Tome 4 – Chapitre 186 – Le banquet nocturne de la capitale plongée dans les ténèbres
J’ai presque été transporté aux festivités des Slimes-kin et j’ai fini par rester plus de temps que je ne l’aurais voulu.
Un décor mystérieux qui m’a un peu piégé là-bas.
Une scène pittoresque à aller voir si on a le temps.
Je suis rentré à temps pour le banquet, mais une heure de plus qu’escompter.
“Alors l’œuf de Lumière Pourpre a bien été confié, n’est-ce pas ? Il semblerait que ceci soit un succès.” (Shiki)
“Oui et non. J’ai refusé de rester à leur banquet, alors j’ai probablement plombé l’ambiance.” (Makoto)
“Si c’est seulement ça, je ne crois pas qu’ils s’en préoccupent. En premier lieu, ils ne vont pas penser à mal de la personne qui ramène leur précieux œuf.” (Shiki)
“… Ce serait bien dans ce cas. Je n’estime pas que je vais m’impliquer sérieusement avec eux dans le futur, donc une partie de moi voulait pas trop s’impliquer avec eux en pensant que cela pourrait être la dernière fois que nous nous verrons…” (Makoto)
“En vérité, avoir des installations placées dans ce genre de partie du monde serait cruel, même pour les Ogres forestiers. Ceci pourrait le faire si nous formions des équipes, car seul, cela pourrait dangereux. Même avec tout ça, notre relation avec eux ne pourra qu’être étroite.” (Shiki)
“Nous manquons déjà de personnel, alors je ne planifie pas d’aller aussi loin. Même si nous ramenions des personnes à cette capitale… Nous aurions besoin de toi ou de Tomoe pour les gérer de temps à autre…, non ? Après tout, ça serait mauvais de laisser le magasin en roue libre.” (Makoto)
“Mais de l’autre côté… On pourrait demander…” (Shiki)
“À ce moment-là, je refuserais poliment.” (Makoto)
“Cela pourrait être la meilleure solution. Soit dit en passant, à propos de la disposition de nos sièges pour le banquet…” (Shiki)
Je suis retourné à la capitale de la race des Démons et je me suis changé pour mettre une tenue d’apparat réalisée par les Anciens-Nains.
Au début, ils nous avaient proposé une chambre pour chacun d’entre nous, mais cela serait pénible pour notre retour à Asora, alors nous avions déclaré qu’une seule nous suffirait.
De plus, le nombre d’occasions, où je ne portais pas mon manteau, a augmenté. Alors je me suis fié aux dires d’un Ancien-Nain qui m’a demandé de le laisser faire et il avait créé de nombreux vêtements qui pouvait être utilisé pour les fêtes et pour les cérémonies.
Maintenant que j’y réfléchis, je me demande pourquoi je n’ai pas demandé aux Orques de faire ça.
Même si je savais pertinemment qu’il y aurait des effets pour améliorer la résistance sur les vêtements, j’ai demandé à l’Ancien-Nain de les fabriquer.
Par conséquent, cela a pris beaucoup de temps avant que cela ne soit fini.
Actuellement, ils étaient dans le tiroir.
C’est une perte du temps.
“La disposition des sièges ? Ah, le placement, hein. Hum…” (Makoto)
J’avais Shiki pour nous montrer où nous étions placés.
“Nous serions ici.” (Shiki)
“Ah, hmm ? C’est assez proche du seigneur Démon. Ceci pourrait être pris comme un honneur, non ?” (Makoto)
Continuent-ils leur opération séduction ?
Je leur ai pourtant déclaré que je ne favoriserais pas les Démons.
“Le placement est très important. Il n’y a aucun doute que nous sommes traités comme des invités d’état.” (Shiki)
“I-Invité d’état… De simples marchands comme nous devraient-ils avoir une importance comparable à celle d’un pays ?” (Makoto)
“Aussi longtemps que nous ne creusons pas le sujet, ils ne devraient pas le faire non plus. Comme on pouvait s’attendre du seigneur Démon Zef. Il a dû percevoir quelque chose chez Waka-sama.” (Shiki)
“Devons-nous attendre encore à un accueil aussi gênant et problématique ?” (Makoto)
Mon estomac me signalait à nouveau sa présence de la pire des manières possibles.
Alors que le festival de l’académie de Rotsgard était déjà de trop pour moi et pourtant…
“En considérant les sièges, la situation pourrait être différente. J’estime qu’une discussion avec le seigneur Démon sera à privilégier. Même si nous entrons, les généraux Démons devraient déjà avoir pris place.” (Shiki)
…
Je ressentais de l’inconfort en entendant les paroles de Shiki.
Hormis les généraux Démons, nous partagerons la tables des enfants du seigneur Démon, non ?
Dans ce cas, j’ai le sentiment qu’il devrait en dire plus.
“Shiki, ceux avec qui nous allons partager la table, ce sont bien les enfants du seigneur Démon, ne sont-ils pas des princes-sama et princesses-sama, non ?” (Makoto)
… Même ainsi, les généraux Démons et la royauté, hein.
Ceci me fatigue mentalement.
Je vous prie d’apprendre que même avec un sourire franc et chaleureux, vous imposez comme quand même une forte pression.
Non, s’ils le font en connaissance de cause, je dois juste l’endurer.
Après tout, je ne me vois pas leur demander d’arrêter de sourire.
“Oya, ah oui, c’est vrai. Waka-sama ne le sait pas.” (Shiki)
“Quoi ?” (Makoto)
“La race des Démons choisissent leur prochain seigneur en fonction de sa puissance. Au moment des élections, il pourrait avoir une légère influence politique, mais à la fin, ils ne peuvent pas devenir le seigneur Démon à moins d’être assez puissant pour le devenir.” (Shiki)
“Je vois.” (Makoto)
“Cette prochaine génération de futur seigneur Démon à devenir est nommée les enfants des seigneurs Démons.” (Shiki)
“… Est-ce différent d’une princesse ou d’un prince ?” (Makoto)
Cela créerait des factions entre frères et sœurs, mais c’était comme s’ils priorisaient la force.
“Pardon, mes mots n’étaient pas assez précis. En d’autres mots, le lignage n’importe pas parmi les candidats et après avoir rassemblé une centaine, ils les éduquent pour devenir le prochain seigneur et parmi eux, le prochain seigneur Démon sera élu. Ces enfants sont tous ‘ les enfants du seigneur Démon’.” (Shiki)
… Hein ?
En d’autres mots…
“Ils ne sont donc pas des enfants issus du seigneur Démon…” (Makoto)
“Probablement. Ils sont déjà réduits à 4, donc le prochain en fera partie. Évidemment, ceux qui ne deviennent pas le seigneur Démon auront des postes importants et l’aideront à diriger la race des Démons.” (Shiki)
Donc le lignage ne compte pas, hein.
C’est impressionnant.
Soumit à un serment, tu te séparas de ta famille à un jeune âge. En contre-partie, tu seras traité comme un enfant du seigneur Démon et tu seras poli pour possiblement devenir seigneur Démon…
Ainsi des talents prometteurs sont élevés. Ils ont un bel avenir, mais… Je me demande si c’est une bonne chose d’aller aussi loin.
Aussi longtemps que tu es puissant, aussi longtemps que tu as du talent ; Ils ignorent l’histoire de la personnes, c’est ainsi que je l’ai ressenti.
“La race des Démons est complètement dirigée par la doctrine de la puissance, hein.” (Makoto)
“Oui, s’ils ne le faisaient pas, ils ne pourraient pas survivre, mais c’est vrai que je qualifierais ça d’extrême.” (Shiki)
“Même si cela produit des résultats… Ce n’est pas une manière de réfléchir que j’aimerais emmener à Asora.” (Makoto)
“A chaque pays ses règles ; Asora restera Asora, Waka-sama.” (Shiki)
“Exact.” (Makoto)
J’ai acquiescé aux paroles de Shiki.
