulement pour moi, les autres ont été effrayés… Tu sais pourquoi ? » (Zara)

« Bien sûr, ‘c’est trop dangereux de traiter avec un tel pouvoir’ et ‘trop de risque pour peu de profit.’ » (Rembrandt)

« Oui, c’est bien de faire ses salutations, puis de quitter la scène. Mais cette fois nous avons un imbécile qui n’a pas encore compris comment fonctionne le monde. » (Zara)

« … » (Rembrandt)

« Un imbécile qui m’a été présenté en raison d’une lettre d’introduction d’un certaine personne dans cette pièce. Je dois maintenant faire face à ce ‘bagage’. » (Zara)

« … Pff. » (Rembrandt)

Quand Zara a commencé à parler de Raidou, Rembrandt a montré un sourire étrange après s’être retenu de rire.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » (Zara)

« Oh rien, continue s’il te plaît. » (Rembrandt)

« Ce ‘bagage’ ne vient même pas aux réunions locales et même à celle de la guilde). Je comprendrais s’il était le représentant d’une grande entreprise, mais il n’a qu’un seul magasin et même si je compte celui de ta ville, ça en fait que deux. Il agit de manière trop précipitée et risquée. » (Zara)

« Mais, n’est-ce pas seulement parce que cette personne est professeur à l’académie qu’il ne peut pas se rendre aux réunions ? » (Rembrandt)

« … Je ne sais pas pourquoi tu ne mentionnes même pas son nom, c’est clairement de ta faute, mais je vais jouer le jeu… Je suis d’accord avec le fait qu’il est enseignant à l’académie et nous pourrions faire des arrangements en fonction de cela s’il nous en informait… » (Zara)

Zara, qui tremblait de colère, a continué.

« Mais il ne le fait pas et envoie ce jeune homme nommé Shiki… ou ces deux femmes. Beaucoup de gens sont venus s’en plaindre et veulent l’attaquer directement. Ce sera mauvais pour lui. J’ai réussi à éloigner ces gens-là, mais un autre problème est survenu. Une lettre de l’Église disant que nous devons forcer ce type à augmenter le prix des médicaments qu’ils vendent et quand nous leur avons demandé la méthode de fabrication, ils nous ont donné cette méthode incroyablement onéreuse. Il n’est pas possible qu’une si petite entreprise soit en mesure de faire cela, donc je suis coincé sur ce qu’il faut faire avec lui. » (Zara)

« Oh, Shiki-dono, il va bien, n’est-ce pas ? » (Rembrandt)

« Oh oui, c’est un homme bien… très intelligent et compétent… Je me demande comment un tel ‘bagage’ a pu l’obtenir. Cette Demi-Humaine également, elle est aussi une personne compétente, je voudrais la récupérer à mon service. » (Zara)

« Hmm, je vois. » (Rembrandt)

« Quoi qu’il en soit, les dirigeants de cette ville en ont marre de lui et veulent faire tout disparaître, y compris de son autre magasin. Je les ai arrêtés pour l’instant, mais je ne pense pas pouvoir continuer plus longtemps. Je vais être honnête, je vais écraser son magasin dans cette ville et te rendre ce ‘bagage’. » (Zara)

« Quoi ? » (Rembrandt)

« Personnellement, je pense que pour lui, il vaudrait mieux qu’il devienne médecin ou guérisseur, pas marchand. Je pense aussi qu’il devrait devenir un aventurier alors quand il reviendra dans votre ville, dites-lui ces choses. » (Zara)

« Cette… Je me demande… » (Rembrandt)

Rembrandt a rejeté la proposition de son vieil ami et a pensé :

(Comme prévu il est toujours… ce mot que Raidou-dono m’a décrit… « tsundere ».)

