Tome 4 – Chapitre 207-1 – Une longue et dure journée dans Limia ① (1)
Le lac Meiris et les terres environnantes était une zone spéciale administrée par le royaume de Limia.
C’était comme dans l’empire de Gritonia ; Un lieu où un contrat a été passé entre un Dragon supérieur et la famille royale.
Contrairement de l’empire, le contrat a été conclu dans un lointain passé et a déjà commencé à s’estomper de la mémoire du peuple de Limia. Actuellement, il n’y avait que la famille royale et la noblesse habilitée à le savoir à encore connaître les détails.
Présentement, de notoriété publique, le lac de Meiris n’était pas le territoire d’un Dragon supérieur, mais le lieu d’entraînement de Limia avec le plus haut niveau de danger.
Misumi Makoto et Otonashi Hibiki montaient des chevaux, ils sont passés par la porte Est du lac et suivait un chemin fait par les allées et venus des passants.
D’ailleurs, les gardes de la porte Est ont soudainement informés que l’héroïne s’en allait et étaient extrêmement nerveux. Ils ont posé un genou à terre après avoir désespéramment donné les explications du lac Meiris.
“Au Japon, l’équitation est considérée comme quelque chose de spécial, mais ici, on l’apprend juste comme si c’était normal.” (Hibiki)
“Exact, j’étais aussi comme ça.” (Makoto)
“Combien de fois avez-vous expérimenté une course à cheval à pleine vitesse ?” (Hibiki)
“Hmm, c’était pour une courte distance, mais je dirais trois fois. Senpai semble en avoir l’habitude. Est-ce dans ce monde ou déjà à l’époque du Japon que vous avez acquis une telle expérience ?” (Makoto)
“Oui, j’avais déjà un peu d’acquis avant de venir dans ce monde. Mais seulement les bases, cela a rendu la tache de s’améliorer plus difficile, car même si le but est le même, la technique diffère.” (Hibiki)
Au lac Meiris, il y avait une forêt, une prairie et de nombreuses collines ; et tout cette ensemble donnait l’impression d’un énorme parc national.
Vaincre les mamonos ou finir en tant que leur repas était la responsabilité des visiteurs.
Ces deux-là se trouvaient dans une forêt non loin de la capitale qui était suffisamment dense pour être considéré comme une mer des arbres. Ils partageaient une conversation décontractée qui semblait un peu décalée par rapport à l’endroit.
Ils ont rencontré des mamonos à plusieurs reprises, mais Hibiki les a tranché avec la pointe de son épée.
Makoto se contentait de la suivre.
“Au passage, Makoto-kun, c’est la première fois que j’entends que des personnes vivent ici. Qu’est-ce que vous allez livrer ?” (Hibiki)
“Désolé, c’est censé être un secret, alors je ne peux pas répondre. Si ça ne dérange pas l’autre partie, je pourrai vous le montrer à ce moment-là.” (Makoto)
“Dommage. J’étais juste curieuse, alors je demanderai à l’autre partie.” (Hibiki)
Hibiki était vraiment intéressée par l’objet que Makoto allait délivrer, mais elle s’est rapidement rétractée.
Si elle essayait d’en apprendre plus, il était évident que cela alourdirait l’atmosphère et elle n’avait aucun intérêt à le faire.
“Même ainsi… Senpai est devenue forte. Il semblerait que je n’aurais jamais besoin d’intervenir. Si je me souviens bien, quand vous étiez au Japon, vous aviez le niveau d’une épéiste pouvant participer au concours national.” (Makoto)
Makoto s’est souvenu qu’Hibiki était une pratiquante exemplaire de kendo et a acquiescé.
Il y a eu une fois où Makoto avait vu un de ses matchs, car le match de son club de kyūdō avait pris fin et se trouvait à côté.
À cette époque, Makoto a vu dans le style d’Hibiki, pas seulement du kendo, mais également une ancienne technique à l’épée. Cependant, il n’avait pas abordé le sujet.
“Après tout, mon rôle est de vous protéger. Si je n’étais pas capable de le faire seule, j’aurais demandé à mes compagnons de venir. C’est un lieu où moi-même suffit, c’est la raison pour laquelle nous sommes que nous deux, c’est aussi simple que cela. Bien que je demande si vous aviez vraiment besoin d’un garde du corps alors que des gens comme Tomoe-san et Mio-san vous obéissent.” (Hibiki)
Et en fait, Hibiki n’agissait pas vraiment comme un garde du corps.
L’objectif d’Hibiki était de maintenir une bonne relation avec Makoto et de le garder à l’œil.
“Non, Senpai a été d’une grande aide. Avec juste Mio et Lime, je ne crois pas que les personnes de ce pays pourraient nous faire confiance. Même si j’ai la puissance… Cela ne veut pas dire qu’ils vont croire en nous.” (Makoto)
Makoto a répondu le plus honnêtement du monde.
Si seulement la puissance était nécessaire, Makoto serait la personne la plus digne de confiance.
Et en vérité, Makoto, avec comme alias Raidou le directeur de la compagnie Kuzunoha, est perçu comme une existence assez louche, principalement dû à sa manière d’agir, mais en un sens, Makoto a ressenti ‘la limite d’avoir seulement la puissance’.