“Waka-sama ! The guides sont là-desu wa !” (Mio)
“Mio, bon retour. Ainsi les guides sont ici. Tu es arrivée juste à temps. Tu as pris ton temps pour revenir.” (Makoto)
“Je suis satisfaite. Tout s’est déroulé comme prévu-desu wa.” (Mio)
“… Oui oui. Alors allons-y.” (Makoto)
J’ai comme l’impression qu’elle serait du genre à dire ‘Il reste encore une minute avant la fermeture !’.
… Bon j’ai été aussi de ce genre.
Quelle nostalgie.
“Oui.” (Mio)
Au même titre que Mio qui est arrivée à la dernière minute, elle a déclaré que les guides nous attendaient.
Sans aucun doute, Mio était la personne qui appréciait le plus ce voyage.
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Je suis heureux que ce ne soit pas un buffet où l’on reste debout.
En termes de ressenti, c’est plus comme une fête de mariage.
Bien sûr, il n’y avait ni époux, ni mariée.
Il y avait parfois des spectacles de danses ou de démonstrations et un buffet d’une taille incroyable.
L’ambiance était au beau fixe et la nourriture était bonne.
Mio et Shiki s’amusaient et moi-même, j’en profitais.
Je suis reconnaissant envers la considération des Démons de nous laisser agir sans avoir à être trop sur la réserve.
C’est juste que le regard du seigneur Démon et de ses enfants se posaient fréquemment sur nous.
Il est évident pour l’hôte de s’inquiéter du bien-être de son invité, alors on n’y peut rien. Je me sens quand même un peu nerveux à cause de ça.
Il y a eu des moments où le seigneur Démon venait discuter avec moi.
Les autres personnes étaient sans doute d’importantes personnes dans l’armée ou des nobles de la race des Démons ; Ces personnes ne sont pas venues discuter avec nous. Il y avait une certaine distance entre nous, mais pour être honnête, je préfère ainsi.
La supposition de Shiki semble avoir été correcte.
Et aussi…
“Il semblerait que ses souvenirs ne lui sont pas revenus, mais comment dire ça… On dirait qu’il a gardé une sorte de traumatisme.” (Makoto)
“… Ça y ressemble, cela m’a quelque peu surpris.” (Shiki)
“Quel grossièreté-desu wa. S’évanouir avec de l’écume à la bouche en apercevant quelqu’un.” (Mio)
“… Cela signifie que les Divinités-sama ne sont pas toutes-puissantes, hein.” (Makoto)
C’était quelque chose qui s’est produit à notre arrivée à ce banquet.
À la table où se trouvait les généraux Démons, l’un d’entre eux s’est soudainement levé. Eh bien, sa moitié supérieure était celle d’un Hyumain, mais sa moitié inférieure était celle d’un serpent, donc je ne suis pas sûr si le terme se lever est adapté… Attends, ce n’est pas le point important.
Quand j’ai pensé à ça, j’ai remarqué qu’il fixait Mio tout en tremblant de partout, sans prononcer un seul mot, il s’est évanoui en écumant tout en s’effondrant sur le sol.
La salle est devenue silencieuse pendant un bon moment.
Nous seuls savions pourquoi.
Le général Démon Reft ne connaît probablement pas la raison lui-même. La peur à l’intérieur de son cœur est ancrée profondément en lui.
J’ai pensé que ça serait seulement un sentiment d’infériorité, mais en fait c’était en réalité un trouble de stress post-traumatique.
Et donc, il n’y avait plus que trois généraux Démons.
Je ne reconnaissais pas la personne qui mangeait de tout son cœur, mais il doit être le dernier des généraux Démons.
On dirait un Hyumain.
Il doit être un Demi-Humain, mais il ne semble pas posséder une grande force.
Peut-être qu’il y en a plus comme Rona ?
Je ne veux pas de ça.
“C’est bon Mio-dono. Une nourriture préparée avec soin en grand nombre, cela démontre un grand accueil.” (Shiki)
“… J’en suis heureuse, tu sais ? Mais ce sont deux histoires différentes. Quelle partie de moi pourrait être considérée comme monstrueuse au point de faire évanouir une personne-desu ka ?” (Mio)
Il semblerait que Mio soit mécontente de la réaction de Reft.
Si quelqu’un venait d’entendre cette conversation, il pourrait penser que la colère de Mio serait raisonnable, mais lorsqu’on repense à ce que Mio a fait auparavant, j’ai envie de la frapper derrière la tête avec un éventail, comme dans un tsukkomi.
‘Tu es celle qui a commencé !’, c’est le genre de réplique que je sortirais.
Et donc, je ne préfère rien dire.
“Raidou-dono, qu’est-ce que vous en pensez du banquet de ce soir ? D’après ce que celui-ci constate, on dirait que vous l’appréciez.” (Zef)
“Oui, merci de m’avoir accueilli à cette table. Nous apprécions grandement.” (Makoto)
“Et vos serviteurs, il semblerait qu’ils aient quelque chose à dire.” (Zef)
“Ne vous en souciez pas. C’est juste qu’elle n’aimait pas la façon avec laquelle Reft-dono a réagi, c’est tout. Hum, puis-je demander comment il va maintenant ?” (Makoto)
“Hmm, l’affaire avec Reft a assombri l’ambiance, hein. Celui-ci est vraiment désolé pour ça. Apparemment, il est plongé dans un cauchemar. Celui-ci a reçu un rapport comme quoi il gémirait dans d’atroces souffrances, mais sa vie ne serait pas en danger. Ce n’est pas quelque chose qu’il faudrait s’inquiéter.” (Zef)
Ah, que devrais-je faire ?
Demain ou après-demain je pensais leur dire avec la vérité sur Kaleneon pendant que j’étais là, mais il n’y a eu le problème avec Reft, donc c’était difficile à dire.
Pourquoi a-t-il fallu qu’il soit là et pile pendant l’attaque.
À cause de ça, c’est encore plus difficile de le dire.
“…”
Hum, le seigneur Démon semblait m’observer.
Un doux sourire, comme s’il voulait devenir mon camarade, non, plutôt le sourire de quelqu’un complotant quelque chose.
Je veux croire que ce sont des suspicions injustifiés, mais d’après mon expérience, je mettrais ma main au feu que ce sourire cache quelque chose.
“Pff. Je suis soulagé d’entendre que ce n’est rien de sérieux.” (Makoto)
“Exact, Raidou-dono. Après ça, il y a encore un peu de temps avant l’arrivée du plat de résistance. Si Raidou-dono n’est pas contre… Souhaiteriez-vous accompagner celui-ci un peu ?” (Zef)
“Vous accompagner où ?” (Makoto)
“La-bas sur le balcon. Celui-ci a bu un petit trop, alors celui-ci pensait à sortir pour respirer l’air de la nuit.” (Zef)
À l’extérieur. Le balcon, hein.
Eh bien, si c’est seulement ça.
J’ai regardé Shiki et il a fait un petit signe de tête.
Apparemment, c’est bon.
“Entendu. Je vous accompagnerai volontiers. Après tout, mon visage est un peu rougie par l’alcool.” (Makoto)
“Bien. Vous savez la vue nocturne du château est magnifique. Eh bien, même si celui-ci le dit, c’est pratiquement tout le temps la nuit dans cette capitale. Ha ha ha ha !!!” (Zef)
Étant invité par le seigneur Démon, je me suis levé de mon siège.
Oh, j’ai dû mal à marcher droit.
L’alcool de la race des Démons est vraiment fort.
Les alcools doux et amer de cette contrée étaient normalement de haut niveau.
