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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 143

Si c'est trois, c'est encore bon

Tome 3 – Chapitre 143 – Si c’est trois, c’est encore bon

Cela fait trois jours depuis le début des événements.

La ville Académique est toujours en proie au chaos.

La crise causée par les variants est considérée comme l’acte de la race des Démons, finalement, du premier jour jusqu’à aujourd’hui, les variants ont continué leur progression avec un objectif encore inconnu.

Le premier jour, j’ai passé la nuit au point d’évacuation dans les taudis des Demi-Humains.

Cette nuit-là, nous nous tous réunis pour échanger des informations, mais il n’y avait pas d’informations particulièrement importantes. S’il y avait une chose qui en est ressortie, ça serait à propos de la méthode officielle de circulation des marchandises de la société. Il apparaît que Root va s’en occuper. C’était ce que m’avait dit Tomoe.

Au second jour, la situation s’est détériorée.

Il y avait deux points importants.

Le premier point était que le réseau de communication de la ville a cessé de fonctionner. Les informations des autres villes n’étaient plus relayées et puisqu’il n’y avait pas de réponse aux appels de ce côté-ci, c’était devenu une situation où l’on ne savait pas si nos appels les atteignaient.

Même si l’on essayait d’utiliser la télépathie à l’intérieur de la ville, on devrait être à une distance rapprochée ou ça ne fonctionnait pas. Si une des deux personnes était compétente, la portée serait de 1 ou 2 kilomètres; Si les deux côtés l’étaient, ceci attendrait les 3 kilomètres. C’était ainsi que la situation s’était détériorée.

En repensant à l’étendue de la ville, c’était une situation assez difficile. Autant dire qu’il serait difficile d’envisager une échange d’information avec les villes environnantes.

Eh bien, s’il y avait vraiment des personnes compétentes dans ce domaine du côté de l’académie, cela serait possible.

D’après ce que m’a raconté Tomoe, en raison de ça, les actions de l’académie sont devenues plus timorées, donc le brouillage de la télépathie démontrait des effets évidents.

D’après ce que Shiki m’a dit, la raison en était la grande quantité de dispositifs magiques disséminée partout dans la ville.

Il m’en a montré un et c’était plutôt petit. Ceci avait une forme cylindrique avec une taille proche d’une bouteille de 0,5 Litre.

Un grand nombre d’entre eux sont éparpillées dedans et également à l’extérieur de la ville. Ceci démontrait que leur but principal était le brouillage de la télépathie.

On dirait qu’ils ont été implantés depuis fort longtemps dans différents endroits. Comme : à l’intérieur de pilier, sous des planchers, enterrés dans le sol… un peu partout en somme. ‘Et avant qu’ils ne soient activés, ils ne montraient aucune réaction, donc ils n’ont pas pu les détecter’, c’était ce que Shiki et Lime ont expliqué.

S’ils avaient été en mesure de repérer les dispositifs avant qu’ils ne soient activés, ça serait assez impressionnant.

Au moment où j’en ai entendu parler, j’ai été impressionné par la race des Démons qui a sûrement dû prendre pas mal de temps pour les éparpiller minutieusement.

Ils ont dû accomplir péniblement cette tache. Quel zèle.

Pour une quelconque raison, j’ai imaginé une ligne de domino.

 

J’avais envie de démolir tous les dominos, mais je me suis retenu.

Tout comme la race des Démons peut utiliser la télépathie dans cette situation, nous sommes également capables de l’utiliser.

On dirait que ça ne bloque que la télépathie normale.

Dans ce lieu, il est impossible d’intercepter la teneur de notre télépathie et nous avons aussi une méthode pour coder les messages importants ; Donc dorénavant, nous sommes probablement les seuls qui peuvent l’utiliser correctement.

‘C’est la raison pour laquelle si tu veux détruire ces dispositifs, je voudrais d’abord que nous ayons fini nos mouvements’ c’était ce que Tomoe a déclaré.

L’autre point important était l’augmentation du nombre des variants.

La raison étant qu’il y a eu certaines personnes qui se sont transformées dans les points d’évacuation. En d’autres mots, le danger était apparu dans les abris. Une situation assez problématique.

Ceci signifiait qu’il y avait beaucoup de personnes utilisant la drogue de la race des Démons.

Se pourrait-il… qu’ils l’aient répandue aléatoirement ?

Quoi qu’il en soit, au lieu de croire qu’ils visaient le chaos, ça serait plus comme s’ils avaient l’intention de causer le plus de destructions possibles dans la ville Académique.

À midi du premier jour, j’ai discuté avec tous mes serviteurs et j’ai compté le nombre de personne qui avait un collier similaire à celui d’Ilumgand.

Pour identifier la cause.

Un des facteurs pourrait être parce qu’ils étaient dans un lieu stressant, et à cause de cela, ils deviendraient instables mentalement et plusieurs personnes se sont transformées en variant comme Ilumgand.

Être dans une situation où ils ne pouvaient utiliser la télépathie pourrait être aussi un des facteurs.

Pour limiter les dégâts, j’ai averti les employés de confisquer ces accessoires et de réduire les destructions au point d’évacuation où nous étions en poste.

Concernant les Hommes-Lézards des brumes qui suivaient Rembrandt-san, j’ai reçu des rapports d’eux sur la sécurité du couple et un bref résumé de la situation dans la guilde marchande.

