Tome 5 – Chapitre 240 – Raidou et Izumo
Et donc… Avec un regard semblable à une transe, Izumo parlait sans arrêt de sa terre natale, de lui-même et bien d’autres choses.
Dans un jeu, il aurait manifestement le statut ‘Confusion’. Il était impossible pour lui d’expliquer logiquement les choses dans un tel état. C’était un compte-rendu chaotique.
Pour dire les choses franchement… J’ai arrêté d’écouter depuis un bon moment.
Au milieu de sa discussion sur un vaseux amour aveugle comparable à un drama, il a parlé du folklore de Lorel et de l’histoire de la cité, comme pour un entracte, mais il est très vite retourné à son drama. Quiconque aurait mal au crâne avec un tel exposé.
Mais il y a eu des moments où il a dit des choses importantes comme si de rien n’était.
Peu importe la douleur de la migraine et la quantité de salive qu’il gaspillait, je n’aurais pas grandi si j’avais laissé ses informations s’échapper.
À présent, je vais juste donner l’apparence d’écouter, hocher de la tête de temps en temps, et à un moment, apporter du thé en attendant qu’il eut fini.
Je dis ‘juste’, mais j’ai une idée approximative de ce dont il parle.
…
Eh bien, oui. La rivalité entre Tokyo et Kyoto, et cette querelle qui entraînait les choses dans une situation désastreuse, c’était quelque chose qui s’était même produit dans ce monde. Probablement…
Apparemment, Naoi et Kannaoi avaient une relation similaire.
Ensuite, en ce qui concerne le problème de la famille d’Izumo : La maison Osakabe, qui est originaire de Kannaoi, s’est divisée il y a de ça fort longtemps, et en conséquence, la maison Ikusabe est née.
Ikusabe œuvrait en tant qu’épée et bouclier de Naoi, et comme branche de la famille, ils ont servi une autre famille quelque part tout en gagnant régulièrement de l’influence.
Et ainsi, de nos jours, l’influence des deux familles est devenue équivalente, alors lorsque le sujet d’avoir une relation d’égal à égal a été abordée, ça ne s’est pas bien passé et une querelle en est ressortie.
La branche familiale, avec laquelle les ponts ont été coupés, avait suffisamment gagné en puissance pour être reconnue par la famille principale, mais ont ri de leurs efforts. Je suppose que c’est quelque chose de ce genre.
Je ne suis pas du genre à regarder tout le temps des dramas, et pour être honnête, je ne trouve pas ce genre de choses intéressantes.
… Au Japon, il y avait le classique ‘Le Dit du Genji’, il était donc sans doute populaire auprès du grand public.
Lors de mes années scolaires au collège, je m’y suis intéressé et je l’ai lu jusqu’au bout, mais bon, je ne comprenais pas ce qui était si intéressant.
À la rigueur, ce que j’ai le plus apprécié avait été la description du mode de vie de la noblesse de cette époque.
J’avais lu aussi ‘Pillow Book’, et je me souviens que j’avais été absorbé par des choses comme le calendrier solaire, lunaire et Tenpo.
Eh bien, j’avais appris des choses comme : Jusqu’à quand le Japon a utilisé le calendrier Tenpo (1872) et que le calendrier luni-solaire du Japon est dénommé calendrier Grégorien dans le reste du monde.
Même si je le savais, cela n’avait pas grandement affecté mes notes.
J’étais simplement satisfait de l’avoir appris et je ne le regrettais nullement.
Mon temps est limité, et si je trouvais quelque chose qui m’intéressait, j’estime que ce n’est pas une mauvaise chose d’essayer d’en apprendre plus.
Que ces choses fussent des informations sur une certaine période du Japon, l’arc, des mangas parfois et des jeux où de belles filles apparaissent…
Plutôt d’hésiter sans rien avoir fait, ce n’était pas une perte de temps.
Depuis mon arrivée dans ce monde, il y a eu bien des choses qui se sont avérées utiles, et en réfléchissant à Lorel, qui était un lieu où la culture japonaise avait bien pris, il pourrait y en avoir d’autres utiles.
