Switch Mode

Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 192.2

Un nouveau cap ②

Tome 4 – Chapitre 192-2 – Un nouveau cap ②

“Après tout ça, Raidou est devenu notre héros de la race des Démons.”

 

“Il a sauvé le pays lors de sa crise, donc c’était une évidence. Même s’il agit comme un marchand à l’avenir, il ne rencontrera aucune opposition.”

“J’ai entendu dire que Raidou a été celui ayant effacé ce rugissement extraordinaire au milieu de toute cette affaire.”

“Avec tout ça, j’ai appris que les plans et les tactiques ne fonctionneraient pas avec lui. Un affrontement direct serait absurde. En d’autres termes, il n’y a aucune carte à jouer. Je peux seulement en rire.”

Le seigneur Démon et les généraux Démons, aussi bien que leur invités, Raidou et ses deux serviteurs, sont retournés dans la cité.

Après cela, Raidou s’est effondré au milieu de sa conversation avec Zef, c’était dû en raison de son manque de mana.

Actuellement, Raidou était porté par le seigneur Démon Zef, et il était en train de parler de ce qu’il faudra faire quand Raidou se réveillera et du soutien à venir.

Après un court silence, des cris de joies se sont fait entendre de la part des habitants de la ville et tout comme le rugissement de Root, cela a résonné à travers toute la cité.

Les mains levées en l’air des citoyens et leur enthousiasme se sont répandus à travers la vieille ville. Et c’était un mystère à savoir à quel point ça contribuerait à Raidou et la compagnie Kuzunoha dans le futur.

Ce spectacle a été suivi par Sari et Lucia d’une fenêtre du château, et malgré le bruit ambiant, elles parlaient tranquillement.

“Vous deux, sa majesté est de retour. Il va y avoir beaucoup de monde, mais de toute façon, nous allons les recevoir. Dépêchez-vous.”

“Entendu. Veuillez y aller en premier. Nous allons bientôt vous suivre.” (Lucia)

“Je ne vois pas d’inconvénient à ce que vous arriviez un peu plus tard, mais tout retard après l’arrivée de sa majesté et de ses invités ne sera pas pardonné.”

“Je comprends, Ani-sama.” (Sari)

Les deux ont répondu à leur frère, ensuite Sari et Lucia ont de nouveau regardé l’avancé du groupe du seigneur Démon à travers la foule enthousiaste, pour être plus précis, leurs regards étaient braqués sur Raidou qui était porté par le seigneur Démon.

“En ayant vu ce combat et assisté à ce qu’il a accompli ; Je ne l’ai que trop bien compris. Nous ne pouvons pas faire de lui un ennemi. J’estime qu’il est naturel de payer n’importe quel prix pour éviter absolument ça.” (Lucia)

“Oui.” (Sari)

“Comme je le pensais Sari, ça devrait être moi, pas toi, qui assume cette tâche. Mon moi actuel croit au plus profond de mon cœur qu’il est bon de vivre pour cet homme.” (Lucia)

“Non, Lucia-anesama ne suffira pas. Une personne me ressemblant ne sera pas rejeté par eux.” (Sari)

“Mais…” (Lucia)

“De plus… Tu vois.” (Sari)

“!!! Je vois. Mais si tu parviens à nous contacter et que tu as besoin de mon aide, n’hésite pas à compter sur moi. Compris, Sari ?” (Lucia)

“Merci. Quand cela arrivera, je n’hésiterai pas. Je le promets.” (Sari)

“Mais tu devras agir vite. Alors même que… Ce soi-disant rituel a besoin d’une partie du corps de la cible et pourtant…” (Lucia)

Lucia a regardé la poitrine de Sari.

Quand Sari avait dit ‘tu vois’, elle a montré un hématome qui était sur sa poitrine.

En l’étudiant avec attention, il y avait des caractères inscrit dessus et formait un motif compliqué.

De loin, cela semblait ovale, mais de plus près, ça semblait être un collier enchevêtré de chaîne avec des caractères s’enroulant dessus. Cela ne pourrait pas être considéré comme de bon goût.

C’était quelque chose tatoué dans le but d’un rituel spécial et Lucia en connaissait la signification.

C’était la raison pour laquelle elle a compris qu’il était trop tard et n’a pas poursuivi l’idée de prendre la place de Sari.

“Raidou est vraiment naïf sur cet sujet. Lorsque nous revenions du temple, je lui ai dit qu’il avait quelques cheveux grisonnants et je lui ai enlevé.” (Sari)

“… Quand il est normal, c’est une personne assez simple.” (Lucia)

“Oui, simple comme bonjour. Mais tout aussi effrayant. Nous devons d’abord gagner sa confiance. Notre priorité devrait être d’avoir des Démons dans son groupe, même si ce n’est qu’un seul.” (Sari)

“Oui. Eh bien, la seule chose, que je puisse faire, est de prier pour ton succès. À présent, il est temps de les accueillir. Si nous sommes incapables de recevoir le seigneur Démon et le héros qui nous a sauvé, ceci attisera l’aversion de la populace.” (Lucia)

Sari et Lucia se sont dépêchées pour rejoindre la réception.

“… Mon rôle est d’importance capitale. Je ne pourrais pas revenir ici. Mais… Je suis également un peu impatiente. Ce qui a élevé Raidou et quelle est sa manière de penser. Mon intérêt pour lui n’en finit pas.” (Sari)

=====

“Apparemment, Raidou-dono s’est réveillé.” (Rona)

Rona, qui est revenue de la chambre pour les invités, s’est assisse à côté de Zef et lui a fait son rapport.

“Une demi-journée. Une récupération des plus rapides.”

“Si c’est eux, je peux le comprendre.”

Les deux voix à avoir répondu immédiatement ont été celles de Phoenix et de Béhémoth.

Il y avait Zef, Rona et les Esprits supérieurs dans cet endroit.

Io et Reft gérait le chaos provoqué par le sceptre, alors il n’était pas présent.

En réalité, Rona avait aussi cette position, mais elle était présente au côté de Zef. En d’autres termes, au lieu qu’il soit étrange de considérer qu’Io et Reft ne soient pas ici, on pourrait dire que c’était plutôt la présence de Rona qui était curieuse.

D’ailleurs, en dehors des réunions indispensables, Mokuren y participait rarement.

La recherche était son objectif, ainsi que la meilleure manière pour lui de contribuer à son pays.

