Tome 3 – Chapitre 154 – L’implication du Diable ③
La soudaine marche de la race des Démons sur la capitale de Limia.
Alors que l’héroïne du royaume, Otonashi Hibiki, était en proie à un certain malaise, elle continuait à se comporter normalement.
Contre la marche des Démons, Hibiki a suggéré de déplacer le champ de bataille à un autre endroit moins désavantageux que la capitale de Limia.
Mais il y a eu une forte opposition des nobles, l’histoire en était une des raisons. La suggestion n’a pas été entendue et finalement, ils ont été confrontés à ce jour.
Lors de l’opération de la capture de fort Stella, la capitale était sur le point d’être embrassée par la flamme de la guerre et pourtant, ils ont toujours agi de cette manière.
Leur manque de réflexion l’irritait.
(Nous sommes en guerre, vous savez ? Si nous perdons, cette ville et ce château tomberont. La valeur historique perdra toute signification.) (Hibiki)
Si on devait parler des connaissances sur la guerre de Hibiki, elle n’avait pas beaucoup d’expériences.
C’était juste une personne qui a été invoquée d’un Japon paisible en tant que héroïne. Et en termes d’expériences de guerre, les soldats et les nobles de ce monde connaissaient plus qu’elle sur ce sujet.
Même après avoir été forcés à mener de nombreuses batailles serrées, ils persistaient à mépriser les Démons.
Spécialement les nobles avec une grande puissance et les personnes ayant une grosse influence dans le pays ; ils voyaient la menace de la race des Démons d’une manière trop enjolivée.
Il n’y avait aucun fondement. C’était juste de l’optimisme qui découlait de leur mépris envers eux.
Ceci irritait Hibiki.
Le roi et une partie de la noblesse avaient commencé à critiquer cette vision optimiste de la menace que représentait la race des Démons, mais cela n’avait pas encore atteint le point où ça changerait le pays.
Peu importe à quel point les mentalités changeaient dans un sens favorable pour Hibiki, ceci sera inutile si cela ne changeait pas à temps.
“Hibiki ! Les portes du château ont été forcées ! Ces types… Avec un tel nombre, ils n’y vont pas de main morte pour faire tomber le château !” (Bredda)
Les paroles d’un des membres de son groupe, le chevalier Bredda, a souligné la détérioration de la situation.
En ce moment, le Roi, qui était l’autorité absolue du royaume, n’était pas là.
La raison de son absence était sa participation au festival de la ville académique, Rotsgard.
L’événement annuel de la cité.
Dans l’intervalle où ils planifiaient à nouveau d’attaquer fort Stella, ce n’était pas quelque chose qui aurait normalement mérité le déplacement du roi.
Lors des autres années, le Roi avait rarement participé.
Cependant, il y avait des rumeurs selon laquelle la personne la plus influente sur le héros de l’empire, la princesse Lily, participerait au festival de l’école.
Ils étaient des pays alliés luttant ensemble contre la race des Démons sur la ligne de front, mais parallèlement, le royaume et l’empire étaient également rivaux.
Incapable de comprendre la raison pour laquelle Lily se déplaçait, l’autre partie a décidé d’effectuer ce qu’elle n’avait plus fait depuis des années, la visite du roi à cet événement.
Il n’y aurait pas eu de problème si Hibiki y était allée, mais elle était une des figures de proues de l’attaque sur fort Stella, alors il a été jugé qu’il n’était pas nécessaire pour elle d’y aller.
En plus, ils étaient ceux qui attaqueraient fort Stella.
Les Hyumains attaqueront la forteresse lourdement gardée par les Démons avec pour objectif, sa reprise.
Le moment de l’attaque serait décidé par les Hyumains, en d’autres termes, tout le monde croyait que ceci serait décidé par le royaume et l’empire.
C’était la raison pour laquelle il a été décidé d’attaquer après la clôture du festival.
(Et voici le résultat. La marche des Démons. Je ne m’y attendais pas, mais l’enchaînement des événements a été mauvais pour nous. Après tout, c’est arrivé parce que les Hyumains ont laissé une ouverture à force de se tirer dans les pattes.) (Hibiki)
Comment ont-ils fait pour arriver à proximité de Seiko sans que l’armée postée sur la ligne de front ne les remarque pas ?
Quelle chose ridicule.
Seiko était un endroit qui n’était pas très éloigné de la capitale. C’était le nom du lac qui a récemment été créé par l’être mystérieux surnommé le Diable.
C’était un incident qui avait coûté la vie à une grande quantité de troupes Hyumaines et Démones sans aucune forme de pitié, mais grâce à ça, ils ont pu enrayer l’attaque surprise sur la capitale.
C’était une existence qui leur avait appris cette dure leçon.
Selon la vitesse de leur marche, cela prendrait plusieurs heures de Seiko à la capitale.
Si l’armée était essentiellement composée de fantassins, ça prendrait plus de temps. Dans des circonstances normales, les unités défensives s’en chargeraient immédiatement.
Cependant, c’était assez proche.
On pouvait même les considérer comme aux portes de la ville.
Cette attaque surprise n’a pas visé une ville proche de la ligne de front, mais la capitale. C’était ce qui avait choqué Hibiki.
Il était impensable que cette situation soit due au relâchement de l’armée du royaume.
Ils allaient attaquer fort Stella dans quelques jours, en d’autres termes, ils étaient sur la fin de leur préparatif de bataille.
Ils auraient dû être sur le qui-vive.
