Tome 4 – Chapitre 194 – Arrivée à la ville Académique où ses étudiants l’attendaient
De l’autre côté de la porte, une voix disant : ‘Entrez’, s’est faite entendre.
La femme, qui m’a guidé ici, s’est inclinée et est partie.
Comparé à avant, elle était un peu plus sèche.
Root était allongé sur le lit, donc cela devait rendre le travail plus facile.
Maintenant que j’y pense, Rembrandt-san et Morris-san me disent ‘Entrez’ de la même façon lorsque je leur rendais visite.
“On m’a dit qu’il serait dans son bureau, alors j’ai cru que ça ne serait pas impressionnant, mais comme à l’accoutumé, tu as encore dépassé mes attentes.” (Makoto)
Par le passé, il n’y avait pas de lit dans le bureau, et pourtant, il y en avait un maintenant.
Le sofa a également changé de place.
C’est probablement réarrangé ainsi pour les visiteurs.
… Eh bien, il s’agit d’un bureau très spacieux, l’utiliser comme la chambre du malade n’est pas impossible.
La sécurité semblait être décente, donc on pouvait se détendre.
Root portait un costume semblable à celui d’une personne blessée.
“Merci pour la visite, Raidou-dono. En tant que maître de la guilde des aventuriers, je suis désolé que vous me voyez dans un tel état.” (Root)
Pourquoi utilises-tu une manière de parler aussi distante ?
En premier lieu, pourquoi est-ce que tu joues le blessé ?
Le corps entier de Root était recouvert de bandages. Et son pied gauche était revêtu d’un plâtre et accroché pour être suspendu, comme s’il avait des os brisés.
Il était vrai qu’il donnait l’impression d’une personne blessée.
Cela semblait même grave.
Mais d’après ce que j’ai entendu dire, la raison était due au contre-effet d’avoir utilisé son brasier, en d’autres mots, l’épuisement.
“Faire quelque chose de stupide sous une forme divine et faire le cosplay d’une personne blessée à ton retour. Tu dois miser ta vie avec cette blague.” (Makoto)
“Quelle rudesse de dire que c’est du cosplay. Ce sont tous des vraies blessures, Raidou-dono.” (Root)
“J’ai entendu dire que c’était de l’épuisement et qu’il faudra compter une semaine pour un rétablissement complet.” (Makoto)
“… Raidou-dono, cette information est quelque peu datée. C’était vrai il y a quelque temps, mais d’après ce que je constate maintenant il me faudrait environ un mois.” (Root)
… Que veut-il dire par ‘d’après ce que je constate’ ?
Demande à un médecin de te donner un diagnostic.
Maintenant que j’y réfléchis, il n’y a pas de grand hôpital dans ce monde.
Il y avait bien des endroits d’assez petites tailles pour les examens médicaux mais je n’ai pas vu de lieu où il y avait de nombreux livres et de personnel médical.
La plupart des traitements sont accomplis avec la magie et il était vrai aussi que de nombreux médicaments montraient leurs effets très rapidement, mais… Un docteur, hein.
Traiter des Dragons serait un cas spécial, donc en prenant ça en compte… Ouais, un vétérinaire ou un docteur Demi-Humain, cela pourrait être une bonne idée d’en éduquer un.
Eh bien, même si je dis ça, la personne en charge de l’éducation ne sera pas moi, de même pour le programme d’études et sa mise en place.
Je vais tout simplement leur en faire part et laisser le reste aux autres, bien que je ne peux pas juste leur demander d’essayer de le faire avec insouciance et ignorer la forme finale que cela prendra.
Eh bien, cela serait bien si cela servait comme une sorte d’impulsion.
“As-tu fait un diagnostic par toi-même ?” (Makoto)
“Évidemment, Raidou-dono. Même si on ne le dirait pas, j’ai plus confiance en mes connaissances médicales qu’en celles des docteurs ou des prêtres.” (Root)
Depuis un moment, il n’arrête pas avec ‘Raidou-dono, Raidou-dono’.
Il n’a dit rien qui me mettrait la puce à l’oreille, donc peut-être qu’ils complotaient quelque chose aujourd’hui.
C’est une bonne chose que je ne puisse pas entendre les pensées de ce pervers, mais ça reste inquiétant.
Il m’appelait toujours Makoto-kun en privée.
Il m’appelait seulement Raidou-dono lorsqu’il agissait en tant que maître de guilde.