“Vous deux, qu’est-ce que vous pensez d’eux ?” (Zef)

“Si tu penses à le faire rejoindre ton côté, arrête ça tout de suite. Ils sont comme une épée sans fourreau. N’importe qui s’y prenant mal se verra couper en deux.”

“Oui. Peu importe l’importance de son pouvoir, aucun mortel ne devrait posséder une puissance pouvant détruire un pays sur un coup de tête. Au bout du compte, ceci ne représentera qu’un danger.”

“En d’autres mots, ‘ne le touchez pas’ ?” (Zef)

“C’est ainsi que cela est. Il est un garçon donnant l’impression d’être manipulable, alors vous autres avez probablement pensez à lui faire beaucoup de choses, mais c’est comme tout gagner ou tout perdre. Un pari comme celui-là n’est pas quelque chose avec lequel tu devrais prendre l’habitude. Après tout vous autres vous êtes révoltés contre la Déesse et par cette seule action, vous avez mis toute votre race en jeu.”

“Nous ne sommes pas seulement alliés à la race des Démons. Notre rôle originel est de prêter notre force à toutes les races sur cette terre. Comme nous avons cette position, nous te conseillons de ne pas utiliser Raidou pour la guerre. Autrement, nous pourrions à avoir à vous réduire au silence.”

“… Grand Esprit de la terre, Grand Esprit du feu, vous êtes des êtres coopérant avec nous la race des Démons malgré la critique des autres Esprits. En ce qui concerne Raidou, nous allons privilégier votre avis. Nous ne le ferons pas participer à la guerre et nous n’essayerons pas de l’utiliser.” (Zef)

Les paroles de Zef ont détendu l’atmosphère.

Rona était surprise par ça.

Les Esprits supérieurs étaient des existences surpassant les mortels, alternant entre la joie et le chagrin dus aux actes des Hyumain.

Le malaise de Rona envers l’existence nommée Raidou augmentait encore.

“Alors c’est bon. Ne pas toucher à Raidou est la meilleure ligne de conduite. Nous voulons également raconter à la Déesse notre ressenti, mais je ne sais pas si elle nous écoutera…”

Les immenses silhouettes des Esprits supérieurs ont commencé à osciller jusqu’à disparaître complètement.

La discussion entre les Demi-Humains et les Esprits supérieurs avait pris fin.

“Même les Esprits ont peur de lui. Une existence leur donnant envie de demander conseil auprès de la Déesse, hein. C’est déjà une situation surpassant la compréhension de celui-ci, mais dans ce cas, ces bras, qu’a fait Raidou, l’ont exténué à ce point… Comme celui-ci pensait… Ça ne serait pas une invocation, mais une création…” (Zef)

“J’ai entendu dire que l’épuisement du mana était bien trop important pour l’invocation d’un outil magique. Mais la création rentre dans le domaine des Divinités. Si Raidou était capable de le faire, cela voudrait dire qu’il a surpassé les limites des mortels. Ne creusez-vous pas trop loin ?” (Rona)

“Pff… Normalement, ce serait le cas. Mais avec cet incident causé par le Sceptre du Gouverneur de l’armée Dragon, celui-ci a fini par pointer cette petite possibilité. Ce n’est la manière de penser que devrait avoir un seigneur Démon, hein. Pardonne celui-ci.” (Zef)

“D’imaginer que le Sceptre du Gouverneur convoquerait Root, c’était en raison de ma déficience dans la recherche d’informations sur lui. J’ai cru que c’était une bonne chose qu’ils dépendent d’un tel objet et qu’on pourrait en profiter pour tous les balayer.” (Rona)

“Cela aussi. Raidou a déclaré que c’était Root en un seul coup d’œil. En d’autres termes, il y a des chances qu’il soit lié avec cet être considéré comme trônant au sommet des Dragons. Eh bien, dans l’état actuel des choses, il n’y a pas de preuve que ce fut bien Root. Bien que celui ne croit pas qu’il puisse y avoir un autre Dragon pouvant répliquer une attaque d’une telle ampleur.” (Zef)

“J’ai déjà commencé à mener une enquête sur l’apparence de Root. Même si Raidou connaît Root, son niveau de dangerosité est déjà au sommet. À l’heure actuelle, il nous est impossible de tuer Raidou, donc il ne sert à rien d’aborder le sujet et la seule chose que nous puissions nous assurer, c’est de confirmer s’il s’agissait bien ou non de Root.” (Rona)

“Exact. Sérieusement, ma tête me fait mal.” (Zef)

“…” (Rona)

Les paroles de Zef s’interrompirent et Rona était silencieuse.

C’était une discussion où il apparaissait que discuter de Raidou ne changerait rien.

“Au passage Rona, bon travail lors de cette attaque. Je suis désolé que tu aies reçu une grave blessure pour protéger celui-ci.” (Zef)

“Mon entière existence est vouée à votre majesté. Veuillez ne pas vous en soucier. Ce sont des affaires que votre majesté ne devrait pas se salir les mains avec, je m’en chargerais. Me salir à votre place est ma fierté.” (Rona)

“… Ce n’est pas une raison pour me faire chouchouter par toi. Le manque de force de celui-ci t’a blessé. Et qui sait à quel point cela a dû être douloureux.” (Zef)

“Je veux voir le pays que votre majesté va créer. Je désire votre bonheur. C’est aussi simple que ça. Je… Je ne sers pas la race des Démons ou le seigneur Démon ; Je sers seulement vous Zef-sama. Gâter votre majesté est plus que je ne peux souhaiter.” (Rona)

Rona a répondu aux paroles de Zef avec un sourire joyeux.

Elle, qui était capable de réagir avec une grande variété d’expressions faciales selon les situations, montrait un sourire sincère qu’elle ne montrait qu’à Zef.

Leur lien était plus profond que celle d’un seigneur et de sa subordonné.

C’était un visage qui ferait penser ça à tout observateur de cette scène.