Et pourtant, ils ont facilement laissé passer des troupes ennemies aux portes de la capitale.
Par le passé, ils avaient été surpris par leur avancée dans le domaine télépathique par rapport aux Hyumains, mais après les derniers événements, Hibiki pensait qu’il était possible que la race des Démons soit plus avancée dans d’autres domaines que celui-ci.
Et en réalité, des crédits ont été alloués à ce but, mais il n’y a pas eu de véritable progrès en vue.
(Bien que nous les surpassons en nombre et en talents individuels, s’il y a une telle différence dans l’avancement de nos magies…) (Hibiki)
“La troupe d’aventurier sécurise notre voie de retraite. Hibiki-sama, Bredda-dono, et Chiya, dépêchez-vous de la prendre”
Alors que les pensées de Hibiki étaient profondément plongées sur la situation difficile de cette guerre, la voix d’un autre que Bredda a résonné aux oreilles d’Hibiki.
Wudi.
Un magicien de la cour royale et parmi tous les magiciens de Limia, personne n’était plus capable que lui.
En termes de capacité et de connaissances, ainsi en tant que chercheur, il était une personne connue à travers le monde.
“Fuir ? Nous allons nous enfuir… dans cette situation ?” (Hibiki)
“Hibiki-sama, tu dois comprendre. Les actions de nos ennemis ont été trop rapides. Nous devons battre en retraite, après avoir rassemblé les troupes se trouvant autour des villes voisines et à Stella, nous pourrons à nouveau siéger dans la capitale. J’estime que c’est le mouvement idéal à adopter dans cette situation.” (Wudi)
“… Hé~. Wudi, est-ce que tu me dis que nous devrions abandonner cette capitale hautement historique aux Démons ? Même temporairement ?” (Hibiki)
“… Hibiki-sama, arrête les sarcasmes. Pour le moment, le roi n’est pas là, les idiots parlant d’histoire et de traditions se sont déjà enfuis. Actuellement, nous sommes ceux ayant la plus haute autorité dans ce château. Avec cette occasion, je crois qu’il serait bon de leur montrer le résultat et les faire taire. Vouloir défendre cet endroit tient de l’insouciance.” (Wudi)
“C’est la raison pour laquelle je leur ai dit de déplacer les fonctions administratives de la capitale à la ville où se trouve la famille Hopelace. Ils se tirent dans les jambes même entre les plus puissants nobles. C’est insupportable.” (Hibiki)
“Ilumgand-dono était plutôt en faveur de cette proposition.” (Wudi)
“Ilum, hein. Quelque chose s’est passé dans la ville Académique où il se trouve. Il semblerait que les informations ont déjà été relayées par le roi-sama, mais c’est tellement lent que c’en est déplaisant. Dans ce genre de situation, je peux vraiment ressentir les inconvénients de la télépathie. Les téléphones portables étaient assez impressionnants, hein.” (Hibiki)
“Téléphones portables ? Notre technologie n’est pas autant développée que celui du pays d’origine de Hibiki-sama, mais ça doit être quelque chose de semblable… Nous ne pouvons rien faire d’autre que de prier pour qu’ils soient sains et saufs.” (Bredda)
Les informations partagées entre la ville Académique et le royaume pouvait être considérées comme déficientes.
‘S’il y avait des téléphones portables’ était la raison de la plainte d’Hibiki. On ne pouvait rien y faire si elle regrettait les choses qu’elle avait considérées comme acquises dans une autre vie.
En ayant entendu les mots du magicien, Hibiki a replongé dans ses pensées.
La personne en question croyait toujours que sa véritable identité n’a pas encore été révélée, mais Hibiki savait déjà que Bredda était le prince de ce pays.
À l’origine, ce n’était pas quelque chose qui ne pouvait pas être caché facilement, donc c’était assez évident.
Mais elle n’avait fait aucune allusion à ce propos.
Bredda était un compagnon compétent, et plus important encore, en raison du fait qu’il les accompagnait, ils avaient plus de latitude.
Elle a jugé qu’il n’y avait pas d’intérêt à creuser ce sujet.
“C’est exact, désolé. Et donc, Wudi, quelles sont les chances de réussite ?” (Hibiki)
“Bien assez. Je ne sais pas si c’est en raison de l’attaque surprise ou parce qu’ils ont déjà atteint le nombre de troupes qu’ils avaient dissimulé ; Ils ne sont pas suffisamment nombreux pour faire tomber la capitale. En ajoutant le fait que la capitale est notre terrain. Nous sommes familiers avec les passages secrets et les méthodes pour s’infiltrer. J’estime que nous pourrons aisément les éliminer.” (Wudi)
“C’est vrai. Apparemment, ils se précipitent à l’intérieur du château, comme s’ils étaient impatients. Les éviter et les encercler causerait moins de victimes, hein. Prendre la peine de jouer avec eux serait stupide.” (Bredda)
“C’est donc ainsi, Bredda-dono. Ces types ne devraient pas être en mesure de garder la même vitesse à l’intérieur du château. Dans cette situation, c’est en fait pratique que le roi est absent. Maintenant si nous et Hibiki-sama réussissons à nous échapper…” (Wudi)
“Hé, hé~”
Alors que Bredda et Wudi discutaient entre eux, la jeune fille du groupe s’est timidement immiscée dans cette conversation.
La prêtresse de l’union de Lorel, Chiya.
Adoratrice d’Hibiki, elle l’accompagnait pour l’aider.