Pour parvenir à cette conclusion, vous devez être un cas très particulier, et même s’il le ressentait, l’expérience, qu’il devrait acquérir, était un problème différent.
À tout le moins, l’actuel Makoto n’avait toujours pas une compréhension claire de la valeur de sa puissance.
“… La force est… La base de toutes choses. Quand vous en aurez suffisamment, la confiance prendra forme dans une certaine mesure et vous suivra.” (Hibiki)
“Est-ce ainsi que ça fonctionne ?” (Makoto)
Hibiki a compensé sa faiblesse aux attaques à longue portée avec la magie et ses techniques à l’épée.
La lance de feu, qu’elle venait de relâcher, a transpercé la bête ayant bondi sur nous, et maintenant, elle était carbonisée.
Avec une courte incantation, elle a été en mesure de former une magie relativement puissante. Ce point m’a fait ressentir la force d’un héros.
Si les personnes de l’académie Rotsgard étaient capable de le faire, ils pourraient gagner un sacré avantage.
Ce n’était pas quelque chose d’unique, mais ses bases ont été soigneusement polies par son talent et un dur travail.
Sa capacité à vaincre un ennemi sans qu’il ne put faire quoi que ce soit était quelque chose qui ont fait comprendre aux autres à quel point c’était incroyable.
Hibiki s’est ouverte et a donné son opinion à Makoto.
La lance de feu qui a été tirée devant les yeux de Makoto, la technique à l’épée d’Hibiki ; Makoto lui a dit son admiration au lieu de la surprise alors qu’il la suivait.
“En tant qu’individu, une organisation ou dans une société encore plus grande ; Au bout du compte, les personnes font pratiquement une compétition pour savoir quelle partie de cette ‘force’ ils peuvent obtenir. C’était comme s’ils plaçaient leur va-tout sur ce fondement.” (Hibiki)
(Donc ma puissance n’a pas dépassé ses attentes, hein. J’ai été sérieuse devant Lime, alors on n’y peut rien.) (Hibiki)
“Même en force physique et en puissance de combat ? Il est certainement vrai que dans ce monde, la puissance d’un individu peut submerger une armée.” (Makoto)
‘C’est quelque chose qui s’applique uniquement à ce monde et au Japon cela ne fonctionne pas, pas vrai ?’, c’était ce que les yeux de Makoto racontaient.
Ce regard fit disparaître un certain nombre de conjectures qu’Hibiki avait sur Makoto, et dans le même temps, cela en avait également renforcé d’autres.
Sans le montrer sur son visage, elle a continué de parler.
“Ici ou au Japon, c’est la même, ne le voyez-vous pas ? Bien que nous l’appelons ainsi, cette ‘force’ comptabilise la force physique et la sagesse. L’intégration de ce qu’on obtient par soi-même et ce qu’on rassemble ; Cette volonté déterminera la taille de votre influence dans la société.” (Hibiki)
“…” (Makoto)
“Le genre humain démontrent leurs meilleures performances quand ils se rassemblent. Par exemple: amis, compagnons et chefs ; Si ce genre de personnes augmentaient en nombre, ils pourraient additionner leurs forces. Que vous soyez seul ou en groupe, la force reste la force.” (Hibiki)
“… J’ai comme l’impression… Que ce que senpai dit et ce que je dis ne coïncident aucunement.” (Makoto)
“Non, c’est exactement pareil. C’est juste que ce sont nos points de vue qui diffère. J’estime que peu importe la puissance qu’on a, cela peut être converti en une valeur numérique. Vous ne pensez pas de cette manière. Je crois que c’est aussi simple que cela.” (Hibiki)
“Valeur numérique, hein. Il est certainement vrai que je ne réfléchissais pas trop de cette manière. En premier lieu, j’ai comme l’impression qu’il serait inutile de donner une valeur à la force physique et la sagesse.” (Makoto)
Un jugement a été rendu par Makoto.
Mais son visage n’affichait pas d’hostilité, c’était comme si de nombreuses questions se posaient dans la tête.
Hibiki faisait entendre à Makoto sa profonde réflexion avec une idée en tête.
‘Même si vous avez la puissance, vous ne pouvez pas obtenir la confiance’, en ayant utilisé les paroles de Makoto, elle a commencé son argumentaire.
Eh bien, la personne elle-même ne semblait pas l’avoir vraiment remarqué, mais même ainsi, Hibiki s’en fichait et a continué la conversation.
Dans l’intérêt d’accomplir ce qu’elle souhaitait faire avec Makoto dans le laps de temps où ils étaient seuls.
“En fonction de la situation, ceci doublera ou réduira de moitié, mais il y a bien assez de signification derrière. Par exemple, Tomoki-kun et moi sommes généralement comparés, mais entre nous les héros, il y a déjà des différences. Le calcul entre les points forts et les points faibles est inévitable. C’est la raison pour laquelle rassembler des personnes pour améliorer votre score est importante.” (Hibiki)
“Senpai et Tomoki, hein.” (Makoto)
“C’est exact. Dans votre analyse, Makoto-kun… Hmph, qu’avez-vous estimé ?” (Hibiki)
Au milieu de sa déclaration, elle a balayé quelque chose ressemblant à une fléchette, et elle a juste raccourci la distance la séparant de plusieurs mamonos pour les trancher avec son épée.