Lors du deuxième jour, les personnes qui avaient de l’expérience dans les combats contre mamonos, des gardes du corps et ce qui semblait être des mercenaires ont été rassemblés et structurés en unités. Apparemment, ils ont commencé à bouger pour éliminer le danger des variants.

J’ai reçu de nombreux rapports indiquant qu’ils passaient à l’offensif, plutôt que de rester sur la défensive, grâce à l’influence du couple Rembrandt.

Le représentant de la guilde a rassemblé les représentants des entreprises, les employés et les personnes relatives à la compagnie, puis a proposé l’idée de créer des unités pour protéger la ville.

Peut-être qu’il l’a proposé en raison des pertes des magasins, marchandises et même des commerçants. Ou peut-être que c’était son vrai visage. Je l’ignore.

Malheureusement, il y a également eu des pillages ciblant les magasins qui étaient toujours intacts.

Quand j’ai entendu le rapport, peut-être parce que mon magasin et ceux des alentours ont été détruits et bien que je savais que c’était mal, une partie de moi s’est sentie soulagé à l’idée qu’il y avait également d’autres magasins ayant subi des dommages. Je suis le pire.

 

Durant la réunion nocturne de la seconde journée, il est clairement ressorti qu’il y en avait aux alentours des 80 à l’intérieur de la ville. Quand ces variants sont apparus dans plusieurs points d’évacuations qui n’étaient pas sous la supervision de la compagnie Kuzunoha, ceux-ci ont été détruits.

Il était probable que personne là-bas ne pouvait les combattre.

Le support de l’académie n’était pas orientée vers les points d’évacuations, mais vers l’extermination des variants. Dans le cas où un nouveau variant apparaîtrait, le point d’évacuation s’écroulerait de l’intérieur si les personnes présentes étaient incapables de se défendre.

Est-ce que Rona a réfléchit à tous ces facteurs avant de déclencher ce bordel ?

Pourvoir évaluer tant de facteur, c’est impressionnant.

Il y avait la possibilité qu’elle ait sérieusement pensée à détruire la ville.

De plus, du côté de l’académie, les manteaux violets et une partie des professeurs ont composé une unité sous les ordres du principal de l’académie. On dirait qu’ils ont réussi à en abattre plusieurs variants.

Eh bien, le nombre d’ennemi a augmenté, mais puisqu’ils se rassemblent lentement, on peut considérer ça comme un signe positif.

Car une fois qu’un moyen de les gérer a été établi, l’efficacité des variants va diminuer.

Dans le meilleur des cas, l’assistance de nombreux pays devrait arriver demain dans les villes environnantes et la journée suivante pour la ville de Rotsgard.

C’est précisément ça le problème, puisque qu’ils sont incapables de confirmer leur arrivé par télépathie, c’est seulement valable si les renforts ont commencé leurs préparatifs dès le début du chaos.

Au centre de tout cela, les gros-bonnets ont appelé Tomoe et lui ont suggéré d’apporter un soutien pour le transport des troupes et des marchandises.

Je vois, c’est certainement compréhensible après avoir assisté à une téléportation aussi pratique.

Si cela avait été moi, j’aurais acquiescé, mais celle qui interagissait avec eux était Tomoe, en plus de Root à ses côtés.

Concernant la téléportation à longue distance, ils ont expliqué quelque chose de rationnel et ont dit que ça serait difficile.

Il y avait une limitation à l’utilisation du ‘pouvoir’ du wakizashi. Quand on le sortait du fourreau pour l’utiliser, on ne pouvait pas l’utiliser de toute la journée et si on essayait de le forcer, il y avait la possibilité de le briser.

Il y a de nombreuses choses qui peuvent être réalisées lorsqu’on place un effet sur un objet, hein.

Ils ont été en mesure d’inventer une telle histoire en faisant juste de l’improvisation. Le long vécu des Dragons est impressionnant.

En ayant constaté leur large champ de vision, j’ai réalisé ma propre insuffisance.

Et donc, d’après ce que Tomoe m’a dit, aujourd’hui nous allons enfin commencer à bouger.

Lorsque ce chaos sera réglé, il y aura plusieurs autres problèmes qui m’attendent. Par exemple : la guilde marchande et Joshua le ‘prince’ de Limia.

Malgré tout, ces journées à végéter sont préférables à celles où je ne faisais qu’attendre.

Contrairement aux personnes qui se réfugiaient ici, nous pouvions utiliser la télépathie, alors nous ne sentions pas menacés et en plus nous pouvions nous déplacer discrètement et modérément dans Asora, ceci nous rendait moins stressés dans cette situation confinée.

‘‘‘… Dans cette situation confinée’, hein. J’ai l’impression que c’est un peu long pour résumer ces trois jours, mais puisque nous sommes maintenant dans une situation mouvementée, cela devrait être bon. Ce n’est pas comme si nous allions donner ce document à quelqu’un.” (Makoto)

C’était assez restreint, mais c’était comme une note de service.

J’ai quitté la chambre que les Demi-Humains avaient préparé pour moi dans les favelas.

“Ah, Raidou-san. Aujourd’hui est très tranquille, il n’y a aucun problème à mentionner pour l’instant.” (Demi-Humain chat)

Quand j’ai quitté la pièce, un chat m’a parlé, il avait à peu près la même taille qu’un Hyumain et se tenait droit.