Faire partie du groupe de l’héroïne causait de nombreuses tensions politiques entre Limia et l’union de Lorel, mais ses aptitudes en tant que prêtresse étaient élevées.
Elle fournissait des soins et un soutien, selon les circonstances, elle coopérait également pour fournir une plus grande puissance de feu ; Elle était déjà devenue une existence indispensable au groupe.
“Chiya-chan, qu’y a-t-il ?” (Hibiki)
Hibiki a incité Chiya à poursuivre.
“Oui. Si nous partons, que va-t-il advenir des personnes de cette ville ?” (Chiya)
“…” (Hibiki)
“…” (Wudi)
“…” (Bredda)
Il n’y a eu personne qui a immédiatement répondu à la question de Chiya.
Non, pour être plus précis, ils ne pouvaient pas le dire.
Que se passerait-il ?
Le destin des personnes qui n’avaient pas pu s’échapper à temps… Il n’y avait pas besoin d’y réfléchir.
“Chiya-chan, écoute-moi bien.” (Hibiki)
“O-Oui” (Chiya)
“Cette ville, ce pays, je ne laisserai pas les Démons s’en emparer. Dans ce but, il y a de nombreuses vies qui ont été perdues. Nous devons assumer leurs morts, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas fuir.” (Hibiki)
“…” (Chiya)
“Nous gagnerons cette guerre. Nous stopperons la marche des Démons et ramènerons la paix. Nous survivrons. Nous accomplirons tout ça. Peu importe à quel point c’est douloureux, nous devons l’endurer.” (Hibiki)
“… Est-ce que tu parles de Naval-oneechan ?” (Chiya)
“… Oui, c’est également… en partie. C’est pourquoi…” (Hibiki)
“Hibiki, vous étiez encore là ?! Bonne nouvelle !”
Pendant qu’Hibiki persuadait Chiya, une nouvelle voix les a interpellés.
Le chef du groupe des aventuriers qui avait décidé de combattre à ses côtés contre la race des Démons et l’avait suivi après la fin de sa formation à Tsige.
“Désolé, Wudi-san. Sécuriser une voix de sortie aurait pu mal tourner. On a perdu le contact avec les personnes se dirigeant là-bas. Et c’est la raison de ma venue, je suis heureux de voir que vous allez bien.” (Chef du groupe des aventuriers)
“… L’évacuation des citoyens que je vous ai demandée… On en est où ?” (Wudi)
Wudi a demandé comment progressait la tache qu’il leur avait assignée.
Il leur a demandé suite à la requête d’Hibiki, mais Wudi était aussi inquiet.
La raison était assez simple, sa famille faisait partie des gens évacués.
Il apparaissait qu’il avait gardé son sang-froid pour ne pas demander directement la situation de sa femme et son enfant.
“C’est difficile. Dans le meilleur des cas, je dirais aux alentours des 30%. Des incendies se produisent ici et là, cela provoque un vent de panique. Cela nous monopolise tous. Il est probable que nous n’atteignons pas les 50%. Bien que si nous atteignons ce nombre, ceci serait génial. La seule bonne nouvelle est la répartition des troupes des Démons.” (Chef du groupe des aventuriers)
“La répartition est une bonne nouvelle ?” (Hibiki)
Hibiki avait l’impression que ces mots étaient contradictoires et a demandé à l’homme de s’expliquer.
“… Dans le groupe qui attaque ce lieu, il y a des Orques et des Gobelins” (Chef du groupe des aventuriers)
Il y a eu du mépris lorsqu’il a cité le nom des Orques et des Gobelins.
C’était une évidence.
De temps en temps, ils avaient été engagés pour combattre des puissants mamonos et des Demi-Humains avec des capacités spéciales. Mais les Orques et les Gobelins étaient fidèles à leur instinct et leurs comportements étaient horribles.
Même parmi les personnes qui s’opposait à l’idée de tuer des mamonos, les Orques et les Gobelins étaient des existences suffisamment détestées pour être tuées à vue.
“Oui, c’est évident.” (Hibiki)
Hibiki a déjà constaté de ses yeux leur avidité et elle en a abattu une bonne quantité.
“Mais pour les pillages et les femmes violées… je n’ai rien vu de tout ça dans cette capitale.” (Chef du groupe des aventuriers)
“Aucun ?!” (Hibiki)
“C’est exact. Ils agissent comme des troupes régulières, hormis les unités de défense et les citoyens passant par là, ils ne perdent pas leur temps. Ils visent le château en le chargeant” (Chef du groupe des aventuriers)
“…” (Hibiki)
“J’en ai été assez surpris. De notre côté, qui œuvre à l’évacuation des citoyens, ceci rend les choses plus faciles, mais pour l’armée les combattants, j’estime que cela rend tout ça plus problématique.” (Chef du groupe des aventuriers)
“Alors, les citoyens sont en quelque sorte en sécurité, n’est-ce pas ?” (Hibiki)
“Non. Ils ne volent pas et ne violent pas, mais les personnes, qui ont été vues, seront systématiquement tuées. Si les gens se cachent, il sera plus facile d’avoir la vie sauve, mais s’ils te trouvent, il sera plus difficile de s’échapper comparé à ce qu’il se passerait en temps normal.” (Chef du groupe des aventuriers)
‘’…’ (Hibiki)
“De toute façon, pour briser cette situation, je crois que l’encerclement est la seule méthode. Nous devrions abandonner la partie extérieure de la capitale.” (Chef du groupe des aventuriers)
“Mais la route de sortie…” (Hibiki)
“C’est la raison pour laquelle je suis venu en parler à Wudi-san. Au lieu d’aller directement du château à l’extérieur de la ville, n’y a-t-il pas une voie que vous pourriez prendre pour vous échapper furtivement du château à la ville ? Avec la situation actuelle, il serait plus facile d’utiliser le chaos ambiant pour traverser la ville d’une seule traite. Et donc, je pense que c’est le meilleur plan pour vous évader.” (Chef du groupe des aventuriers)
“… Je vois. La méthode avec le moins de facteur d’insécurité, hein. Certainement, si c’est pour traverser la ville d’une seule traite, avec moi et Chiya présent, il est certes plus fiable pour nous de faire ainsi que de se déchaîner dans la capitale.” (Wudi)
Wudi a répondu à l’homme qui s’est joint à la discussion.