Quand elle est revenue, elle a poursuivi sa question.
Il pouvait affirmer qu’Hibiki ne ressentait aucune pression après être passée par la porte Est qui représentait l’endroit du lac le plus dangereux.
“Tomoki est du genre offensif. Il se renforce avec son équipement et utilise de puissantes capacités d’explosion, il est en mesure de vaincre ses ennemis sans qu’ils puissent faire quelque chose. C’est sans doute sa spécialité. Il a aussi sa compétence ‘Charme’, mais quoi qu’il en soit, ça n’a pas beaucoup d’intérêt envers les personnes qui ne sont pas affectées par ça.” (Makoto)
“Mais dans un sens, ce charme est son arme la plus puissante. Grace à ça, ses actions au sein de l’empire ne sont pratiquement pas entravées. Cela pourrait paraître simpliste, mais sa stratégie est de fouler ses adversaires avec une grande puissance de feu, et avec cette compétence, il peut aisément transformer les parties adverses en supporters. En ayant ces deux-là, il est probablement en mesure de faire beaucoup.” (Hibiki)
“Ah, en d’autres termes, ces points devraient être ajoutés à la force de Tomoki ? Après tout, c’est un pouvoir bien commode pouvant anéantir l’opposition avant qu’elle ne se produise.” (Makoto)
“Oui, je veux en savoir plus sur lui, mais pour le moment, je suis plus intéressée par ce que Makoto-kun voit en moi. Pourriez-vous me le dire ?” (Hibiki)
“Senpai est… Ah, je vois. Alors c’est la raison pour laquelle je pensais ça. Comme attendu, c’est impressionnant…” (Makoto)
“Makoto-kun ?” (Hibiki)
Hibiki a cru qu’elle entendrait une évaluation sur elle-même, mais en ayant constaté que Makoto commençait à comprendre quelque chose, elle avait une expression perplexe sur le visage.
“Ah, désolé. Hibiki-senpai est aussi bien capable de combattre physiquement, que magiquement, et ceux même si votre magie reste votre point faible mineur, elle reste polyvalente. S’il y a un trou dans votre formation, vous pouvez combler les attaques à longues portées et le manque de puissance de feu, et avec cette vitesse de réaction, j’estime qu’il n’y a pratiquement pas de problème avec ça.” (Makoto)
“…” (Hibiki)
“Comparé à Tomoki, votre puissance de feu est inférieure, mais je crois que vous gagnez sur toutes les autres aspects. De plus, c’est comme si la spécialité de senpai n’était pas le combat.” (Makoto)
“Hé~.” (Hibiki)
“C’est quelque chose que je pensais déjà quand j’étais au Japon, mais senpai recherche activement à créer des liens avec les personnes qui peuvent faire ce que vous ne pouvez pas. J’estime que c’est une chose incroyable. Et même si vous deviez rencontre une opposition et d’autres choses empêchant les deux parties de trouver un accord, vous seriez assez douée pour réussir à vous entendre avec eux. Comme avoir des discussions que je n’aurais pas imaginé alors que nous avons le même âge, j’ai l’impression que vous avez l’habitude des discours.” (Makoto)
“Après tout, ce n’est somme si je pouvais tout faire par moi-même. J’ai d’autres personnes pour m’aider dans les choses qui me font défaut, n’est-ce pas quelque chose de naturel ?” (Hibiki)
“Bien que vous êtes une personne pouvant faire beaucoup de choses par vous-même, vous réfléchissez toujours de cette manière. Ce n’est pas quelque chose de naturel. Et je viens de penser à ça après avoir écouté senpai, c’est peut-être même la plus grande force de senpai.” (Makoto)
“J’ai comme l’impression que vous me louez, et en même temps, non. C’est une réponse vague.” (Hibiki)
“Je vous loue. Peu importe dans quel domaine cette personne excelle, senpai est capable de le regarder sans a priori et discerner sa force. Surtout pour les gens normaux qui n’ont pas de grand talent ou puissance, vous avez compris qu’ils peuvent faire de grande chose aussi longtemps qu’ils se rassemblent et s’aident mutuellement. Ce point de vue, ou plutôt, cette manière de réfléchir est ce que je pense être le plus grand point fort de senpai.” (Makoto)
Chaque individu avait leur propre plan.
Même ainsi, les gens se rassemblant autour d’Hibiki, coopérant avec elle, et pour couronner le tout, ils vivaient pour leur propre objectif.
Pour le regard de Makoto qui regardait ça de loin, c’était ainsi qu’il voyait Hibiki et les personnes l’entourant.
Elle pouvait accomplir n’importe quoi et elle était compatissante.
C’était la raison pour laquelle Makoto évaluait Hibiki comme une parfaite surhumaine, un génie.
En ayant écouté la manière de pensée d’Hibiki, sa réflexion a un peu changé, mais l’impression de Makoto envers Hibiki ne s’est pas détériorée.