Il était la personne en charge de ces taudis et nous sommes rapprochés grâce aux médicaments de la compagnie. (NTF : Voir extra 13)

La plupart du temps, il utilisait Akua et Eris comme intermédiaire, mais il y avait des fois où nous parlions directement.

Apparemment, il venait souvent à notre magasin, donc il est considéré comme un client régulier par les employés.

Il apparaît qu’être dans les favelas ne veut pas forcément dire ‘ne pas avoir d’argent’. Il est certes pauvre, mais en termes de niveau de vie, il est en quelque sorte gagnant.

“Bonjour. C’est agréable que les frictions avec les Hyumains soient de plus en plus rares.” (Makoto)

“Le conflit n’a pas été aussi grave que je l’avais pensé. Mais bon, ça reste quand même dangereux dehors.” (Demi-Humain chat)

“On dirait que cette zone va bientôt retrouver sa sérénité.” (Makoto)

“Certains monstres sont difficiles à détecter, alors on ne peut pas baisser notre garde. Je voudrais que ces journées à être sur le qui-vive prennent fin rapidement.” (Demi-Humain chat)

“Avec ça comme déclencheur, cela serait bien si les Hyumains changeaient d’avis sur vous autres.” (Makoto)

“C’est impossible. Ils sont une race qui est aimée par la Déesse et nous somme ceux résidant en dessous d’eux. Une pensée qui est ancrée en eux et qui ne changera pas facilement. Les Hyumains vont sans doute nous donner des subventions pendant un moment, mais j’imagine qu’à l’avenir, nous reviendrons comme avant.” (Demi-Humain chat)

Le chat, dont le nom était Bor, était encore jeune et sur son visage mature, il y avait un sourire triste.

Quelle personne clairvoyante.

‘‘‘Une fois passée à travers la gorge, on en oublie la chaleur’, hein.” (Makoto)

“Hmm ?” (Bor)

“Non, ce n’est rien.” (Makoto)

“Dernièrement, j’ai beaucoup réfléchi sur si nous pouvions essayer d’utiliser nos forces pour améliorer notre situation, Si nous créions une relation avec une partie des Hyumains présents ici où nous pourrions gagner un bénéfice mutuel, tout ce chaos et ces mauvais souvenirs pourraient être réécrits.” (Bor)

“Exact. Aujourd’hui, je partirai avec Akua et Eris. Juste au cas où, je vais laisser quelques personnes ici, donc si vous avez quelque chose à me dire, veuillez le dire a ces personnes.” (Makoto)

“… Dehors. Compris. Soyez prudent.” (Bor)

Les oreilles et les moustaches du chat ont tressauté et ses mots démontraient de la surprise.

Oui… Un gentil chat.

“Oui, vous aussi.” (Makoto)

Étant légèrement revigoré, j’ai quitté le bâtiment à moitié effondré.

(Akua, Eris, nous allons nous diriger vers l’académie.) (Makoto)

J’ai utilisé la télépathie.

Ce n’était pas une conversation, mais une instruction.

Avec une rapidité ressemblant à la légende des Oniwabans, deux ombres sont apparues devant moi (NTF : C’était un groupe d’agents d’infiltration employé par le gouvernement onmitsu et établis par le 8ème shōgun, Tokugawa Yoshimune. Ils étaient les gardiens du château Edo et vérifiaient chaque chose pour la sécurité du Shogun).

“Bonjour, Waka-sama. Aujourd’hui, nous allons passer à l’offensive, n’est-ce pas ?” (Akua)

“Bonjour. Il n’y a pas de variant dans les environs. Tout est sûr.” (Eris)

Les paroles d’Eris, qui criaient pratiquement ‘J’y ai travaillé’, étaient plutôt douteuses.

Elle n’est pas le genre de fille qui mentirait sur ce genre de chose, alors je n’ai pas à la soupçonner.

“Je vois. Bon travail. Nous allons rencontrer le principal de l’académie et nous joindre à l’élimination des variants.” (Makoto)

“Shiki-sama et Mio-sama également, pas vrai ?” (Akua)

“Quels membres extravagants.” (Eris)

“Il vous suffit juste de vous cacher et d’être attentives à votre environnement. S’il y a quelque chose, prévenez-moi par télépathie.” (Makoto)

“Oui”

Avant que les autres pays puissent intervenir, nous allons imposer notre présence dans une certaine mesure. Il me semble que c’est le point le plus important.

Eh bien pour moi, la sécurité est ce qui importe le plus.

Éviter les batailles qui peuvent l’être.

Chérir ta vie.

Si je finis par mourir, je pourrais entraîner les résidents qui vivent dans Asora avec moi. Bien que mes chances de décéder soit d’une sur un million, je privilégierais toujours la prudence. C’est mon credo.

Lorsque j’ai clairement compris à quel point mon lien était profond avec Asora, j’aurais probablement dû changer ma façon d’agir, mais pour l’instant, ce n’est pas le cas.

Le duo d’Ogresses forestières a disparu à nouveau.

Bon alors, allons-y.

“Maître de la Kuzunoha !”

Qui est-ce ?

Une voix m’a arrêté alors que je marchais vers la sortie.

C’est une appellation que de nombreuses personnes dans cet endroit utilisent pour me désigner.

Quand je me suis retourné, il y avait une femme dont j’ai fait la connaissance depuis peu.