Si je prenais l’habitude de cet alcool, je ne pourrais plus boire le whisky de Rotsgard comme une boisson alcoolisée. Je le prendrais comme un jus de fruit.
Si je me désintoxiquais avec la magie, cela ne pourrait être fini en un instant, mais puisque j’ai fini par boire pour le plaisir, ceci serait du gâchis.
J’essaie de marcher droit en suivant le seigneur Démon, qui lui ne semblait pas avoir bu, et nous avons quitté le balcon.
Il n’y avait personnes d’autres qui nous avaient suivi. Seulement moi et le seigneur Démon.
J’ai pu entendre la porte se fermer derrière moi et le tumulte du banquet semblait lointain.
Le vent n’était ni trop fort, ni trop faible. C’était plaisant.
“Comme est la vue de la capitale ?” (Zef)
“Magnifique. C’est peut-être faible, mais d’une certaine façon ces nombreuses lumières de couleurs variées m’apaisent.” (Makoto)
“Apaisante, hein. C’est une réponse que ne donnerait pas un Démon. C’est rafraîchissant.” (Zef)
Le seigneur Démon rigolait.
D’après ce que j’ai constaté, il ne semblait pas réellement ivre.
C’était un rire qui a suivi mes paroles et ne semblait pas vraiment naturel.
Dégriser pourrait avoir été un prétexte pour me faire sortir.
“… Celui-ci voudrait entendre… Votre opinion de la même vue le jour de votre départ.” (Zef)
“… Ok.” (Makoto)
“Demain et après-demain, Raidou-dono, celui-ci souhaiterait que vous observiez la race des Démons et que vous nous compreniez. En bien, comme en mal.” (Zef)
Cela ne signifie-t-il pas qu’il a l’intention de me montrer les points forts, ainsi que leurs points faibles ?
Et à la fin, lui dire ce que j’ai ressenti.
“J’estime que c’est splendide. Je peux ressentir la sagesse des Démons et leur envie de vivre.” (Makoto)
“Pour être honnête, nous n’essayons pas de vous tromper, mais ce n’est pas une capitale qui fonctionne en tant que telle.” (Zef)
Hein ?” (Makoto)
“Pour être plus précis, elle a arrêté d’avoir cette fonction.” (Zef)
“En raison de la guerre ?” (Makoto)
“C’est exact. Essayer d’y réfléchir. La race des Démons a obtenu de vastes territoires et pourtant, pourquoi garderions-nous une capitale dans un lieu aussi hostile ?” (Zef)
…
C’est certainement vrai.
Le territoire actuel conquit par la race des Démons, le nord du pays d’Elysion, pourrait être assez nébuleux, alors les Hyumains n’en ont pas une carte détaillée, mais au moins, c’est une terre qui pourrait mieux leur convenir.
“Oui , c’est vrai.” (Makoto)
“En vérité, nous construisons actuellement une cité sur les côtes qui prendra le rôle de capitale. Nous en ferons le centre de notre pays.” (Zef)
Alors pourquoi avons-nous marché à travers le blizzard pendant plusieurs jours ?
Si tu avais un endroit moins hostile sous le coude, pourquoi on s’y est pas rendu ?!
… Est-ce parce que s’est terriblement éloigné ?
“‘Alors pourquoi n’avons pas été la-bas ?’, c’est bien votre réflexion, n’est-ce pas ?” (Zef)
“Euh, oui. Dans les grandes lignes.” (Makoto)
Cela se voit-il sur mon visage ?
J’ai essayé de faire de mon mieux pour ne pas montrer mes sentiments sur mon visage.
“C’est parce que Raidou-dono n’a pas une bonne méthode pour masquer les émotions fortes. Si ne voulez pas qu’on lise en vous, vous ne devriez pas essayer de les effacer, mais de les cacher. Si vous vous forcez à les réprimer, ça ne les rendra que plus évident.” (Zef)
“J-Je vois.” (Makoto)
“Cette fois, je vous ai demandé si vous vous amusiez. Ce serait bien de juste laisser un sourire sur votre visage. Nul besoin de se forcer à voir une expression neutre. Par-dessus tout, vous devriez apprendre à comment sourire avec les yeux. Ainsi, vous serez en mesure de cacher la plupart des choses et même en tirer parti.” (Zef)
“Merci beaucoup pour le conseil.” (Makoto)
Pourquoi est-ce que le seigneur Démon m’instruit ?
Mais… Sourire, hein.
Il affirme que c’est facile, mais c’est très difficile en fait.
Si on me demandait de le faire sans me soucier de la situation, il y aurait des fois où je n’y arriverais pas.
Je vais devoir être diligent.
“Ce n’est que la base de la base. Nul besoin d’imaginer que vous me devez quelque chose. Ah oui, nous discutions de la capitale à la base. Vous voyez, cette capitale est un endroit rempli d’histoire pour nous. Et pendant longtemps, c’est la place où s’est concentrée la race des Démons. C’est la raison pour laquelle celui-ci vous a invité ici et pourquoi vous avez parcouru un chemin aussi rude.” (Zef)
“L’histoire…” (Makoto)
“C’est exact, l’histoire. De nombreuses traditions sont nées dans ce lieu isolé du monde.” (Zef)
“… Comme par exemple, l’histoire avec les enfants du seigneur Démon ?” (Makoto)
Je me suis souvenu des dires de Shiki et je lui en ai parlé.
Même s’ils ne sont pas liés par le sang, cette personne sera traitée comme potentielle seigneur Démon aussi longtemps qu’elle est prometteur.
“… De qui l’avez-vous entendu ? Il est vrai que cette méthode pour choisir le Seigneur est née ici, du moins c’est ce qu’on m’a dit. Il semblerait que j’ai des subordonnés qui parle trop. C’est problématique.” (Zef)
“Non, c’était un de mes serviteurs qui m’en parlé par hasard.” (Makoto)
Même s’il y en a eu un, je n’ai pas entendu une telle chose de Shiki ou Mio.
Je devrais couvrir les généraux Démons.
“Oh~ Cette personne à de vaste connaissances. Je vois, un de vos subordonnés connaît les coutumes de la race des Démons. Eh bien, c’est surprenant.” (Zef)
Il ne semblait pas du tout surprit.
Peut-être qu’il savait déjà pour Shiki.
À l’époque où il était une Liche connue sous le nom de Larva. D’une certaine matière, il était une connaissance de Rona, alors les chances d’en parler étaient plutôt élevées.
“C’était juste par coïncidence.” (Makoto)
“Même si c’est le cas. Vous connaissez peut-être déjà des traditions que celui-ci prévoyait de vous montrer demain. Il y a peu de Démons qui connaissent le fonctionnement de la société Hyumaine. Et même dans ce cas, la majorité est issue de l’armée. Dans cette optique, les marchands comme vous approfondissent leur connaissance. C’est louable. Vous avez de bons subordonnés.” (Zef)
“J’en suis honoré.” (Makoto)
“… Au sein de cette obscurité éternelle, la race des Démons a traversé bien des épreuves. Mais cela se poursuivra sans fin. Si cela continue ainsi, la race des Démons périra. Au moment où nous avons compris ceci, nous avons rassemblé nos forces et attendu une opportunité. Et ainsi, cette guerre a débuté. En tant que seigneur, celui-ci ne regrette rien.” (Zef)
Après un petit silence suite à ma réponse à ses louanges, le seigneur Démon a prononcé ses paroles en regardant au loin sans me regarder, mais me visait directement.
C’était ainsi que je le ressentais.
“Même si c’était la propriété d’autres personnes, la race des Démons avait besoin de terres fertiles. Si nous n’avions pas fait ça, nous aurions perpétuellement souffert et subi la famine pour mourir à la fin. Raidou-dono, si vous étiez le seigneur d’une telle race, qu’auriez-vous fait ? Ceci est juste hypothèse, mais j’aimerais entendre votre réponse.” (Zef)
Avec un visage qui n’affichait nullement que c’était une discussion ‘hypothétique’, le seigneur Démon m’a regardé dans les yeux.