S’il était du côté d’Hibiki, il serait probablement capable de déceler son côté laid et égoïste, mais Makoto et Hibiki n’avaient pas assez interagies pour en arriver à ce stade.
Titrer le meilleur parti des gens.
C’est exactement le talent d’Hibiki, c’est ce que pensait Makoto en ressentant une vraie admiration envers elle.
“Merci, j’en suis ravie.” (Hibiki)
(… Comme je le croyais, il n’est pas un idiot. Même si c’est limité, il est en mesure d’évaluer les personnes et il est sans doute du genre à intérioriser. J’ai entendu quelques rumeurs sur des actions déplacées de sa part, mais… Se pourrait-il… Qu’il n’ait toujours pas appris la manière d’agir correspondant à sa position ? La compagnie Kuzunoha est une entreprise qui a soudainement attiré l’attention et continue à grossir, c’est donc possible. Cela voudrait dire aussi que cette personne à un potentiel élevé, mais si ses capacité et celles de sa compagnie ne sont pas proportionnelles… À l’époque où il était au Japon, de ce que je me souviens, il était le genre de type à être doué dans un seul domaine. Ses notes et ses capacités physiques étaient moyennes, il ne se démarquait que dans son club avec d’extraordinaire aptitudes. Ce sont les seules choses dont j’ai réussi à me souvenir.) (Hibiki)
“Ha ha ha, eh bien, j’ai entendu dire de Lime que vous avez eu un combat difficile à Lorel, mais c’était sans doute dû parce que senpai manquait des personnes habilles à ses côtés. Si c’est senpai, vous avez déjà probablement pensé à des contre-mesures pour éviter à nouveau ça.” (Makoto)
Étant remercié le plus honnêtement du monde, Makoto était embarrassé.
Si c’était le Japon, ça serait une situation qui ne se produirait jamais.
“Une attaque à longue portée avec une grande puissance de feu, hein. C’est triste à dire, mais cette contre-mesure me fait encore défaut. Après tout, la reconstruction de la capitale est une affaire urgente. Nous avons essayé plusieurs choses avec mes camarades, mais j’estime que ce n’est toujours pas suffisant.” (Hibiki)
(Mais il est clair qu’il a abordé plusieurs domaines depuis son arrivée dans ce monde. Ses conditions économiques et sa classification vont de lui un magasin à tout faire. Une médecine qui ne permet à quiconque de les concurrencer en rapport qualité/prix. Bien que cela doive être difficile d’acheminer leurs produits du désert, ils ont un approvisionnement stable d’ingrédients et de marchandises. Avec leur vitesse anormale pour faire circuler leurs marchandises, je ne peux que seulement penser qu’ils ont surpassé le Japon moderne. Ils ont un accès aux équipements Nains que les Hyumains ont dus mal à se procurer. Tomoe-san, Mio-san et Lime sont des employés avec une puissance écrasante faisant fuir les mercenaires. Aucun de ces points ne peut être obtenu en étant juste spécialisé dans le kyūdō. En premier lieu, ses actions jusqu’à maintenant ont été celles d’un jeune marchand, ce qui rend cette situation encore plus difficile à croire… Dans ce cas…) (Hibiki)
“Lorsqu’on parle d’attaque à longue portée, sans surprise, la magie brille de mille feu dans ce monde. Si c’est seulement pour une seule attaque, la magie rituelle est la meilleure, mais les préparatifs sont pénibles et il est facile de préparer des contre-mesures contre ça.” (Makoto)
“En plus, ça devra être une puissance quelque peu adaptable. Avec la puissance de feu d’un rituel magique, cela serait envisageable, mais ça n’est pas très adaptable. Efficacité, portée et précision. La reconstruction m’a fait me sentir amère, mais c’est aussi dû à ma propre incompétence. Même si Rotsgard a été détruit en même temps que la capitale, sa reconstruction progresse plus vite et cela me donne l’impression que j’aurais pu faire plus.” (Hibiki)
(Et surtout, son âme Japonaise me dérange. Cela fait déjà deux ans depuis notre venue dans ce monde. Même Tomoki, qui a créé un harem, a pas mal changé comparé à l’époque où nous étions au Japon, même moi, je me souviens du passé et j’essaie de faire ressortir mon moi du passé. Et pourtant, son âme est toujours celle d’un Japonais, du moins à l’extérieur. Qu-est ce qui se passe ? Il est bien trop impliqué dans ce monde pour réfuter la réalité. Quel genre de vie a-t-il vécu pour devenir ainsi ?) (Hibiki)
“Dans la compagnie Kuzunoha, il y a beaucoup de personnes spécialisées dans les attaques à longues portées, mais comme vous vous y attendez, je ne peux vous prêter tout le temps mes employés importants. Désolé.” (Makoto)