“… Dans ce cas, celui-ci ne peut que vous récompensez en rendant cette vision un peu plus réel, hein. Celui-ci a été béni avec une subordonnée aussi dévouée.” (Zef)

“Utilisez-moi comme vous le souhaitez.” (Rona)

“Alors Rona, quel est l’effectif actuel de la rébellion ?” (Zef)

“Avec l’attaque de l’autre jour sur votre Majesté, toutes les personnes importantes du côté extrémiste sont mortes. Nous avons pu splendidement percer ce furoncle.” (Rona)

“Cet homme, s’il avait suivi celui-ci, il serait devenu un subordonné fiable.” (Zef)

“Une conciliation était impossible. Après tout, cet homme avait une haine profonde envers sa majesté.” (Rona)

“Oui et à quel point ‘ta position actuelle en tant que membre de la rébellion’ a augmenté ?” (Zef)

“Les membres importants ont été éliminés, donc j’estime qu’en termes d’importance, je serais aux alentours du numéro un ou deux. Si vous me donniez plusieurs mois, je pense pouvoir devenir la chef. Après tout, j’ai utilisé ma position en tant que général Démon pour faire fuiter des informations et ils ont pu presque atteindre votre cou majesté.” (Rona)

“Si Raidou était le héros de la race des Démons, tu serais celui de la rébellion, hein.” (Zef)

“On dirait que cela a été une bonne idée de leur montrer comment j’ai couvert un de leur membre d’une attaque de sa Majesté. Même pour les gens ayant une opinion différente, ça m’a donné l’image d’une personne protégeant ses camarades.” (Rona)

Rona a reporté ça avec un sourire sur ses lèvres.

Les fuites d’informations, dont Zef a parlé précédemment , étaient le fait de Rona.

En outre, c’était organisé par lui-même.

Si la rébellion l’apprenait, à quel point le désespoir et la haine envers Zef et Rona grandirait ? Juste l’imaginer pourrait être effrayant.

“Rien qu’à l’idée que celui-ci a manquée tes organes vitaux aux derniers moments, cela fait froid dans le dos.” (Zef)

“Mokuren était également dans cette place, j’étais donc sûre que je ne mourrais pas.” (Rona)

“Un général Démon, en plus d’être ma proche collaboratrice, était aussi leur atout, donc c’était pour eux une chance suffisante pour prendre la tête du seigneur Démon, hein. Pour eux, tu dois être une existence assez fiable.” (Zef)

“C’est ainsi qu’ils le voient. En vérité, je contrôle les agissements de la rébellion et ne les laisserai jamais se mettre en travers de votre route, Majesté.” (Rona)

“Utiliser un bouclier pour protéger le corps de celui-ci à ses limites. Après tout, le mieux serait d’avoir un bouclier et une épée pour jouer ce rôle. Ceci pourrait-être un rôle assez sale, mais Rona, celui-ci compte sur vous.” (Zef)

“Oui. Je deviendrai la chef de la rébellion. Je ferais en sorte qu’ils dansent dans votre main, Majesté.” (Rona)

Dans une salle où il n’y avait que deux personnes, une conversation classée comme hautement confidentiel s’achevait tranquillement.

======

Non seulement il est tombé inconscient et le seigneur Démon l’a porté comme une princesse, mais il a aussi fini par dormir une journée et demie ; Je suis ce Raidou-desu.

J’avais l’intention de la jouer cool, et pourtant, j’ai merdé à la fin.

Tomoe m’a joyeusement dit de revenir au plus vite.

Quand j’ai ouvert les yeux, il y avait Mio dans mon lit et Shiki ne semblait pas avoir dormi vu les bagages qu’il avait sous les yeux !

Quel échec.

Tiens, les cheveux de Mio sont revenus à la normale.

Les cheveux de Shiki étaient aussi redevenus rouge.

Apparemment, c’était temporaire.

La cité de la race des Démons semblait ne pas avoir trop souffert. Les bâtiments et les personnes avaient bien eu quelques dommages, mais c’était animé.

Zef a expliqué nos exploits aux citoyens, c’était ce qu’on m’avait dit et j’ai pensé de mon côté : C’est quoi de bordel ? Mais quand j’ai voulu faire une promenade, j’ai compris la signification.

Les personnes avec des plateaux de nourriture se bousculant devant moi m’ont tout donné leur contenu avec gratitude, et pas seulement ça, la plupart me l’ont même introduit dans la bouche de force.

C’était un incroyable torture… Euh je veux dire, réception.

Au moment où j’en ai été conscient, j’avais déjà des cadeaux devant moi et devant les portes du château.

C’était incroyable.

En plus, parce que j’étais entouré par de nombreuses personnes, j’ai été incapable de comprendre ce qui se passait, et pourtant, on m’a rien volé.

Peu importe, c’est comme s’ils me disaient ‘Nous sommes reconnaissant’, bordel.

Eh bien, j’ai pu réussir à bloquer le brasier de Root, j’ai donc décidé d’accepter tous ces remerciements.

Lorsque j’ai pris un siège lors du banquet nocturne, c’était comme si la cité autour du château s’était jointe aux festivités et la nuit s’est déroulée de manière grandiose.

Peut-être parce que les personnes ont entendu dire que j’étais en convalescence, il n’y avait personne qui avait pris contact avec moi en dehors de Zef et les généraux Démons, cela a fini avec une attention portée sur moi d’assez loin.

J’ai dit que ‘ça s’était terminé ainsi’, mais personnellement, leurs regards étaient douloureux.

Le lendemain matin, Shiki m’a montré une montagne de lettres qui étaient des substituts des remerciements du banquet.

Chacune d’entre elles étaient des lettres de Démons influents possédant des terres et disaient des choses comme ‘Je vous prie de faire affaires sur nos terres.’

J’imagine que ça serait une bonne chose d’envoyer les Ogres forestiers, les Gorgones et les Ailiens en groupe dans le but de prospecter.

Évidemment, si nous installons un magasin dans ces endroits, je devrai montrer mon visage de temps en temps, il est donc mieux de ne pas décider hâtivement, je devrais garder cela en tête.

Le colportage ne devrait pas poser de problème.

Et donc, bien que ce n’était pas une fin appropriée, nous nous sommes tranquillement approchés de notre départ.

Ah, évidemment, je leur ai dit qu’il n’y avait pas besoin d’être escorté.

Nous étions déjà en retard sur notre retour, alors si nous devions prendre plusieurs jours lors de ce voyage, ça serait problématique pour mes cours et la compagnie.

Nous avions planifié de nous rendre immédiatement à Asora aussitôt que nous rentrions dans le blizzard.

“Eh bien votre majesté, c’était un long séjour, mais à présent, il est temps pour nous de rentrer.” (Makoto)

“Quel dommage. Celui-ci aurait voulu que Raidou-dono visite également les autres villes.” (Zef)

Zef donnait l’impression qu’il était peiné, mais depuis l’incident avec Root, il n’a plus parlé de mariage et la plupart des discussions ont eu lieu avec Shiki, donc pour moi, il est devenu une personne nettement plus agréable avec qui discuter.

C’était sans doute une de ses qualités sociales.