« Patrick, à quoi tu pensais en envoyant ce ‘bagage’ ici… il n’est clairement pas fait pour être un marchand. » (Zara)

« Je me demande…. C’est quelqu’un qui veut aider tous ceux qui souffrent de malédiction. Son but ultime dans la vie ou en tant que marchand est d’éliminer toutes les maladies de ce monde, donc je ne crois pas qu’il va cesser d’être marchand, Raidou-dono n’abandonnera pas. » (Rembrandt)

« Souffrant de malédiction… Je comprends pourquoi tu lui donnes ton appuie… Mais éliminer complètement les maladies est au-delà du pouvoir de tout commerçant, ce n’est même pas réaliste. » (Zara)

Les mots prononcés sur les maladies maudites par son vieil ami ont affecté Zara.

Zara connaissait que trop bien la relation entre ce genre de maladie et son vieil ami.

« Oui je suis d’accord que c’est irréaliste … mais c’est grâce à cette personne que ma famille est capable de rire à nouveau. » (Rembrandt)

« … Il est celui qui t’a fourni les yeux de rubis ? Je n’ai pas pu obtenir d’informations exactes… Mais c’est la raison pour laquelle tu te ranges de son côté, hein ? Je suis d’accord que s’il a ce niveau d’aventurier, alors il est plus que qualifié pour être professeur. » (Zara)

« Même si tu y est presque, c’est un peu différent. Je suis d’accord qu’il possède un énorme potentiel en tant qu’aventurier. » (Rembrandt)

« Qu’est-ce qui me manque ? » (Zara)

« Oh, laisse-moi en rester là. Mais Zara laisse moi te dire une chose… Il est la personne que je n’ai pas pu devenir… Alors je veux voir ce qui se trouve au bout du chemin que je n’ai pas pu suivre. »(Rembrandt)

« Je ne sais pas ce que tu veux dire Patrick, je convoquerais Raidou ici… Une seule fois… Je suis désolé, mais je vais l’écraser à ce moment-là. Je ferai en sorte que personne ne touche à ce qu’il fait dans ta ville. » (Zara)

« … Zara, je vais te le dire maintenant, c’est une mauvaise idée. tu peux toujours changer d’avis.  » (Rembrandt)

« Non, Patrick, c’est la décision de la guilde et je ne crois pas qu’il sera à nouveau capable de faire des affaires ici. » (Zara)

« Je m’interroge vraiment à ce sujet ? » (Rembrandt)

« Patrick, je comprends que tu veux aider ton sauveur, mais… » (Zara)

« Zara… Ceux qui se sont plaints de Raidou-dono, peuvent-ils rivaliser avec ma compagnie ? » (Rembrandt)

« … Tu… Tu iras si loin … Bien sûr que non, si c’est toi alors ils vont immédiatement reculer et le laisser tranquille pour toujours. La relation de cette ville avec Tsige est essentielle pour les affaires. » (Zara)

« Vraiment ? » (Rembrandt)

« Pat, je ne crois pas que ce sera bon pour Raidou… » (Zara)

« Oh non, je ne vais rien faire pour l’instant… Mais je vais te le dire… SI Raidou-dono dit que je l’ai beaucoup aidé et que ma compagnie lui doit une dette qu’elle ne pourra jamais payer, c’est la vérité. » (Rembrandt)

« Tu… » (Zara)

« SI jamais Raidou-dono dit utiliser la méthode de transport que nous utilisons dans notre entreprise, c’est aussi la vérité. De même que SI Raidou-dono dit que mes filles l’ont demandé en mariage, alors c’est aussi la vérité…’’ (Rembrandt)

« Patrick » (Zara)

« Et SI il dit aussi qu’il a le soutien complet de la compagnie Rembrandt, c’est la vérité absolue. SI ils ont un problème, dites-leur d’aller voir le représentant de ma succursale ici. Nous accueillerons tous ceux qui sont prêts à faire des affaires avec Raidou… Nous écraserons aussi quiconque essayera de nuire à Raidou… Ce sera la ligne de conduite que je vais ordonner à mon représentant ici. » (Rembrandt)

« Doit-on en arriver là ? » (Zara)

« Zara, c’est seulement SI Raidou mentionne l’une des choses que j’ai dites précédemment… Je doute qu’il le fasse malgré tout. C’est un jeune homme doux qui essaie de ne pas compter sur les autres. Je pense qu’il est un peu solitaire. Je dirai à Raidou que tu l’as convoqué ici, il viendra sûrement. » (Rembrandt)