“… Est-ce que la personne qui a lancée cette attaque incroyable sur Lorel est… L’un des vôtres ? Cette attaque a été tirée d’une distance folle et avait une puissance destructive équivalent à celle d’une bombe. C’était aussi précis qu’une arme moderne.” (Hibiki)
(C’est quelque chose que j’ai pensé après avoir arrangé les informations sur moi et sur Tomoki, vérifier les points communs entre nous les héros. Se pourrait-il qu’une partie de ces choses s’applique également à lui ? La beauté n’est pas sans doute pas une condition pour être invoqué. Il est probablement nécessaire d’avoir un talent supérieur à la moyenne et une particularité spéciale, mais ensuite, ce garçon aurait des points communs avec moi ? Non. Les points communs entre moi, Makoto-kun et Tomoki, hein. Peut-être que je devrais faire l’inverse de ce que Tomoki et moi ne partageons pas avec lui. Le point numéro un serait son attachement pour son monde d’origine… J’ai l’impression qu’il est différent de nous sur cet aspect.) (Hibiki)
“Ah, ça. Était-ce si étrange ?” (Makoto)
“Ce n’était pas étrange. C’était incroyable. Si quiconque devait combattre la compagnie Kuzunoha, ça ne serait pas au niveau de rayer la capitale, mais la plupart des villes serait rayée de la carte en une seule attaque. Rien qu’à me le rappeler, j’en frissonne.” (Hibiki)
(La Déesse a déclaré qu’il n’y aura pas de retour possible. Tomoki et moi l’avons accepté, et même l’avons espéré, donc notre attachement n’est pas bien grand. Bon, il est vrai que parfois je regrette la nourriture du Japon et la vie paisible dans laquelle ma vision de la vie était différente. Mais rien de plus. Les choses, que j’ai reçues dans ce monde, sont bien plus importantes. Cela doit être pareil pour Tomoki. En fait, ce type a créé un harem avec lequel il fait tout ce qu’il veut, et même avec ça, si je l’entendais dire qu’il voulait rentrer au Japon, je me dis en tant que femme, je devrais l’éliminer avant de tuer le seigneur Démon. Il y a également des informations non confirmées sur le fait qu’une noble de l’empire aurait donné naissance à l’enfant de Tomoki. Et à dire, il y aurait de nombreuses filles qui seraient enceintes.) (Hibiki)
“Ha ha ha ha…” (Makoto)
“La personne, qui a fait ça, était quelqu’un que je connais ? Tomoe-san, ou peut-être Mio-san ?” (Hibiki)
(Bon, en laissant de côté la prochaine chose qui me dérange. En réfléchissant aux caractéristiques naturels d’un héros, je pourrais comprendre, mais je me demande quand même si ces deux là sont ‘pareils’.) (Hibiki) (NTA : Elle se réfère à une compétence comme Charme ou Charisme et se pose la question si ces deux là ont été ‘charmés’ par Makoto.)
“En réalité, les Ancien-Nains m’ont fabriqué une arme incroyable et avec ça, je… Je l’ai fait. Hum, je ne ferais pas quelque chose d’inutile comme détruire une ville, alors j’espère que vous comprendrez que nous ne l’utiliserons pas lors de négociations concernant la compagnie Kuzunoha.” (Makoto)
Après avoir souligné que c’était un arme des Ancien-Nains, Makoto s’est confessé.
“?!!”
(Attends… QU’EST-CE QU’IL VIENT DE DIRE ?!) (Hibiki)
“Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si puissant~, Ha ha ha ha.” (Makoto)
Dans le cas de Makoto, il a cru qu’une attaque de ce niveau n’était pas quelque chose de surprenant, mais il a considéré les mots d’Hibiki comme l’interprétation de la population en terme générale.
“Makoto-kun… A lancé une attaque de niveau ?!” (Hibiki)
“Eh bien, oui.” (Makoto)
“… Vous l’avez fait seul, n’est-ce pas ?” (Hibiki)
“… Oui.” (Makoto)
Hibiki a demandé une confirmation et Makoto a acquiescé.
“…” (Hibiki)
“Senpai ?” (Makoto)
“Je vois, donc Makoto-kun est un expert en attaque longue portée, hein. J’ai été surprise.” (Hibiki)
(Mes plans sur la manière de traiter avec lui… Plus de la moitié vienne d’être anéanti. C’est mauvais. Dans ce cas, je dois en demander encore plus avant que ça ne devienne imprévisible.) (Hibiki)
“Dès le début, ma spécialité était le kyūdō. Je compte dessus, même dans ce monde.” (Makoto)
“D’ailleurs, Makoto-kun, je ne crois pas qu’il soit possible d’obtenir une puissance de ce niveau par des moyens ordinaires. Puis-je vous demander quelque chose ?” (Hibiki)
Ce n’était pas comme si Makoto avait rencontré des difficultés lors de son entraînement depuis sa venue dans ce monde.
En réalité, c’était lors de son enfance qu’il avait rencontrée des difficultés avec son corps n’ayant pas la force physique d’une personne normalement constituée.
“Si c’est quelque chose à laquelle je peux répondre.” (Makoto)
Makoto a répondu à la question d’Hibiki avec cette réplique bien pratique qu’il s’est habitué à dire depuis qu’il est devenu un marchand.