“Lors de la prochaine occasion, j’aimerais faire ainsi. J’ai reçu des lettres d’invitations passionnées, alors que je devrais régler quelques taches, je pense à aller faire un tour sur ces territoires.” (Makoto)

“Ceci rendrait tout le monde heureux. Cela pourrait être gênant, mais merci de le faire.” (Zef)

“Oui. Cette réception généreuse, moi, Misumi Raidou, m’en souviendrai. À présent, il est temps pour nous de partir.” (Makoto)

Ok, Rentrons à la maison !

“Ah, veuillez attendre, Raidou-dono.” (Zef)

Zef m’a interpellé.

“Juste une dernière chose. Il y a un présent de la part de la race des Démons.” (Zef)

C’est déjà bon, non ?

Hmm… Ah, une dernière chose au départ…

J’ai un mauvais sentiment à ce sujet.

“Qu’est-il votre majesté ?” (Makoto)

“… Sari.” (Zef)

“Oui ?” (Makoto)

Maintenant qu’il le mentionne, je ne l’ai pas vu aujourd’hui.

Sari est sortie de la foule des spectateurs.

“…Sari-dono ?” (Makoto)

Son visage me confirmait inconsciemment ce mauvais pressentiment et j’ai prononcé son nom sans me rendre compte.

Comme le dire… Une tenue de bonne ?

Non, C’EST une tenue de maid.

C’est les vêtements qu’utilisaient les maid de la race des Démons. Il n’y avait pas beaucoup de décorations ou de collier comme je l’imaginais avec ce genre de vêtement.

C’était plus proche des vêtements ordinaires.

En ce moment, les vêtements avec des colliers et des poignets étaient les tenues que portaient Akua et Eris les vendredi et elles appelaient ça ‘La Journée Maid’ de la compagnie.

Parfois, cela se changeait en d’autres choses comme ‘La Journée Pyjama’ donc c’était plutôt aléatoire.

ATTENDS !!! Ce n’est pas le problème actuel.

Le problème est la raison pour laquelle Sari porte ce genre de vêtement.

“Raidou-dono, non, Goshujin-sama (NTA : maître). Comme promis, je vous offre ce corps qui est mien et jure de vous servir de chambellan pour le reste de ma vie.” (Sari)

Quoi ?

“… Waka-sama, qu’est-ce que cela signifie ?” (Mio)

Mio avait une grosse veine sur sa tempe qui palpitait.

Mais je ne comprends rien à la situation !

“… Hmm, non, je n’en sais vraiment rien.” (Makoto)

J’ai peiné à dire ça.

“Alors c’est juste que cette fille qui est folle-desu ne ? Je vais m’en occuper rapidement.” (Mio)

“Veuillez attendre, Mio-sama. Cette promesse que j’ai mentionnée à Goshujin-sama, Mio-sama l’a aussi entendu.” (Sari)

“J’en ai pas le souvenir-desu wa ne. Il y a une limite aux absurdités…” (Mio)

Sans aucune hésitation, Sari, qui avait les genoux posés au sol et la tête baissée, avait relevé la tête et répondu à Mio.

Ah, pendant une seconde, je n’ai pas pensé à l’arrêter malgré le fait que Mio avait dit quelque chose de dangereux.

Une personne importante de la race des Démons était sur le point de se faire tuer par l’un de mes serviteurs devant bon nombre de spectateurs.

J’étais complètement bloqué.

“À l’époque du déchaînement des esprits, j’avais fait une promesse déraisonnable envers Goshujin-sama sans comprendre ma propre puissance, de plus, j’ai déclaré : ‘Je vous promets que vous ne recevrez aucune blessure, même si je dois risquer ma vie’, et pourtant, au bout du compte, j’ai été celle qui a été protégée. Et ainsi, avec ma vie offerte, à partir d’aujourd’hui, je deviens la propriété de Goshujin-sama.” (Sari)

“Q-Q-Quoi ?!”

Elle l’a dit d’un seul trait et ensuite, elle a soudainement déboutonné le haut de sa tenue et a exposé sa poitrine.

Pas bon, même si elle fait ça, elle a le corps d’une planche à pain…

Je ne ressens aucun désir.

C’était purement du trouble dû à cette situation.

“C’est…” (Makoto)

J’ai pointé la sorte de motif sur la poitrine de Sari.

Est-ce un tatouage ?

“C’est la preuve que j’ai vouée ma vie à Raidou-sama. C’est un rituel se transmettant dans la race des Démons. Il montre déjà des effets. Bien que je puisse divulguer des informations de la race des Démons à Goshujin-sama, je ne peux pas faire fuiter des informations de Goshujin-sama à la race des Démons. Vous pouvez m’utiliser comme un pion pratique incapable de vous trahir.” (Sari)

“Retournez juste du côté de la race des Démons et vivez votre vie comme vous le souhaitez…” (Makoto)

“Cela ne peut être fait, Raidou-dono. Ce rituel ne peut -être annulé. C’est un ancien rituel qui se lie à la vie et a été continuellement amélioré par la race des Démons ; un rituel faisant la fierté des Démons. Cela ne peut pas être comparé, mais les petits détails sont bien plus pointus que le pacte maître/serviteur utilisé par Raidou-dono. La libération du pacte entraînera la volatilisation de l’âme de la personne soumise. C’est une pratique qu’on hésiterait même à utiliser sur les pires criminels.” (Zef)

“Non, même si ça ne peut être pas annulé, vous pouvez suivre mon ordre de vivre votre vie comme vous le souhaitez.” (Makoto)

“Il est impossible de faire confiance à un enfant du seigneur Démon qui pourrait nous trahir sur un simple ordre de Raidou-dono. C’est regrettable, mais celui-ci ne pourra pas la laisser gérer aucune affaire liée au gouvernement.” (Zef)

“Argh…” (Makoto)

Même ainsi, il est juste déraisonnable de ramener une maid Démone, non ?

Cela pourrait le faire dans les bases aux frontières du monde, mais ça pourrait être compliqué pour Rotsgard et Tsige.

Tsige pourrait être plus crédible, mais même si Rembrandt-san donnait son accord, la ville entière pourrait ne pas l’accepter.

Si on me donnait une personne que je ne pouvais pas placer dans la compagnie, honnêtement, cela ne m’apporterait que des problèmes.