Rembrandt s’est levé et a tranquillement quitté la pièce. La société Rembrandt soutenait pleinement la société Kuzunoha et écrasera tous ceux qui tenteront de lui nuire. Il a été très clair. Zara ne savait pas que l’Église s’était rétracté et avait commencé à laisser la compagnie Kuzunoha tranquille. Il se sentait honteux et irrité de ne pas pouvoir avoir pu découvrir les secrets de la compagnie Kuzunoha. Toutes les fois qu’il a vu un représentant de la compagnie au lieu de lui, il ne pouvait sentir qu’une certaine immaturité chez Raidou. Même s’il était un aventurier de premier plan, il était un marchand de troisième rang. Il ne pouvait pas garder son entreprise en vie avec ces méthodes.

« Je me demande si mon ami n’est pas devenu trop doux après avoir vécu cet horrible événement. Je sais que sa ville n’est pas un endroit facile à vivre et qu’il a quand même réussi. Je suis vraiment désolé de te voir dans cet état, Pat. » (Zara)

Il s’est levé et a commencé à regarder de nouveau dans la rue. Il a vu son ami quitter la guilde dans le soleil couchant.

Le festival se poursuivait le lendemain.

« Je vais t’écouter, mon vieil ami. S’il mentionne ton nom dans notre conversation, alors je vais immédiatement battre en retraite et convaincre tous les dirigeants de le laisser tranquille en utilisant ta méthode. Mais, mon vieil ami, s’il était une telle personne depuis le début, je ne crois pas qu’il serait dans ce pétrin. » (Zara)

________________________

Les compétitions de combat.

Le moment permettant de mettre en valeur les étudiants lors du festival de l’école. C’était un endroit où les étudiants se battaient d’abord individuellement puis en groupe pour montrer les techniques qu’ils ont apprises à l’académie. Les élèves font aussi cela pour permettre aux représentants d’autres pays de se souvenir de leurs noms et de leurs visages pour avoir une chance d’avoir un avenir meilleur.

Le public était également heureux de voir les élèves se battre. Le lieu était toujours plein de monde et les premiers tours en un contre un étaient le point fort du premier jour. Les paris, sur qui va gagner dans cette compétition, étaient féroces et apportaient toujours des quantités massives d’argent.

« Avez-vous fini avec votre travail, Zara. » (Évêque)

« C’était une personne stupide qui causait des problèmes. Il partira bientôt. » (Zara)

« Très bien, l’archevêque regarde attentivement les matchs. » (Évêque)

« Attentivement les matchs ?! » (Zara)

(Me souvenir de cette conversation avec Raidou me fait chier. En fait, je suis bien plus en colère contre Patrick pour avoir pleinement soutenu ce gosse, mais je ne peux pas le montrer ici, j’ai été appelé ici par l’archevêque de Limia. En temps normal, cette personne vient juste pour l’apparat, mais en ce moment même, je peux la voir observer soigneusement les étudiants… Pourquoi ?)

« Eh bien, ce n’est pas seulement l’archevêque qui examine attentivement ces matches, le roi de Limia, la princesse de Gritonia et d’autres de la grande noblesse regardent attentivement ces combats. » (Évêque)

« Eh bien, je suis content pour les étudiants alors, ils font de leur mieux. » (Zara)

(Chaque année, la bataille des étudiants est de niveau assez élevé… Est-ce la même chose cette année ? Oh, il y a le fils de la famille Hopelace, je crois qu’il est le meilleur candidat pour la victoire de cette année. L’idiot de Raidou a également causé des problèmes à la famille Hopelace. Il est venu à la guilde à plusieurs reprises pour faire fermer son affaire. Sa famille est sur un pied d’égalité avec la famille royale, c’est une famille qui peut se déplacer librement et qui possède un vaste territoire dans le royaume, et cet idiot a trouvé le moyen de se quereller avec eux, j’ai enquêté et j’ai vu qu’ils n’avaient aucun contact avec eux. Causer des problèmes avec les Hopelace signifie qu’il ne pourra pas faire des affaires à Limia, c’est juste une preuve supplémentaire de la stupidité de ce type.)