“Makoto-kun, avez-vous tué des Hyumains, Demi-Humains ou Démons ?” (Hibiki)
“Je ne sais pas la raison pour laquelle vous avez mentionnée séparément les Demi-Humains et les Démons, mais, je l’ai fait. Bien qu’un peu, j’ai aussi expérimenté le champ de bataille.” (Makoto)
Makoto lui a répondu sans difficulté.
“Ainsi, Makoto-kun voit les Démons comme des Demi-Humains. Je vois.” (Hibiki)
“Subir des traitements épouvantables, être une cible à abattre et se faire attaquer ; Il est vraiment difficile de vivre dans ce monde.” (Makoto)
(Démons et Demi-Humains sont une seule et même race, hein. Parmi les Hyumains, c’est quelque chose qui est rarement entendu. Même moi, j’ai inconsciemment pensé que les Démons ne faisaient pas partis des Demi-Humains jusqu’à récemment. Dans ce cas, à ses yeux, il pourrait considérer la guerre en cours avec les Démons comme une révolution de la classe opprimée. C’est ennuyeux. En outre, il a facilement admis avoir tué. S’il a appris le sens moral au Japon, non, cela vaut aussi pour tout pays avancé, ils devraient ressentir une forte aversion à prendre la vie d’autres personnes. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait sur un coup de tête. Il y a un nombre considérable de soldats qui choisissent d’abandonner leur propre vie plutôt que de tuer d’autres personnes sur le champ de bataille ; C’est quelque chose que j’ai lu une fois dans un document. En un sens, être en mesure de tuer, c’est franchir une limite pouvant être considérée comme un trait spécial. Quand j’ai enquêté, j’ai appris que par le passé, l’armée a mené des entraînements pour engourdir cette conscience en eux. Et pourtant, moi, Tomoki et lui ; Tous les trois, nous avons pu franchir cette limite et survivre jusqu’à maintenant. Est-ce une coïncidence ?) (Hibiki)
“C’est vrai. J’ai tué de nombreux Démons sur le champ de bataille, Demi-Humains qui ont pointé leurs armes vers moi, et… Également bon nombre d’Hyumains.” (Hibiki)
“Dans mon cas, des connaissances à moi ont été tuées par des Hyumains et c’est ce qui m’a fait franchir le pas.” (Makoto)
(Après avoir perdu Naval, j’étais au plus mal pendant un moment. Bien que l’autre groupe soit un ennemi, le fait de prendre une vie est clairement stressante. Surtout si ton cœur est faible J’en ai pris l’habitude maintenant, mais qu’est-ce que Makoto-kun ressent ? De la façon dont Tomoki l’a déclaré, j’ai pu sentir que Tomoki jouait au dur. Mais à ce rythme, j’estime qu’il va encore devenir plus déviant qu’il ne l’est maintenant. Après tout, il semblerait qu’il a obtenu ce pouvoir auprès de cette étrange personne avant moi.) (Hibiki)
“… Non, au début, j’ai pensé que cela faisait de moi un meurtrier, et j’en étais troublé. Il est certes vrai que j’ai pris de nombreuses vies après ça, mais c’était dans un lieu où l’autre partie était préparée à ce qui pourrait se produire. Et dans d’autres endroits comme le désert où survie les plus aptes.” (Makoto)
En se remémorant des souvenirs liés au désert, Makoto a eu un sourire amer sur son visage.
Mais Hibiki a ouvert les yeux en grand à ses paroles.
“Qu’est-ce que vous voulez dire par ‘préparé’ ?” (Hibiki)
Son expression faciale est redevenue normale, mais sa voix était légèrement tremblotante.
(Qu’est-ce que… ? Un frisson parcourt mon échine…) (Hibiki)
“Si vous êtes armée et que vous vous battez sur un champ de bataille, j’imagine qu’ils sont préparés à tuer ou être tués, non ? En plus, même si ce n’était pas un champ de bataille, s’ils ont l’habitude de tuer, ils devraient savoir qu’ils seront tués un jour ou l’autre. C’est la même chose pour moi et senpai, personne ne peut prédire d’où naîtra la haine. Je sais que mon cerveau ne pourra pas le prédire de toute façon, alors j’ai abandonné.” (Makoto)
“… A-Alors, les gens qui se sont résolus à combattre et ont fini par tuer quelqu’un, est-ce que Makoto-kun veut dire que… Vous n’hésiteriez pas à tuer ce genre de personne ?” (Hibiki)
“Seulement si nécessaire. Les gens ne tuent pas parce qu’ils le souhaitent, vous le savez, n’est-ce pas ?” (Makoto)
“… Si c’était le cas, cette personne finirait pas devenir un tueur en série tuant juste pour le plaisir après tout.” (Hibiki)
(Makoto-kun… Il répond indifféremment comme si ce n’était rien. C’est une attitude calme qui rend inconcevable son action. C’est mauvais… Mauvais, mauvais, mauvais ! Il fait partie des personnes que je considère comme les plus dangereuses, non, une existence encore plus dangereuse que ça. Je ne connais pas la raison, mais son inconscient est encore lié à son esprit Japonais, il y a probablement encore que peu de marge pour le gérer. Pour ce garçon… À quel point considère-t-il la vie ?) (Hibiki)
“Quelque chose comme un tueur en série n’est pas une chose à plaisanter.” (Makoto)
“La vie est importante, n’est-ce pas ? C’est une chose irremplaçable et importante que nous n’avons qu’une seule fois.” (Hibiki)
“Oui, tout le monde n’en a qu’une… Et pourtant, pourquoi y a-t-il des personnes pour l’ôtent à d’autres ou les utiliser pour s’engraisser ? Les gens, qui sont devenus des soldats, l’ont sans doute fait par conviction, comme le fait de protéger des personnes qui leur sont chères, mais même ainsi, ils vivent pleinement chaque instant de leurs vies.” (Makoto)
La vue d’un lac paisible et magnifique a commencé à se dévoiler entre les feuillages des arbres et il ne serait pas faux de considérer ça comme une scène pittoresque.