Cesser de communiquer ne signifie pas que c’était une situation d’urgence.
Mais ils avaient l’expérience des précédentes batailles.
S’ils considéraient la possibilité d’avoir leur télépathie brouillée, il serait préférable d’imaginer qu’un problème soit survenu dans la voie d’issue qu’ils essayaient de sécuriser.
“Oui. Lorsque vous quitterez la capitale, j’enverrai un message télématique aux unités chargées de la défense et les redéploierai. J’aimerais le faire aussi vite que possible.” (Chef du groupe des aventuriers)
“Entendu. Je vais vous aider. En plus, il est normal que les troupes combattantes se retirent progressivement. Je vais contacter moi-même les autres unités. C’est bon de se retirer dans cette salle d’audience. Cet endroit ne sera pas détruit par quelque chose de normal et il y a également une puissante barrière. Ils devraient être en mesure de tenir pendant un bon moment.” (Wudi)
“Ça pourrait être utile, je vais leur dire immédiatement.” (Chef du groupe des aventuriers)
L’homme et Wudi ont commencé leurs messages télépathiques.
Hibiki réfléchissait aux troupes qui chargeaient le château sans préoccuper de ce qui passait à côté, alors qu’elle avait posé sa main sur l’épaule de la nerveuse Chiya et attendait le bon moment pour s’enfuir.
“… Quoi ?! Hibiki, fais attention. J’ai ressenti comme une sorte de vibration.” (Bredda)
Bredda s’est mis en posture de combat en ayant ressenti une anomalie.
Une petite vibration, qui résonnait à travers le sol, s’est progressivement répétée en devenant de plus en plus fort.
Hibiki a dégainé son épée, comme pour protéger Chiya et s’est placée dans une direction opposée à celle que surveillait Bredda.
“Cela se pourrait-il ? Pas moyen.” (Wudi)
Wudi avait fini d’envoyer des messages télépathiques, car il semblait avoir aussi remarqué l’anomalie.
Il avait sans doute une idée à propos de cette vibration. Il regardait en direction du trône du roi, plus précisément la zone où se trouvait l’escalier.
Et ensuite…
Exactement à l’endroit où il regardait, une explosion a résonné avec un son tonitruant.
Plusieurs fragments ont été projectés en direction du groupe d’Hibiki et ont été tous interceptés.
Hibiki reconnaissait l’ombre qui se formait lentement à travers la poussière soulevée par l’explosion.
Elle pouvait sentir tout son corps se raidir.
“Si vous sécurisez dès le début une voie de sortie, les personnes pourchassées se replieront vers ce lieu. Dans ce cas, il serait mieux de considérer que dès le commencement, vous aviez planifié de nous intercepter ici. Est-ce correct, héroïne Hibiki ?”
“Io… Alors vous avez laissé fort Stella vide et vous êtes venu ici ?” (Hibiki)
Avec un visage où l’on pourrait croire à une mauvaise plaisanterie, Hibiki a répondu avec un ton familier.
Un corps bien bâti avec 4 bras est apparu et une tension s’est installée dans le groupe à son apparition.
“L’attaque et la défense évoluent constamment. Même si c’est nous qui protégeons la forteresse, ce n’est pas comme si nous avions fait la promesse de ne pas attaquer, non ?” (Io)
“Si nous attaquions immédiatement la forteresse, vous perdriez ce fort. Est-ce vraiment une bonne chose ? (Hibiki)
“Est-ce supposé être un bluff ? Parce qu’il semblerait que votre côté a déjà commencé à revenir ici.” (Io)
L’écrasante différence entre les informations des deux parties sur l’évolution de cette guerre.
Hibiki a mordu ses lèvres.
Elle ne peut même pas utiliser les troupes qui sont stationnées proche de fort Stella en tant que bluff, alors c’était évident qu’elle aurait une expression amère.
“… Et ? Pour quelle raison êtes-vous venu ici comme une taupe ?” (Hibiki)
“Hibiki-sama, c’était l’échappatoire que nous avions planifiée d’utiliser.” (Wudi)
“!!!” (Hibiki)
Les mots hésitant de Wudi.
“Ça en avait l’air. Je vous y ai attendu pendant un bon moment, mais comme vous ne montriez aucun signe de vouloir venir, je suis venu à la place.” (Io)
“… Nos soldats auraient dû être là.” (Hibiki)
“Oui, ils étaient là.” (Io)
“Où sont-ils ?” (Hibiki)
“Avez-vous vraiment besoin de le demander ?” (Io)
Le démon général a répondu cela avec un air amusé.