[Ah, bonjour Ester-san. Vous avez l’air en forme.] (Makoto)

“Bonjour. Même si c’est par écrit, il n’y a pas besoin d’être aussi formel. Vous n’avez pas besoin de l’être avec quelqu’un comme moi. Cela me le fait devenir aussi.” (Ester)

[Désolé. C’est dans ma nature.] (Makoto)

Ou plutôt, je suis surtout comme ça avec les Hyumains.

Pour le dire d’une bonne manière, poliment.

D’une mauvaise façon, indifférence.

Bref, je suis habitué à parler avec les autres de manière professionnelle.

J’ai pensé à rejoindre la société Hyumaine, mais je commence à perdre ma motivation à le faire.

Quel est-ce sentiment ?

“Hmph~. Ah, la raison pour laquelle je vous ai arrêté. L’accessoire que vous nous avez demandé de collecter hier… Est-ce une bonne idée de les collecter si nous les voyons également aujourd’hui ?” (Ester)

[Exact. Ceci pourrait être une des raisons à l’origine de ce chaos. Ce n’est pas garanti que ce soit le cas jusqu’à ce que l’académie enquête dessus en détails.] (Makoto)

“Entendu. Nous le ferons. Et aujourd’hui, allez-vous dehors ?” (Ester)

[Ce lieu s’est calmé, alors je vais me diriger vers l’académie pour évaluer la situation actuelle de la ville et l’état des étudiants.] (Makoto)

“C’est impressionnant que vous soyez capable de dire quelque chose comme ça aussi facilement. Il n’est peut-être pas nécessaire de vous le dire, mais on a qu’une seule vie. Orgueil et Vanité diminueront seulement votre espérance de vie. Soyez prudent.” (Ester)

 

[Merci pour votre inquiétude. Dans ce cas, je vais vous laisser gérer ici.] (Makoto)

“De plus, quand tout sera fini, je parlerai de vous à mon patron. Cela sera probablement avantageux pour vous.” (Ester)

[C’est embarrassant puisque nous sommes une petite compagnie, mais veuillez le faire.] (Makoto)

Le patron des bordels. La seule chose qui vient à l’esprit, c’est un yakuza de la mafia.

Est-ce vraiment une bonne chose de me présenter à une telle personne du monde souterrain ?

Eh bien, si j’ai Tomoe ou Shiki avec moi, ça ne devrait pas foirer.

En ayant baissé la tête, j’ai fini la conversation avec Ester.

Quand je me suis dirigé vers la sortie du taudis, j’ai dit aux Demi-Humains qui portaient une armure basique la raison de ma sortie.

Cela fait seulement quelques jours et ça a bien été tumultueux.

Quand je tendais l’oreille, je pouvais entendre le bruit des combats et des hurlements.

Peut-être parce que c’est devenu commun, j’y suis déjà habitué au troisième jour.

L’anxiété, qui se répandait à travers les résidents, était principalement causée par le fait qu’ils ne comprenaient pas la situation et qu’ils étaient impossibles pour eux de savoir s’ils seraient attaqués.

Je peux normalement utiliser la télépathie pour comprendre la situation et avec l’aide d’Akua et d’Eris pour me prévenir, je suis en mesure d’éviter les variants et le corps armé de l’académie.

C’est la raison pour laquelle je ne ressens pas beaucoup d’anxiété dans cette situation.

Je suis content que nous ayons amélioré la télépathie pour éviter la même situation que lorsque j’ai invoqué de force par la Déesse.

En y repensant, une situation d’urgence, où les téléphones portables ne pouvait pas être utilisées, créerait également une panique dans le monde moderne.

Ou plutôt, à la place de l’anxiété, je me sentais en fait joyeux.

Les étudiants ont entendu les mots de louanges du roi de Limia part de Shiki, donc je voulais entendre en personne à quel point ils étaient heureux.

Avec les informations que j’ai reçues d’Akua et d’Eris, j’ai contourné les variants et les Hyumains tout en ayant continué à avancer vers l’académie.

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“Professeur temporaire Raidou ! Ordure ! Pourquoi n’étais-tu pas dans l’académie pendant cette situation d’urgence ?!” (Directeur de l’académie)

[Mes excuses. J’ai entendu dire de la part d’un de mes serviteurs que le principal de l’académie avait déménagé le QG pour éliminer les variants, alors j’ai rassemblé mes employés qui étaient en sécurité et j’ai évacué les résidents.] (Makoto)

“Idiot ! Si les variants sont abattus, il ne devrait pas avoir besoin de se préoccuper des résidents ! Où y a-t-il la nécessité qu’un professeur, même temporaire, aide à l’évacuation ?! Tu devrais savoir que tu es dans une position où tu dois obéir à mes ordres, non ?!” (Directeur de l’académie)

[Oui. C’était ma propre décision. Nous sommes dans une situation où nous ne pouvons pas utiliser correctement la télépathie, donc même si c’est en retard, je suis venu personnellement à l’académie.] (Makoto)

Le principal de l’académie se trouvait dans le sous-sol de la cour intérieure de l’académie. C’était un abri sûr.

Il n’y avait pas beaucoup d’espace pour accueillir beaucoup de monde, mais en échange, il y avait de nombreux équipements alignés pour mieux appréhender la situation à l’extérieur.

C’était comme une salle de commande pour les situations d’urgences.

Apparemment, tous les invités, qui ont été évacués, étaient tous ici.