J’estime que cette capitale… est une terre avec une grande signification pour la race des Démons.
Le seigneur Démon s’est probablement souvenu de quelque chose et m’a posé cette question après.
Est-ce comme Kyoto et Tokyo pour les Japonais ?
La capitale historique par essence.
Non, cela ne fait quelques années que la capitale a changées. Ceci ne peut pas être comparé.
Je pourrais le voir ainsi, mais c’est probablement différent.
“Si c’était moi… J’aurais cherché de nouvelles terres avant de mettre la main sur les biens des autres.” (Makoto)
“Chercher de nouvelles terres… Et que feriez-vous si les résultats sont désespérants ?” (Zef)
Euh…
J’ai eu dû mal à répondre à cette question. A-t-il le droit de me renvoyer encore la balle ?
“Pourquoi serait-il désespérant ?” (Makoto)
“Géographiquement parlant. Il ne reste que des endroits de moindre valeur. Il y a des lieux que nous ne pouvons pas surmonter faute à un manque d’embarcations.” (Zef)
“Alors j’aurais demandé à faire des recherches pour faire progresser les navires.” (Makoto)
“Je vois. Raidou-dono sous-entend que la guerre devrait être évitée, hein.” (Zef)
“La guerre entraîne la haine. En pensant au futur, je ne crois pas que cela soit positif.” (Makoto)
“C’est naturellement vrai. Mais la race des Démons était bien trop acculée. Au moment où nous avons estimé qu’il était impossible d’aller plus au nord, nous avons attaqués les précédents résidents de cet endroit pour obtenir cette terre.” (Zef)
…
Le lieu que vous avez décidé de voler… ?!
Dans quel genre de pitoyable endroit les Démons vivaient auparavant ?
La Déesse… Toujours aussi diabolique.
Je continue de croire que je dois lui mettre mon poing dans la figure.
“J-Je vois.” (Makoto)
“Ah, et il n’y a aucune haine qui a succédé cette attaque.” (Zef)
“Euh…” (Makoto)
“Ils sont tous morts. Si nous supprimons tout le monde, aucune haine n’en ressortira. Ceci pourrait être un plan insensé, mais c’est ainsi que nous avions sauvé notre espèce à cette époque.” (Zef)
C’est certainement vrai. Si aucun ennemi n’en réchappe, il ne peut y avoir de rancœur.
Ils les ont vraiment anéanti.
“…”
“La réponse peut différer selon les personnes, mais sans aucun doute que le dogme de la race des Démons serait la loi du plus fort. Si celui-ci devait le dire moins joliment, ça serait ‘la survie du plus apte’. Si possible, celui-ci aurait voulu ne pas montrer cette partie de nous, mais si nous devons approfondir notre relation, le plus tôt sera le mieux. C’est ainsi que celui-ci pense. Pendant le temps que vous êtes ici, vous assisterez aux traditions qui ont créées ce principe et ses complications.” (Zef)
Alors il m’a dit qu’ils vont sérieusement se dévoiler.
Certes, il est difficile de montrer sa partie sombre.
… C’est même effrayant à faire.
“Mais c’est légèrement inattendu. D’après ce que celui-ci a ressenti, Raidou-dono est quelqu’un possédant une grande puissance. Primordialement, les Hyumains ne sont pas aussi forts. En d’autres termes, Raidou-dono a dû faire à de nombreuses difficultés dans votre vie. Et les personnes, qui ont une telle puissance, finissent par souhaiter plus de pouvoir et d’autorité. Pour parler franchement, celui-ci ne pensait pas que vous voudriez éviter autant la guerre.” (Zef)
“Est-ce si étrange de vouloir éviter la guerre ?” (Makoto)
“En tant que marchand, c’est également une chance de supporter votre seigneur. Et puis vous savez, n’est-ce pas aussi une chance de faire d’immenses profits ?” (Zef)
“Je… ne songe pas à tirer profits de la guerre.” (Makoto)
“… Mais quand lors de la discussion avec celui-ci et ses enfants, vous avez dit quelque chose de similaire ‘Je tirerais profit de cette guerre, mais vous ne pourrez pas vous en plaindre.’, non ?” (Zef)
J’ai rien dit dans ce sens-là.
Ou a-t-il péché cela ?
Ah, oui, ça.
Le sujet selon lequel que même si je m’opposais à eux, ça ne sera pas parce que je souhaite être leur ennemi, mais par intérêt ou quelque chose du genre ?
Mais ce n’était pas dans cette intention.
“Non, c’est un malentendu. Après tout, je ne songe nullement à participer à cette guerre.” (Makoto)
“Rona souffrait de migraine à cause de ça. Déclaré que ce n’était pas ce qu’il avait dit, ce Raidou-dono pourrait souhaiter transformer la guerre en un commerce.” (Zef)
“Comme je disais…” (Makoto)
“C’est suffisant d’avoir entendu votre explication. Tout comme Raidou-dono l’a affirmé, c’est la méprise Rona. Nous avons encore du temps pour mieux nous comprendre. Celui-ci estime qu’il est bon d’apprendre à se connaître pas à pas. Nul besoin de se presser.” (Zef)
“Merci beaucoup.” (Makoto)
Arrêtant mes paroles d’un geste, le seigneur Démon a compris ce que j’essayais de dire.
J’en suis heureux.
Après tout, c’est juste un malentendu.
Je me réjouis que ceci ne finisse pas en un quiproquo.
…
Exact, en cet instant…
Il n’y a que moi et le seigneur Démon ici.
D’un côté, il y a le seigneur Démon ; De mon côté il serait préférable d’avoir Shiki et Mio à mon côté, mais en y réfléchissant, il reste un seigneur. En réalité, une situation qui correspondrait à ce genre de situation sera difficile à obtenir.
Il semblait être une personne compréhensible, et d’après la conversation que nous avons eue, Il semblerait déjà avoir sa propre opinion sur le vol de terre faite par la race des Démons..
(Shiki, es-tu occupé ?) (Makoto)
J’ai appelé Shiki par la télépathie.
(Waka-sama ? On dirait que tu discutes avec le seigneur Démon, y a-t-il un quelconque problème ?) (Shiki)
(Non, ce n’est pas pour ça. Tu vois, l’atmosphère est assez détendue pour pouvoir parler de Kaleneon. Est-ce bon si je lui en parle ?) (Makoto)
(… Exact. Il y a peu de chances d’avoir une discussion en nombre aussi restreint à l’avenir. Si c’est dévoilé maintenant, ça ne devrait pas être pénalisant. C’est juste que dans l’explication, je pense qu’il serait préférable de ne pas mentionner Asora ou les sœurs Ansland.) (Shiki)
(Mais la seule raison qui reste, c’est mes parents. Ne serait-ce pas mauvais ? N’est pas mieux de parler des circonstances d’Eva et de Ruria…) (Makoto)
(Si on en parle, ceci pourrait être pis comme une prise de position pour les Hyumains. C’est donc s’opposer aux Démons. En termes de résultat, cette action aidera les héros dans un sens, alors il est préférable pour ‘nous tous’ de ne pas accroître le doute d’être les alliées des Hyumains.) (Shiki)
(J-Je vois.) (Makoto)
Maintenant que j’y réfléchis, il marque un point.
Pas seulement en termes de résultats, notre action soutient plus les Hyumains que les Démons.
Je n’avais aucune intention de le faire.
Pourtant si je leur disais que j’ai réclamé Kaleneon parce que des Hyumaines me l’ont demandé… Rien de bon n’en sortirait.
Oui, ça serait mauvais.
