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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 233

Les agissements de Tsige

Tome 5 – Chapitre 233 – Les agissements de Tsige

“C’était rapide. Nous avions envoyé quelqu’un te chercher il y a à peine quelques instants.”

Quand j’ai été amené dans la pièce, ces mots m’ont été directement adressés.

À l’intérieur de cette salle, il y avait plusieurs personnes se tenant rassemblées devant des cartes et des diagrammes.

Le propriétaire de la voix était Rembrandt-san.

Il devait faire face à des journées bien remplies, et pourtant, pour une étrange raison, il semblait en être content.

Je me souviens qu’il a dit une fois : ‘En étant aussi débordé, cela me rappelle le passé et de lorsque j’étais jeune’. Ce n’était pas une plaisanterie, il était sérieux en fait.

“J’avais pensé à faire un tour à la guilde. Il ne devrait pas y avoir eu de grands changements dans les combats… Une affaire urgente est-elle survenue ?” (Makoto)

Il y avait une grande table ronde au sein de la salle.

Actuellement, cette pièce se situant dans la guilde des aventuriers avait l’habitude d’être utilisée pour décider de la politique et tactique à venir de Tsige.

Le motif en était que cet endroit était plus que sécurisé que n’importe quel site de compagnie (en dehors du nôtre).

Selon la localisation, il y avait certaines salles au sein des guildes des aventuriers qui étaient dissimulés grâce à la malice d’un certain Dragon supérieur.

Ils pouvaient repousser la plupart des magies et il était physiquement impossible de jeter un coup d’œil furtif ou d’entendre ce qu’il se passait de l’intérieur.

C’était le lieu le plus approprié pour parler de choses confidentielles.

Si tel était le cas, les autres pays souhaiteraient aussi la coopération de la guilde pour avoir accès à cette salle, mais c’était bien là le problème.

La guilde des aventuriers siégeait dans plusieurs pays, mais n’était contrôlée par aucun.

Apparemment, plus gros était le pays, plus il était difficile d’avoir des discussions confidentielles.

C’était la déclaration de Root alors qu’il s’esclaffait.

Si un pays demandait à avoir accès à cette pièce, la guilde des aventuriers n’auraient aucune intention de laisser fuiter des informations vers l’extérieur, mais… Seulement à l’EXTÉRIEUR. Il a dit que s’il pouvait s’en servir comme un avantage pour la guilde, il les utiliserait à sa guise.

C’était un bon mouvement pour lui et également pour les aventuriers.

Il voulait sans doute dire qu’il n’y a eu nul besoin de laisser fuiter des informations dans d’autres pays, il y avait de nombreuses manières de les utiliser autrement.

C’était donc la raison pour laquelle que peu importe le nombre d’informations sur le pays non fuité, il n’y avait pratiquement pas eu de demande pour l’accès à ce genre de salle.

Mais dans le cas de Tsige, peu importe ce qui fuitait, il n’y avait pas d’hostilité envers la guilde des aventuriers. Pour couronner le tout, ils étaient déjà dans une situation où ils devaient compter sur des aventuriers comme leur force militaire.

Si c’était une rencontre qui établissait les objectifs de chaque compagnie, ça serait une chose, mais si c’était une réunion qui décidait des objectifs de la ville, il n’y avait pas de problème à ce que des informations fuitaient.

Actuellement, aussi longtemps qu’ils prêtaient attention aux membres qui participaient aux réunions, il n’y avait pas lieu de craindre d’être écouté, ce qui était un grand mérite.

C’était la raison pour laquelle ils ont demandé à la guilde des aventuriers de leur prêter cette salle.

Il semblerait que plusieurs point aient suscité des inquiétudes, principalement au niveau de la sécurité, Il a été donc rapidement décidé qu’ils n’utiliseraient pas leurs bâtiments pour les réunions.

Au passage, au sujet de cette pièce, la guilde des aventuriers de Tsige paraissait être assez stricte sur la protection des informations liées aux terres dévastées.

Un peu comme le style de Root a percé les oreilles des murs.

Apparemment, si quelqu’un essayait d’espionner, il expérimenterait quelque chose d’horrible.

Suffisamment terrible pour prier le salut de l’âme des espions… Peut-être qu’il faudrait les voir comme des victimes.

“Je vois. Pour commencer, nous avons reçu une lettre de Koran pour former une alliance… Ou plutôt une demande de protection. Je voulais entendre ton opinion à ce sujet.” (Rembrandt)

“Mon opinion, hein.” (Makoto)

Des nouvelles assez récentes.

Après tout, cela faisait partie des informations que j’ai eues quelques instants plus tôt.

Rembrandt-san a acquiescé et a continué de discuter.