Mais nous sommes actuellement à l’intérieur de son bureau, alors il ne devrait pas agir ainsi.
“ Et ? Tu es assez distant aujourd’hui. Qu’est-ce que tu manigances Ro… ?” (Makoto)
“Raidou-dono !” (Root)
?
C’est inhabituel qu’il me coupe la parole.
“On dirait que vous vous entendez bien. Il y a un voile de mystère planant sur lui, mais cela a encore monté d’un cran. Bon Falz-dono, reposez-vous correctement et laissez votre corps se reposer. En ce qui concerne l’affaire du mandataire, j’ai compris la situation, donc c’est bon.” (???)
!!!
“Je suis désolé de ne pas avoir été plus accueillant et que nous avons fini par parler de travail, représentant Zara. D’ici là, je vais compter sur vous.” (Root)
“Entre nous, la visite était un prétexte. Cela ne me gêne pas, Falz-dono et lui avez beaucoup de secrets. Peut-être que c’est la raison pour laquelle vous vous entendez bien ? Alors peut-être que je devrais aussi avoir mes propres secrets et voir comment ça évolue, ha ha ha.” (Zara)
…
“Ce n’est pas drôle.” (Root)
“Votre coopération à vous deux a été d’une grande aide dans la restauration de Rotsgard. Être en bon terme les uns avec les autres est une chose dont il faut en être heureux. Je pourrais en être un peu jaloux. Sur ceux, à la prochaine.” (Zara)
“Ouais, vous aussi, prenez soin de vous.” (Root)
P-Pourquoi est-ce que Zara-san est ici ?
J’aurais dû activer Sakai.
Pour commencer, Root aurait dû me prévenir par télépathie.
Ah, on ne peut pas l’utiliser dans cette pièce.
Apparemment, c’est la géniale invention (auto-proclamé) de Root.
(Raidou, quand tu auras fini, accorde-moi de ton temps. J’attendrai, pas à la guilde marchande, mais dans mon magasin.) (Zara)
Il a murmuré ça tandis qu’il passait à côté de moi.
Zara-san a continué son chemin sans avoir attendu une réponse de ma part.
Ah, la suite du programme a été décidée.
À l’origine, je prévoyais de manger, d’aller faire un tour dans mon magasin et de me rendre à l’académie en suite.
C’était avec amertume que tout cela devait être reporté.
Il était difficile de refuser la demande d’une personne qui me prenait soin de moi dans cette ville.
“Root, n’es-tu pas cruel ?” (Makoto)
“J’ai cru t’avoir donné assez d’indices pour que tu le remarques.” (Root)
Après que Zara-san soit parti, je me suis immédiatement plaint.
“Avant toutes choses, si tu as déjà un visiteur, fais-moi patienter. D’après ce que j’ai entendu, votre conversation était déjà finie.” (Makoto)
“Makoto-kun aussi ; J’ai cru qu’en ayant acquis une telle importance, tu aurais été en mesure de le comprendre et j’ai voulu te tester.” (Root)
“Un test dans un test. Ne sors pas ce genre de choses dans les moments cruciaux.” (Makoto)
“Si je me souviens bien, Zara était très bon pour effacer sa présence dans sa jeunesse. Ne serait-il pas bon pour Makoto-kun de pouvoir faire au moins autant qu’un aventurier de haut rang ? On dirait que tu as une magie spécialisée dans la recherche d’informations, mais tu ne devrais pas compter dessus aveuglément.” (Root)
“Argh.” (Makoto)
“De plus, comme je l’ai dit plus tôt, je suis gravement bléssé pour le moment.” (Root)
“Je l’avais entendu. Ceci prendra un mois pour la récupération, pas vrai ? N’est-ce pas seulement dû à l’épuisement après ton brasier ?” (Makoto)
“… Pendant que j’étais alité sur ce lit, j’ai eu des visiteurs. Deux femmes aux sourires diaboliques.” (Root)
“Des femmes, hein.” (Makoto)
Il y avait encore des personnes braves dans le monde n’hésitant pas à se confronter à Root, hein.
“Ces femmes sont entrées dans cette chambre tandis que je me reposais et en un instant, elles m’ont jeté du lit et tout en riant de leur malveillance, elles m’ont assailli de coup de pied et coup de poing.” (Root)
Un rire… Maléfique.