(Dans ce cas, il serait préférable de juste dire que c’était la terre natale des parents de Waka-sama, et c’est la raison pour laquelle nous l’avons prise, ce qui nous permettrait de gagner plus ainsi. Pour la race des Démons, cela serait comme avoir l’information que les parents de Waka-sama étaient de Kaleneon. Qui sait de quelle manière ils prendront cette information. De notre côté, ce n’est pas une information qui nous pénaliserait.) (Shiki)
(Entendu. Je vais donc faire ainsi.) (Makoto)
(Ne vous en faites pas. En plus, les généraux Démons et les autres personnes commencent à s’inquiéter que cela dure aussi longtemps. Lorsque tu auras la chance, arrange les choses et revient. Ah oui, j’ai presque oublié. Il y a également le problème de Reft. En tout cas, dites lui bien que Waka-sama n’a pas participé à l’attaque. Hmm… Dit lui que les subordonnés de Waka-sama se sont déchaînés pour te faire plaisir ou quelque chose du même genre. Mio-dono et moi en prendront la responsabilité.) (Shiki)
(Merci. Alors après lui avoir dit ça, je reviendrai.) (Makoto)
J’ai arrêté la télépathie.
Le seigneur Démon ne l’a pas remarqué.
Je l’ai parfaitement camouflé… Enfin je crois.
Le seigneur Démon se perdait dans la contemplation de la vision nocturne tout en ayant posé ses mains sur la balustrade.
“… Pff~ Pas bon. Celui-ci s’est peut-être un peu trop emporté. Je n’aurais pas dû laisser notre invité trop longtemps sous cette brise glaciale. Devrions-nous rentrer, Raidou-dono ? Celui-ci vous remercie de l’avoir accompagné.” (Zef)
“Hmm, Seigneur Démon-sama. Il y a quelque chose que j’aimerais vous dire. Pourrais-je avoir encore un peu de votre temps ?” (Makoto)
“Celui-ci est la personne qui vous a invité. S’il y a quelque chose que Raidou-dono aimerait me dire, celui-ci vous écoutera.” (Zef)
“La race des Démons a récemment perdue un territoire, n’est-ce pas ?” (Makoto)
“… ! Oui. Assez proche du point de rencontre avec Raidou-dono et les autres, il y a eu un pays nommé Kaleneon par le passé. C’est celui-là.” (Zef)
Le visage du seigneur Démon a montré la plus grande surprise que j’ai pu remarquer jusqu’à présent.
Ok, Disons-lui.
“C’est quelque chose que nous avons fait.” (Makoto)
“!!! Raidou-dono, comprenez-vous la portée de vos paroles ?” (Zef)
Ayant plissé les yeux, le seigneur Démon a perdu toute son amabilité et m’a demandé une confirmation.
Tout va bien. La suite de mes propos a déjà été préparée dans ma tête.
Ne sois pas intimidé.
Si c’est à propos de Kaleneon, j’en prendrais assurément la responsabilité.
Je ne m’enfuirais pas.
“Oui. Nous, la compagnie Kuzunoha, avons pris Kaleneon des mains de la race des Démons.” (Makoto)
“… Écoutons la raison. Il est évident qu’il y en a une, n’est-ce pas ? Celui-ci espère que vous ne direz pas que c’est dans l’intérêt des Hyumains.” (Zef)
“C’était pour mon propre bien.” (Makoto)
“Le bien de Raidou-dono ?” (Zef)
“Oui. Kaleneon était… La terre natale de mes parents. Par le passé, mes parents ont loué des liens. Pour moi, Kaleneon est comme ma seconde patrie.” (Makoto)
“…” (Zef)
“Eh bien, même si je le dis de cette manière, je ne pensais pas récupérer Kaleneon en plein milieu du territoire de la race des Démons. C’est juste que…” (Makoto)
“Juste que quoi ?” (Zef)
“Mes subordonnés ont pris cette terre dans l’intention de me l’offrir.” (Makoto)
“Est-ce que quelque chose que vos deux subordonnés, Mio et Shiki, ont fait ? Ou y a-t-il eu un groupe impliqué ?” (Zef)
Des yeux perçant qui essayait de voir à travers moi.
Il n’y avait aucune hostilité.
Mais c’était vraiment effrayant.
Il cachait ses émotions comme il me l’avait dit auparavant.
Avec un visage sans expression, il m’a simplement interrogé.
“Je ne peux rien dire. Peu importe qui était impliqué, la compagnie Kuzunoha a agi et j’en ai tiré le profit. Puisque que je l’ai reçu, j’en prendrais la responsabilité. J’ai utilisé la force… Pour prendre Kaleneon.” (Makoto)
“… Huhuhu. Par la force, hein. Il est certainement vrai que c’est le dogme de la race des Démons, mais… Sérieusement, ce n’est pas un sujet qui devrait être parler dans cet endroit, sans l’ombre d’un doute. Il y avait un général Démon à cette place et c’était en plein milieu dans le territoire de la race des Démons. Peu importe la puissance non négligeable que vous possédez, est-ce quelque chose qui peut être pris par une compagnie indépendante ? Désolé, celui-ci est un peu perdu. Mais tout d’abord, celui-ci souhaiterait vous demander une chose. Pourquoi avez-vous épargné Reft ?” (Zef)
“J’ai appris plus tard que cette personne était un général Démon. Il a été blessé, alors nous l’avons soigné et l’avons renvoyé dans votre territoire. Je ne connais pas la raison pour laquelle sa mémoire est un fouillis.” (Makoto)
“Parce qu’il est un général Démon, hein. Si celui-ci devait choisir entre Kaleneon et Reft, celui-ci choisirait Reft. Dans un sens, devrais-je vous remercier ?” (Zef)
“Non, c’est…” (Makoto)
Après avoir laissé échapper un ricanement, le seigneur Démon a eu une expression faciale mystérieuse et perspicace, ainsi que l’apparition d’un léger sourire.
“Mais vous m’avez eu. Celui-ci ne sera doute pas capable de dormir cette nuit. Alors que celui-ci a beaucoup bu et était de bonne humeur.” (Zef)
“…” (Makoto)
“Si la discussion est finie… Rentrons cette fois, Raidou-dono.” (Zef)
“Seigneur Démon, cette conversation…” (Makoto)
“Si c’est pour dire ‘Ne le dis à personne’, c’est impossible. Celui-ci ne sait pas s’il est en mesure d’avaler tout ça. En plus, ce n’est pas une discussion qu’un individu peut garder pour lui tout seul. Bien qu’il soit étrange qu’un seigneur se mentionne comme un individu.” (Zef)
Il l’a affirmé devant moi.
Comme je le pensais, c’est impossible de lui demander de garder ça pour lui, hein.
Mais cela donnerait une mauvaise image de rester silencieux.
“Non, c’est un propos qui a été volontairement prononcé, car j’ai mieux cerné la personnalité du seigneur Démon. C’est ce que je voulais vous dire.” (Makoto)
“Celui-ci prendra votre évaluation à cœur. Maintenant, rentrons.” (Zef)
“Merci.” (Makoto)
Le seigneur Démon a ouvert la porte et nous sommes retournés au banquet.
Une atmosphère chaleureuse a enveloppé mon corps et quand je suis retourné à mon siège, j’ai été accueilli par une énorme quantité de nourriture.
Shiki, qui connaissait la situation, avait une expression faciale affichant ‘bon boulot’ ; Mio m’a donné son impression et ses recommandations sur la nourriture avec un grand sourire.
J-J’ai été en mesure de lui dire.
Aujourd’hui, Il ne restait qu’à manger et à dormir, donc c’était un soulagement.
Si demain se poursuivait ainsi, mon corps pourrait ne pas le supporter.
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◇◆◇◆Le rêve de Makoto◇◆◇◆
Un rêve.
