Tome 3 – Chapitre 166 – On pourrait dire que c’était le plus facile jusqu’à présent
Les variants ont laissé de profondes cicatrices dans la cité de Rotsgard.
Il y a eu de nombreuses victimes et la ville a été grandement endommagée.
Évidemment, les citoyens étaient incapables de retourner à leur vie de tous les jours et devaient vivre dans des logements provisoires alors qu’ils travaillaient d’arrache-pied à la reconstruction de la cité.
Nous avons fait croire que les sœurs Eva et Ruria ont été tuées lors cet événement et nous les avons emmenées à Kaleneon.
Des personnes faisaient encore leurs adieux aux morts, donc je continuais à entendre des histoires sur elles.
Il n’y avait plus grand monde maintenant, mais surprenant, ils ne ménageaient pas leur efforts sans se plaindre.
De notre point de vue, c’était juste une mutation des Hyumains, mais pour les résidents de la cité, c’était un évènement sans précédent.
La théorie du complot des Démons a fuité et donc, leur réputation s’est considérablement détériorée.
Et ainsi, une année aurait pu s’écouler.
Ou du moins, cela aurait été plus simple pour moi, mais je ne suis pas complètement désintéressé à cette ville. (NTA : On m’a fait remarquer que j’avais mal traduit ce passage ; une année complète ne s’est pas passée. Il faut le voir comme un passage du temps qui aurait pu avoir lieu si Makoto n’avait rien fait.)
Je participais aux réunions de la guilde marchande (bien qu’à présent, il y avait un nombre réduit de personnes) et nous avons pris des décisions telles que l’ouverture de magasins temporaires ou des mesures contre la diminution des personnes cherchant à devenir professeur à l’académie.
Jour après jour, j’accomplissais un travail surpassant mes compétences.
Je n’avais pas assez de doigts pour compter le nombre de taches que j’avais à compléter chaque jours. Je n’avais jamais autant travaillé de toute ma vie.
‘‘Est-ce vraiment nécessaire de rencontrer maintenant des personnes importantes d’autres pays ?’’ (Makoto)
Je me suis plaint inconsciemment.
C’est nécessaire… C’est nécessaire… À chaque réunion, à chaque nuit, les unes après les autres, des documents supplémentaires sont demandés (En d’autres termes, ma tache de travail augmentait).
Afin de pouvoir reprendre les cours à l’académie aussi vite que possible et permettre le retour à la normale de la cité, je n’ai reçu que des demandes déraisonnables. (Nous sommes toujours en milieu de la restauration de la cité et ils s’inquiètent à propos de leur satané cours ; Je me demande s’ils sont juste idiots.)
Je suis débordé et je devais gérer ça seul.
Malgré tout, pour une quelconque raison, le prince de Limia, la dirigeante de Lorel et les personnes importantes du temple se relayaient pour demander notre aide.
J’ai dû résister à la forte envie de leur clouer le bec de nombreuses fois.
Aujourd’hui, nous continuons à réparer la rue principale.
Ceci devait faire une semaine depuis que nous avons démarré et un bon nombre d’endroits dans la rue ont retrouvé leur aspect originel.
Néanmoins, les perspectives pour notre magasin ne se présentaient pas bien.
Les boutiques provisoires situées à proximité des logements temporaires étaient devenues importantes, alors même si nous nous dépêchions de reconstruire définitivement notre magasin, cela ne serait pas vraiment très pratique pour les clients. Donc nous allons devoir le reporter à plus tard.
‘‘Sensei, comment pouvez-vous appeler ça un cours ?!’’ (Jin)
Jin a crié.
‘‘Sif et Yuno travaillent au chaud pour la guilde marchande, c’est de la discrimination !’’ (Amélia)
Amélia a hurlé.
En effet, le vent soufflaient assez fortement, alors on pourrait trouver cela frisquet.