Ah, la respiration d’Izumo était irrégulière.
Son visage était enfin redevenu normal. Peut-être que c’était fini ?
Bon bon, j’ai ressassé le passé pendant que j’attendais.
“Pff… Pff……” (Izumo)
“Tu as beaucoup parlé. Bois un peu de thé et calme-toi.” (Makoto)
“Merci… Beaucoup.” (Izumo)
“Sérieusement, cela fait me sentir mal d’avoir un de mes étudiants qui s’inquiète pour moi.” (Makoto)
Peu importe ce dont il parlait, j’ai répondu une réponse bateau.
“Ce n’est pas le problème !” (Izumo)
“Ça l’est. Le fait que tu t’inquiètes pour moi signifie que tu crois que je ne puisse surmonter le labyrinthe, pas vrai ?” (Makoto)
“… Non, je n’ai rien dit de tel et je ne le crois pas non plus.” (Izumo)
“Et en ce qui concerne ta famille. Si tu souhaites mon aide et la demande, ça ne me dérange pas de te donner un coup de main. Mais… Je n’ai aucune intention d’interférer dans des problèmes que tu pourras résoudre par toi-même.” (Makoto)
“Oui.” (Izumo)
“Je n’ai pas l’intention de changer ma politique, je considère ça aussi comme ma ligne de conduite à ne pas franchir entre élève et enseignent. Mais… On dirait que cela a fini par te coincer encore plus. Désolé.” (Makoto)
“Non ! Je n’avais pas l’intention de causer des problèmes à Sensei et même si vous ne me l’avez pas demandé, j’ai tout déballé… C’est embarrassant. J’ai entendu des rumeurs selon lesquelles Sensei et Sairitz-sama se sont rencontrés pendant le festival de l’Académie, et depuis lors, ceci s’accumulait petit à petit.” (Izumo)
“Il est vrai que je l’ai connu à ce moment-là. Juste après, cet événement malheureux s’est produit et nous a rapproché. À ce propos, cela n’a rien à voir avec toi ou ta famille.” (Makoto)
Nul besoin de mentir.
“En y réfléchissant normalement, ça serait le cas, mais… Quand je suis seul, je finis par trop réfléchir… Je sais que c’est une mauvaise habitude.” (Izumo)
Alors Izumo avait l’habitude d’être en proie à des illusions.
Lors de mes années de lycée, j’étais également du genre à garder mes problèmes pour moi et les accumuler, je ne peux donc rien dire.
Il est certes préférable de consulter quelqu’un d’autre, et pourtant, pour une quelconque raison, j’ai fini par essayer de le résoudre par moi-même avec ma vision étroite.
En outre, tu t’entêtes qu’on s’est ta propre décision.
Je me demande la raison pour laquelle cela arrive ?
Même en regardant en arrière, je ne le comprends pas très bien.
“Désormais, confie-toi à tes amis. Après l’avoir consulté, tu te sentiras plus à l’aise. Cette fois, tu l’as fait avec moi, alors c’est quelque chose que tu peux faire.” (Makoto)
“Hahaha, exact.” (Izumo)
“Je considère Jin, Daena, Misura et Amélia comme fiables ; Si c’est lié à de l’argent : Sif et Yuno sont la solution… Bon, la dernière n’est probablement pas la meilleure idée, mais bon.” (Makoto)
“Oui.” (Izumo)
Apparemment, Izumo s’était détendu. Il m’a adressé un sourire et a bu son thé.
Son regard était redevenu normal.
Il devait être soulagé d’avoir pu dire tout ce qu’il avait accumulé.