“Io, encore… mes camarades…” (Hibiki)
“C’est une différence de point de vue, héroïne. Ces personnes n’était-il pas originalement des aventuriers de Tsige ? Celle qui les a mêlés à cette guerre, ce n’était rien d’autre que toi. L’homme présent ici aussi, si je me souviens bien, il est également un aventurier de Tsige, n’est-ce pas ? Notre côté n’accorde pas beaucoup d’attention à votre exploration des confins du monde.” (Io)
Les paroles d’Io étaient correctes.
Si Hibiki ne les avaient pas ramenés ici, les aventuriers de Tsige ne seraient pas morts.
C’était aussi vrai que de dire que c’était une chose que le tueur lui-même ne devrait pas dire.
“Oh~ Pour un général Démon, vous êtes plutôt généreux envers les aventuriers de Tsige.” (Chef du groupe des aventuriers)
Ayant été remarqué par Io, l’homme a répondu avec une gestuelle exagérée tout en ayant le front trempé de sueur.
Au moment il a confronté son regard à celui de Io, il a compris la différence entre eux deux.
C’était le genre d’ennemi avec laquelle il fuirait de toutes ses forces à peine aperçu.
S’il agissait en tant qu’aventurier, il n’aurait pas eu d’autres choix que de s’enfuir.
Le général Démon, Io, était ce genre d’existence.
“… Les aventuriers de Tsige sont des personnes qui parcourt les hostiles confins du monde. Notre seigneur respecte les aventuriers qui ont établi des bases sur ces terres. Il nous a ordonnés de pas poser la main sur vous à moins que vous pointiez vos épées sur nous.” (Io)
“Je… Merci ?” (Chef du groupe des aventuriers)
“Il y a des Démons et des Demi-Humains dans ce lieu, il y a aussi des personnes qui n’ont aucun préjugé envers les mamonos. De notre point de vue, c’est quelque chose qui mérite le respect. Si vous n’étiez pas venus à Limia, vous n’auriez pas à mourir. C’est regrettable.” (Io)
“De l’endroit d’où vous venez, il y avait quand même des personnes que vous considériez comme fortes ?” (Chef du groupe des aventuriers)
“Ils étaient tous forts. Ce qui s’est le plus démarqué, c’était leur façon de combattre qui se basait sur la coordination. Au milieu de l’hiver, les choses, que je devrais enseigner à mes subordonnés, ont augmenté. Je ne peux pas les déplorer pendant cette guerre, mais je leur suis reconnaissant.” (Io)
C’était en dehors de sa compréhension.
C’était la conclusion à laquelle l’homme en était arrivée.
Il était complètement d’accord sur le fait que cet homme était un général Démon.
Posture calme et détendue.
Et pourtant, il n’avait montré aucune ouverture.
Même pendant cette conversation, il n’avait laissé aucune chance pour une quelconque action.
“Hibiki, Ce combat est trop déséquilibré. Bien que nous soyons à l’intérieur d’une barrière qui nous soutiendra, nous ne pourrions pas le combattre correctement.” (Chef du groupe des aventuriers)
“Hé, cela serait problématique. Hibiki, vous allez me combattre ici et… vous mourrez. Je vais imaginer cette barrière comme un avantage du terrain.” (Io)
Tout le corps d’Io s’est teint en noir.
Le souvenir de la perte de Naval à fort Stella refaisait surface dans son esprit.
Un pesant et amer souvenir.
Et en même temps, la colère l’envahissait également, mais sans être contrôlée par elle, elle a silencieusement expiré et inspiré.
“… Désolé, mais je n’ai aucune intention de vous combattre ici.” (Hibiki)
“Mais vous n’avez plus ce choix, je ne crois pas que je serais en mesure de retenir mes subordonnées qui sont venus avec l’intention de tuer. Au moment où vous abandonnerez cet endroit, il ne nous restera plus qu’à tuer tous les résidents.” (Io)
“C’est sale. Comme on pourrait s’attendre d’un Démon. Ne connaissez-vous pas le terme de couardise ?” (Hibiki)
Une provocation désespérée.
En mettant de côté le fait de savoir si cela fonctionnera ou non sur l’homme nommé Io, elle ne pouvait pas laisser passer ça sans rien dire.
“Bien sûr, je sais que ce n’est pas une chose morale à faire. Cependant, à l’heure actuelle, je suis le général menant cette armée de Démons. Je suis là en tant que soldat.” (Io)
“Tuer des innocents est une des taches des soldats ?!” (Hibiki)
“Ce n’est pas une guerre entre pays. C’est une guerre entre espèces. Et ceci finira avec la chute ou la mise en esclavage d’un des deux parties. Vous devriez vaguement le comprendre aussi, non ? Ou ne me dites pas que les fois où vous êtes allée détruire les colonies de mamonos, vous vous demandiez si vos ennemis étaient un soldat ou un civil ?” (Io)
“…” (Hibiki)
“Notre côté est également désespéré. Et donc, qu’allez-vous faire ? Voulez-vous encore fuir même si je vous poursuis, ou allez-vous parier sur la petite chance de me vaincre ? Choisissez ce que vous voulez. Évidemment, je vais commencer ça de mon plein gré !” (Io)
Le corps noir d’Io a chargé Hibiki et les autres.
Et sur ces quatre bras, il y avait des gantelets avec des étranges dessins dessus.
Hibiki a dû se forcer très rapidement à prendre une décision.
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Mio était à genoux.
Celui qui combattait Mio était le général Démon Reft, sa moitié inférieure ressemblait à celle d’un serpent.