‘‘Je ne crois pas que c’est une tache que nous devrions faire…’’ (Izumo)
Izumo s’est également plaint.
On dirait que chacun des étudiants étaient mécontents du contenu de mon cours.
Les personnes ici présentes étaient mes étudiants, ainsi que les deux filles de Rembrandt-san.
Je suppose que ce sont des idiots qui ont perdu la tête. Dès mon retour à l’académie, ils m’ont demandé de reprendre les cours.
Bien sûr, je leur ai dit que les cours pouvaient attendre jusqu’à ce que l’agitation dans la ville se soit un peu calmée, mais ils m’ont répondu qu’ils voulaient reprendre dès que l’académie sera opérationnelle.
Mon emploi du temps était plein et mes occupations avec les marchands me rajoutaient une couche de travail supplémentaires, alors ce n’était pas le moment pour… Non, de nombreux secteurs dans la ville étaient toujours en ruines et beaucoup de personnes ont perdu des êtres chers.
Les gens avaient tendance à oublier bien vite le danger lorsqu’il est passé.
Par conséquent, sous le prétexte de consolider les fondations, nous avons décidé de démolir les nombreux bâtiments partiellement détruits en employant tous les jours des personnes aux génies civils.
Sitôt après l’achèvement des réparations de l’académie, j’ai conclu la négociation pour obtenir du personnel pour restaurer le reste de la cité. Cela prendrait beaucoup moins de temps si la magie était utilisée.
Dès lors, la participation des gens utilisant la magie était devenue obligatoire.
Pour une raison ou une autre, Rembrandt-san en a entendu parler avant que cela ne soit mise en place et a assigné Sif et Yuno à un autre travail, alors elles ont réussi à passer à travers les mailles du filet.
Eh bien, ceci pourrait être une opportunité pour ces deux-là d’observer et d’apprendre des travaux de leur père, donc je ne me suis pas opposé.
‘‘C’est parce que vous vous plaignez de ce genre de chose que vous avez paniqué lors de l’affrontement avec les variants. Vos armes sont en larmes avec une telle mentalité.’’ (Makoto)
‘‘… Raidou-sensei, maintenant que je peux vous parler directement, je me suis fait une réflexion.’’ (Jin)
‘‘Oui, Jin ?’’ (Makoto)
‘‘Vous avez le même âge que nous, n’est-ce pas ? En fait, j’ai même le sentiment que vous êtes plus jeune que nous.’’ (Jin)
‘‘Est-ce que tu sous-entends qu’il vaut mieux pour moi que je ne parle pas ?’’ (Makoto)
‘‘Vous semblez plus digne lorsque vous utilisez la magie pour communiquer… Attendez, ce n’est pas ce que je voulais dire. Je me demandais si le travail serait fini plus vite si sensei participait également puisque vous débordez d’énergie.’’ (Jin)
‘‘Je pouvais l’envisager si je ne devais pas faire quelque chose d’ennuyeux comme être en charge du site. Eh bien, si vous autres ne vous conformez pas programme, je finirai sans doute par devoir en faire une partie intégrante de vos cours.’’ (Makoto)
‘‘Cela veut dire que nous n’avons pas été affectés à quoi que ce soit !?’’ (Amélia)
‘‘Les autres sont déjà en train de suivre les cours sur les compétences axées sur la pratique, c’est horrible pour nous, non !?’’ (Izumo)
Amélia et Izumo ont interrompu la discussion entre moi et Jin.
Même si c’était une fille du même âge que moi, être observé avec un tel mépris me donne envie de reculer d’un pas.
‘‘… Il est impossible que ce soit vrai. Si je dois repasser derrière vous, vous aurez tous la même pénalité.’’ (Makoto)
‘‘… P-Pénalité ?’’ (Tous les trois)
‘‘Une simulation de combat avec Youthrie-kun, non, Lézard bleu-kun et Zwei-san en plus.’’ (Makoto)
‘‘Impossible, impossible, impossible !?’’ (Tous les trois)
La réaction de tous les trois était en harmonie.