“Et donc, si un de mes étudiants compte sur moi, même si c’est problématique, je n’ai pas l’intention de refuser. Je n’ai aucune envie de l’encourager, mais si tu as des problèmes et que tu as besoin de mon aide, n’hésite pas à venir me voir. Pour éviter que tu ne sentes mal à l’aise à ce propos, je te demanderai une compensation financière.” (Makoto)
“… Une compensation financière pour Sensei… Cela devrait au niveau d’un budget annuel d’un petit pays, n’est-ce pas ? Je ne pourrais pas la payer.” (Izumo)
“Bien sûr, aussi longtemps que tu as l’intention de payer, je suis prêt à le considérer comme un prêt sans intérêt et sans limite de temps. C’est un privilège de mes étudiants.” (Makoto)
“C’est la première fois que j’en entends parler.” (Izumo)
“Normal. Je viens juste de le créer à l’instant pour toi.” (Makoto)
“…” (Izumo)
“Et donc, Izumo, que veux-tu faire ?” (Makoto)
“Hein ?” (Izumo)
“J’ai compris que ta famille a de nombreux problèmes et que ta position est délicate. Que tu es inquiet pour moi qui vais aller dans le labyrinthe.” (Makoto)
Ou plutôt, c’est tout ce que j’ai compris.
Parce que tu sais, le discours d’Izumo sautait d’une discussion à une autre, comme le ferait des lycéennes.
“…” (Izumo)
“Si tu le souhaites, je peux t’emmener avec moi pour que tu puisses me guider dans le labyrinthe. Ou désires-tu que je me tienne à tes côtés lors de ta discussion avec la maison Ikusabe ou la maison Osakabe ?” (Makoto)
“Ah, c’est…” (Izumo)
L’expression du visage d’Izumo est passée à celui de la surprise.
Pourquoi ?
J’ai pensé avoir présenté le plan pouvant résoudre les choses le plus rapidement.
“Ma seule affaire là-bas est avec le groupe de mercenaire et Sairitz-sama m’a également parlé du donjon. En sachant ça, j’ai jugé qu’il n’y aurait pas de problèmes. Donc même si avec ça tu te sens toujours mal à l’aise, ça ne me dérange pas de t’emmener avec moi. J’ai dit tout ce que j’avais à dire.” (Makoto)
“… Non. Si c’est Raidou-sensei, il est probable… Non, ça va bien se passer. En ce qui concerne ma famille… Si Sensei était à mes côtés, j’ai l’impression que je pourrais régler la situation par le dialogue.” (Izumo)
“Je vois…” (Makoto)
Hmm ? Son état d’esprit a-t-il changé ?
Je le ressentais en quelque sorte.
En ayant vu ça, il est probable qu’il ne fera pas ça pour lui-même, ça devrait être bon.
“Mais je le ferais moi-même. Un jour… Dans un proche futur. Assurément.” (Izumo)
“Je vois. Je ne sais pas combien de temps je pourrai t’enseigner, mais il te reste pas mal de temps dans l’académie. Être troublé peut aider à ton développement. Sois troublé autant que tu le souhaites, ensemble avec tes amis.” (Makoto)
“… Comme je le pensais, Sensei est vraiment impressionnant. Même si vous semblez avoir cet âge ou encore plus jeune, vous me faites vraiment réaliser la différence entre nos âges.” (Izumo)
“Tout comme vous le savez tous, mon âge est exactement celui qu’il parait, ok ? Si tu veux parler à quelqu’un de tes sentiments envers une personne qui a vécu une ou plusieurs centaines d’années, tu peux aller voir Shiki.” (Makoto)
Parce que c’est exactement le cas.
“Et c’est reparti. Veuillez ne pas me berner avec vos plaisanteries. Ce que je sous-entends par la différence entre nos âges n’était pas une question d’âge, mais de maturité. Un an, un mois, une semaine, une journée, une seconde ; La maturité est liée par ses racines mêmes. À l’heure actuelle, j’essaye de faire de mon mieux pour évoluer aussi vite que possible.” (Izumo)
“…” (Makoto)
J’ai l’impression d’être à nouveau sur-estimer.
En tant que professeur, ce n’est pas forcément une mauvaise chose.
Il n’est pas bon d’être perçu comme quelqu’un qui les aide par commodité, alors je les ai prévenus que je demanderai une compensation financière, mais bon, ils ne devraient sans doute pas compter sur moi trop souvent.
Je suis un professeur, pas un outil pratique.