Le kimono porté par Mio était sérieusement amoché et sa peau était visible. (NTF : Remercier Ghost pour l’image suivante, il paraît qu’il a cherché LONGTEMPS une image dans ce style)
Même ainsi, la personne en question, Mio, ne montrait aucun signe d’agitation ou de colère.
Léchant ses lèvres, elle s’est relevée.
On pouvait voir de la joie sur son visage.
“Je ne comprends pas. Tes attaques ne fonctionnent plus sur moi. Ou alors est-ce que tu as toujours une méthode pour lutter contre ma ‘réflexion’.” (Reft)
“Non-desu wa ne. Au début, tes attaques ne fonctionnaient pas contre moi et j’étais désappointée en pensant que tu étais un faible avec seulement son corps pour se démarquer. J’ai été surprise que tu aies pu analyser mes attaques. Je te féliciterai pour ça.” (Mio)
“… Je ne peux pas comprendre. Tu n’as pas d’autres méthodes pour attaquer en dehors de tirer des projectiles, couper ou frapper. Pourquoi te révèles-tu alors que chaque chose que tu as entreprise à échouer ? Et cette capacité de régénération est clairement anormale.” (Reft)
Reft a utilisé son propre corps pour analyser les attaques de Mio.
Il a saisi toutes ses attaques et les a copiés dans sa capacité ‘réflexion’ pour l’utiliser contre elle.
Elle a continuellement répété les attaques qui étaient reflétées.
Cela pourrait ressembler à la colère d’un enfant, mais il n’y avait pas de signe d’énervement de sa part.
Finalement, Reft lui a nouveau adressé la parole.
Il voulait connaître la raison de son comportement étrange.
“Pas le choix-desu wa. Parce que le revolver et le pistolet sont des armes à feu et la seule chose que je puisse couper est fait pour trancher le konnyaku (NTF : Ingrédient de cuisine Japonaise). L’autre chose qu’il me reste, ce sont mes propres mains.” (Mio)
“… Je ne comprends pas du tout ce que tu racontes.” (Reft)
“Le nombre de balles est de 6 et 8, donc il y en a 14. Les épées ne sont pas limitées, mais…” (Mio)
Mio était en train de compter sur ses doigts.
“Est-ce la raison pour laquelle tu n’abandonnes pas ?” (Reft)
“Halala, le revolver a encore un autre tir ?” (Mio)
“C’était une erreur d’essayer de te comprendre, hein. C’est bon. Je laisserai te continuer jusqu’à ce que tu meurs.” (Reft)
“Hmmm, si je ne me trompe pas, il me reste toujours une balle. Tirons avec cette fois-ci.” (Mio)
Mio a pointé l’index et le majeur de sa main gauche en direction de Reft.
“Encore ? Tes projectiles à base d’élément magique des ténèbres ont une bonne puissance, mais ceci ne fonctionnera pas sur…” (Reft)
La balle de ténèbres, qui a été tiré de sa main avec une rotation en spirale, a touché Reft.
Cela l’a clairement atteint.
Mais à ce moment-là, celle qui a été envoyée voler, c’était Mio.
Pour une obscure raison, l’attaque, qui aurait dû toucher le côté gauche du torse de Reft, a créé un trou dans la poitrine de Mio.
“… Peu importe le nombre de fois que je l’ai fait, ça reste amusant. C’est comme si c’était quelque chose que je ne pouvais pas copier, même en moindre mesure-desu wa. Le point faible est que tu dois faire d’incroyable calcul compliqué avant de l’utiliser.” (Mio)
Mio s’est relevée comme si de rien n’était.
Le trou dans sa poitrine s’est refermé en un instant.
Le regard de Reft démontrait sa surprise, ce qui n’était pas la première fois depuis le début de cette soirée.
Non, il était exact de dire que c’était les paroles de la fille qu’il l’a fait réagir.
“Percer à jour, hein. Même ainsi, quelle vitesse de régénération effrayante. Il ne fait aucun doute que tu n’es pas Hyumaine. Mais si c’est le cas… Pourquoi te rebelles-tu contre le seigneur Démon-sama ?” (Reft)
“Je les ai tous tiré, donc si je recharge, on reviendra au point de départ, non ? Et si on passe à 15 tirs, seras-tu capable de les réfléchir ?” (Mio)
“C’est inutile. Peu importe le nombre de fois que tu le feras.” (Reft)
“C’est la seule chose que je ferai-desu wa. Comme je te respecte, je n’ai pas l’intention de faire autre chose. ‘Peu importe le nombre de fois que tu le feras’, c’est ce que tu as dit, mais… peu importe le nombre de fois-desu wa. Tu n’as pas remarqué dans ce combat que ce n’est pas quelque chose qui te place dans une position dominante ?” (Mio)
Mio ricanait.
Elle avait un style de combat assez varié.
Mais les trois types d’attaques, que Reft avait géré, étaient les plus faciles à appréhender parmi les choses que Mio avaient apprises cet été.
D’après le concept des armes à feu qu’elle avait entendu parler de Makoto, Mio avait réussi à le recréer ce principe en utilisant des balles liées à l’élément magique de ténèbres.
Et ensuite, le sort, qu’elle a utilisé au début, émettait du ki. (NTF : Pour l’instant, je le conserve de cette manière sans plus de développement de l’auteur.)
Il s’agissait d’une idée d’un certain animé issu de la mémoire de Makoto que Mio aimait regarder.