“Tu vois, puisque que nous ne pouvons pas continuer à les traiter comme les autres villes en raison de cette proposition, nos opinions divergent sur la manière de gérer les choses.” (Rembrandt)

C’est donc ainsi.

Après tout, nous serions obligés de les protéger.

Ce n’était simplement une discussion sur le fait de s’allier avec eux.

En d’autres mots, Koran sollicitait l’aide de Tsige pour couvrir leur arrière.

Ce qui signifiait que si Tsige était d’accord, Tsige aurait à faire face aux personnes ayant des griefs avec Koran et ceux qui voulaient mettre la main dessus.

Ah, c’est vraiment compliqué.

Je peux comprendre la raison pour laquelle ils étaient divisés.

Si nous devions faire vite, cela prendrait une journée. S’ils se mobilisaient normalement, ça prendrait entre deux et trois jours pour arriver ; Même ainsi, c’était toujours une ville différente.

Le fardeau va grandement augmenter.

“Il est certainement vrai que si nous prenons Koran sous notre aile, nous pourrions créer une ouverture. J’ai l’impression qu’il est naturel que tout le monde soit divisé à ce sujet.” (Makoto)

“Oui. Nous sommes littéralement divisés entre le oui et le non. Il y a même des gens qui pensent que c’est un plan de nos ennemis pour nous détruire de l’intérieur. Même ainsi, prendre trop de temps pour y réfléchir est effectivement un mauvais mouvement. Je m’interroge sur ce que nous devrions faire.” (Rembrandt)

“Ah, c’est donc la raison pour laquelle Tsige a envoyé des émissaires à Koran. Afin de découvrir les vraies intentions.” (Makoto)

“C’est exact. Koran est une ville voisine, qui plus est une ville portuaire. S’ils étaient déjà nos ennemis, ça serait comme si la lame de nos opposants était déjà sous notre gorge. Nous ne pouvons pas baisser notre garde.” (Rembrandt)

Cela veut dire que Rembrandt-san privilégie les dangers qu’apportera une relation avec Koran.

La réflexion sur la protection à leur fournir viendra une fois que ce point aura été pris en compte.

Je vois.

Mais pour être honnête, je ne crois pas que cette ville tourne ses crocs envers Tsige.

Koran prospérait en tant que ville portuaire proche de Tsige, mais ça ne faisait pas si longtemps que la situation était ainsi. Avant, c’était une petite ville portuaire semblable à bien d’autres.

Au point qu’on pouvait la voir comme une simple ville de pécheur.

La raison qui a fait basculer cette situation, c’était parce que Mio était allée dans cette ville, et peu de temps après, Shiki et les Anciens-Nains s’y étaient également rendus et ont apporté fortune à cette ville.

Même maintenant, notre compagnie achetait beaucoup de produits à cette ville et il y en avait également plusieurs qui suivaient une formation en construction navale dans cette ville.

Dans une ville comme celle-ci où je recevais de nombreux rapports des personnes s’y trouvant, il était impossible qu’un autre pays puisse agir en coulisses. Pas seulement ça, ils détenaient probablement la même autonomie que Tsige.

Leur proposition est de bonne volonté. Il est certes vrai qu’ils veulent que Tsige leur offre sa protection dans leur future association, mais je ne crois pas qu’ils feraient quelque chose de néfaste à Tsige.

… Non, ce n’est pas ça.

Même si c’est le cas, Rembrandt-san voudra s’en assurer avec des preuves manifestes, c’est bien pour ça qu’il a envoyé des émissaires.

Quoi que ce soit qui le dérange et le rend prudent, ça serait mauvais de simplement croire en quelqu’un comme moi.

Si cela concerne la situation actuelle de Koran, Rembrandt-san et les autres, qui sont ici, la connaissent probablement déjà de toute façon.

“Ce n’est pas comme si nous avions déjà gagné notre indépendance, je pense donc que la prudence est de mise. Koran est de bonne volonté en surface, alors quand les doutes se seront envolées et que l’indépendance deviendra une certitude, il ne devrait pas y avoir de problèmes à les prendre sous notre protection.” (Makoto)

Il paraît même que les Neptunes se sont également rendus dans cette partie de la mer.

Je ne sais pas comment ça se passe dans la mer, mais d’après ce que Serwhale-san et les autres m’ont dit, la mer de Koran est un bon endroit, un peu comme une station balnéaire.

“… Oh~, Koran est de bonne volonté, hein. Maintenant que j’y réfléchis, la compagnie Kuzunoha s’y est rendue pour acheter des produits de la mer, non ?” (Directeur A)

Un directeur d’une autre compagnie avec une certaine influence et avec des vêtements ornés de gemmes et de bijoux est entré dans la discussion.