Je pouvais le dire à l’atmosphère.
Après avoir été diverti lors du banquet de la race des Démons, nous sommes retournés à notre chambre. Ensuite, nous avons fermé la pièce et nous sommes allés dormir à Asora.
Aujourd’hui, je n’avais rien envie de faire.
Au moment où je suis retourné à ma propre chambre, je me suis rapidement endormi.
La dernière fois, c’était un vieux moi qui paraissais avoir créé un désert. Et avant celui-là… C’était un rêve où j’ai quasiment tué Hibiki.
Hmm, c’est mauvais.
J’ai l’impression que ça va encore foirer après des rêves étrange comme celui d’un étrange royaume et d’un désert.
Je me souviens quelque peu des personnes qu’y sont apparues, mais les autres détails sont devenus brumeux.
Les songes ne sont pas quelque chose qu’on se souvient facilement alors je n’y peux rien, mais cette suite d’enchaînement me donne l’impression de vouloir me dire quelque chose et ça me dérange.
Après tout, c’est déjà la troisième fois.
Quand je me réveillerai, je demanderai à Tomoe de les archiver.
Bref… La brume était assez épaisse.
À un niveau où cela ressemblait à de la fumée.
Où suis-je… Je veux dire le moi du rêve.
Lorsque j’y ai pensé… Je l’ai trouvé.
“…”
Il n’était pas aussi vieux que la dernière fois.
Apparemment, j’avais l’air incroyablement troublé.
Je ne sais pas si j’avais eu autant d’émotions affichées sur mon visage auparavant.
J’étais assis sur un banc.
Hormis cela, je ne voyais rien d’autre.
C’était un peu ironique à dire dans un rêve, mais cette place me semblait irréel.
En plus, ceci me tracassait qu’il n’y avait personnes d’autres hormis moi.
“Combien de temps s’est écoulé depuis notre dernière discussion en tête à tête, Waka ?” (Tomoe)
“…Tomoe.” (Makoto)
Hein ?
J’ai été surpris par la voix.
Avant que je ne le remarque, l’ombre d’une personne est apparue sur le banc où j’étais assis.
Ah, donc cette étrange place a été préparée par Tomoe.
Ou plutôt, il n’y avait aucun de mes serviteurs ou des personnes d’Asora dans mes rêves auparavant.
“Ce genre d’expression… Non, ce n’est pas quelque chose que je devrais dire.” (Tomoe)
“Tu es la voix de la raison.” (Makoto)
“Oui.” (Tomoe)
“Tomoe, je…” (Makoto)
Il me semblait assez familier dans la sa manière de parler ou d’agir.
Si je me souviens bien, il y avait un autre rêve où j’étais pareil.
Oui, même si c’est moi… Non, peut-être parce que c’est moi, hein.
Ce sentiment d’inégalité est incroyable.
“Waka, n’en dit pas plus.” (Tomoe)
“Je n’ai encore rien dit.” (Makoto)
“Tu allais t’excuser, non ? C’est superflu.” (Tomoe)
“… Même à la fin, il n’y aura eu aucune rivalité, hein.” (Makoto)
…
À la fin ?
“C’est quelque chose que je souhaitais. En tout cas, je n’ai pas de regret. Merci.” (Tomoe)
“…” (Makoto)
“Ne plus pouvoir me réincarner est quelque chose à laquelle je m’étais déjà préparée lorsque j’ai fait un pacte avec Waka. De plus, il y a également Mio de ce côté. Elle ne pourrait pas autant m’amuser qu’au côté de Waka, mais être avec elle ne m’ennuie pas.” (Tomoe)
“Si j’avais… Si j’avais été plus fort, penses-tu que tout ceci serait arrivé ?” (Makoto)
“… Non. Même si Waka avait obtenu la puissance pour écraser cette Déesse, il n’y a aucune certitude que cela aurait changé quelque chose. Personne ne peut le savoir.” (Tomoe)
“Mais en tout cas, je n’aurais pas eu à faire quelque chose d’aussi déplaisant que troquer les deux héros et Mio.” (Makoto)
Que se passe-t-il ?
Mio était là aussi.
Et elle n’était plus ici. Qu’est-ce qu’il essaie de dire ?
“Mais la Déesse aurait pu apparaître plus rapidement. Si cela était arrivé, pas seulement Mio, Waka aurait pu mourir aussi à ce moment-là.” (Tomoe)
“Tout de même !!!” (Makoto)
“Tout ça est déjà arrivé. Waka, tu as choisi ta propre voie. Nous avons obéi. Et donc, nous avons combattu une Divinité et nous en sommes maintenant ici. Je l’ai déjà déclaré avant, mais je… Non, Mio également, ne regrettons rien. Tu sais, quelque chose comme ‘Si nous n’avions pas rencontré Waka’, n’a pas traversé mon esprit.” (Tomoe)
“…”
“C’était vraiment amusant. Cela a été beaucoup été plus amusant que de vivre éternellement une vie sans but. C’est la raison pour laquelle Waka devrait se tourner vers l’avenir et suivre sa propre voie. Toutes tes inquiétudes, je vais les emmener avec moi. Quand tu traverseras la rivière du Styx (NTF : L’un des fleuves et point de passage des enfers dans la mythologie Grecque), je te les rendrai.” (Tomoe)
“Ma voie, hein.” (Makoto)
“Oui. Ce n’est pas comme si je pouvais tout deviner, alors je n’ai pas le droit de dire ça en prenant de grands airs.” (Tomoe)
“Même quand tu me parles de cette manière ?” (Makoto)
De cette manière…
Que se passe-t-il ?
Pour une obscure raison, un sentiment étrange et désagréable s’accrochait à moi.
“… Oui. Si tu veux bien écouter, je dois te dire encore une chose, mais… Promet-moi que tu ne nous regarderas pas en arrière sans arrêt.” (Tomoe)
“Tu es trop injuste, Tomoe. Toi, qui n’avais d’autres soucis que celui des dramas et des traditions Japonaises, se met à s’inquiéter ?! Est-ce que tu me dis que tu as une dernière chose à me dire ? Compris, J’avancerais. Après tout, le plus gros est derrière moi. Je regarderai derrière moi quand j’aurai fini mon ascension.” (Makoto)
Un sourire est apparu sur le visage sur le visage penché.
Les coins de la bouche avaient beau être montés vers le haut, cela semblait être factice.
“Alors… Depuis l’époque où Waka a décidé de suivre son propre chemin, j’ai commencé à penser de cette manière. Si peut-être… Il y avait une autre personne en dehors de moi et Mio qui supportait Waka…” (Tomoe)
“Te réfères-tu à un serviteur ? Mais je n’en ai pas d’autres en dehors de toi et Mio.” (Makoto)
“Mio et moi avons été un peu trop possessives. Nous avons reçu une affection égale, mais nous avons été réfractaires à un autre serviteur.” (Tomoe)
“… Je n’arrive pas imaginer un autre serviteur en dehors de vous deux. Si je devais me forcer à choisir un candidat, peut-être Zef. Voir Vague de Sable ? Root ? Eh bien, ça se jouerait entre-eux.” (Makoto)
“Zef, hein. Il pourrait être un bon candidat. Oui, si c’était un homme, ceci ne nous aurait pas trop dérangé.” (Tomoe)
“Un troisième serviteur, hein. C’est une idée intéressante.” (Makoto)
Non, et Shiki ?
Shiki… n’est pas ici ?
“Cela ne me dérange pas si c’est 3 ou 4, mais bon, j’avoue que c’est sans conviction.” (Tomoe)
“Même toi tu parles au conditionnel, hein. Je suis soulagé d’entendre ça.” (Makoto)
“Bon alors, il est temps de se dire au revoir. J’avais préparé cette mise en scène au cas où, mais je suis heureuse que même quelqu’un comme moi ait pu soulager de tes regrets.” (Tomoe)
“Tomoe…” (Makoto)
Oh, oh…
Tomoe et moi, nous nous embrassions.
