Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 232

La rue désignant la capitale du royaume Aion, ainsi que le nom de cette même métropole, Bozuda.

Dans la capitale du royaume Aion, Bozuda, dont j’avais vaguement connaissance du nom que depuis peu, il y avait environ un mois, il y a eu un soulèvement des forces militaires qui demandaient un changement sur le trône.

C’était déjà connu qu’une révolution se produirait et les préparatifs s’étaient bien passés. C’est juste que… D’après les possibilités que Rembrandt-san a évoquées, un soulèvement des forces militaires dans la capitale avait peu de chance de se produire au tout début.

Pour être plus précis, la probabilité que cela se produise était faible et avec le moins de chance de réussir, mais c’était le choix avec le plus grand impact.

Dans les grandes lignes, le résultat a été un échec.

Ils ne pouvaient ni tuer le roi, ni conquérir la capitale.

Mais les meneurs de la révolution ont réussi à s’enfuir.

La famille royale a été acculée, mais tant bien que mal, elle a repoussé les révolutionnaires et s’est extirpée de cette situation difficile.

Tomoe est allée observer la situation, mais quand elle est arrivée, le coup d’état prenait déjà son envol. D’après les informations collectées, nous avons appris qu’environ 80% des quartiers et des abords du château étaient tombés dans les mains des révolutionnaires, mais pour une obscure raison, la situation a été renversée et le royaume les a subitement repoussés.

En outre, d’une manière prompte et brusque qui donnait l’impression que la situation jusqu’à là n’était qu’une supercherie.

Quelle chose mystérieuse.

Peut-être que de puissants renforts sont arrivés ou qu’ils ont utilisé une sorte d’outil magique au niveau de celui d’un trésor national.

Tsige a jugé que s’en était la raison.

Et Rembrandt-san a confirmé que la force militaire des révolutionnaires était plus grande qu’il ne l’avait escompté.

Apparemment, c’était complètement inattendu qu’ils pussent considérer avoir une assez grande puissance pour faire tomber d’un coup le château.

Si c’était vraiment arrivé, l’indépendance de Tsige aurait pu ne pas se réaliser sans passer par le chaos de la guerre civile

Tsige auraient dû changer son fusil d’épaule, et dans ce cas, cela se serait transformé en un combat d’une ville contre une nation, alors nos revendications auraient été plus compliquées à faire accepter.

Eh bien, nous avons appris que le royaume avait une sorte de carte maîtresse, elle pouvait seulement être utilisée quand ils étaient acculés et sur le point de perdre.

Que cela fut une interférence extérieure ou un outil magique, ça ne devrait pas être quelque chose sur lequel ils pouvaient facilement compter dessus.

C’était un départ surprenant, mais dès la première rencontre, beaucoup d’informations avaient été récoltées.

“J’étais tendue en songeant que ça finirait au tout début, mais… On dirait bien que c’était comme Tsige l’avait prédit, une impasse. Et maintenant, cela a tourné en une situation confuse. Aion est déjà complètement tombé dans la guerre civile.” (Tomoe)

J’étais dans Tsige, dans mon espace privé au sein de la compagnie Kuzunoha.

Dernièrement, mon temps passé ici s’est allongé.

Ici, Tomoe me donnait un résumé, comme si elle s’en amusait.

Cela faisait un mois depuis que la révolution avait commencé.

La guerre civile se poursuivait toujours.

Tsige a déclaré son indépendance du royaume Aion.

Évidemment, le royaume Aion ne l’a pas pardonné.

Après ça, les révolutionnaires ont également déclaré leur indépendance du royaume Aion.

Peu importe ce qu’Aion essayait de résoudre en premier, Tsige avait montré sa volonté de se gérer elle-même.

Bien sûr, les révolutionnaires n’ont pas non plus accepté cette déclaration.

En d’autres mots, Tsige était dans une situation où le royaume et les révolutionnaires affirmaient : ‘Cette place est mienne, alors n’agissez pas comme si c’était la votre’.