Elle a créé ses propres règles et a pris du plaisir en élaborant ces incantations.
Si la situation de la bataille se déroulant à Kaleneon était mauvaise, Mio aurait tué Reft sans se soucier de la méthode.
Mais la situation dans Kaleneon était accablante pour la race des Démons.
La centaine de personnes d’Asora dominait facilement les 2000 Démons.
Les quelques renforts, qui accouraient successivement des environs, étaient vite dispersés.
Avec cette situation, Mio a pensé en profiter pour assimiler ce mystérieux art nommé ‘stratégie’, même si ce n’était qu’un peu.
C’est exact.
Tout comme Reft a analysé Mio, Mio l’analysait aussi
Et d’ailleurs, ce n’était pas comme si Mio s’était relevée en ayant abandonné.
C’était Reft qui était perdu.
“Qu’as-tu dit ?” (Reft)
“Tu peux continuer tes jolies réflexions. Au moment où tu ne pourras plus continuer à le faire, ceci signera ta défaite. Après tout, le résultat à l’extérieur a déjà été décidé.” (Mio)
“Impossible, il n’y a pas moyen qu’ils soient vaincus en aussi peu de temps. Tu n’arrêtes pas de dire des inepties.” (Reft)
“Tu n’arrives pas à deviner la situation en ce moment. Bon, c’est reparti.” (Mio)
“Tch… Dans ce cas, même si c’est seulement toi, je te briserai ! Tu ne seras pas en mesure de te régénérer indéfiniment ! Je te montrerai que je peux te renvoyer des dizaines, non, des centaines de tes attaques !” (Reft)
“As-tu bien compris que si tu arrêtes de défendre, tu mourras à ce moment-là ? Fais de ton mieux. Si tu réussis à le faire 1000 fois, tu auras une chance de victoire.” (Mio)
Les balles de ténèbres et le ki ont traversé plusieurs fois la pièce. À chaque fois, un trou est apparu sur le corps de Mio et elle s’est fracassé sur un mur.
Et pourtant, les attaques ne s’arrêtaient pas.
Au milieu de cet étrange spectacle, la lutte se poursuivait.
“Ahlalala. Il est rare de voir Mio apprécier un combat. A-t-elle l’intention d’apprendre la capacité de réflexion ? De mon côté, il y a seulement eu des gars sans intérêt.” (Tomoe)
En ayant épié la situation de Mio au sommet d’une colline, Tomoe a haussé les épaules.
Les Orques des régions montagneuses et les Hommes-Lézards de la brume ont écrasé les ennemis sans montrer de merci.
Grâce à cela, Tomoe n’avait rien de particulièrement important à faire.
Il y avait la possibilité de rejoindre le combat de Mio, mais d’après ce que Tomoe a constaté, elle n’avait pas besoin de son aide, elle pourrait même la détester pour ça, c’était la conclusion de Tomoe.
“Bien… Il y a aussi l’option de rejoindre Waka, mais… à cette occasion… profitons en pour faire quelques menus travaux. Si je divise aléatoirement les terres aux alentours de la frontière, ça devrait diminuer les problèmes dans le futur. Installer une passerelle ne devrait pas poser de problème, il serait préférable de délimiter des frontières faciles à cerner. Oui, faisons ainsi.” (Tomoe)
La silhouette de Tomoe a disparu de la colline.
À l’endroit où elle avait disparu, il y avait une pile de corps empilée.
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“Quelque chose qui puisse cacher ta silhouette ?” (Shiki)
“Oui. Si je vais comme ça à Limia, ils sauront vite que je suis Raidou le marchand, n’est-ce pas ?” (Makoto)
“Vrai” (Shiki)
“Si cela arrive, les efforts, qui ont été faits par tout le monde à Rotsgard, n’auront servi à rien. Après tout, je ne crois pas que la Déesse a pris ça en considération.” (Makoto)
“Puisqu’on en est arrivé là, ceci me semble difficile.” (Shiki)
“Shiki, tu peux reprendre ton ancienne forme, non ? Après tout, tu l’as déjà fait. Bien que Tomoe et Mio m’ont déclaré qu’elles n’y arrivaient pas. Shiki est vraiment habile.” (Makoto)
“… Oui, tu as raison. Je peux le faire, mais qu’en est-il pour Waka-sama ?” (Shiki)
Une flèche de lumière a plongé dans la capitale, en son centre, une sphère de ténèbres les dissimulait.
À l’intérieur de celle-ci, je consultais Shiki.
Le sujet portait sur la dissimulation de nos identités.
Je n’avais pas apporté mon masque et y aller à visage découvert serait une mauvaise chose.
Mais si je ne sors pas rapidement, je ne comprendrais pas la situation.
Je suis profondément troublé par le fait que la Déesse ne m’a pas laissé le temps de me préparer.
“N’y a-t-il pas quelque chose que l’on puisse faire ?” (Makoto)
“J’ai bien quelque chose, mais…” (Shiki)
“N’importe quoi fera l’affaire dans cette situation.” (Makoto)
“Bon…” (Shiki)
“?!!! Comment cela se fait que tu as ça ?!” (Makoto)
“Eh bien, j’ai pensé que l’abandonner serait regrettable, donc lorsque Waka-sama s’en est débarrassé, je l’ai récupéré.” (Shiki)
“Une perte de temps… Non, je devrais dire bien joué dans ce cas.” (Makoto)
“Après tout, ce n’est pas quelque chose de mauvais.” (Shiki)
Shiki m’a tendu un mince objet de forme cylindrique.