Nous parlons de ce pervers, alors il n’y a aucun doute qu’il a engendré de nombreuses rancunes envers lui.
Mais l’assaillir quand il est affaibli et le rouer de coup en rigolant…
Tes actions quotidiennes sont importantes.
Je n’ai pas pris soin de mes élèves dernièrement, alors peut-être que je devrais être un peu plus gentil avec eux.
Ouais.
“Karma, c’est une chose profonde, n’est-ce pas ?” (Makoto)
“… Des paroles sans aucune forme de sympathie pour moi. Malgré que l’une d’entre-elles soit une otaku samouraï de ta compagnie.” (Root)
Ah ?
“Même si j’étais tellement épuisé au point de ne pas pouvoir faire un seul geste, cette otaku samouraï et cette Lézarde du désert d’âge mûr ont apporté des armes contondantes et sont venues me tabasser !” (Root)
Tomoe, j’avais pensé qu’elle était étrangement gentille alors qu’elle parlait de Root, ce n’était pas parce qu’elle a été soudoyée, mais parce qu’elle avait soulagé sa colère.
Je me suis souvenu des paroles de Tomoe il y a quelques jours : ‘Bien qu’il soit ainsi, il est vrai aussi qu’il prend soin de nous, alors pourquoi ne pas aller lui rendre visite au moins une fois, Waka ?’
Quand je regardais cet horrible spectacle et je repensais à ce qu’elle avait dit, la signification changeait à celui d’un chien loyal montrant le résultat de sa chasse à son maître.
Si on omet le fait qu’elle soit oui ou non un chien loyal.
Dans ce cas, l’autre serait Vague de Sable, Grount-san ?
Par contre, on m’avait dit qu’elle ne quittait pas le Désert Blanc, alors je lui avais amené l’œuf de Lancer.
Si elle était venue à Rotsgard pour roser Root, n’aurait-elle pas pu venir le chercher ?
… Ou cela se pourrait-il que ce pervers est plus que problématique, même au sein des Dragons supérieurs ?
“Je vois.” (Makoto)
“Au départ, n’est-ce pas dû au fait que tu as tiré cette possibilité parmi toutes les autres du trésor sacré ? Mais quel genre de chance tu as au juste, Makoto-kun ?! Et pourtant, cette Tomoe a déclaré : ‘Tu es allé jusqu’au la capitale des Démons pour harceler Waka ? À cause de ça Waka s’est effondré, que vas-tu faire à ce sujet ?’! Et Grount a fait du Grount, elle a juste ricané : ‘Hohohoho !’ ! C’était effrayant !” (Root)
“?!! Quoi ?! Qu’est-ce que tu racontes comme ânerie ! Tu es le principal coupable pour avoir implanté cette attaque dans le trésor sacré, ce qui t’as cloué au lit pour une semaine ! En premier lieu, je n’étais pas celui qui l’a activé, c’était un Démon ! Ne sais-tu pas à quel point j’ai dû me démener pour arrêter cette arme de génocide que tu appelles ‘brasier’ ?!” (Makoto)
“Pour une obscure raison, je suis absolument certain que ça ne serait pas arrivé si tu n’avais pas été là ! Cela m’a aussi pas mal tourmenté, tu le sais ?! J’étais en train de séduire ma nouvelle secrétaire dans un restaurant avec une bonne ambiance, quand j’ai été invoqué par la force ! Grâce à ça, elle est persuadée que j’ai fui et je suis cloué au lit en plus, c’est incroyablement difficile de travailler dans ces conditions !!!” (Root)
“ Je m’en fous ! J’ai dû annuler tous ces tirs de chevrotines et la dernière qui est venue juste après, je me suis même écroulé à la fin ! Même ainsi, une des attaques est tombée dans une montagne au loin et cela est devenu chaotique. J’ai été soulagé quand, bien plus tard, j’ai reçu un rapport indiquant qu’il n’y a pas eu de victimes que bien plus tard ! Il y a eu plusieurs dizaines de morts dans la cité, alors ne fais comme pas comme si tu étais innocent !” (Makoto)
“J’y ai mis assez de puissance pour remplacer un pays entier par un trou géant, alors… Attends, plusieurs dizaines ?” (Root)
Il y en a probablement encore plus, mais ça c’est seulement la partie que je connais !