Il y avait aussi plusieurs chambres pour y résider, donc ils pouvaient vivre correctement là-dedans.

Dans la salle où je me trouvais, il y avait d’autres enseignants et un certain nombre de personnes nécessaire à la gestion de cette place.

Comme prévu, il y avait plusieurs utilisateurs assez habiles pour utiliser la télépathie avec le corps armé. La communication se déroulait sans aucune pause.

Et là-dedans, je me faisais crier dessus.

Avec une veine palpitant autant sur la tête, je me demandais si le professeur de l’académie n’allait pas éclater un vaisseau sanguin. Il ne montrait aucun signe de retour à la normale et me dédaignait comme un représentant lambda de la guilde marchande.

Mais je n’étais pas énervé par ça et je laissais juste passer sa colère.

 

C’était tout simplement parce que je comprenais ce que je devrais faire et l’impatience n’apportera rien.

J’ai même pu tranquillement penser : ‘Si vous devez m’engueuler, alors faites-le après que nous soyons allés dans une autre pièce. Est-ce que cela ne dérange pas les autres personnes ?’

“Deux des villes environnantes sont devenues complètement silencieuses. Est-ce parce les personnes qui utilisent la télépathie sont mortes ou parce que leur QG a été balayé ? Nous ne savons toujours pas. Écoute-moi bien, c’est la pire des situations à laquelle la ville Académique fait face depuis sa fondation ! Et pourtant, tu… Enfoiré !!!” (Directeur de l’académie)

Mais à quoi ce vieux schnock s’attendait d’un professeur vacataire ?

C’est évident que je serais considéré comme une partie de leur force puisque je suis un professeur de l’académie, mais être tellement en colère à ce propos.

Se pourrait-il… Il s’imagine que puisque mes étudiants ont pu se battre contre un variant, je devrais être suffisamment fort pour anéantir les variants ? Je ne crois pas que sa réflexion soit allée jusque-là.

S’il s’attend vraiment à ce que ma force surpasse celle de mes étudiants, alors s’il est tellement en colère, c’est parce que je n’étais pas sous ses ordres ? Ou peut-être parce que les manteaux pourpres démontraient beaucoup plus de défaites que de victoires ?

Je n’ai pas entendu beaucoup de détails à ce sujet, donc je lui demanderai plus tard.

Il devrait y avoir eu des professeurs qui n’ont pas été en mesure d’arriver en vie en étant allé à l’académie et d’autres qui se sont enfuis. Si ces derniers se sont enfuis, ils n’auront pas le droit de se plaindre, mais pour ceux qui sont morts, j’ai l’impression qu’il est le genre de type qui donnerait un coup de pied à leurs cadavres.

Je suis heureux d’avoir laissé Tomoe à cet endroit.

Si j’y avais laissé Mio, j’aurais dû la calmer ultérieurement et ceci n’aurait pas été des plus simples.

Je voulais également rencontrer les étudiants, alors j’ai demandé à Mio et à Shiki de leur dire que je les verrai plus tard et que je les mettais en attente dans un des dortoirs des étudiants.

J’ai reçu des rapports que mes employés ont secrètement faits face à des variants et les ont éliminés sans aucun problème.

De plus, ils ont envoyé plusieurs à Asora en tant qu’échantillon.

5 d’entre eux y ont été envoyés, ça devrait suffire.

“Principal, il nous a évacué et par-dessous tout, il a traversé le dangereux jardin de l’école pour arriver ici. Veuillez mettre de côté vos réprimandes.” (Lily)

“?!! Oh, princesse Lily et même Sairitz-dono. C’est inhabituel.” (Directeur de l’académie)

Les paroles en colère de l’académie se sont arrêtées.

“J’ai rencontré la princesse par hasard. Principal, je vous le demande aussi. Pour le moment, à la place de le réprimander pour ses actions, il est plus important de le faire coopérer pour résoudre cette situation.” (Sairitz)

“Évidemment, je comprends bien. Mais en tant que personne qui gère l’académie, je ne peux pas fermer les yeux sur ses actions irréfléchies.” (Directeur de l’académie)

Quand tu as été évacué, tu n’as même pas pensé à moi.

N’étais-tu pas plus préoccupé par ta fuite ?

Elle n’est actuellement pas là, mais même ta secrétaire t’a prêté son épaule pour ça.

Est-ce parce que le déroulement de la bataille n’est pas favorable ? Le principal de l’académie est assez colérique.

S’il avait été ainsi dès le début, je ne pourrais pas le voir comme une personne capable de gérer l’élite de l’académie. S’il avait seulement le pouvoir et l’autorité, ainsi qu’une situation sociale inappropriée, alors je me sentirais plus proche de lui… Enfin pas vraiment.

Il est sans doute du genre à dénigrer les autres races. Du moins, il ne me donne pas le sentiment de vouloir les aider.

“S’il vous plaît, pourriez-vous le faire pour nous ?” (Lily)

“S’il vous plaît.” (Sairitz)

“… Si vous deux vous êtes prêtes à aller aussi loin… Entendu. Professeur vacataire Raidou.” (Directeur de l’académie)

[Oui] (Makoto)

“Je vais te confier à toi et à tes employés la charge de la section nord-est de Rotsgard. Ok ? Montre-moi que tu peux restaurer ton honneur.” (Directeur de l’académie)

[Je vais m’assurer de répondre à vos attentes.] (Makoto)

“Également ces étudiants qui ont dormi tout le long et n’ont servi à rien depuis ce combat. S’ils se sont réveillés, je te donne l’autorisation de les utiliser.” (Directeur de l’académie)

[… Compris] (Makoto)

C’est une personne qui dit plus que le nécessaire.