Même si tu me dis que c’est déjà réglé…

“Comme je le pensais, laissons-là mourir. C’est le meilleur choix pour nous, la race des Démons et pour elle-même-desu wa. Elle mourra avec l’esprit en paix si nous prions pour qu’elle ne fasse pas des choses aussi téméraires lors de sa prochaine vie. Probablement…” (Mio)

“… Est-ce le souhait de Goshujin-sama ?” (Sari)

“Waka-sama, dit-lui s’il te plaît. Elle n’est qu’une gêne.” (Mio)

Quelle chose folle elle me demande.

Que devrais-je faire ?

Devrais-je viser à l’annulation de ce rituel ?

Avec ça en guise de préambule, je pourrais la prendre temporairement avec moi…

“… Shiki, est-ce possible d’annuler ce rituel ?” (Makoto)

“Je ne sais pas si cela pourra résoudre le problème. Mais ça devrait être possible de l’annuler si nous prendrons le temps de le faire. En laissant de côté la procédure et la méthode, c’est un rituel pénible. Elle ne va pas probablement pas mourir, mais j’imagine que ceci prendrait une dizaine d’années pour l’analyse.” (Shiki)

C’est long.

“Tant qu’ils ne savent pas ce que nous avons fait tout ce temps, il sera impossible de laisser revenir Sari chez les siens. Si nous la laissons là, le seigneur Démon devra lui fournir un abri et elle mènera une vie recluse.” (Shiki)

Tu n’as pas besoin de détailler aussi loin.

Et donc à la fin, Zef m’a laissé ce ‘présent, hein.

“Si Goshujin-sama me dit de mourir, j’en finirais ici.” (Sari)

Ah, ça me fait chier.

Toute cette discussion sur la mort à n’en plus finir.

Ils le disent avec tellement de facilité.

Il est vrai que les personnes meurent facilement, mais abandonner aussi facilement sa vie en raison d’une promesse ne me plaît pas.

“La mort n’est pas un mot qui devrait être prononcé aussi à la légère, Sari-dono.” (Makoto)

“Mais j’appartiens déjà à Goshujin-sama. Si vous me dites de souffrir, je souffrirai ; Si vous m’ordonnez de mourir, je m’exécuterai. C’est une fin appropriée pour moi qui a été incapable de tenir sa promesse.” (Sari)

“Votre vie ne vaut-elle rien pour l’abandonner en raison d’une simple promesse ?” (Makoto)

“Pour moi, ce n’était pas une promesse qui a été faite à la légère.” (Sari)

“Dans ce cas, je n’ai pas besoin de ce genre de personne. Après tout, je souhaite que les personnes proche de moi aient une vie longue.” (Makoto)

“… Entendu.” (Sari)

“?!” (Makoto)

Sari a rapidement sorti une dague et l’a planté dans sa propre gorge.

Hé !

Je ne lui ai pas demandé de mourir !

“Sari-dono ?!” (Makoto)

Il n’y avait pas de réponse.

Bon, c’était évident, mais… Plus important, c’est étrange.

Zef, les généraux Démons ; Personne ne montrait de signe de vouloir intervenir.

“Shiki, peux-tu la sauver ?!” (Makoto)

“Me demandes-tu de la sauver ? Une personne que tu considères comme inutile ?” (Shiki)

“Hé ! J’ai déclaré que je n’avais pas besoin d’elle, mais je ne lui ai pas dit de mourir ! En premier lieu, cette fille est une existence important pour la race des Démons…” (Makoto)

“Si elle est si importante, nous ne devrions pas le faire nous-mêmes ; Ils devraient le faire. En d’autres termes, Sari-dono a déjà complètement perdu sa position sociale parmi les siens. Si tu n’as pas l’intention de l’emmener, comme Mio-dono l’a déclaré, il vaudrait mieux pour elle de mourir. Après tout, une vie difficile l’attendrait si elle n’en finissait pas.” (Shiki)

J’ai regardé Zef.

Non, je l’ai fusillé du regard.

Elle n’a pas été une fille qui a été élevée comme ton propre enfant, non ?

Est-ce que tu vas l’abandonner aussi facilement ?!

“Raidou-dono, celui-ci comprend ce que vous essayez de dire. Mais Sari a été celle qui a pris des cheveux de Raidou-dono et a fait le rituel sans consulter personne. Et pour la race des Démons, ce rituel est le pire des stigmates. Nous ne pouvons pas sauver Sari. À cette occasion, les sentiments de celui-ci sont superflus devant la volonté de la race des Démons.” (Zef)

Aucun des Démons ne bougeaient.

C’était tout le sens du rituel pour eux.

Lucia se mordait ses lèvres, mais ne faisait rien.

En contre-partie, elle me fixait du regard.

Bordel, tu n’es pas en position de me demander quoique ce soit, tu le sais ?

Celle qui a fait ce rituel de sa propre inactive, c’était Sari !

Mio et Shiki observait silencieusement la scène.

Que devrais-je faire ?

Devrais-je la laisser mourir ainsi ?

Je ne connais pas très bien Sari.

J’estimais qu’elle manquait d’infantilisme par rapport à son jeune âge, mais ce n’était pas comme si je voulais lui apprendre à se comporter plus comme une gamine.

Tout ce que je pensais au fond et qu’elle était une Démone très mature.

Dans ce cas, si elle était prêt à souffrir, l’abandonner…

“Raidou-dono, hormis cette esclave, il y a quelque chose que celui à oublier de vous dire. Est-ce bonsi je vous le raconte ?” (Zef)

Zef est passé à côté de Sari pour se rapprocher de moi.

Cette quantité de sang. C’est pratiquement le point de non-retour.

Qu’est-ce que Zef essayait de faire en cet instant ?

“Mais votre majesté, le moment est peut-être mal…” (Makoto)

“C’est bon. Cela ne prendra que peu de temps.” (Zef)

Zef a emmené le moi indécis dans un endroit un peu éloigné des autres.

Une place où nous pouvions voir l’ensemble de la foule, Sari, Mio et Shiki.

(Pour vous dire la vérité, Raidou-dono…) (Zef)

En étant au contact, Zef a utilisé la télépathie pour me parler.

(Sari est la seule personne à être liée par le sang avec moi en tant qu’enfant du seigneur Démon.) (Zef)

Et… Maintenant, je sais qu’ils sont liés par le sang.

Il était son père biologique et l’a traité comme un père tout le temps ; Pourtant, Zef a adopté cette attitude envers Sari, hein.

A-t-il l’intention de passer à travers sa position sociale de seigneur ?