“Je suis vraiment désolé pour aujourd’hui. Je vais prendre congé à présent !!!” (Izumo)
Izumo a fermement incliné la tête et sans attendre un retour de ma part, il est parti de lui-même.
“Il a tout laissé sortir et a résolu un grand nombre de choses par la même, hein. C’est bien mieux que le voir abattu. Et donc, Shiki, au bout du compte, de quoi parlait-il au juste ?” (Makoto)
J’ai interpellé Shiki qui était proche.
Il ricanait tandis qu’il sortait de sa cachette.
“Je suis surpris qu’il fut autant acculé. C’était une petite erreur de calcul de ma part. Être troublé par quelque chose d’aussi stupide pourrait être le privilège de la jeunesse.” (Shiki)
“Stupide, tu dis. Tu ne fais montre d’aucune pitié.” (Makoto)
“Et en vérité, Il s’est retrouvé bloqué dans ses propres illusions sur le labyrinthe et la puissance de Waka-sama, et je ne pense qu’il soit utile de se renseigner sur l’histoire derrière le labyrinthe auprès des habitants de Lorel qui l’adorent comme une divinité.” (Shiki)
“Ils le perçoivent ainsi, hein. Je n’ai pas entendu ça dans ce monde, mais cela me rappelle des souvenirs.” (Makoto)
“Vénérer quelque chose qui n’est ni la Déesse, ni les Esprits ?” (Shiki)
“Ouais. Au Japon, il y a eu des fois où des personnes ont vénéré des choses qui leur ont porté préjudice. J’ai entendu dire que c’était principalement des Divinités maudites ou qui avaient une mauvaise compatibilité avec les gens. Une sorte de coutume pour les apaiser. Mais maintenant que je suis un monde où la magie existe, je me demande comment ça fonctionne ? Il y aurait sans doute des points de vue différents.” (Makoto)
J’ai arrêté d’utiliser le principe de ‘Divinité mauvaise’.
C’était probablement l’influence de ma venue dans ce monde.
J’ai commencé à songer que ce n’était parce que une existence a fait du mal à des gens qu’elle était forcément maléfique.
“Vénérer pour apaiser, hein. Quelle foi singulière.” (Shiki)
“Je ne sais pas si ça peut être considéré comme de la foi. Eh bien, hormis ça, je comprends maintenant la divinité derrière le labyrinthe.” (Makoto)
Si même les noms des Divinités Naobi et Yaso-Magatsuhi sont impliqués, je peux affirmer que le peuple de Lorel a développé ce genre de mentalité depuis bien longtemps.
Il paraissait qu’il y avait également des sources d’eau chaude et je pouvais comprendre la raison pour laquelle Tomoe voulait y aller.
J’avais l’impression que le folklore et la culture japonaise ont pris d’une manière étrange, mais même s’ils réfléchissaient d’une manière différente, ça resterait intéressant.
“En ce qui concerne la famille d’Izumo, ce n’est pas une impasse comme il semble le croire. Parmi la branche principale et secondaire familiale, cela est assurément bloqué, mais ce problème pourrait être considéré comme mineur du point de vue extérieur. C’est rempli de trou ou de moyen pour riposter.” (Shiki)
“Est-ce donc ainsi ?” (Makoto)
J’ai seulement pensé que c’était une histoire vaseuse~.
En laissant de côté le bon sens de Lorel, de mon point de vue, cela me semblait si loin que ça surpassait ma compréhension.
Apparemment, ce genre de choses arrivait souvent pour les maisons de la période Edo, mais pour quelqu’un ayant le bon sens du Japon moderne, c’est juste…
“L’ancienne maison de Kannaoi, Osakabe, a expulsé la famille Ikusabe il y a plusieurs centaines d’années dans le passé et a fini par servir une maison gouvernante à Naoi. C’est une histoire assez bien connue dans Lorel.” (Shiki)
“Cela signifie que la maison Ikusabe et Izumo-kun sont des célébrités, hein.” (Makoto)
“Il est vrai que les Ikusabe ont gagné en nombre, alors ce n’est pas certain, mais à cette allure, il sera nécessaire d’avoir un profond lien du sang afin de s’y impliquer. La maison Ikusabe œuvre de l’intérieur et l’extérieur. Pour l’expliquer d’une manière plus compréhensible pour Waka-sama, Cela serait travaillé comme samouraïs et ninjas.” (Shiki)
“Hmph~, Oniwaban. Ils ont une face publique et secrète, mais ils ont certainement des personnes ayant un samouraï comme ascendant, comme Koga et Iga. (NTF : Oniwaban est un groupe employé par le gouvernement pour les opérations souterraines, établi par Togukawa.). ” (Makoto)
Cela sonne comme plutôt cool.