J’en étais légèrement énervé par ça.

Ce n’est pas comme si Jin et les autres sont mal en point ou quelque chose d’autre.

Même Amélia a complètement été guérie par Shiki ce jour-là.

Avec une journée de repos, ils auraient dû avoir suffisamment d’énergie pour combattre.

Je ne m’attendais pas à ce que le professeur de l’académie me le dise directement, mais Shiki et Mio ont su lire l’atmosphère de cet endroit. Dans le cas où ces enfants ou les autres seraient sortis pour rejoindre les combats, je leur ai donné la permission de faire dormir Jin et les autres à chaque fois qu’une partie des élèves ou des professeurs combattaient. Autant dire en permanence.

Après cela, j’avais prévu d’y aller et de les réveiller.

J’ai incliné la tête derrière le directeur de l’académie qui partait.

Nord-est.

La guilde marchande, hein.

J’imagine que c’est un secteur avec une assez grande importance.

S’il veut que nous gérions cette zone, au lieu de considérer cela comme un casse-pipe, c’est plus comme s’il était à court d’option.

Les installations relatives à la ville Académie qui étaient la priorité à libérer sont déjà presque toutes tomber, hein.

Il semble que ce soit vraiment une mauvaise situation.

Tomoe attendait aussi depuis un bon moment.

Quand je l’ai regardé, Tomoe a remarqué mon regard et a silencieusement incliné la tête.

Juste ça.

Avec sa personnalité, j’aurais pensé qu’elle aurait voulu avoir une discussion frivole.

[Princesse Lily et également Sairitz-sama. Merci beaucoup.] (Makoto)

“Pas besoin de remerciement. Après tout, vous nous avez aussi aidé. Si possible, je voudrais parler au héros de l’Empire, mais il n’y a aucun message qui ne l’atteint. Je me sens coupable de ne pas pouvoir faire plus pour les résidents de cette ville.” (Lily)

“Raidou-dono nous a aidé après tout, ne vous inquiétez pas pour cela. De notre côté également, si la télépathie fonctionnait… Les renforts de l’unité dragon et l’approvisionnement devraient arrivés demain, mais…” (Sairitz)

… Je vois.

La récompense de l’attente arrive bientôt, hein.

Tomoe a soudainement déclaré que nous devrions agir aujourd’hui, sans doute à cause de l’unité de dragon qui est supposée arriver demain.

[Je ferai de mon mieux pour que vous ne soyez pas blessées dans Rotsgard. Nul besoin de s’inquiéter.] (Makoto)

“Vos paroles me ravissent, Raidou. J’aimerais discuter avec vous à nouveau avant de rentrer à l’Empire. Quand tout ceci se sera calmé, le pourrions-nous ?” (Lily)

La princesse-sama du pays où se trouve le héros, hein.

La manière de parler du roi de Limia semblait être influencée par l’héroïne.

Est-ce que cette personne est pareil ?

J’ai l’impression que sa façon de parler poliment est proche d’un Japonais, mais… la rencontrer seule, je ne crois pas que je serais en mesure de lui faire face.

Ah, c’est vrai.

[Bien sûr. Je serais accompagné par ma proche collaboratrice Tomoe pour cette rencontre, princesse-sama.] (Makoto)

“… Oui… J’attends ça avec impatience.” (Lily)

Génial.

Si j’amène quelqu’un qu’elle connaît déjà comme Tomoe, il n’y aura pas besoin de s’inquiéter des silences embarrassants.

“Raidou-dono, les choses nommées variants sont des adversaires effrayants que même les élites de l’académie ont beaucoup de difficultés à affronter. Soyez prudent.” (Sairitz)

[Il y aura aussi Tomoe, donc ça va aller. Après tout, elle est très forte. Mais merci de vous inquiéter, Sairitz-sama.] (Makoto)

“Vous allez aussi l’emmener ?” (Sairitz)

[Le directeur de l’académie m’a dit d’utiliser mes employés. Tomoe est une subordonnée fiable.] (Makoto)

“C’est vrai. Au cours de ces quelques jours, nous avons pu vivre sans la crainte d’être attaqués. Ce n’est pas bien de la retenir plus longtemps. Je vais prier pour votre retour, Raidou-dono.” (Sairitz)

[Bien, allons-y Tomoe.] (Makoto)

“Oui” (Tomoe)

Lorsque j’ai quitté le sous-sol, la luminosité m’a ébloui pendant une seconde.

Il y avait une faible lumière là-bas, mais comme prévu, c’était complètement différent de la lumière de l’extérieur.

Pendant que mes yeux s’habituaient, je me suis rapidement dirigé vers le dortoir des étudiants qui est utilisé en tant que refuge.