“C’est exact ! À cause du rugissement qui est venu avant le brasier, plusieurs dizaines de personnes ont rendu l’âme, principalement des enfants et des personnes âgées ! Si on compte les blessés graves, ce chiffre peut être doublé, tu as enfin saisi ?! Réfléchi à ce que tu as fait, Réfléchi y longuement !” (Makoto)
“Euh… Cet endroit n’a pas été réduit en cendres, ou plutôt, cela n’a-t-il pas fini avec un trou gigantesque ? J’ai entendu dire que l’endroit où se trouvait Lumière Pourpre a été épargné, mais les colonies et villes autour de cette zone ont été balayées, n’est-ce pas ?” (Root)
“En aucune façon. Je les ai tous reçu pour les annuler. Le prix à en payer a été mon effondrement. Tu m’as fait ressentir la sensation étouffante d’appauvrissement de mon mana, quelque chose que je n’aurais jamais voulu expérimenter. Pourquoi ai-je dû tomber dans les pommes pour couvrir tes propres bourdes ? Rien qu’à m’en rappeler, même maintenant… Ouais, Tomoe a bien agi ! C’est ce que je ressens !” (Makoto)
“… Makoto-kun.” (Root)
“Quoi ?! Pourquoi es-tu soudainement devenu silencieux.” (Makoto)
“Comment as-tu procédé pour les annuler ?” (Root)
“Mio les a rassemblé, et ensuite, je les ai encaissé pour les anéantir.” (Makoto)
“Avec la magie ?” (Root)
L’aura, que dégageait Root, a changé.
Comment le dire, c’était comme si la curiosité avait avalé tous autres sentiments dans ces yeux.
Ses yeux vides étaient également un peu effrayants.
“En changeant mon corps de mana, ou quelque chose du même genre. J’avais Shiki comme soutien, alors en fait, je ne connais pas vraiment les détails.” (Makoto)
J’avais comme l’impression qu’il ne serait préférable de ne pas mentionner la Création, j’ai donc décidé de jouer l’idiot.
J’ai expliqué en ayant mélangé la vérité et le mensonge pour rendre difficile le décryptage.
“Un changement dans la Materia Prima… C’est… Peux-tu le faire maintenant ?” (Root)
“Tu n’écoutes pas quand les autres parlent. Ne t’ai-je pas dit que Shiki m’a fourni un soutien ? Je ne peux pas le faire seul.” (Makoto)
“… Je vois. Fondamentalement, tu as été en mesure de l’arrêter par toi-même en ayant limité les victimes… Je vois…” (Root)
On dirait qu’il a commencé à murmurer tout seul.
C’est nouveau.
Dans le cas de Root, les nouvelles facettes, que je vois en lui, sont toutes décevantes.
“Héééé !!! Encore en vie ? Pendant ma visite ici, je pensais récupérer la liste des aventuriers pouvant aller à Kaleneon ; Tu l’as déjà fait, n’est-ce pas ? Hé Ho.” (Makoto)
“… Makoto-kun, je suis blessé.” (Root)
“Utilise plutôt le mot meurtri ou alors, ‘Je suis mal en point’, cela serait plus exact. Écoute-moi quand je te parle.” (Makoto)
“Ce n’est pas ça. Ces deux-là ont blessé mon corps, mais Makoto-kun m’a blessé dans mon être. C’est la raison pour laquelle j’ai dit ‘Je suis blessé’, est correcte.” (Root)
“… Tu sais, je suis désolé de dire ça, mais cela vaut pour nous deux.” (Makoto)
“C’est pourquoi je te demanderais de me laisser seul. Quant à la liste, je l’ai laissé à la femme qui t’a guidée ici, tu n’as qu’à lui demander. Je pourrais être dans cet état, mais je n’ai pas lésiné, alors pas d’inquiétude à avoir.” (Root)
“Ah, je vois.” (Makoto)
“C’est vrai. Il y a quelques instants, Zara t’a demandé quelque chose, non ? Vas-y.” (Root)
Quelle froideur.
Cela aide beaucoup.
“Entendu. Prends soin de toi.” (Makoto)
“J’attendrai que tu glisses dans mon lit cette nuit.” (Root)
“Je transmettrai ce message à Tomoe et à Grount-san.” (Makoto)
“…” (Root)
“Dans ce cas…” (Makoto)
J’avais déjà l’habitude de son harcèlement sexuel.
À présent, allons au magasin de Zara-san.
Si je me souviens bien, le bordel… Je veux dire la boutique immobilière.