Et je n’avais pas l’impression que c’était la première fois.
Nous en avions l’habitude.
Je n’arrivais pas y croire.
De toute cette scène, c’était ma plus grande surprise.
Avec Tomoe, hein.
Je le considère comme une personne de fiable, mais plutôt comme une sorte de frère… Je ne la vois pas comme une femme.
Non… Elle était effectivement une splendide femme.
“… Pardonne-moi ce dérapage. Mon corps commençait à se dissiper, alors j’ai inconsciemment voulu le faire.” (Tomoe)
Son corps disparaissait sans laisser de traces…
Comme je le pensais, cette Tomoe…
Il y a eu le choc de ce baiser, mais je pouvais dire que quelque chose d’encore plus froid et lourd se déposait dans mon estomac.
Ça fait mal.
Tomoe souriait tout le long et comme si elle s’enfonçait à travers une mince brume, elle a disparu comme du sable emportée par le vent.
Ne déconne pas.
Tomoe et Mio également !
Comme si elles avaient été tuées par la Déesse !!!
Hé, qu’est-ce que tu as fait ?!
Quel genre de chemin débile as-tu choisi de suivre pour les perdre toutes les deux ?!
Et Shiki ?! Qu’est-ce qui est arrivé à Shiki ?!
Bordel. Je ne comprends pas la situation, alors je ne peux pas m’empêcher de me poser de plus en plus de questions.
L’environnement autour de moi a changé en un instant.
La brume s’amincissait et disparaissait avec moi en son centre.
Hé, Cet endroit est…
“Chef, j’entre.”
Une chambre que je reconnais et une voix familière.
Sans attendre ma réponse, le propriétaire de la voix est entré dans la chambre.
Comme je m’y attendais.
Quand j’ai vu son visage, je l’ai immédiatement reconnu ; Le seigneur Démon Zef.
“Zef-san.” (Makoto)
“Ce qui s’est passé avec Tomoe-dono… est regrettable. Mais même ainsi, je suis venu ici pour en parler.” (Zef)
“C’est bon maintenant. Tomoe m’a sermonné il y a quelques instants.” (Makoto)
Avec une mine déconfite, j’ai souri au seigneur Démon.
On dirait que je suis assez proche de Zef-san.
“… Par Tomoe-dono ?” (Zef)
“Ouais. Sérieusement, elle est anxieuse. Elle est venue me sermonner même après la mort.” (Makoto)
“…” (Zef)
“Comment avance les préparatifs ?” (Makoto)
“Complètement fini. Nous vous attendions. Chef.” (Zef)
“Je vois. Zef-san pourrait me pardonner, mais bon à cette allure, je sens que Rona et Sari vont être bruyante.” (Makoto)
“Avec la position de Chef, on ne peut pas faire autrement. Il n’y a pas d’autre choix que de l’accepter.” (Zef)
Je vois.
Le moi de ce rêve s’est rangé du côté des Démons.
Alors c’est ce genre de songe, hein.
“Y penser comme les affaire de quelqu’un d’autre.” (Makoto)
“Il est vrai que ce sont les affaires d’une autre personne. Vous vous êtes finalement débarrasser du fardeau qui vous pesait, donc je vais prendre une pause.” (Zef)
Le seigneur Démon semblait plus jeune que l’impression qu’il m’avait donné lors de notre rencontre.
Non, son apparence extérieure n’a pas tellement changé, mais son aura semblait un peu différent.
“Eh bien, je comprends ce que tu ressens, mais la pause viendra après avoir fini le travail.” (Makoto)
“Pff, j’en suis conscient. À présent, quand vous quitterez la pièce, je vous demanderai de changer de sujet, Chef. Tout d’abord, nous encouragerons les soldats.” (Zef)
Le seigneur Démon a ouvert la porte et m’attendait.
Comme si je me pliais à ses paroles, j’ai quitté la pièce et marché dans le corridor avec le seigneur Démon.
Tout en regardant le plafond, j’ai pris une profonde expiration.
“Allons-y, Zef. En tant que général Démon, je vais te faire travailler dur.” (Makoto)
“Comme vous le souhaitez. En tant que nouveau seigneur Démon, je vous servirai avec ma vie.” (Zef)
“L’ennemi est la Déesse. Es-tu déterminé ?” (Makoto)
“Depuis longtemps. Depuis que je suis né Démon.” (Zef)
Le seigneur Démon.
J’ai gravi les échelons de la race des Démons et je suis devenu un seigneur Démon, hein.
Pas seulement ça, il semblerait que cela soit avant de s’engager dans une bataille contre la Déesse.
C’est un moi qui ai allé bien plus loin que je ne l’ai fait.
Mais… En sacrifiant Tomoe et Mio.
J’ai serré les dents.
En ayant observé son visage et ses gestes, je pouvais sentir sa colère.
À ce moment-là, le monde a craquelé.
La scène de ces deux-là marchant dans le corridor a été fragmenté en plein de morceaux par l’apparition de fines craquelures.
Un son déplaisant comme si plusieurs morceaux de verre se raclaient fortement entre eux.
Je me suis réveillé de mon rêve.
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Ce n’était pas comme si j’étais réveillé à cause d’un cauchemar ou qu’on m’avait forcé le réveil.
J’ai silencieusement ouvert mes yeux.
Comme d’habitude, la nuit était bien avancée.
Comme dit l’adage, même les plantes doivent dormir.
Ne plaisante pas.
Ce n’est pas des rêves prémonitoires.
Parce qu’ils ont tous suivi un chemin clairement différent du mien.
Mais ‘Si je devais coopérer avec la race des Démons, je me dirigerais vers ce résultat’ ; Il y a des chances de quelque chose du genre se produise.
J’ai beaucoup réfléchi et je me dis que ce n’étaient pas juste de simples rêves.
Tomoe. Je devrais demander à Tomoe d’enregistrer mon rêve.
‘Les souvenirs ne s’estompent pas, c’est juste que les personnes n’y pensent plus’, c’était ce qu’elle avait déclarée.
Dans ce cas, je peux tout enregistrer en incluant les précédents rêves pour les regarder à nouveau.
… Ça n’a rien d’une plaisanterie.
Je ne veux pas devenir le seigneur Démon et encore moins perdre Tomoe et Mio.
Pour commencer, en comptant les deux précédents rêves qui ont commencé à devenir flou, cela commençait à avoir un arrière-goût plus que désagréable !
J’ai envoyé un message télépathique à Tomoe.
Même si elle dormait, j’ai l’intention de la réveiller.
(Waka ? N’es-tu pas couché ?) (Tomoe)
(Tu es réveillée, hein. Il y a quelque chose pour laquelle je voudrais te consulter. Est-ce bon si on le fait maintenant ?) (Makoto)
J’ai pensé qu’elle serait en train de dormir.
Que peut-elle faire si tard dans la nuit ?
(Entendu. Je vais alors me rendre à ta chambre.) (Tomoe)
(Non, je vais te rejoindre. Es-tu dans ta chambre ?) (Makoto)
Ce n’est pas comme si j’étais seul, mais pour une étrange raison, j’ai envie de voir Tomoe.
(Non, je suis à l’extérieur. Dans la forêt se situant à la droite du manoir.) (Tomoe)
(Compris.) (Makoto)
En ayant entendu la position de Tomoe, je me suis dirigé vers là-bas.
La forêt, hein.
J’y vais aussi parfois faire du Kyūdō, mais Tomoe n’était pas là-bas en temps normal.
Il n’y avait pas beaucoup de distance, alors j’y suis arrivé rapidement.