“Quelle a été la réaction suite à l’annonce de l’indépendance de Tsige?” (Makoto)

“Des différences se sont lentement manifestées. Côté royaume, ils ont révoqué la déclaration d’indépendance et ont sorti un décret. Ils ont ordonné à un seigneur féodal, ce n’est que de nom, de faire accepter le gouvernement de Tsige et des instances sont continuellement envoyés.” (Tomoe)

“Le seigneur féodal sanglote déjà, mais l’attitude du royaume n’a pas beaucoup changé, hein.” (Makoto)

“Et côté révolutionnaire… Ils ont parlé de quelque chose à propos de prairies verdoyantes, etcetera, etcetera…” (Tomoe)

“‘Etcetera, etcetera ’? Tomoe, tu n’es pas du tout intéressée à eux ?!” (Makoto)

“Pas du tout. Leurs compétences en escrime, leur capacité à gouverner et la magie, elles sont toutes au niveau d’une personne ordinaire et ils n’ont pas le charisme d’un héros. Le meneur des révolutionnaires ne remplit même pas une seule de ces conditions. Il est littéralement comme une décoration. Même si ces types s’emparent du pays, le nom et l’âme de pays restera le royaume Aion. Je ne me soucie pas du tout de ce qui arrivera.” (Tomoe)

“J-Je vois. Et donc, quelle était leur réaction ?” (Makoto)

“Ils ont dit qu’une certaine autonomie de la ville ne les dérangeait pas, alors on devrait les rejoindre, c’est le genre d’aptitude qu’ils ont adopté.” (Tomoe)

Quel doux changement.

Dans une situation où Aion était divisé dans une lutte entre le Nord et le Sud, Tsige se trouvait à l’extrémité Ouest.

En termes de puissance militaire, les révolutionnaires étaient les plus forts.

Le fait que ce genre de combat, qui se poursuivait encore, était la preuve que leurs plans évoluaient comme ils le souhaitaient.

Les forces du royaume à l’Ouest ont été anéanties par les forces révolutionnaires de l’Est.

Il paraît que plusieurs seigneurs féodaux se sont enfuis et j’en ai profité pour établir une liste de noms que je montrerai aux sœurs Ansland, alors qu’elles faisaient de leur mieux dans le Nord.

Les nobles fuyaient rarement en temps normal, mais il y avait quand même un grand nombre à l’avoir fait.

Abandonner leur peuple et leur terre suite à l’anarchie de cette révolution.

Ouais, considérons qu’Aion se trouve juste dans ses dernières années.

“… Cela n’a toujours pas atteint le point où ils acceptent notre indépendance, hein. Cette partie dépend de Rembrandt-san et du parlement de Tsige.” (Makoto)

“Les villes environnantes l’ont déjà accepté à première vue. Elles ont demandé à garder leur relation comme elle l’était avant, alors à partir de maintenant, c’est le bon moment pour que Tsige agisse.” (Tomoe)

“D’après ce que Mio a déclaré, la ville portuaire de Koran veut gagner la protection de Tsige. Le royaume Aion est devenu si impopulaire que s’en est devenu pitoyable.” (Makoto)

“J’ai l’intention de m’y rendre. Après tout, je dois bien travailler un peu en tant que membre de la compagnie.” (Tomoe)

“Je compte sur toi. Je vais faire un tour à la guilde des aventuriers et vérifier comment progresse le conflit, et demain, je me rendrai à la ville académique. C’est un type d’occupation différente de ce que à quoi je pensais, mais ne plus avoir de temps libre revient au même.” (Makoto)

“Les flammes de la guerre ont atteint plus tôt Tsige que Rembrandt et Sairitz ne l’escomptaient, c’était bien à côté de la plaque. C’est en soi intéressant, mais j’ai comme l’impression que ceci alourdit encore plus le fardeau de Waka…” (Tomoe)

“… Arrête ça. Ce n’est pas du tout intéressant. Sois prudente, ok ?” (Makoto)

“Eh bien je vais y aller. Je participerai à la réunion de ce soir, alors on se voit plus tard.” (Tomoe)

“Ouais.” (Makoto)

Tomoe a quitté la pièce.

J’ai jeté un coup d’œil à l’extérieur.

Le ciel, la ville et l’habituelle route ; Un ciel s’étendant au loin, une ville débordant de frénésie.

Cela ne ressemblait vraiment pas à une ville ayant déclaré son indépendance et étant au milieu d’une guerre entre révolutionnaire et royaliste.

À tout le moins, je ne pensais pas que ça se transformerait en une vision quotidienne comme celle-ci.

Au cours des réunions, j’en ai eu un aperçu, mais je ne m’attendais pas à ce que ça se déroulerait exactement comme les extimations

Les villes proches de celle-ci et le seigneur féodal à qui on avait demandé de reprendre Tsige ; Aucun montrait de signe de vouloir attaquer cette cité.