Quand il parle de son magasin, il voulait parler de cette place.
Officiellement, Zara-san ne touchait pas aux maisons closes.
J’ai lancé un regard en arrière à Root et je me suis dirigé vers l’extérieur pour recevoir un tube où se trouvait la liste à l’intérieur par la demoiselle de l’accueil.
=======================================================================
“As-tu travaillé à l’extérieur dernièrement ? Depuis cet incident, ta popularité a augmenté eta commencé par les plus grandes puissances, les autres pays ont dû aussi t’inviter. Comment avancent les choses ?”
“… Comme tu l’as deviné.” (Makoto)
En étant arrivé au magasin de Zara-san, je connaissais suffisamment les employés à la réception pour échanger des salutations et être autorisé à entrer dans la pièce du directeur.
Apparemment, il y avait assez peu de marchands venant dans cette pièce où se trouvait le véritable bureau de Zara-san et pour la première fois, j’ai été autorisé à y entrer sous des yeux plein de surprise et de doutes.
Et donc, Zara-san avait vu à travers tout le travail que j’avais accompli récemment.
“On dirait que tu as fait une bêtise en visitant ces endroits… C’est ce que j’aimerais dire, mais il n’y a pas moyen que tu puisses refuser une demande de Gritonia et de Limia, bon, il y a des fois où les personnes doivent expérimenter des périodes plus occupées que d’autres. On n’y peut rien.” (Zara)
Oh ?
J’aurais cru qu’il aurait été en colère envers moi, mais il était plutôt gentil.
En raison de son attitude, je ressentais environ 50 % de gentillesse envers lui.
“Tu es toujours absent des réunions de la guilde, mais ta représentante a fait correctement son travail alors il ne devrait pas y avoir de problème. J’ai été surpris que ce ne soit pas Shiki-san, mais une Demi-Humaine à la place. Après l’incident, cette ville a atténué sa discrimination envers les Demi-Humain. Après tout, de nombreux survivants l’ont été grâce à eux. Je ne sais pas combien de temps ceci va durer, mais pour le moment, cela semble bien tenir.” (Zara)
“C’est une bonne chose.” (Makoto)
“L’église ne semble pas voir ça d’un bon œil, mais les hauts placés de l’église de la ville sont pleins de bonne volonté. La meneuse actuelle n’en a peut-être pas l’air, mais elle sait écouter les gens.” (Zara)
La seule chose dont je me souviens d’elle, c’était sa belle voix, mais apparemment, c’était une personne assez exemplaire.
Pour les personnes envoyées dans les autres villes, c’était quelque chose de nécessaire.
“Tes représentantes font également leur part, tu le sais ? Ces filles… Akua et Eris, n’est-ce pas ? Ces filles ont donné de nombreuses remarques ciblées et des propositions intéressantes. Il y a même des personnes disant sur le ton de la plaisanterie, même avec un regard des plus sérieux, qu’ils préféraient que ce soit elles qui assistent aux réunions plutôt que toi.” (Zara)
“… J’aurais préféré que tu le mentionnes comme une plaisanterie.” (Makoto)
“Idiot, apprends plutôt de cette ambiance. À chaque fois, il y a quelqu’un qui propose à ces deux-là de se mettre à leur compte, mais elles rejettent immédiatement cette idée. Je ne connais pas la raison, mais tu es béni d’avoir des subordonnées aussi compétentes. Chéris-les et rend les utiles pour ta propre croissance.” (Zara)
“Oui, je ferai de mon mieux.” (Makoto)
“Depuis l’époque où Rembrandt m’a parlé de toi, je t’ai observé, mais c’est pas comme si tu faisais l’idiot, c’est juste que tu as d’énormes lacunes, c’est tout. Malgré tout, tes employés, tes connaissances et tes biens sont si extra-ordinaires qu’ils grandissent régulièrement ta réputation. C’est presque terrifiant.” (Zara)
Totalement vrai.
… C’est tellement la réalité.
Je ne m’attendais pas à ce que la personne qui me le dirait soit Zara-san.