(Elle est née d’une maîtresse temporaire et c’est une histoire que même la personne concernée ne connaît pas. Après tout, c’est un fait public que celui-ci n’est pas marié et n’a pas d’enfant.) (Zef)

(Aviez-vous l’intention de laisser mourir votre propre enfant ?) (Makoto)

(Celui-ci l’a dit il y a peu de temps, mais depuis qu’elle s’est marquée avec le pire des stigmates d’esclaves, il n’y a plus de moyen de la couvrir. Bien qu’elle soit mon propre enfant, dans la mesure où elle avait la position sociale d’enfant du seigneur Démon, celui-ci pouvait lui prodiguer la meilleure des protections. Mais c’est un problème surpassant tout ça.) (Zef)

(Alors qu’elle était l’intérêt de me dire qu’elle était votre propre enfant ?!) (Makoto)

(… Celui-ci souhaiterait que vous l’accueilliez. Celui-ci ne demande pas à ce que vous vous marriez avec elle. Après tout, elle a la marque du stigmate. Celui-ci voudrait qu’elle serve à vos côtés. Celui-ci ne craint pas la dureté des taches que vous lui confirez. C’est son souhait après tout. Rien qu’une fois, c’est peut-être même trop tard, mais celui-ci voudrait que vous accédiez à sa requête, en tant que père.) (Zef)

(Malgré un tel souhait ? Votre majesté, c’est trop retors ! C’est fourbe, vous le savez ?!) (Makoto)

(Évidemment, celui-ci en est conscient. Celui-ci sait bien que vous allez le méprisez, mais je ne peux rien faire d’autre. Celui-ci ne peut pas cesser d’être un seigneur. C’est la raison pour laquelle celui-ci vous demande de cette manière improvisée. C’est tout ce que celui-ci avait à dire. Désolé d’avoir pris de votre temps.) (Zef)

Quand il a relâché la prise qu’il avait sur moi, Zef est retourné au même endroit qu’il était à l’origine.

Il n’a même pas lancé un regard à Sari.

Bon sang.

Bordel !!!

Je…

……

“Sari, tu le regrettas sans doute le fait de t’avoir tatoué inconsidérément ce stigmate.” (Makoto)

“Non, je ne le regrettai nullement de toute ma vie. Aussi longtemps que Goshujin-sama ne me l’ordonne pas.” (Sari)

“… Arrête de parler de cette manière. Tu peux parler comme tu le sens.” (Makoto)

“… Entendu. Je ferai ainsi, Goshujin-sama.” (Sari)

Nous nous sommes avancés dans le blizzard.

Les Démons assistant à notre départ ne pouvaient plus nous voir après un petit moment.

Shiki pouvait interférer avec la magie aussi longtemps qu’elle ne mourrait pas, c’était donc un soulagement.

Nous nous sommes arrêtés quand nous étions sûr de n’être plus en vue.

“Waka-sama est bien trop gentil-desu wa. Elle n’est ni un chien, ni un chat, ceci pourrait être problématique si nous les ramassons nonchalamment. Ce genre de fille ne peut même pas servir d’objet.” (Mio)

“Je m’en doutais que tu la prendrais avec nous, mais qu’allons-nous en faire ? Après tout, c’est compliqué d’avoir une Démone en tant qu’employée de magasin.” (Shiki)

J’y ai pensé.

J’ai réfléchi encore et encore, au bout du compte, ma décision sur le coup a été de la sauver.

Il y avait plein de raisons pour l’abandonner.

En vérité, j’ai terriblement troublé.

Je ne crois pas que ceci sera facile pour Sari qui a toujours fait de son mieux en tant que membre de sa race.

C’est la raison pour laquelle elle va se diriger vers une vie rude à partir de maintenant.

Je vais devoir la préparer pour ça.

Elle est même capable de se donner la mort en suivant mes paroles, alors je ne laisserai pas se plaindre.

“Si Rotsgard et Tsige ne sont pas de bon choix, alors il ne reste qu’un seul endroit.” (Makoto)

“Ah, Kaleneon, hein. Dans ce lieu, même si c’est une Démone… Eh bien, nous lui ferons faire de son mieux en tant que première citoyenne Démone.” (Shiki)

Shiki a pensé à Kaleneon et a consenti à cette idée.

Mais il se trompait.

Il était clair que Kaleneon viendrait à l’esprit et il y avait aussi la discussion avec Zef pour y laisser vivre des Démons, je réfléchissais donc à laisser vivre un nombre raisonnable de Démon là-bas. Laisser Sari être la première citoyenne n’était pas bonne idée.

Dans l’intérêt de l’avenir, je ne crois pas que c’est possible.

“Non, je vais la ramener à Asora.” (Makoto)

“!”

“C’est déjà décidé.” (Makoto)

“Waka-sama, même dans cet endroit, elle sera toute seule. Il n’y a pas d’autres Démons là-bas.” (Mio)

“En plus, il s’agit d’un lieu confidentiel pour la compagnie Kuzunoha. Jusqu’à ce que nous l’ayons assez étudié pour savoir si nous pouvons mener une quelconque modification à ce rituel, je crois qu’il serait mieux d’éviter ça.” (Shiki)

“C’est bon. Sari restera le reste de sa vie là-bas. C’est pourquoi, peu importe ce qu’elle fera ou apprendra, il n’y aura aucun problème. Cela sera comme vivre sa vie entière dans une prison dont elle ne pourra s’échapper.” (Makoto)

“Peu importe où Goshujin-sama m’emmène, je n’ai aucune objection.” (Sari)

“Ouais, je sais. Je vais t’y emmener maintenant. Dans l’éternelle prison qui sera ta dernière destination.” (Makoto)

Si elle peut au moins oublier son ancien statut dans la race des Démons et trouver quelque chose à faire, ma culpabilité diminuera un petit peu.

Incapable de l’abandonner et pourtant, incapable de lui faire confiance.

J’imagine que c’est une décision foireuse.

C’était dû à ma réaction devant ce rituel que j’ai pu décider de ça.

C’est mon seul refuge, mais… Je suis toujours naïf, hein.

Honnêtement, quand j’ai créé ce bras, je me suis plongé profondément en moi et c’était une sensation étrange. C’était probablement pour cette raison que j’ai voulu obéir à ce sentiment de pitié ressenti envers Sari.

Cela faisait longtemps que je n’étais pas retourné à Asora et avec une nouvelle résidente en plus.

C’est pesant.

Si ça continue, j’aurais peut-être besoin d’un changement d’ambiance pour m’aider.

Mon mana n’était pas encore complètement récupéré, alors allons-nous détendre pendant quelque temps.