… Ce n’est pas ça.

Plus précisément, ça serait qu’ils n’y étaient pas autorisés.

Tout comme je l’avais dit à Tomoe, j’ai commencé à agir.

Tout en regardant la situation dans le magasin, je me suis rendu au RDC et j’ai rejoint la rue.

Dans le RDC de notre magasin, on pouvait trouver un stand de nourriture et de boisson sur la suggestion de Mio, mais celui-ci avait une telle popularité que nous songeons à créer une nouvelle entrée afin de réduire la file d’attente.

Bien que nous fussions encore dans la matinée, il y avait déjà une foule de gens qui essayait de venir acheter le repas en avance pour éviter d’attendre trop longtemps… Au final, ils n’ont pas réussi à s’y soustraire.

Avec une telle quantité de clients, aux heures de points, nous devions nous assurer la coopération des clients pour les servir au plus vite.

Le matin était bondé, alors… C’était une bonne idée que nous servions du saké que tard dans la soirée.

Mes employées mourront d’épuisement à ce rythme…

Je suis passé de l’autre côté de la file d’attente tandis que je saluais de la tête et me dépêchais de rejoindre la guilde des aventuriers.

Comme toujours, cette ville prospérait grâce aux aventuriers qui allaient dans le désert pour ramener des matières premières avec eux.

Cette effervescence ne s’était pas du tout amoindrie.

C’était comme l’avait dit Rembrandt-san.

Pour ce qui était de l’effectif des aventuriers, leur nombre était en fait encore plus grand que lorsque la guerre avait commencé.

Vraiment incroyable.

“Hein ? N’est-ce pas ! C’est vraiment inhabituel de vous voir seul !”

Oh.

Quelqu’un s’est soudainement adressé à moi dans la foule de personnes se tenant devant moi.

Cette voix…

“Toa-san. Ça faisait longtemps. Il est rare de vous voir aussi toute seule.” (Makoto)

“Tout le monde est de sorti. Nous avons obtenu un travail de la ville, alors nous nous reposons un peu.” (Toa)

“En ville, hein.” (Makoto)

“Ouais. Cela veut dire que cette ville n’a pas encore l’intention de renvoyer des personnes dans le désert.” (Toa)

“Merci pour votre dur labeur. Est-ce que vous vous dirigiez vers la guilde des aventuriers ? Aviez-vous dans l’idée de retourner à votre occupation principale ?” (Makoto)

“Je me rendais à la guilde, mais ce n’est pas comme si j’allais revenir à mon métier. Il est probable que je ne retournerai pas dans le désert avant que cette affaire soit réglée. Pour le moment, je ne suis pas vraiment pressée de retourner dans le désert.” (Toa)

“… Je vois. Personnellement, je voudrais que les aventuriers continuent de s’associer avec Tsige en tant qu’aventuriers, mais puisque que c’est une urgence, il est impossible de faire autrement, hein.” (Makoto)

“En fin de compte, nous sommes simplement des épées. Quelle que ce soit notre efficacité, nous ne pouvons pas devenir des boucliers et nous ne pouvons pas non plus servir de substituts. L’inquiétude des gens simple du peuple.” (Toa)

“Bref, puisque nous allons au même endroit, pourquoi ne pas y aller ensemble ?” (Makoto)

“Avec plaisir.” (Toa)

Son expression s’est assombrie.

Dans Tsige, ils étaient le groupe d’aventuriers qui ont accumulé les plus grandes réalisations et étaient évalué comme ayant de puissantes capacité au combat. Et ils coopéraient actuellement avec cette ville.

Il y avait des groupes autre que le sien qui ont pris ça comme une requête de la guilde, aussi bien que des groupes externes à Tsige qui ont accepté de coopérer dans cette lutte.

Leur rôle était d’attaquer.

Tout comme Toa-san l’a dit, les aventuriers étaient des professionnels spécialisés sur l’offensive.

Pour parler franchement, ils n’étaient pas très bons pour les batailles défensives.

Même si je dis ‘pas très bons’, cela veut dire qu’ils étaient incapables de le faire, mais le problème serait de savoir leur efficacité réelle dans ce genre de combat.

C’était la raison pour laquelle Rembrandt-san et le parlement de cette ville les utilisaient pour des attaques surprises nocturnes.

Je pense que c’est le bon choix.