C’était une synchronisation assez marrante à observer.
Au passage, Youthrie-kun était le troisième Homme-Lézard des brumes.
Par chance ou plutôt, par malchance selon leur point de vue, ils n’ont eu aucune opportunité pour participer aux récents combats. Même ainsi, ils ont continué à demander la poursuite des cours sans rien comprendre à la situation, alors on a fait une simulation de combat avec lui.
Tous les étudiants contre Youthrie-kun.
Ils l’ont combattu avec les armes que je leur ai offertes, tandis que Youthrie-kun ne portait que des coudières et des épaulettes pour ne pas gêner ses mouvements.
Oui.
Youthrie-kun était un combattant à mains nues.
Au début, il était une personne utilisant des armes, mais il restait assez étrange par rapport aux autres. Lorsqu’il a eu accès aux techniques de combat au corps à corps dans ma mémoire, il les a pratiqué avec sérieux et les a adoptés.
Il a abandonné la dague qu’il utilisait autrefois et il était maintenant le seul lutteur dans Asora.
Si on considérait que le point fort de Lézard bleu-kun était la technique et que Zwei-san était la puissance, Youthrie-kun lui cumulait les deux.
Pour faire simple, il était fort.
Il aurait pu se retenir contre eux, mais je lui ai demandé de régler ça rapidement, Pour eux, c’était comme voir un émissaire des enfers débarquer pour les affronter.
Ils ont été renversés par Youthrie-kun comme un jeu de quilles.
Leurs armes ont été complètement détruites. Ils ont subi une série de coups de poing, de coup de pied, puis à nouveau ils ont été projectés et désarmés.
En ayant observé leur peur, je supposais que cela a causé un traumatisme en eux.
Leurs armes ont été parfaitement réparées par les Ancien-Nains et elles sont retournées à leur état d’origine, mais même moi, j’ai été honnêtement surpris par la vague de coup d’Youthrie-kun.
‘‘Alors faites le sérieusement. En tout état de cause, j’estime qu’aider à la restauration de la cité serait une bonne action. Aussi bien pour l’académie que pour vous-mêmes.’’ (Makoto)
‘‘… Il y a de nombreux habitants parmi les résidents de la ville qui en profitent de la situation pour en tirer profits. C’est vous qui avez changé, Raidou-sensei.’’
‘‘Je vais être clair. Pour moi, le retour à la normale de la cité est plus important que de donner des cours. Dès lors, je suspendrai les cours momentanément. Les étudiants devront faire une nouvelle demande. J’espère que vous comprendrez la raison de cette coupure.’’ (Makoto)
‘‘D-De la manière que vous le dites… Alors la rumeur, sur le fait que vous auriez décliné l’offre de devenir professeur à temps plein, serait bien fondée ?!’’
‘‘Oui, je l’ai refusé. Je n’ai pas l’intention de continuer à être professeur indéfiniment.’’ (Makoto)
‘‘C’est une personne avec qui le bon sens ne s’applique pas ! Nous le ferons, nous allons travailler d’arrache-pied ! Veuillez nous épargner le fait de postuler de nouveau. Le taux d’admission va être déraisonnable ! Nous aurions mieux fait de nous taire…’’
‘‘C’est ce que vous auriez dû faire depuis le début. Même si vous avez des kouhais (NTF : des apprentis), ils vont vous rattraper en un rien de temps.’’ (Makoto)
Après avoir écouté mes dernières paroles, ces trois-là ont cessé de se plaindre et ils montraient un empressement à accomplir leur tâche correctement.
En réalité, je plaisantais sur le fait de devoir postuler de nouveau, mais j’accepterai des nouvelles candidatures une fois que la situation se serait calmée.