“C’est un bon début. Dans ce cas, appelons Mio ou Shiki pour qu’ils mettent tout en ordre.” (Tomoe)

[Exact] (Makoto)

“En plus, tu étais calme lors de la discussion avec le principal. Il y a eu un radeau de survie inattendu. J’ai également pensé que c’était une bonne décision d’avoir déclaré que je te suivrai lors de la rencontre avec la princesse de l’Empire.” (Tomoe)

[Curieusement, j’ai été en mesure de traiter ça calmement. Cela me va si on n’en parle après le début du nettoyage, mais je veux que tu me dises à nouveau l’explication que tu leur as donnée sur la téléportation. Je veux faire correspondre nos versions.] (Makoto)

“Entendu” (Tomoe)

S’il y a un problème, je suis sûr que ceci viendra de mon côté.

Je dois l’assimiler autant que possible.

[Je suis impatient d’entendre l’idée que toi et Root avez imaginée.] (Makoto)

Il y aurait certainement des parties effrayantes qui, selon moi, ne deviendront pas un avantage pour moi.

Si j’accepte d’utiliser la force, je dois aussi accepter de telles choses.

“Laisse-moi faire. Pour l’instant, réfléchissons à la manière dont tu vas agir vis-à-vis de la guilde marchande. J’espère voir une interaction comme celle de tout à l’heure.” (Tomoe)

[Je ferai de mon mieux.] (Makoto)

Je me dirigeais vers le nord-est, donc je ne pourrais pas l’éviter.

Je vais à nouveau me confronter au représentant de la guilde, non, je vais rencontrer Rembrandt-san. Pensons-y d’une manière positive.

J’avais dans l’idée d’aller voir comment se portaient mes étudiants et rencontrer le couple Rembrandt après avoir quitté les taudis. Ces deux-là vont être achevés dans la foulée, c’est de bonne augure.

La contre-attaque ne commencera pas le quatrième jour avec l’arrivé des renforts, mais au troisième jour. En d’autres mots, un tournant.

Gravons le nom de la compagnie Kuzunoha dans l’esprit des gens dans cette ville.

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L’atmosphère du dortoir des étudiants n’était pas si différente de celle des points d’évacuations.

De nombreux étudiants étaient dans le hall spacieux.

Une partie était à l’extérieur et travaillait dans les environs, mais un sentiment de fatigue planait dans la zone entière.

En comptant Jin et les autres qui dormaient, il y avait Shiki et Mio dans ce lieu qui soignait les blessés.

Je les ai arrêtés lorsqu’ils ont essayé de me rejoindre et avec Tomoe, je suis allé où ils étaient.

[Bon travail, Shiki, Mio. On dirait que les étudiants sont très fatigués.] (Makoto)

“Waka-sama. Hier, plusieurs étudiants sont devenus des variants, alors ils ont été incapables de revenir dans leur propre chambre. Aujourd’hui, tout le monde semble en subir les conséquences.” (Shiki)

“J’en avais marre-desu wa. Ils criaient des choses comme ‘Est-ce que ça va aller?’ ‘On va vraiment s’en sortir ?’ encore et encore comme des jouets cassés.” (Mio)

[Mio, essaye de choisir un peu mieux tes mots. Ce genre d’accident est une première, alors on ne peut rien y faire s’ils sont anxieux.] (Makoto)

“D-Désolé” (Mio)

Je l’ai mis en garde à propos de ses mots quelques peu douteux.

Il semble que peu de personnes ont assez d’énergie pour se plaindre, mais je voudrais éviter de créer une hostilité inutile.

“Eh bien, ceci va se terminer aujourd’hui-ja. Vous deux. Êtes-vous prêts ?” (Tomoe)

Les deux ont acquiescé aux mots de Tomoe.

[Alors pouvez-vous réveiller Jin et les autres ? Je veux discuter un peu avec eux.] (Makoto)

“Ils sont déjà réveillés depuis un moment. Ils ne sont pas aux mieux, mais les avoir à demi-réveillé pour discuter avec Waka-sama aurait été gênant.” (Shiki)

Shiki, tu travailles rapidement.

Maintenant que j’y réfléchis, à la place de les réveiller à mon arrivé, il est plus efficace de l’avoir fait avant.

Même ainsi, je suis venu ici où étaient ces deux-là, mais je ne vois pas les visages de mes étudiants.

[Où sont-ils maintenant ?] (Makoto)

“Là-bas. Ils sont entrain de subir un contrôle de santé. J’imagine qu’ils reviendront bientôt.” (Shiki)

[Je vois. Alors tout le monde, restez-ici. Préparez-vous pour que nous puissions partir aussi vite que possible. Je vais aller les voir un petit moment.] (Makoto)

En ayant dit ça, j’ai confirmé l’approbation de tous mes serviteurs.

En les voyant discuter avec des personnes portant des robes blanches, je me suis dirigé vers l’endroit où des visages familiers se situaient.

[Cela fait un bail. Jin, tout le monde.] (Makoto)

“Sensei !”

Oooh, ils sont parfaitement synchronisés.

[J’ai entendu dire que vous aviez dormi ces trois derniers jours. Comment va tout le monde ?] (Makoto)

“Nous allons bien. D’imaginer que nous dormirions ces trois derniers jours… je n’arrive pas à y croire.”

“Comment est la situation ? On dirait que ça n’a pas changé.”

“Je n’arrive pas à contacter ma famille. Connaîtriez vous quelque chose à propos d’eux, sensei ?”

De chacune de leurs bouches, j’ai été assailli par les questions de mes étudiants.

Au lieu de leur expliquer la situation, je dois clarifier ce qui doit être fait.

Ou plutôt… C’est vrai que Daena a une fille et un enfant.