Un homme dans la cinquantaine, de petite taille, mais assez jolie. Pour toutes ces raisons, il dégageait une bonne impression au premier regard.

Mais ses yeux étaient effrayants.

Des yeux plissés comme s’il voyait à travers vous.

J’ai entendu dire qu’il était le troisième ou quelque chose du même genre, mais il paraît qu’il était une personne très compétente.

J’ai reçu des informations sur tout le monde de la part de Tomoe et je me suis souvenu avoir eu peur par le degré d’exactitude avec laquelle tout le monde a été décrit.

Si je me souviens bien, son nom est Schirra-san.

“O-Ouais. Cette fois aussi, parmi les émissaires qui ont été envoyés, un de mes employés les accompagne.” (Makoto)

“Son nom est Tomoe-dono, pas vrai ?” (Schirra)

“Oui.” (Makoto)

“Il existe des antécédents indiquant que la compagnie Kuzunoha a déjà mené des négociations avec Koran sans rencontrer de problèmes, je suis donc impatient… De voir les résultats qui débarrasseront toutes doutes sur Koran.” (Schirra)

Hmm, en d’autres termes, Schirra-san fait partie de ceux voulant les placer sous notre protection ?

C’est sûrement ça, pas vrai ? S’il était contre, il aurait juste dit d’être prudent et ne serait pas plus exprimé.

“Schirra-dono est en faveur pour mettre Koran sous notre protection ?” (Makoto)

Je voulais confirmer au cas où.

“Ouais. Les cristaux de coraux, qui apparaissent de temps en temps dans cette ville, ont une grande résistance à l’élément magique de l’eau et ce n’est pas un mauvais ajout aux armures. Par le passé, nous avons agi quelque peu violemment avec eux et nous avons été interdits d’entrer à Koran. Je pensais à réparer notre relation avec cette occasion.” (Schirra)

Quelque peu violemment.

Ce n’est définitivement pas aussi simple. Pour être interdit d’entrer dans la ville, qu’ont-ils au fait au juste ?

“Nous avons simplement pensé à acheter des cristaux auprès des pécheurs qui semblaient être soucieux de remplir leur gamelle. Mais on dirait que pour une obscure raison, il y a eu un malentendu. Hahaha.” (Schirra)

Ils ont sans doute essayé de les acheter à 10% du prix de marché.

Il est certainement vrai que s’il contribuait dans cette affaire, ça pourrait devenir une bonne opportunité pour corriger ce ‘malentendu’.

En tout cas, cristaux de coraux, hein.

Notre compagnie n’achetait que seulement des produits de la mer et nous n’achetons pratiquement jamais de matières premières.

“C’est donc ainsi. J’ai aussi l’impression que si Tsige devient indépendant, nous pourrons nous entendre avec Koran. Cela serait formidable si nos deux compagnies pouvaient collaborer pour une mutuelle prospérité des deux villes, n’est-ce pas ?” (Makoto)

“… Ouais. C’est comme vous le dites. Bien que ce fut quelque chose causé par mon prédécesseur familial, nous avons déjà réfléchi sur nos actions. Veuillez présenter mes salutations aux habitants de Koran.” (Schirra)

Schirra-san a montré de la surprise pendant une seconde à la suite de mes paroles, mais il s’est vite repris pour afficher un sourire.

Et ensuite, après une salutation, il est vite retourné à la table ronde où la carte était étalée.

“Puis-je poursuivre, Raidou-dono ?” (Rembrandt)

“Je t’en prie.” (Makoto)

“Raidou-dono, crois-tu que Koran ne nous trahira pas ?” (Rembrandt)

“Je n’ai aucune preuve à l’appui, mais c’est le sentiment que j’en ai. Mais même moi je peux dire qu’il serait dangereux de s’occuper de Koran dans cette situation actuelle où la question de l’indépendance est toujours en suspens, je peux donc considérer que la prudence de Rembrandt-san est censée.” (Makoto)

“Je vois. Il y a deux points qui me gêne. Pourquoi est-ce que Koran, qui connaît une croissance fulgurante, requiert la protection de Tsige alors qu’ils savent à quel point cette prise de position sera dangereuse ?” (Rembrandt)

“…” (Makoto)

C’est une partie qui me dérange aussi.

Normalement, c’est la partie où ils diraient : ‘Faites comme vous le voulez, que vous ayez votre indépendance ou non, continuons notre relation sans aucun changement’. An ayant dit ça, ils auraient pu créer un accord secret.

Tsige aurait été aussi d’accord avec ça.

“Et l’autre point est… C’est un peu difficile à dire, mais je songe aux conséquences qui s’en suivront, ceci n’impactera pas seulement Tsige, mais également les autres.” (Rembrandt)

“Hein ?” (Makoto)

C’est la première fois que j’entends ça.