Si c’était pour des missions furtives ou pour attaquer des unités stationnées à bonne distance, Shiki ou Mio pouvaient les téléporter là-bas.

Au lieu de mener des batailles de front, ils attaquaient le ravitaillement et optaient pour des attaques surprises pour annihiler des troupes isolées ou sans renfort.

En termes de résultats, tout comme Toa-san l’a déclaré, c’était pratiquement un 10/10.

Il n’y avait pas une seule unité à avoir été mesure d’atteindre Tsige.

Aussi longtemps qu’il sera nécessaire de marcher pour venir ici, l’autre partie sait que s’ils atteignent une certaine distance par rapport à la ville, ceci serait catastrophique pour eux.

“Une force de défense, hein.” (Makoto)

“Des unités privées de grandes compagnies ont été rassemblées et ont créé quelque chose comme ça, mais… Honnêtement parlant, ça me rend anxieuse.” (Toa)

“Est-ce que leurs compétences sont bonnes ?” (Makoto)

“Évidemment. Mais pour ce rôle, il est indispensable d’avoir des gens avec pas mal d’expériences dans les batailles défensives. Nous poursuivions une situation où nous n’avons pas d’expérience dans ce genre de combat, quand viendra le temps où ça sera vraiment nécessaire…” (Toa)

“Si une force de défense est formée, le nombre de personnes pouvant passer à l’offensive pourrait augmenter et ceci nous donnerait un grand avantage dans les négociations pour faire accepter l’indépendance aux autres. Il est certainement vrai que ça serait quelque chose de bien.” (Makoto)

Mais cela ne sera pas facile.

Des gens avec pas mal d’expériences dans les batailles défensives, en outre, talentueux et non liés avec un pays. Même moi je pouvais dire que c’est quelque chose d’assez difficile à trouver.

“Pour moi qui ai acheté une maison dans cette ville et songe à y vivre longtemps avec ma sœur, c’est un point qui me dérange beaucoup. Raidou-san, n’avez-vous vraiment aucun candidat ?” (Toa)

“Aucun. Qu’est-ce que vous voulez dire par ‘vraiment’ ?” (Makoto)

“Je pensais que vous aviez un joker prêt à sortir en disant : ‘Halala, il y a une force de défense ici’.” (Toa)

Est-ce que tu me prends pour un chat bleu futuriste.

“Si je pouvais le faire, ça serait déjà fait. Ah, nous sommes arrivés à la guilde.” (Makoto)

“Exact. Vous avez tellement gagné en popularité en si peu de temps, il serait donc probablement gênant pour toi si des personnes nous voyaient ensemble. Bon, on se verra plus tard.” (Toa)

“Présente mes remerciements à Rinon pour toujours s’occuper de Komoe.” (Makoto)

“Compris !” (Toa)

À présent…

J’ai quelque peu compris la situation de la guerre grâce aux informations que Toa-san m’a données, mais… Actuellement, les aventuriers sont les forces militaires de Tsige, alors je me demande combien de temps nous pourrons maintenir ce statu quo.

“Raidou-sama !!!”

“Quoi ?!”

Est-ce qu’aujourd’hui tout le monde s’est donné le mot pour crier mon nom ?

Encore une fois, j’ai été soudainement interpellé.

Une personne de la guilde, hein.

“Nous étions sur le point d’envoyer une personne vous chercher. Rembrandt-sama et les autres attendent à l’étage. Vous êtes bien disponible, n’est-ce pas ?” (Employée de guilde)

“Ah oui, je vais y aller. C’est juste que je n’ai pas souvenir qu’il y avait une réunion aujourd’hui.” (Makoto)

“C’est une situation d’urgence et ils voudraient entendre votre opinion.” (Employée de guilde)

“Entendu.” (Makoto)

Rembrandt-san est dans la guilde des aventuriers ?

Je ne pense pas qu’entendre opinion aussi urgemment si c’était juste un problème sur les pourparlers concernant l’indépendance, alors s’est-il produit quelque chose requérant l’assistance de la compagnie Kuzunoha ?

Je me tiens rarement sur le devant de la scène, mais j’ai décidé de me mettre du côté de Tsige dans cette histoire.

Peu importe le cas, je devrais juste aller voir.

Tsige visait l’indépendance au milieu d’une guerre.

La compagnie Kuzunoha et moi vivions une vie quotidienne assez chargée en ce moment.