Vont-ils bien ?

Je les avais oubliés.

[Du calme. Vous êtes réveillés, mais vous avez dormi ces trois derniers jours. Bouger soudainement s’apparenterait à un suicide. Il y a toujours des variants apparaissent à l’extérieur. La situation est toujours dans une impasse.] (Makoto)

“…”

[Le corps armé de subjugation progresse encore. En d’autres mots, avec la situation actuelle, il est toujours interdit aux étudiants d’aller à l’extérieur. Vous avez pu vous en sortir en vie, alors restez docilement ici.] (Makoto)

Hmph…

Daena et les sœurs Rembrandt n’ont pas l’air bien.

Leurs visages démontraient qu’ils voulaient absolument voir leurs proches.

[Les trois là-bas, vous ne pouvez pas.] (Makoto)

“?!”

[Sif, Yuno, ta famille va bien. Ne vous inquiétez pas et restez ici pour récupérer vos forces. Daena, je vais enquêter sur ta famille. N’agis pas selon ton bon vouloir. Vous avez reçu l’éloge du roi de Limia. Essayez de vous calmer un peu.] (Makoto)

‘Êtes-vous heureux ?’ C’est quelque chose que je ne peux pas dire avec cette atmosphère.

Je veux qu’ils se calment un peu en se souvenant des louanges du roi.

“Mais… La ville continue d’être détruite par ces types, pas vrai ?!” (Jin)

Jin.

Sérieusement. Quand j’en réprimande un, un autre prend la relève.

C’est problématique.

Au début, j’avais l’intention de placer les étudiants ici pour garder le coin comme prétexte, mais j’ai l’impression que cela augmenterait le boulot d’Akua et d’Eris.

Je planifiais d’en laisser une seule, mais peut-être que je devrais laisser les deux.

[Voulez-vous y aller ?] (Makoto)

“… Oui. Nous pouvons être un peu utiles. Nous avons été en mesure de tenir tête à Ilumgand.” (Jin)

[Alors si un nouvel variant apparaissait ou si cet endroit était attaqué, tout le monde serait abattu. Un étudiant s’est transformé en variant hier, vous savez ?] (Makoto)

“!!!”

[Je dois me diriger vers la section nord-est selon les ordres du principal de l’académie. Jin, tu veux encore y aller malgré ce que je viens de dire ?] (Makoto)

“… Je vais rester.” (Jin)

[?] (Makoto)

“Je resterai ! Si nous coopérons tous, nous pourrons en quelque sorte… Non, nous pourrons assurément faire quelque chose !” (Jin)

[Quelle fiabilité. Je vais vous en laisser la charge. Si vous le faites bien, je louerai vos efforts considérables au roi de Limia. Eh bien, à plus tard.] (Makoto)

(Akua, Eris, je suis désolé, mais veuillez protéger ce dortoir. Si Jin et les autres partent, je m’en fiche de laquelle, mais une de vous deux devra les accompagner.) (Makoto)

(Entendu) (Akua)

(Roger) (Eris)

Je laisserai la perception de notre environnement à Shiki.

Je suis retourné auprès de Tomoe, Mio et Shiki.

[Désolé pour l’attente. Allons-y. Shiki, désole, mais je vais compter sur toi pour surveiller les alentours.] (Makoto)

(En plus, pourrais-tu enquêter sur la situation de la femme de Daena et leur enfant ? Je les avais totalement oubliés) (Makoto)

Je leur ai déclaré les grands lignes et j’ai dit la seconde moitié par télépathie.

“Compris” (Shiki)

(Je l’ai déjà confirmé. L’arène est secrètement protégée par les Arkes, ils se sont réfugiés là-bas avec Eva et Ruria.) (Shiki)

… Incroyable.

C’est dans sa nature de reconnaître la force, pourtant il montre un surprenant changement dans sa manière de penser envers les faibles.

Peu importe à quel point une personne est forte. Ils sont tous égaux et possèdent les mêmes droits.

C’était ainsi que je pensais jusqu’à maintenant.

Évidemment, je ne compte pas les blâmer pour leur impuissance face à cette violence. Mais lorsque des personnes, qui ont passé leur temps à polir d’autres domaines en dehors du combat, sont piétinées par la violence, j’ai commencé à croire qu’on ne pouvait rien y faire.

C’est stupide.

Un pouvoir reçu d’un Dieu et un corps forgé par un environnement hostile.

J’ai aussi été un garçon avec aucun autre point fort que le Kyūdō et pourtant, je me suis mis à penser de cette manière.

Mon pouvoir m’a été donné par quelqu’un d’autre.

Mais je ne peux pas m’arrêter de penser de cette manière.

Parfois, je me perds dans mes réflexions.

C’est la raison pour laquelle je suis honnêtement surpris et reconnaissant envers Shiki qui a agit plus humainement que moi qui ne me suis pas souvenu de la famille d’un de mes étudiants.

Sincèrement reconnaissant.

[Bon, allons-y. D’abord la guilde marchande.] (Makoto)

On dirait que Rembrandt-san n’a pas utilisé les Hommes-Lézards de la brume pour attaquer.

Le couple Rembrandt est resté en bonne santé pendant ces trois jours. Les Hommes-Lézards de la brume ont fait un bon boulot en les ayant protégés.

En ayant constaté les destructions des variants, je me suis dirigé vers la place qui a été victime d’une amère expérience.

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