“Je suis toujours inexpérimenté et je dois encore apprendre.” (Makoto)
“Ouais, vraiment. Si nous voulons vraiment te faire devenir un marchand accompli, j’estime qu’il serait préférable de te couper de tes employés et te faire travailler dans la branche d’un magasin d’une ville quelconque. Si c’était moi, je ferais ça. Mais dans ton cas, tu es le ‘marchand combattant’ après tout, non, le ‘marchand à l’armada’ serait peut-être plus approprié ? C’est un peu trop gentil. ‘ Marchand de l’Annihilation’, ‘Marchand prêt à tout faire sauter’… Cela ne sonne pas bien, mais ça serait dans ce style-là. Il n’existe aucun précédent.” (Zara)
Q-Quelle comparaison cruelle.
En outre, le mot marchand donne juste l’impression d’un extra.
“Hmm, et donc, quel genre d’affaires avons-nous à régler ?” (Makoto)
Être taquiné plus que ça me fera de la peine, alors j’ai décidé d’entendre ce qu’il avait à dire.
Mon estomac ne me fait plus mal lors de nos rencontres, mais après ça, je veux aller à l’académie.
Je veux en finir avec ces affaires supplémentaires aussi vite que possible.
“Hmm, oui, j’en ai deux. La première concerne la coopération pour la reconstruction future. L’autre est à propos d’Ester.” (Zara)
Hormis la reconstruction… Ester-san ?
Quelque chose à voir avec les bordels ?
Dans ce cas, ça doit être lié à ‘ces filles’.
On ne m’a pas parlé d’éventuels problèmes.
Je serais en mesure de comprendre si Ester-san avait des opinions qu’elle voudrait exprimer auprès de Zara-san, mais je demande de quoi il peut s’agir ?
“Coopération pour la reconstruction ?” (Makoto)
“Oui, actuellement, tu as laissé la reconstruction à tes employés et à tes étudiants. Cela a été très utile. Et à ce propos, il y a quelque chose que je voudrais confirmer, mais maintenons-nous la coopération à ce rythme ?” (Zara)
“Évidemment. Il y a toujours des endroits qui n’ont pas été reconstruits et la place, où les derniers variants se sont déchaînés, est toujours en ruines. J’ai entendu dire qu’elle sera réaménagée en un parc, alors ça devrait être la première à être reconstruite, non ?” (Makoto)
“C’est d’une grande aide. Honnêtement, la coopération avec la compagnie Kuzunoha est tellement crucial que ça influent le rythme des travaux. Les deux grands arbres, qui sont soudainement apparus, auraient suffisamment de prestance pour devenir le symbole de la ville Académique à l’avenir. Je ne peux pas augmenter la priorité dans les constructions, mais je voudrais travailler dans cette zone.” (Zara)
Si les variants sont en mesure de fournir un lieu reposant pour les habitants de cette ville dans le futur, ça ne sera pas un mauvais endroit où mourir.
Le parc pourrait ne pas être la plus grande des priorités, mais si nous pouvons maintenir la rapidité avec laquelle nous reconstruisions la ville, cela ne sera pas trop long avant de s’y mettre aussi.
“Et donc, y a-t-il un quelconque problème avec les filles que j’ai confiées Ester-san ? Elles sont inexpérimentées avec le monde extérieur, mais j’ai cru qu’elles ne causeraient aucun problème.” (Makoto)
“… Aucun problème n’est survenu. Raidou, toi… Où as-tu kidnappé toutes ces filles ?” (Zara)
“… Zara-san, ce n’est pas une blague très drôle. J’ai juste servi d’intermédiaire pour leur trouver un endroit où travailler.” (Makoto)
Il n’y a pas moyen que je trempe dans le trafic d’être hyumains.
La compagnie Kuzunoha ne fera aucun commerce que je n’approuve pas.
Je suis déjà en dépression à cause de ce problème nommé Sari.
De toute façon, le trafic d’esclave n’est pas digne de moi.