Mais à l’intérieur de la tête d’Hibiki, elle n’avait aucune pensée pour s’en enthousiasmer.
Dans son esprit, elle se demandait ce qu’elle devait faire avec Makoto et s’il était vraiment quelqu’un avec qui parler du sujet qu’elle avait prévu.
Ce questionnement tourbillonnait dans sa tête.
Makoto a remarqué que le lac commençait à se dévoiler et l’a pointé tout en le montrant à Hibiki. Sa réponse démontrait qu’elle était plongée dans ses pensées.
(Quelque chose que tout le monde utilisait pour s’engraisser ? C’est comme s’il disait ‘Tu en as seulement une, tu dois la chérir’, mais j’ai comme l’impression qu’il l’estime aussi lourde qu’un jeton de casino. Quelle légèreté. Il la considère bien trop à la légère. Même si Makoto-kun fauchait des milliers ou des millions de vies, si c’est sur un champ de bataille, il penserait que l’autre groupe a donné son consentement pour mourir. Non, pas seulement ça. Si ma pire hypothèse est exacte, il en parle comme s’il avait déjà commis un meurtre de masse.)
Je ne connais pas la raison pour laquelle il y a tant de différence en termes de puissance de combat entre lui et moi, mais actuellement, ce qui est le plus important est que je dois lui implanter une sorte de frein en lui ou ça va devenir bien trop dangereux. Que faire… Que devrais-je faire ? Comme je le pensais, venir ici était bien trop tôt. Si j’avais pu entendre ce que Chiya-chan a vu sur lui, j’aurais pu préparer un contre-plan plus poussé. Mais dans ce cas, Mio-san et Lime aurait agi dans l’ombre et il aurait même pu venir ici tout seul. Il y a de grandes chances que cette opportunité d’être seule avec lui ait complètement disparue.
!!!
C’est vrai ! La raison pour laquelle Mio-san était étrangement coopérative, c’était parce que… Elle voulait me faire remarquer sa puissance et son degré de dangerosité. Pour me faire comprendre ce qui se passerait si nous nous barrions la route de Makoto-kun et sa compagnie, peu importe que son opposant soit une puissance majeure. À la base, ils pourraient utiliser cette attaque à longue distance pour détruire les villes les unes après les autres et soutenu par leur propre ligne de ravitaillement, ils écraseraient tout armées avec ces montres à plus de 1000 niveaux. Avec seulement le potentiel de guerre que j’ai saisi, ils sont sans doute en mesure de même faire tomber Limia. Dans quel guet-apens je suis tombée…) (Hibiki)
“En l’ayant observé, je pense pouvoir attendre beaucoup du lac Meiris. Lorsque cette course sera finie, puis-je profité d’un peu de temps libre, même si ce n’est que quelques minutes. Je veux prendre mon temps pour jeter un coup d’œil.” (Makoto)
“… Oui.” (Hibiki)
“Maintenant que j’y réfléchis, cette prêtresse de Lorel, Chiya-san, n’est-ce pas ? Est-ce que cette fille va bien ? J’ai entendu dire qu’elle s’est effondrée suite à un choc et je suis un peu préoccupé de son état.” (Makoto)
“… Est-ce parce que… Elle vous a regardé avant de s’effondrer ?” (Hibiki)
“Euh, comme je le pensais, est-ce bien à cause de ça ? Quel en était la raison ? Honnêtement, je ne peux pas en deviner la cause.” (Makoto)
“C’était… Ma faute. N’avez-vous pas reçu un rapport de Lime sur le pouvoir de la prêtresse ? Après tout, vous sembliez être au courant de l’affaire du nuage pourpre.” (Hibiki)
“Le pouvoir de la prêtresse ?” (Makoto)
Makoto a incliné la tête aux mots d’Hibiki.
Lime a reporté à Tomoe le pouvoir des yeux de la prêtresse et Tomoe a imaginé plusieurs contre-mesures avec Shiki et Mio.
C’est juste qu’il ne l’avait pas finalisé et au bout du compte, Mio n’a utilisé aucune contre-mesure envers la prêtresse.
Makoto n’en savait rien.
Makoto a déclaré à ses serviteurs de seulement lui rapporter les choses nécessaires, ainsi ils ne lui rapportaient pas toutes les informations. Il ne pourrait pas tout traiter.
Juste en écoutant et lisant les rapports, la journée s’écoulerait.