« Eh bien, je doute qu’il soit même conscient de ce problème. » (Zara)

« Comment ? » (Archevêque)

« Oh, rien, archevêque, veuillez m’excuser pour cette distraction, j’ai d’autres affaires dont je dois aller m’occuper. » (Zara)

L’archevêque venu de Limia à Rotsgard ne s’intéressait qu’au combat, donc elle s’est vite à nouveau intéressée dessus.

(A mon avis, cette femme est assez dangereuse et ambitieuse, je ne doute pas qu’elle veuille atteindre le sommet, et elle veut le faire rapidement, je suppose que c’est pour cela qu’elle prête tant d’attention à l’enfant des Hopelace.)

« Non, restez là s’il vous plaît, regardez l’arène… Je crois que cela vous intéressera beaucoup. » (Évêque)

L’évêque a montré les étudiants avec son doigt. Dans la carré VIP les gardes et les invités regardaient tous les matchs…

(Non, ils sont en transe devant les matchs… Pourquoi ?)

J’éprouve peu d’intérêt à assister à un combat, mais je ne peux pas ignorer cette invitation.

« Bien, je ferai comme vous souhaitez. » (Zara)

« Très bien… Oh, d’accord, je me souviens qu’une fille de marchand est arrivée en finale et a gagné … Je crois que c’est un marchand du désert ? » (Évêque)

« ! » (Zara)

(Rembrandt ? Sif ou Yuno s’est rendue en finale ? Je n’ai pas eu un tel rapport. Hmm…)

(NTA: Ce sont des spectateurs aléatoires donc pas de nom.)

« Impossible, un coup de pied dans cette position ?! »

« Cette vitesse d’incantation est complètement déloyale… Ils la décomposent en plusieurs partie et n’utilisent que celles nécessaires… Cette puissance aussi ! »

« Chacun d’entre eux a une compréhension complète des aptitudes des autres et ne laisse pas l’autre équipe finir leurs sorts ! »

Les chevaliers et les mercenaires avaient tous l’air terrifiés par les matchs des étudiants.

(Allons, je sais bien qu’ils sont des étudiants de l’académie, mais ils perdraient contre ces gens.)

« On dirait qu’Ilumgand de la famille Hopelace va perdre. » (Évêque)

(QUOI ?)

« Ils dominent tellement les combats de groupe… aucun aventurier normal ne peut battre ces gens. »

« Ce n’est pas un combat… c’est un massacre à sens unique ! »

« Je ne veux vraiment pas les combattre à arme égale, je préférerais porter mon employeur et fuir. »

« Vraiment… Eh bien, je ferais la même chose, cette école doit être vraiment impressionnante si elle peut créer des enfants comme ceux-ci. »

« Même si c’est 3 contre 7, ils les submergent complètement. Les deux personnes qui sont à l’avant-garde attaquent constamment, alors que l’autre personne à l’arrière est en parfaite synchronisation avec eux. »

« Je veux vraiment rencontrer leur professeur. »

« Je pense que tout le monde le veut maintenant. Je peux déjà voir des gens demander aux responsables de l’académie plus d’informations. Mais je pense qu’il est impossible qu’une seule personne ait enseigné à ces 7 personnes, n’est-ce pas ? »

J’ai regardé les étudiants dont ils parlaient. C’était un combat organisé par l’académie. Le gosse d’Hopelace était en danger.

« … » (Zara)

J’ai vu Yuno et deux autres garçons. Ils accablaient les adversaires. Même moi qui ne sais rien sur le combat, je pouvais saisir cela. Je me demande si c’est parce que je peux voir l’arène dans son ensemble. Les 3 élèves coupaient, battaient et démontaient les 7 autres. Ils ne les laissaient pas utiliser les arts de l’épée ou de la magie et les pulvérisaient rapidement. C’est en effet un massacre. Vraiment… La plupart des invités regardent ce match, n’est-ce pas ? Ils essaient d’obtenir plus d’information et de recruter ces gens. Et d’ailleurs, pour ce qui est de leur professeur…

Je sais déjà qui est cet enseignant.