L’objet était assez grand pour tenir dans la paume de ma main.
C’était quelque chose que Mio m’a donné par le passé au cas où je serais dans une situation de danger… un objet de transformation.
C’est ça… un objet de transformation.
Un objet fou qui peut instantanément équiper tout ton corps, comme les effets spéciaux des héros de sentai.
Si c’était vendu au Japon, cela aurait été super populaire.
Le costume ne correspondait à mes attentes, donc je ne l’ai pas utilisé à la fin.
Ou plutôt, après que j’ai appuyé sur le bouton pour l’essayer à Asora, je l’ai jeté par terre à moitié embarrassé et à moitié en colère.
D’imaginer que Shiki l’avait récupéré.
… Je n’ai pas d’autre choix que de l’utiliser, hein.
Si l’héroïne assistait à cette transformation, ça décuplerait mon embarras.
Enfin… Il vaut mieux ça que d’avoir mon identité découverte.
Je me suis résolu et j’ai appuyé sur le bouton.
“Waka-sama, la sphère va disparaître. Es-tu prêt ?” (Shiki)
“Ok… Hein ? La couleur est…” (Makoto)
“C’était bleu par le passé, mais c’est blanc cette fois, hein. On dirait que ceci ne change pas tellement sa puissance.” (Shiki)
“Blanc… C’est blanc…” (Makoto)
Être en blanc est encore plus embarrassant que la fois où j’ai été en bleu.
Je n’arrive pas à deviner si le costume diminue ma défense et augmente mon attaque, hein.
Si c’était dans l’autre sens, cela serait mieux.
Mais bon… Qui diable penserait à faire un costume qui diminuerait ta défense ?
Peu de temps après, tout comme Shiki l’a déclaré, une grande fissure est apparue dans la sphère et s’est brisée.
“Allons-y.” (Makoto)
“Oui, Waka-sama. Je ferai tout mon possible pour te protéger !” (Shiki)
En jetant un coup d’œil à Shiki qui démontrait une grande motivation, j’ai fait un pas à l’extérieur.
Pas seulement Shiki, cette fois, je suis également venu dans l’intention de me battre.
Dans mon esprit, cela pourrait être mon premier champ de bataille.
Moi dans le costume du ranger blanc et une Liche vêtue d’une robe noire avec une broderie dorée ; Nous marchions tous les deux sur ce qui est supposé être un champ de bataille.
Si quelqu’un nous voyait apparaître soudainement ici, leurs yeux afficheraient leur surprise.
Ouais, aucun doute.
“…”
Et exactement comme je l’ai pensé, plusieurs personnes étaient sans voix à notre apparition.
La personne à quatre bras semblait appartenir à la race des Géants et se montrait le plus vigilant à notre égard.
Hmm, fait-il parti de l’armée de la race des Démons ?
Il y avait plusieurs autres personnes semblant appartenir à la race des Démons.
Et il y avait également plusieurs Hyumains. Apparemment, ils étaient en mauvaise posture.
…
Hmph.
Même si je suis là pour les aider, je suis plutôt du côté des Démons.
Le dénommé seigneur Démon est assez populaire et beaucoup de personnes ont sympathisé avec lui.
J’ai un certain respect envers le seigneur des Démons que je n’ai pourtant pas encore rencontré.
Un Centaure, moitié-Hyumain, moitié-cheval ; Un Minotaure, moitié-Hyumain, moitié-taureau.
Et également, un Géant à quatre bras.
Ce géant est probablement le boss.
En d’autres termes, le côté des Démons est composé de Demi-Humains et de mamonos, un de leurs généraux n’est pas un Démon, mais un Géant. Ceci veut dire qu’ils ne font pas la distinction entre Demi-Humains et mamonos.
Bien que la race des Démons est aussi une catégorie de Demi-Humain, ça reste impressionnant.
Dans les armées Hyumaines, les Demi-Humains sont utilisés comme des pions jetables.
Leur manière de voir les choses est en avance.
Dans la mesure où je dois remplir ma promesse, je dois me mettre du côté de l’héroïne.
Ah…
“L’héroïne est… Ici, hein.” (Makoto)
De part leurs positions, j’ai estimé la personne qui est supposée être l’héroïne.
…
Quelle tenue impressionnante.
On voit vraiment beaucoup de choses.
C’est comme si je regardais un cosplay de l’extrême. (NTF : Image sponsorisée par Ghost)
Hmm ?
… Hein ?
“Se pourrait-il… Pas croyable.” (Makoto)
“Waka-sama ?” (Shiki)
“La présidente Otonashi ? Est-ce bien toi, senpai ?” (Makoto)
Une fille blessée nous observait.
Cette personne, qui était sans doute l’héroïne, avait une tenue qu’on ne voyait pas normalement dans ce monde et tenait une épée.
Cette apparence est…
Non… Si elle est bien l’héroïne, alors elle vient du même monde que moi.
Tsukuyomi-sama l’a également dit, l’une des deux personnes était proche de chez moi.
Elle était une senpai du lycée de mon ancien monde. Une personne célèbre dans ma ville natale.
En ce qui concernait nos relations, je lui ai seulement parlé quelques fois sur la partie budget de mon club. Elle collait bien au rôle de présidente du conseil des étudiants.
Senpai est… l’héroïne ?
J’ai inconsciemment murmuré son nom.
En ayant oublié que j’étais actuellement sur un champ de bataille, je l’ai fixement regardé.