Je dois aussi continuer mes cours avec ceux-là…
Mais si l’impression désagréable, que j’ai eu à Limia, était correcte, ils pourraient déjà être considérées comme puissants parmi les Hyumains.
Je dois également un peu réfléchir à la difficulté de leur entraînement.
Cela ne serait pas drôle si je formais des étudiants à être encore plus forts que l’ordre chevalier.
J’ai pensé à élever le niveau des étudiants d’élites, alors j’ai pris les aventuriers de Tsige comme une base et je les ai évalués sur leurs capacités individuelles. En y repensant, c’était peut-être une erreur.
J’avais pensé qu’être capable de survivre aux voyages dans le désert serait la condition de base, mais ceci pourrait être l’objectif.
Aujourd’hui, Shiki répartit les rations de Lorel avec Sairitz-san et Mio est à Asora.
Tomoe aide avec le transport des marchandises dans la ville, donc… Aah… Nous nous ne ferons pas avant ce soir.
J’aimerais pouvoir retourner à la fête de la nuit dernière.
Le travail de la matinée est enfin fini.
Les étudiants et les ouvriers étaient en pause déjeuner, alors ils se sont dispersés comme bon leur semblaient.
Et en ce qui me concerne ?
J’ai dû m’en aller pour rencontrer des personnes pendant quelque temps.
J’ai donné des ordres pour la suite des travaux, donc même si je m’absentais pendant plusieurs heures, tout devrait bien se passer.
Enfin, tant que rien de mal n’arrive…
Pour rencontrer la première personne, je devrais m’éloigner de l’avenue principale et passer par l’ancien bâtiment de la compagnie Kuzunoha, qui était juste des ruines maintenant.
‘‘Ah, je suis désolé de vous avoir fait tout ce chemin, Raidou-sensei.’’ (Ester)
‘‘Veuillez arrêter avec ça. Vous êtes plus âgée que moi, Ester-san et je ne suis pas votre professeur, donc appelez-moi juste Raidou.’’ (Makoto)
‘‘C’est plutôt gênant que vous ne vous sentiez pas coupable à l’idée d’évoquer mon âge, sensei. Il est impossible de nommer mon sauveur sans l’appeler par un titre honorifique. Le boss n’est pas encore arrivé ; Pourriez-vous attendre encore un peu à l’intérieur ?’’ (Ester)
‘‘Oui, je comprends.’’ (Makoto)
‘‘Je dois l’avouer, vous m’avez surpris quand vous avez soudainement commencé à parler. Vous semblez plus jeune que lorsque vous communiquez avec la magie.’’ (Ester)
Ester-san me regardait comme si c’était inhabituel pour moi de parler normalement.
Je l’ai sauvé d’un variant dans un bordel proche d’ici, mais je n’aurais jamais imaginé que je rencontrerai son boss. Je croyais que c’était juste de belles paroles.
Il était une personne du monde souterrain, donc il valait mieux que je garde une certaine distance avec lui.
Jin l’a également déclaré, mais je me demande si avoir l’air plus jeune en parlant est un compliment ou une mauvaise chose.
J’ai juste copié la communication écrite, mais apparemment, le ressenti des personnes est différent.
‘‘C’est un événement important, après tout. Il pourrait y avoir une opportunité à se saisir. On dirait qu’il y a eu moins de dégâts ici que dans les autres secteurs ; Quand les affaires pourront-elles reprendre ?’’ (Makoto)
En ayant observé les alentours, il semblerait que la restauration de ce secteur n’aura pas besoin de passer par la destruction des bâtiments encore présents.
Dans ces conditions, une fois la route réparée, ces personnes ne pourraient-elles pas retourner à leurs activités normales plus rapidement que prévu ?