======

Ah, je l’ai encore fait.

C’est peut-être le pire.

Je regardais un rêve.

Oui, CE genre de rêve.

J’étais assez fatigué, j’aurais dû dormir à Rotsgard au lieu d’Asora.

Quelle gaffe.

Dans un espace noire comme du charbon, j’ai su par instinct que c’était un de ces rêves étranges. Ces rêves que même Tomoe ne pouvaient enquêter dessus…

Je ne voyais rien, mais j’imagine qu’il doit encore y avoir un autre moi.

… Ah…

(Déteste…)

Hmm ?

(Je les déteste. Je les déteste tous. Cette Déesse, ce monde de merde et les personnes qui y vivent. Cette femme agissant comme une bonne personne et utilisant les autres comme des pions ; Ce stupide gosse créant son harem et mettant ses griffes sur les possessions des autres. Tout me donne envie de vomir !)

Encore… Quelle façon extrême de pensée nous avons là.

Je suis sûr de comprendre de quoi il parle avec le monde cruel et la Déesse, mais celle jouant à la bonne personne… Se pourrait-il que ce soit senpai ?

Le stupide gosse est clairement Tomoki.

À la différence des autres rêves, mon champ de vision est totalement obscurci, mais je crois que s’est bien les pensées d’un autre moi.

Que m’est-il arrivé pour me faire tant haïr les deux héros ?

Je n’ai aucune idée sur les circonstances et la situation actuelle, alors je n’ai rien pour m’aider à comprendre.

(… Et pourtant…)

Hein ?

Il y avait quelque chose d’étrange.

Ou plutôt, quelque chose jaillissait de l’intérieur moi.

C’était une première.

(Pourquoi est-ce que peu importe que j’en tue, et tue, et tue, et tue, je ne ressens rien ? Si je me venge, si je riposte ; Je devrais sentir un sentiment d’accomplissement. Pourquoi est-ce que peu importe que j’en tue, je ne ressens aucune joie ?)

Argh !!

Dégou…tant !

C’est comme si quelqu’un plongeait ses mains à l’intérieur de mon estomac et remuait constamment le tous les yeux bandés.

Pas bon !

En ayant toujours cette envie de dormir, j’ai ouvert la bouche.

Rien n’en sortait.

Bon, c’était un rêve après tout.

Cela en pourrait être la cause.

Mais mon corps, qui était dans mon lit, devait passer un sale quart d’heure.

J’ai avoué ma défaite et je me suis penché avec cette envie de dormir, et pourtant, ça ne sortait toujours pas.

Cette horrible sensation se poursuivait.

Je ne peux plus le supporter.

C’est vraiment horrible.

Épargne-moi ça.

(Devrais-je en tuer plus ? La Déesse et ce monde… Ainsi que tous les déchets qui y vivent. Si je les massacre tous, pourrais-je au moins ressentir un peu de joie ?)

Arrête-ça.

Ta voix me fait sentir encore plus mal.

Je voudrais restreindre cette envie de dormir autant que possible et désirais que ce monologue cesse.

(Je ne peux plus revenir en arrière. Il n’y a plus d’alliés. Tout le monde est un ennemi. Dans ce cas, je dois apporter la mort à toute hostilité. De cette manière, le danger sera réduit. Je vais tous les massacrer. Les enfants deviendront des adultes et les femmes donneront naissances à des enfants. Avant ça, je les tuerais. Je vais…)

LA FERME !!!

Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant, Dégoûtant !

Tout le monde va bien !

Cette nausée, ce rêve… Arrête tout ça, s’il te plaît !!!

“Désolé, garçon. On dirait que mon cadeau aura été quelque peu néfaste.” (???)

“Hein ?” (Makoto)

Il y avait un être qui avait entendu les cris de mon cœur.

“Notre dernière rencontre date d’il y a peu garçon, hein. Te souviens-tu de moi ?” (???)

“Ah…Daikokuten-sama ?” (Makoto)

“Oui, je suis heureux que tu te souviennes de moi. Tu vois d’étranges rêves depuis peu, n’est-ce pas ?” (Daikokuten)

“… Oui.” (Makoto)

“À quel point t’en souviens-tu ?” (Daikokuten)

“Chacun d’entre eux était des autres moi discutant avec quelqu’un.” (Makoto)

“… Bien.” (Daikokuten)

“Que sont-ils ? Représentent-ils mon futur ? Une sorte de présage me racontant ce qu’il va m’arriver ?” (Makoto)

“Huhuhu, garçon, c’est de manière rusée que tu me le demandes. Tu as déjà deviné que ce n’est pas le cas.” (Daikokuten)

“C’est…” (Makoto)

“C’est bon. Après tout, il ne fait aucun doute que c’était une erreur de ma part. Tout comme tu l’imagines, ce sont des versions de toi ayant pris un chemin différent.” (Daikokuten)

“En d’autres termes, c’est l’histoire d’une autre moi dans un monde qui n’est pas celui-ci ?” (Makoto)

“… Ça l’est et en même temps non. Eh bien, même si je l’explique en détails, tu ne seras pas en mesure de comprendre. Ne t’inquiète pas, comprendre ci n’est pas quelque chose que tu devrais garder cela à l’esprit. Mon garçon, c’est bon de juste continuer à vivre sans s’en soucier.” (Daikokuten)

En ayant dit ça, Daikokuten-sama se tenait devant moi sans avoir perdu son doux sourire.

Cette obscurité, cette nausée qui ne me lâchait pas et cette saloperie de mal de tête ; Tout cela avait disparu.

Évidemment, la voix aussi.

Même si je ne pouvais pas voir le lever du soleil, une faible lumière comparable à celle de l’aurore commençait à envelopper la zone.

C’était la raison pour laquelle je ne pouvais pas voir le visage de Daikokuten-sama.

Je pouvais seulement que discerner celui-ci et ce qui ressemblait à des ornements.

Mon visage devait avoir l’air pathétique avec des larmes et de la morve, donc ce n’était peut-être pas plus mal que l’on voyait mal.

Mes pensées étaient revenues à un point où je pouvais réfléchir correctement à nouveau.

“Mais d’où venait cette nausée ?” (Makoto)

“Cette fois-ci, le lien a été fait avec une existence proche de la tienne, garçon. Cela doit être la raison pour laquelle tu n’as pas ‘vu’, mais ‘ressenti’. Les sentiments de cette personne.” (Daikokuten)

“C’était… Ses sentiments ?” (Makoto)

Ce n’était pas quelque chose d’aussi simple !