“Tomoe, qu’est-ce que tu fais ?” (Makoto)
“Je m’entraîne évidemment. Même si je dis ça, c’est plus comme résoudre un puzzle.” (Tomoe)
“Résoudre un puzzle, hein.” (Makoto)
Tomoe était devant un arbre.
Avec une main sur la poignée, elle était légèrement penchée.
Sa position est celle pour dégainer son arme.
Mais la distance entre elle et l’arbre est trop proche.
Le pommeau a frappé le tronc.
De cette manière tu ne pourras pas la dégainer correctement.
Est-ce une nouvelle sorte de méditation ?
“Dégainer dans cette position semble servir d’entraînement.” (Tomoe)
“Dégainer ? N’y a-t-il pratiquement aucune distance ? Même si tu te forces à te dégainer de cette manière, ne frapperas-tu pas juste l’arbre ?” (Makoto)
“Oui. Plusieurs arbres sont déjà tombés. Ce n’est probablement pas la bonne manière.” (Tomoe)
Bien sûr que non.
Une personne normale ne frapperait pas un arbre jusqu’à le faire tomber pour s’entraîner à dégainer de force une épée.
D’où elle peut sortir une telle méthode ?
“De qui as-tu appris ça ?” (Makoto)
“C’est Hibiki qui me l’a enseigné. Il paraît que c’est la base de l’enseignement du katana.” (Tomoe)
“Ne va-t-on pas comprendre après avoir regardé ses souvenirs ?” (Makoto)
“Waka, si je fais ça, j’ai l’impression que cela irait à l’encontre du but de cet entraînement.” (Tomoe)
“Tu es sérieuse dans d’étranges circonstances. J’aime bien ce côté de toi.” (Makoto)
“S’entraîner au katana est amusant, donc ceci ne m’affecte pas. Même si je ne réussi pas aujourd’hui, même si demain je n’arrive pas non plus, même si le résultat est le même après-demain ; Je ferai de mon mieux tous les jours. Bon, même si je dis ça, j’avais l’intention de finir l’entraînement pour aujourd’hui, mais puisque j’ai reçu un message télépathique de Waka, j’ai poursuivi un peu plus. Et donc, pour quel genre d’affaires es-tu là ?” (Tomoe)
Essuyant sa sueur, Tomoe a rigolé avec une expression satisfaite.
Euh, ceci me fait penser au sourire de Tomoe dans le rêve.
Arrête-ça.
C’était… Un rêve.
Pas la réalité.
C’est vrai, je ne laisserais pas ça devenir la réalité.
C’était la raison pour laquelle je suis venue voir Tomoe.
“Je voudrais vérifier un de mes rêves que j’ai eus il y a peu. Les rêves rentrent dans la catégorie des souvenirs, non ? Peux-tu jeter un coup d’œil ?” (Makoto)
“Évidemment. Est-ce récent ?” (Tomoe)
“Oui, il y a une dizaine de jours. Je crois que c’était une journée où je me reposais à Asora. Je compte sur toi.” (Makoto)
“Dans ce cas, je vais jeter un coup d’œil.” (Tomoe)
“Ne regarde rien d’inutile, ok ?” (Makoto)
“Je sais.” (Tomoe)
La main de Tomoe a touché mon front.
Pff~
De toute façon, ça pourrait être quelque chose d’important.
Avec ça, je devrais avoir un souci en moins.
Tomoe a fermé les yeux et feuilletait ma mémoire.
Mais je ne pensais pas faire ça à l’endroit où Tomoe s’entraînait à dégainer son katana, hein.
Kuma-sensei m’a appris les fondements d’Iai… Non attends, sensei ne m’a rien enseigné à ce sujet. (NTF : kuma = ours, donc il le surnomme professeur ours, voir extra 6 pour plus d’infos)
… Peut-être que je n’avais pas assez progressé sur ce point.
Ou est-ce parce que je ne suivais pas bien les leçons ?
Tomoe a déclaré l’avoir appris d’Hibiki-senpai, mais maintenant que j’y réfléchis, il n’y avait pas d’entraînement à l’art de dégainer au kendo, non ?
Est-ce que senpai a également été formée à l’escrime ?
Dans ce cas, elle est encore plus redoutable que je ne pensais.
“…Waka.” (Tomoe)
“Ah, as-tu fini ?” (Makoto)
Il semblerait qu’elle ait fini tandis que j’étais plongé dans mes réflexions.
Ok, ce n’est plus le moment pour rêvasser.
“Pendant environ trois jours, il y a bien eu des nuits où tu n’as pas eu de rêves, mais… Il n’y a pas eu de rêve spécialement étrange.” (Tomoe)
“Hein ?” (Makoto)
“Peut-être que lors de ces trois jours, tu étais tellement profondément endormi que tu n’aies pas rêvé ?” (Tomoe)
“Non, pas moyen. Hmm, le jour où j’ai rencontré Hibiki-senpai… Ainsi que la fois où je suis allée à l’empire. Cette nuit aussi.” (Makoto)
“Je n’ai rien trouvé. Quel genre de rêve ?” (Tomoe)
“Le premier, j’étais sur le point de tuer senpai. Le deuxième, j’ai créé un désert. Le troisième, je suis devenu le seigneur Démon… Hum, Tomoe et les autres étaient morts dans le dernier.” (Makoto)
“… Il est certain que cela sonne comme un rêve assez suggestif.” (Tomoe)
“N’y en a-t-il vraiment aucun ? Des souvenirs de ses rêves” (Makoto)
“Oui. Totalement.” (Tomoe)
Pas moyen.
Je me souviens l’avoir clairement vécu et je peux encore en parler.
Je l’ai vu et pourtant, tu ne les as pas vu… Je sens de plus en plus que ce n’est pas aussi simple que des rêves.
En plus, Tomoe ne semblait pas mentir.
Que se passe-t-il ?
“… Entendu. Désolé, Tomoe de t’avoir dérangé aussi tard dans la nuit.” (Makoto)
“Non, ne t’inquiète pas pour ça. Waka, c’est bon pour toi, je chercherais autant de fois que tu le souhaiteras.” (Tomoe)
“Non, ce n’est pas comme si c’est forcer résoudra le problème. Je vais retourner dans ma chambre et je vais noter autant d’informations que possible. Je pourrais te le demander à nouveau, je compterais sur toi à ce moment-là.” (Makoto)
“Je suis désolée de ne pas avoir pu t’aider. Au fait, Waka…” (Tomoe)
“Hmm ?” (Makoto)
“Nous ne mourrions pas aussi facilement. Après tout, nous sommes les serviteurs de Waka. Je veux que tu y crois.” (Tomoe)
“… Oui, merci. Bonne nuit.” (Makoto)
“Oui, dors bien. Et si !!! Si forcer ne fonctionne pas, peut-être tirer…” (Tomoe)
“Hmm, Tomoe ?” (Makoto)
“P-Peut-être !!! C’était ça ?! Oui, Cela va marcher !!!” (Tomoe)
“… Tomoe ? Hé~” (Makoto)
“Waka !!!” (Tomoe)
“Quoi ? Tu ne vas pas dormir ?” (Makoto)
“Certainement pas ! Comme prévu, Waka est vraiment différent !!! Oui, cela vaut le coup d’essayer ! Désolé Waka, je pensais rentrer avec toi, mais je vais m’entraîner un peu plus !!!” (Tomoe)
“Ah… Ok. Alors je vais y aller en premier.” (Makoto)
“Repose-toi bien !!!” (Tomoe)
…
Eh bien, Ceci n’a pas l’air d’être une mauvaise chose, alors… Laissons-là tranquille.
J’ai également une affaire à régler. Tenir un journal relatant ces rêves.
Les deux premiers sont un peu flous, mais le dernier est plus frais… Enfin, je crois.
Ok, rentrons dans ma chambre.