‘‘Nous sommes l’industrie du sexe… Il n’y a aucune chance que les gens et les commerces ne reviennent avant que la ville ne soit sur pieds. Nous ne pouvons pas simplement accueillir des clients simplement par la présence du bâtiment et des filles.’’ (Ester)
‘‘N’y a-t-il pas de demandes venant des personnes qui se sont rassemblées pour restaurer la ville ?’’ (Makoto)
‘‘Huhuhu. Demandes, vous dites ? Ils s’inquiètent des regards des habitants de la ville. Un bordel n’apparaît pas comme quelque chose de nécessaire. Après tout, c’est une affaire qui est influencée par sa popularité et sa clientèle.’’ (Ester)
C’est donc ici.
Je suppose qu’il y a des services qui ne peuvent se voir proposer juste parce qu’il y a de la demande.
En pareil cas, il n’est pas étonnant qu’elle soit exaspérée après avoir écouté mes bavardages inutiles.
Elle me regardait d’une manière douce. Ou plutôt, j’ai l’impression d’être considéré comme un enfant, alors je vais en rester là.
… (Makoto)
Hmm, on dirait que le boss est arrivé. Bon alors, je vais l’amener ici. En tout cas, je pense qu’il veut simplement vous remercier. Il peut sembler effrayant, mais il est bienveillant dans le fond. Et… Non, je vais vous laisser la surprise. (Ester)
Une personne effrayante.
Il semble déjà être le type de personne avec lequel je ne suis pas doué à traiter.
Oh oui, c’est vrai.
Comparé au visage d’Io, peu importe à quel point il peut sembler être terrifiant, il n’y a pas moyen qu’un visage Hyumain soit aussi effrayant.
J’ai imaginé le visage du puissant Géant.
Ah, mais…
Si c’était un Hyumain, je suppose que Zara-san serait une bonne comparaison.
En réfléchissant au traumatisme causé après ma rencontre avec lui, je crois que rencontrer cette personne du monde souterrain ne devrait pas être un problème.
‘‘Mes excuses pour l’attente. Apparemment, Ester et les autres femmes du bordel vous doivent beauc… Raidou ?’’
‘‘… Directeur Zara ?’’ (Makoto)
La personne, à laquelle je pensais, est apparue sur la pas de la porte.
Hein ?
La personne concernée ?
‘‘Ester, que signifie tout cela ?’’ (Zara)
‘‘Oh ? Vous vous connaissez déjà ? Il n’y a aucune signification derrière cette situation, il est la personne qui m’a sauvé la vie et son nom est Raidou. C’est un marchand gérant une petite boutique.’’ (Ester)
‘‘Tu… Tu m’as fait rencontrer Raidou en sachant qu’il était un marchand ?!’’ (Zara)
‘‘Eh bien, oui. Il est toujours un débutant, mais il semble très prometteur. J’ai pensé à le laisser te rencontrer pour lui rendre la pareille.’’ (Ester)
‘‘Ce n’est pas le problème !’’ (Zara)
‘‘Calme-toi, boss. Je peux t’assurer qu’il n’a aucune arrière-pensée. Vous semblez bien vous connaître, plus que des personnes qui auraient juste entendu parler de l’autre… Ai-je fait quelque chose d’inutile ?’’ (Ester)
‘‘Ah, non. Je vois, c’est Raidou qui vous a sauvé.’’ (Zara)
Zara-san a poussé un soupir.
Pour être honnête, je voulais faire pareil.
J’aurais voulu éviter de venir ici sans m’être préparé mentalement.
Après une courte pause, Zara-san s’est tourné vers moi et a baissé la tête.
‘‘Raidou, merci beaucoup. Je suis très reconnaissant.’’ (Zara)
‘‘Attendez, directeur. Il n’y a pas vraiment de quoi en faire toute une histoire !?’’ (Makoto)
‘‘Non. Vous avez sauvé beaucoup de mes employés. Montrer une telle gratitude est normal.’’ (Zara)
Maintenant c’est devenu gênant.