“Après tout, cela pourrait devenir tête de pont pour Tsige si nous la détruisions. Mais cette ville n’a reçu aucun dommage et ne devrait pas avoir de force militaire satisfaisante. Leur plaidoirie excessive envers Tsige, dans une situation où ils n’ont pas encore souffert de dommage. Cela serait difficile de ne pas le suspecter.” (Rembrandt)

“O-Oui.” (Makoto)

“Mais on dirait que Raidou-dono voit les choses différemment. En attendant les envoyés, et en fonction du rapport pouvant rendre mes inquiétudes inutiles, je pourrais finir par emprunter la mauvaise voie. Si je devais faire ainsi à ce stade, la ville tombera en ruine. Il est certainement vrai que notre relation avec Koran est bonne dernièrement. Si Koran ne vise seulement que notre protection, il ne fait aucun doute que ça serait une opportunité suffisamment intéressante pour la prendre en considération.” (Rembrandt)

Peut-être que Rembrandt-san a essayé de voir à travers de ce que ‘je voyais’, son regard était devenu plus acéré, comme celui de Schirra-san.

Arrête ça s’il te plaît.

Je l’ai suffisamment affronté avec Zara-san.

Mon trauma va refaire surface.

“E-Eh bien, je n’ai vraiment aucune preuve convaincantes. Koran et Tsige sont justes toutes les deux à la frontière des terres dévastées.” (Makoto)

“Hmm, si nous devons parler de manière générale, alors oui, tu as raison. Nos deux villes sont à la frontière ouest d’Aion. Même si nous sommes quelque peu espacés l’une de l’autre, la différence que l’une est au nord, l’autre au sud ; L’une proche de la mer, l’autre où nous sommes proches du désert.” (Rembrandt)

“Alors pourquoi ne pas étendre les remparts pour couvrir les deux villes et n’en faire qu’une seule ?” (Makoto)

“Tsige et Koran ?!” (Rembrandt)

“Tsige manque de terres et nous avons déjà choisi de combattre ce pays. Si nous allongions la route de la Grande Route Dorée jusqu’à Koran, la population pourra augmenter de plusieurs fois… Attends, mais qu’est-ce que je suis en train de dire ? Même à Rotsgard, il n’y a pas une ville d’une telle ampleur.” (Makoto)

Si nous regroupions la ville Académique avec les villes environnantes, ça serait d’une bonne ampleur, mais chaque ville n’est pas bien grande.

Ou plutôt, qu’est-ce que je suis en train de dire ?

Quelle chose stupide.

Ce monde est complètement différent du Japon moderne.

Il est impossible qu’ils soient en mesure de créer une ville aussi énorme.

“Devenir un… Avec Koran. Non, mais une telle chose est… Si nous pouvions résoudre ce problème… Se pourrait-il que…” (Rembrandt)

“R-Rembrandt-san ? Désolé, je viens de me souvenir que j’avais quelque chose à faire…” (Makoto)

“… Attends, mon affaire était complémentaire au départ. Désolé, mais peux-tu aller dans la salle située à deux pièces de celle-ci ? J’aimerais que tu m’accordes un peu plus de ton temps.” (Rembrandt)

“Ok. Mais…” (Makoto)

Rembrandt-san, qui était plongé dans ses pensées, m’a arrêté tandis que je partais.

Alors que j’avais dit quelque chose de si embarrassant que je me cacherais dans le premier trou s’il en y avait un !

“Sairitz-dono attends à cet endroit. Il semblerait qu’elle a quelque chose à voir avec le ‘bouclier’ de Tsige. Elle a demandé de faire venir Raidou-dono. Désolé, de te demander ça.” (Rembrandt)

Il a approché son visage de moi et a murmuré ça.

Rembrandt-san a prononcé ce nom ; Le nom de la régente de l’union Lorel qui agissait dans l’ombre pour l’indépendance de Tsige.

C’était la vraie raison de mon appel ici.

Je ne pouvais juste m’enfuir à cause de la gêne.

Il s’agissait d’une préoccupation qui inquiétait l’aventurière Toa-san.

Eh bine, je ne pourrai pas échapper à Rembrandt-san de toute façon.

“… Entendu. Je vais donc vous quitter.” (Makoto)

“Oui. Désolé de t’avoir dérangé… Une ville où l’on aurait besoin d’une journée pour la parcourir d’un bout à l’autre. Dans les terres dévastées, non seulement nous pourrions obtenir de grande quantité de terres, mais aussi un accès direct à la mer… Est-ce… Le moment de nous jeter à l’eau sans même en connaître les dangers ?” (Rembrandt)

En laissant Rembrandt-san qui murmurait quelque chose, je me suis dirigé vers la salle où Sairitz-san était supposée m’attendre.

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