En ce qui concernait les yeux de la prêtresse, ils avaient prévu de lui dire avant de venir à Limia, mais au bout du compte, cela avait été un oubli important.
Ils ont conclu qu’ils laisseraient la contre-mesure aux mains de la très confiante Mio.
“Chiya-chan peut voir l’essence même d’une personne, ou plutôt, sa vraie nature. En d’autres mots, elle a obtenu des yeux démoniaques pouvant remarquer ce que l’individu n’a pas constaté.” (Hibiki)
“Est-ce comme l’œil de l’esprit ?” (Makoto)
“Probablement. Et en vérité, seule elle peut l’utiliser et elle est finalement devenue capable de l’utiliser de sa propre volonté, c’est la raison pour laquelle nous sommes retournés à Limia. L’autre jour, je lui ai dit d’observer Mio et Makoto-kun avec ce pouvoir.” (Hibiki)
“Cela signifie… Qu’elle a vu quelque chose en Mio qui l’a choqué et quand elle m’a observé, elle s’est effondrée ?” (Makoto)
“Ça pourrait être le cas. Je ne sais toujours pas ce qu’elle a vu. J’ai fait quelque chose de mal à Chiya.” (Hibiki)
(Même mes frissons et ce mauvais pressentiment s’intensifient, alors la vision de Chiya-chan aurait pu être monstrueuse. Mais quand elle m’a vu, elle m’a dit que je brillais. Cette inquiétude que je ressens envers Makoto-kun, comment cela s’est-il reflété en Chiya-chan ? Cette fille a accumulé pas mal d’expériences et elle ne tomberait pas dans les pommes aussi facilement.) (Hibiki)
“C’est une information déprimante.” (Makoto)
(L’œil de l’esprit, hein. Je ne peux pas dire si cela est vraiment mauvais pour moi, alors c’est peut-être pour ça que Tomoe et les autres ne m’ont rien dit ? Et de toute façon, c’est l’autre partie qui en a subi le contre-coup.) (Makoto)
Sans être vraiment agité par le fait d’avoir été observé par les yeux de la prêtresse, Makoto l’a juste accepté comme si de rien n’était.
‘Des choses comme la vraie nature ou l’âme, ce genre de chose pourrait lui être bénéfique’, c’était la pensée de Makoto.
“Quand elle se réveillera, je vous dirai ce qu’elle a vue en vous. Vous pourriez apprendre quelque sur vous que ne vous n’imaginiez pas ?” (Hibiki)
“Est-ce bon pour moi de l’entendre de sa bouche ? J’avoue que je suis curieux.” (Makoto)
“Cela dépendra si Chiya accepte ou non que vous soyez là quand elle me le dira. Après tout, ça sera problématique si elle devait à nouveau tomber dans les pommes.” (Hibiki)
(Le cacher ou le tromper serait une mauvaise chose. Ce n’est pas complètement impossible, mais il n’est quelqu’un que je peux me permettre d’avoir comme ennemi. Même ainsi, je ne peux pas m’empêcher d’être effrayée d’avoir le Makoto-kun actuel comme allié. Le meilleur plan serait l’isolation. De créer un cadre où personne ne pourrait l’utiliser…) (Hibiki)
“… Après tout, elle pourrait repousser un ‘kyaaa’.” (Makoto)
“À mes yeux, vous semblez être un jeune homme tout à fait normal. Eh bien, je compatis à l’idée que ce monde doit vous donnez du fil à retordre avec votre apparence.” (Hibiki)
(Au début, la chose la plus indispensable est de l’avoir à portée de main, à une distance où l’on peut le surveiller. Et ensuite, j’ai besoin d’apprendre ce qu’il chérit, ce qu’il souhaite protéger; Je dois saisir ses penchants. La guerre avec les Démons est toujours en cours, et même si nous atteignons la période post-guerre, il est facile de comprendre que Tomoki de l’empire va se déchaîner. Pour le moment, nous sommes déjà bien occupés par la reconstruction de la capitale de Limia, et pourtant, une chose incroyable est venue à moi. Il est pratiquement une bombe destructive comme on voit dans les films nanard de SF. Pour surmonter tout ça, je dois agir dès maintenant. Sérieusement, ce monde vaut vraiment la peine. Se pourrait-il que la Déesse soit en fait celle des Épreuves ?) (Hibiki)
“Fil à retordre… J’ai eu pas mal de période difficile.” (Makoto)
“À propos de ça, je voudrais prendre un peu de votre temps et que vous me racontiez ça une fois cette mission effectuée.” (Hibiki)
En un instant, le champ de vision dégagé d’un grand lac reflétant la lumière du soleil est apparue et c’était tout simplement magnifique.
Il y avait beaucoup de cadavres sur le chemin qu’Hibiki et Makoto ont traversé, mais un spectacle, qui donnait l’impression d’effacer cette réalité brutale, s’est étendu sous leurs yeux.
Tandis qu’Hibiki parlait avec Makoto, son impression et son évaluation sur lui a changé drastiquement.
Hibiki a pensé au moment où la prêtresse Chiya se réveillera lorsqu’elle est arrivée au lac, une pensée proche de la réalité.