‘‘V-Vous êtes également propriétaire de ce type de commerce, directeur Zara ? Je suis très surpris.’’ (Makoto)
Ayant cherché désespérément à changer de sujet, j’ai dit la première chose qui m’est venue à l’esprit.
‘‘… Oui. Je suis responsable des prostituées et des jeux d’argent. J’ai écrasé tous les autres qui proposaient les mêmes services dans les autres cités. Je n’avais pas prévu que les choses tournent de cette manière, mais j’avais aussi mes propres raisons pour le faire.’’ (Zara)
Le directeur de la guilde marchande de cette ville était également le chef du monde souterrain.
On dirait que j’ai du pain sur la planche aujourd’hui.
Je n’avais pas prévu que cela arrive, alors cela m’a bien surpris.
‘‘Vraiment ? Eh bien, j’ai juste entendu les cris d’Ester-san et des autres et j’ai accouru pour les aider. Je n’avais aucune intention de faire en sorte que vous vous sentiez redevable.’’ (Makoto)
Je n’arrivais pas à l’exprimer correctement, mais je voudrais lui faire comprendre que je ne cherchais pas gratitude.
‘‘…. Pff, vous n’avez pas changé. Vous sortez toujours les bonnes réponses. Même ainsi, la compagnie Kuzunoha a propagé son nom à un point qu’on pourrait considérer comme diabolique. Ce n’est pas comme si j’adhérais aux paroles de Rembrandt, mais on dirait que vous prenez un chemin différent de celui des marchands habituels.’’ (Zara)
Pendant un instant, Zara-san avait un regard sévère, mais il a ensuite poussé un gros soupir et a repris la discussion.
‘‘La majorité de nos camarades, qui se sont opposées à vous, sont morts. Le second prince de Limia (NTF : La femme habillée en homme) et l’impératrice de Lorel vous ont convoqué pour jauger de votre utilité. Ne soyez pas non plus trop enchanté d’avoir les gens de l’église de votre côté. Je ne plaisante pas lorsque je dis que la personne qui a le plus bénéficié de l’insurrection des variants, c’est vous Raidou.’’ (Zara)
‘‘Hahaha.’’ (Makoto)
Au contraire, les relations avec ces personnes ont inutilement accéléré les choses.
Au passage, Sairitz-san est l’impératrice de Lorel.
J’avais cru qu’elle était la femme de l’empereur, mais c’était en fait un titre important donné à la personne en charge du pays de la prêtresse.
Sairitz-sana a déclaré elle-même qu’elle n’était pas vraiment célèbre, mais c’était sûrement une plaisanterie ; Le nom de toutes personnes avec une position importante dans une des quatre grandes puissances Hyumaines devrait être relativement bien connu.
…. Bon, c’est pas comme si je les connaissais tous.
‘‘Même en faisant partie de la guilde. Il y a un coût important pour le transport des marchandises. À la base, il n’est même pas censé y avoir autant de magasins vendant des médicaments. Grosso modo, les types essayant de reprendre ce type de commerce démarrent dans des affaires différentes.’’ (Zara)
‘‘Hé ! Ce n’était pas mon…’’ (Makoto)
‘‘Idiot. Ce n’est pas juste pour votre bien. Aussi longtemps que vous autres continuez à améliorer vos prix et la qualité de vos produits, il n’y aura pas un seul magasin dans la cité qui pourra rivaliser avec la compagnie Kuzunoha en ce qui concerne la médecine. J’allais le dire cette nuit. Vous devriez songer à augmenter vos ventes, même si c’est petit à petit. Ouvrir des filiales est également une bonne idée.’’ (Zara)
‘‘Filiales…’’ (Makoto)
C’est difficile, nous manquons de personnel.