Le professeur préféré de Yuno.

Raidou…

Il est aussi le favori de Sif.

« Pas possible, c’est lui qui les a formé ? » (Zara)

« Hmm ? » (Évêque)

« Oh non, ce n’est rien, je disais juste à quel point ces étudiants sont merveilleux. » (Zara)

J’ai attiré beaucoup de regards quand j’ai laissé échapper cette phrase, heureusement, personne n’a compris ce que j’avais dit.

« Je suis vraiment étonné par cela… Qui a gagné les matchs individuels ? » (Zara)

« Le vice-champion du groupe des combattants était l’enfant de Hopelace. » (Évêque)

À mes yeux, Ilumgand était très bon. La compétence de l’épée Hopelace augmentait chaque année. Que quelqu’un ait pu le battre….

« Le gagnant du groupe des combattants était ce garçon là-bas. » (Aventurière)

« Hein ? » (Zara)

Une aventurière m’a dit qui avait gagné dans le groupe des combattants. C’était le garçon assez grand qui brandissait une épée en bois avec beaucoup de vigueur.

(Épée en bois ? C’est contre nature… Je me demande si c’est une restriction.)

« Il semble qu’il était un enfant dans le milieu du classement par le passé, mais il a maintenant grandi de manière impressionnante pour devenir le finaliste. Je crois que celle qui est la championne était la sœur de la fille actuellement là-bas… Sif Rembrandt est la championne de cette année. »

« Ce n’est plus une enfant… Je ne veux pas combattre cette fille même si ma vie en dépendait.

« Je suis pareil. Elle est une puissante utilisatrice de la magie. »

Sif est la championne ?

Elle se tient au-dessus de tout le monde cette année…

« C’est tout à fait … » (Zara)

Je n’arrivais pas à le dire.

(Sif n’était pas ce genre d’enfant, n’est-ce pas ? En fait, elles ne sont jamais venues ici, dans cette école, pour apprendre les techniques de combat. Alors pourquoi ? Est-ce à cause de Raidou ? S’il peut élever des étudiants à ce niveau en si peu de temps, alors pourquoi est-il un commerçant ?

S’il en faisait son travail principal alors il pourrait obtenir 100 à 300 étudiants qui le payeraient pour enseigner… Ses revenus seraient beaucoup plus élevés que n’importe quel marchand de niveau moyen. Il n’y a aucun doute qu’ils vous paieraient plus cher pour avoir donné des gens utiles au monde : être un enseignant est seulement basé sur la compétence contrairement à être un commerçant qui n’est basé que sur les connexions, c’est trop illogique ! Est-ce seulement par caprice qu’il veut être marchand ? Pourquoi est-il… Si vous êtes un si bon professeur, pourquoi avez-vous eu peur de moi ? )

Je n’ai pas besoin de voir plus de cet affrontement, le résultat est évident.

« Zara, si vous avez le temps, venez avec moi une seconde. » (Évêque)

L’évêque m’a appelé à nouveau.

Elle veut me parler.

Je me demande si elle veut que je voie l’archevêque.

Je me demande si c’est à propos des étudiants.

Si elles se posent des questions sur Sif et Yuno, alors elles feraient mieux d’abandonner.

Elles retourneront à Tsige très probablement.

(Ah, je vais à nouveau avoir mal à la tête, je me demande si c’est à cause de Raidou… je devrais juste…)

« Je comprends. J’arrive. » (Zara)

Je ne peux pas les faire attendre. J’étais déjà en retard une fois. Bon sang, depuis que Raidou est arrivé dans cette ville, tout est chamboulé. Je voulais me détendre et marcher à travers les stands et manger de la nourriture tout en buvant du saké. Mais maintenant, je dois faire face à cela.

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