“Pff, c’est une plaisanterie. Mais je ne pensais pas que tu amènerais des femmes alors que je t’ai donné un laissez-passer pour la maison close. Et en plus, il paraît que tu ne l’as même pas ‘utilisé’ une seule fois, Raidou. Ester était triste que tu ne sois pas venu.” (Zara)
“Épargne-moi ça. Je n’ai pas le temps pour…” (Makoto)
“Le temps d’embrasser une femme est quelque chose qui peut être trouvé, même si on est débordé. Si tu veux vraiment en étreindre une, fais-le.” (Zara)
“Tout d’abord, Ester-san n’est pas une prostituée, mais la gérante du magasin, non ?” (Makoto)
“Gestionnaire et prostituée. Si elle apprécie un client, elle s’en occupera elle-même. Elle doit s’être présentée comme une prostituée lorsqu’elle s’est présentée à toi, n’est-ce pas ? Eh bien, en vérité, le nombre de personnes à qui elle propose ses services se compte sur les doigts d’une main, alors tu peux t’en vanter.” (Zara)
“Vante-toi de ce que tu veux. Il n’y a donc pas de vrai problème avec ces filles, pas vrai ?” (Makoto)
“En général, non. Si je devais en dire un, c’est qu’on m’a demandé si je pouvais augmenter leur nombre.” (Zara)
“Le nombre ?” (Makoto)
“Tu les as présenté comme Demi-Humaine, mais en réalité, nous les avons introduit comme Hyumaine à nos clients. Elles sont très populaires. Il y a des clients qui sont déjà devenus accros à elles.” (Zara)
Si j’avais dit qu’elles étaient des mamonos, ils ne les auraient pas acceptés, alors j’ai déclaré qu’elles étaient Demi-Humaines. Et pourtant, à un moment donné, ils ont commencé à les traiter comme des Hyumaines, hein.
Cela ne s’est pas transformé en un problème, donc c’est bien.
“Comme des Hyumaines ? Eh bien, elles n’ont pas des caractéristiques raciales visibles qui les démarqueraient.” (Makoto)
“C’est exact. Il y a peu d’idiot qui prennent seulement des Hyumains parmi les clients, mais s’ils ne le remarquent pas, ça n’a pas d’importance pour nous. Et s’ils ne sont pas content, ils n’avaient qu’a le remarquer avant. De notre point de vue, nous les présenterons comme Hyumaines de bonne foi.” (Zara)
Sur ce point, je n’ai pas cette façon de penser.
Ce genre de mentalité prônait que la faute revenait aux clients de ne pas l’avoir remarqué et les duper ainsi.
Au passage, dans ce monde, il est plutôt normal pour les clients de demander à un expert, donc les personnes comme moi qui ont pour habitude de garantir l’authenticité des articles sont minoritaire.
“En ce qui concerne leur popularité, n’y a-t-il pas de la jalousie de la part des autres filles ?” (Makoto)
“Sur ce point, Ester tient correctement les rênes. Et donc, la reconstruction se passe bien, et les clients, les hommes de la ville, les travailleurs extérieurs, les tuteurs des étudiants et une grande variété d’autres personnes sont en augmentation. Il y a une discussion sur la création d’un nouveau bâtiment communautaire. Et on m’a demandé s’il y avait d’autres femmes de leur village qui pourrait venir ici. Ester-san m’a harcelé à ce sujet.” (Zara)
“Je vois.” (Makoto)
Je crois avoir entendu quelque chose à propos des tuteurs des étudiants, mais je préfère l’ignorer.
“Comme tu me l’as demandé, je n’ai pas enquêté sur les antécédents de ces femmes. C’est la raison pour laquelle je te le demande de cette manière. Qu’en est-il ?” (Zara)
“… Si c’est quelques-unes, j’estime qu’il y en a certaines qui voudront en être. Dans un proche avenir, j’enverrai quelqu’un de ma compagnie pour te donner les détails de ma réponse.” (Makoto)
En fait, c’était limité aux Gorgones qui ont pu plus ou moins maîtriser leur capacité de pétrification. J’en ai envoyé quelques-unes au bordel de Rotsgard.
Concernant cette affaire, Zara-san se référait à ces filles.
Apparemment, elles n’ont causé aucun vrai problème, donc tout semblait bien se passer.
Quand j’ai obtenu le laissez-passer, j’ai cru que c’était du gâchis, mais je suis heureux de l’avoir transformé en un avantage pour les Gorgones, Zara-san et moi.
Mais le contrôle de la pétrification était un goulot d’étranglement et ce n’était pas quelque chose qu’elles pouvaient toutes réussir.
Actuellement, sauf si elles étaient parmi les plus fortes de leur race, elles étaient incapables de quitter Asora.
Et pour celles qui ont réussi, la moitié a été envoyée au bordel et l’autre moitié a été placée dans la compagnie en tant qu’employées.