“… Les personnes vivront une grande variété d’expérience et vivront leur vie tout en ayant autant de ressentiments. Cette personne, dans ce ‘rêve’, avait ses émotions à son paroxysme tout en ayant cru qu’elle ne ressentait rien. Confusion, désespoir, colère, tristesse ; Beaucoup d’émotions s’entremêlant. Si un garçon comme toi, n’ayant jamais vécu une telle expérience, entrait soudainement en contact avec ça, il n’était pas possible pour toi de les traiter dans cette situation. C’était l’origine de ton désagrément. Et puis, ne t’inquiète pas, la chance de tomber dans ce genre de situation est relativement faible.” (Daikokuten)

Daikokuten-sama m’a montré son plus beau sourire pour me soulager.

Une confirmation d’une Divinité, hein. J’en suis reconnaissant.

Mais…

“Merci.” (Makoto)

“Bien que tu dis ça, tu n’es pas convaincu mon garçon. Ce n’est pas une bonne chose de trop parler des autres mondes, mais pour m’excuser, je vais t’en parler un peu. Écoute-moi bien, tu es le seul mon garçon. Le seul a avoir été capable d’accomplir une Création. En d’autres mots, au moment où tu as créé ces bras, il est prudent de dire que tu as emprunté une voie différente de tous les Misumi Makoto. Il n’y a aucun problème d’oublier tous les rêves que tu as eus jusqu’à maintenant. En réalité, c’est une perte de temps de les utiliser comme référence et de se focaliser dessus, tu l’as bien compris ?” (Daikokuten)

Création ?

Ah, ces bras argentés, hein.

Ceux que Shiki a ramené à Asora.

Il y avait longtemps que je n’avais pas vu Tomoe si excité.

Mais j’ai seulement donné de la substance à mon mana, et j’ai l’impression que c’est différent d’une Création.

“Création ? Non, j’imagine que ce n’était pas ça, c’était plus comme forcé quelque chose…” (Makoto)

“Il n’y a ni forçage, ni flexibilité dans la Création. En ayant utilisé du mana, tu as créé quelque chose à partir de rien. En d’autres mots, c’est le principe même de la Création. Mon garçon, tu pourrais croire que la Création est une chose impressionnante comme celle de donner naissance à un monde, mais ‘augmenter’ la quantité de matières dans ce monde est suffisante pour être considérée comme de la Création.” (Daikokuten)

J’avais l’impression que c’était assez impressionnant.

Parce que même Tsukuyomi-sama a déclaré que la pouvoir de la Création était quelque chose de spécial.

J’ai simplement pensé que ce que je faisais était juste de transformer le mana en substance.

“Hum, dans ce cas, n’est-ce pas quelque chose de scandaleux ?” (Makoto)

“Oui, et tu l’as fait. Après tout, c’était un pouvoir seulement limité aux Divinités et tu as pu l’accomplir avec le corps d’un mortel. Si la Déesse et nous n’étions pas restreint, nous aurions déjà filé jusqu’ici et aurions commencé une guerre.” (Daikokuten)

Ah, je ne peux pas en rire.

C’était incroyablement dangereux.

“Après tout, une des raisons vient du fait de notre demande envers l’entraînement pour augmenter ton mana. D’imaginer que tu trouverais un moyen de le convertir de cette manière… Bon, il reste le fait que je suis très impressionné. Cela faisait longtemps que mon sang n’avait pas bouilli.” (Daikokuten)

… Je pense que le bouillonnement de sang du Daikokuten-sama est dangereux.

Incroyablement dangereux.

“Eh bien, c’est une bonne tendance. Makoto, écoute-moi bien. Tu ne peux pas laisser tes principes grandir et suivre la route royale. Tu ne dois pas laisser tes émotions prennent le dessus et progresser sur la voie d’un dogme militaire. Lentement, il est bien de progresser tranquillement, donc imaginer le futur et suit le chemin qu’il te paraît juste. Tu l’as déjà probablement remarqué, mais tu as accomplis une chose problématique qui tuerait n’importe qui en temps normal. Sans perdre pied par cet accomplissement, avance doucement comme le ferait un mortel, ok ? Ne t’enfuis-pas dans la destruction. D’ailleurs, ta décision concernant cette Démone était la bonne. En tant que seigneur, cette décision aurait été mauvaise, mais en tant qu’être humain, c’était pas mal.” (Daikokuten)

“… Je réfléchirai maintenant avant d’agir. Désolé.” (Makoto)

“Oh, ce n’était pas un sermon, désolé. Après tout, j’ai facilité l’origine de ce problème. Un Dragon, une araignée et un cadavre (NTF: rentrent dans un bar… Désolé), hein. Tu as des serviteurs vraiment intéressants et pour la suite…” (Daikokuten)

“Pour la suite ?” (Makoto)

“Ah… Huhuhu, oups. Pas bon. Quand je te parle mon garçon, ma bouche a tendance à trop parler. De toute façon, je ferai en sorte que tu ne vois plus ce genre de rêves. Réveille-toi, nettoie-toi la figure avant de te reposer à nouveau. La matinée sera bien chargée.” (Daikokuten)

“Matinée ?” (Makoto)

“Pffh, je vais arrêter de parler. Eh bien mon garçon… En temps voulu, je voudrais que tu utilises ces bras argentés pour recevoir l’attaque de mon Pinaka (NTA : L’arc de Shiva. Pour plus d’infos : https://en.wikipedia.org/wiki/Shiva_Dhanush). J’ai hâte de vous revoir en chair et en os.

Sans laisser une trace de son passage, le visage de Daikokuten-sama a disparu.

Et ensuite, j’ai levé la moitié supérieure de mon corps du lit.

Je… N’avais plus envie de vomir, génial.

J’ai cligné plusieurs fois des yeux, et après ça, je suis allé me nettoyer le visage.

On était aux alentours de minuit.

Il y avait encore un tas de choses inquiétantes, mais celui qui a arrêté ces cauchemars, c’était le même qui l’avait provoqué, Daikokuten-sama.

Je ne sais pas pour quelle raison il a dû venir ici.

Se pourrait-il… Que ce soit pour mon bien ?

Non, je ne crois pas qu’une Divinité ferait ça.

… Pour commencer, il n’y a pas moyen que je puisse comprendre les vraies motivations d’une Divinité, hein.

Allons dormir.

Daikokuten-sama m’a dit de le faire.

Ouais, juste… Dormir.

Commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Options

not work with dark mode
Reset