‘‘J’ai déjà mentionné ça à Shiki… san, mais aussi, il serait judicieux si vous continuez à agir en tant que médiateur avec l’académie, dans une certaine mesure bien sûr. Actuellement, la raison des progrès rapides de la restauration de la ville est grâce à la magie que nous utilisons sans retenue. Nous voulons garder ce rythme jusqu’à tout soit redevenu normal.’’ (Zara)
Pourquoi a-t-il ajouté ‘san’ au nom de Shiki, mais qu’il a laissé tombé le titre honorifique pour moi ?
Se pourrait-il qu’il pense que je suis son protecteur ?!
… C’est vrai en grande partie, donc je ne peux pas le nier.
‘‘Pour l’instant, j’ai l’intention de continuer d’effectuer les demandes de l’académie. De même que le transport des marchandises dans toute la ville par Tomoe.’’ (Makoto)
‘‘La femme qui a encore mieux dressé les Dragons que les chevaliers dragons, hein. J’ai des choses à redire sur votre inexpérience et vos compétences. Mais je ne peux que seulement tirer mon chapeau devant le nombre considérable de méthodes inhabituelle à votre disposition. Imaginer que vous utiliseriez ces tigreaux au lieu de chariots.’’ (Zara)
‘‘J’aurai cru que tous les chevaliers dragons étaient puissants.’’ (Makoto)
‘‘… Comment ? Je suis allé les voir une fois, mais ils ne sont rien d’autre que de la décoration. Mais sous les ordres de cette femme, ils se sont déplacés comme une troupe de Dragons volants et c’était presque impressionnant.’’ (Zara)
‘‘Hahaha.’’ (Makoto)
‘‘À ce rythme, même si c’est seulement en apparence, le paysage urbain de Rotsgard va probablement retourner à la normale d’ici un mois. En tant que chef de guilde et manager des prostitués, je vais le redire encore une fois. Merci, Raidou.’’ (Zara)
Pas seulement Zara-san, mais Ester-san l’ a imité alors qu’il inclinait la tête.
Je n’arrive vraiment pas à m’habituer de voir des personnes influentes incliner leurs têtes pour me remercier.
‘‘Je voudrais également vous remercier. Dès à présent, si je montre des lacunes, veuillez me guider, directeur Zara.’’ (Makoto)
‘‘Je le ferai, à chaque fois que Rembrandt-san se fâchera après vous… Maintenant que j’y pense, en guise de remerciement pour avoir sauvé les prostituées, vous pourrez rentrer gratuitement quand le magasin ré-ouvrira. Qu’en dites-vous, Raidou ?’’ (Zara)
… Alors qu’il relevait la tête, son visage avait complètement changé d’expression faciale.
Ah ! Il avait un mauvais regard.
‘‘Qu’est-ce que j’en dis ? Je ne suis que la moitié d’un homme et je ne participe pas à ce genre d’activité.’’ (Makoto)
‘‘Un de vos défauts est l’ambiguïté de vos réponses. Bon, je vais l’interpréter à ma manière. Dans ce cas, à partir de maintenant, ce bordel est gratuit pour toutes personnes de la compagnie Kuzunoha. Faites comme chez vous. Je donnerai l’ordre d’utiliser vos magasins pour les besoins quotidiens. C’est ma façon de vous remercier et aussi une rétribution pour garder secret le fait que je suis le manager ici. Je vous fais confiance à ce propos. Eh bien, désolé d’avoir pris autant de votre temps. Nous sommes tous les deux des personnes occupées, mais vous allez devoir faire de votre mieux pour la réunion de ce soir. Ne l’oubliez pas, Raidou.’’ (Zara)
Après ce monologue, le directeur Zara s’est retourné et il est parti de la pièce.
Ceci signifie qu’il a estimé que je ne refuserais pas.
… Non, je ne pense pas que ce soit une bonne chose que j’expose son rôle ici, alors je ne le ferai pas.
Même s’il n’était plus aussi intimidant, j’ai toujours un peu de mal à traiter avec lui.
Hmm, la personne suivante est la princesse de Limia.
La rencontre est prévue dans une salle de conférence de l’académie.