“Je compte sur toi.” (Zara)
“De même, je suis heureux de les voir travailler.” (Makoto)
“… Je suis vraiment soulagé qu’on en soit pas arrivé à la situation où qu’elles soient mortes sans que je ne puisse intervenir. Après tout, elles ont été en mesure de réprimer les clients les plus violents. Elles sont des trésors inestimables. Dit-leur de ma part qu’elles peuvent venir travailler chez moi quand elles le souhaiteront.” (Zara)
“Entendu.” (Makoto)
“De plus, il paraît que ces filles dorment dans ta compagnie, mais es-tu d’accord avec les rumeurs ? Si tu le veux, je peux préparer un endroit où elles pourront vivre. Si elles ont une sorte de coutume qui rend difficile la cohabitation, il n’est pas obligé que ce soit dans la maison-close, je peux préparer une maison pour elle si nécessaire.” (Zara)
“Tu les tiens vraiment en haute estime.” (Makoto)
“Après tout, j’apprécie les personnes qui sont positives et talentueuses dans leur travail.” (Zara)
… Je suis positif, mais je ne pense pas être talentueux, donc…
Acceptons juste honnêtement la reconnaissance qu’il témoignait aux Gorgones.
Elles travaillaient aussi avec diligence dans la compagnie, alors je leur en suis reconnaissant.
“Je leur dirai. Si nous en avons fini, je vais te quitter.” (Makoto)
“C’est tout ce que j’avais à dire. C’est juste qu’il y a quelque chose qui m’intrigue, alors je vais te poser la question. Raidou, as-tu l’intention de faire quelque chose lié à la mer cette fois-ci ? D’ici à la mer, la distance est assez éloignée, mais sais-tu que tu sens l’iode ? Bien que tes activités soient liées en grande partie à l’extérieur, la mer est une chose inattendue. En hiver, la mer devient houleuse, ce n’est donc pas bon pour les affaires.” (Zara)
“Ah, c’est…” (Makoto)
“Si c’est lié à ton commerce, il n’y a pas besoin de te forcer à me le dire. Je ne pense pas que tu me le diras. En réalité, je veux te réprimander d’avoir commencé à me le dire.” (Zara)
“… Merci pour la leçon. C’est bien en rapport avec une affaire que j’aurai à faire à l’avenir, je vais donc le garder pour moi.” (Makoto)
“Bien. Cette sincérité qui est la tienne, cache-la lorsque tu fais des affaires ici. C’est idéal, mais il y a peu d’endroit où tu peux l’utiliser.” (Zara)
“Oui, bon, je vais prendre congé.” (Makoto)
“Désolé de t’avoir imposé tout ce chemin jusqu’à ici. Soit prudent… Eh bien, cela pourrait ne pas être nécessaire pour toi, mais les problèmes surgissent toujours quand on s’y attend pas. Évoluer avec prudence et intelligence.” (Zara)
Comment le dire… À chaque fois que je le rencontre, ça fini toujours pas une leçon.
Comme je m’y attendais, j’ai toujours dû mal avec lui.
Hmm, je vais ajouter sur mon carnet de note ‘Combien de Gorgones peuvent se rendre à l’extérieur ?’.
Lorsque je reviendrai à Asora, je comptais envoyer des Ailiens ramener plusieurs experts de la mer.
Je pensais demander aux Gorgones de les seconder, mais bon, ça ne sera plus à l’ordre du jour.
Au départ, j’ai demandé à ces filles de faire quelque chose proche de l’élevage à Asora, alors c’était bien de laisser ainsi.
Après tout, tout se passait bien.
Il y aura bientôt des nouveaux résidents, il n’y avait donc pas besoin de se presser.
Il était proche de midi et en ce moment, le magasin doit être débordé. Il serait préférable que je n’y aille pas.
Les affaires en suspens, ça serait de contacter Limia et l’académie.
La liaison avec Limia se fera à l’intérieur du magasin, ainsi ça sera l’académie pour commencer, hein.
Il est l’heure de déjeuner pour le moment, il sera donc facile de trouver Jin et les autres.
Lorsque ils sont en plein cours, je devais leur laisser un message et c’était des plus gênant.
Je devrais les prévenir que les classes vont reprendre pour de vrai puisqu’ils ont travaillé dur pour la reconstruction.
En ce qui concerne les candidatures pour les nouveaux étudiants, ceci se passera mieux si je rendais d’abord visite à l’administration.
C’est juste que ça va être pénible avec le directeur de l’académie et la faction des professeurs.
Tout en traînant des pieds, je me suis dirigé vers la rue principale qui avait complètement retrouvée son état d’origine.