“Ah, Waka-sama, ce n’est pas le pays envers qu’ils sont dévoués, mais la maison de leur employeur. C’est quelque chose qui m’a aussi surpris, mais on dirait que la famille Ikusabe soit au service de la maison Kahara. Il ne l’a pas dit directement, mais on pouvait le comprendre.” (Shiki)
“Kahara. Kahara… Tu sais, j’ai une connaissance du nom de Kahara-san. En outre, c’est quelqu’un du monde de la politique.” (Makoto)
C’est donc la raison pour laquelle Izumo a autant réagi.
Il semble que le doute ne soit plus possible.
“Oui, cette personne est en fait au sommet de la maison Kahara. Sairitz Kahara. Le monde est tout petit. Quand Tomoe-dono m’a sorti ce dicton, je n’ai pas réagi sur le coup, mais dans des moments comme celui-ci, il est tout à fait approprié.” (Shiki)
“Exact.” (Makoto)
“En tout cas… La manière avec laquelle tu as interagie avec Izumo était splendide. Tu as pu le soulager sans que je ne sois là. Très bien joué.” (Shiki)
“J-Je vois… En réalité, je n’ai pas écouté la moitié de ce qu’il a dit” (Makoto)
“Huhuhu, ne sois pas si humble. Je vais recouper les différentes informations d’Izumo et te les soumettre plus tard. Quand tu auras du temps libre… Peut-être que quand tu avanceras dans le labyrinthe, tu pourras les vérifier.” (Shiki)
“Merci, je vais le faire.” (Makoto)
La maison que sert la famille Izumo est celle de Sairitz-san, hein.
J’ai comme l’impression que c’est devenu plus compliqué.
Sairitz-san elle-même n’a rien dit sur Izumo ou sa famille, alors… Pour le moment, c’est salvateur.
Non, est-ce vraiment le cas ?
Cela ne deviendra pas encore plus compliqué ?
En fait, je ramènerais Tomoe et Mio cette fois, alors je suis plutôt optimiste sur le fait que nous serions en mesure de gérer le plupart des problèmes.
Honnêtement, je voudrais que le problème soit à un niveau auquel nous pouvons faire face.
“De plus, ce qui m’ennuyait, c’était la Fée la plus belle et la plus forte qui protège le labyrinthe, Mariko-san et l’existence du Dragon des ténèbres ou était-ce le Dragon des ombres ? Le dragon supérieur de Lorel devrait être ‘Le Voile de la Nuit’, Doma. Mais… D’après ce qu’Izumo m’a dit, celui qui a crée le labyrinthe Yaso-Katsui est le Dragon des Ombres, Futz. C’est un nom que je n’ai jamais entendu avant.” (Shiki)
“Maintenant que tu le mentionnes…Sairitz-san a aussi parlé du Dragon des Ombres, Futz… Si je me souviens bien, cette place devrait là où vit le Dragon supérieur, Doma. Root a aussi déclaré ça.” (Makoto)
Même si c’est un pervers, il ne mentirait pas sur les Dragons supérieurs.
Après tout, j’ai Tomoe de mon côté.
Futz, hein.
C’est un nom qui a une profonde relation avec les légendes du Japon comparé à Doma.
C’est ainsi, mais… En termes de problème, j’ai l’impression que Futz est bien plus dangereux.
Mais Doma devrait être sous la garde de Root sous la forme d’un œuf.
Bien qu’il y ait des chances qu’il soit déjà né et soit retourné chez lui.
… Exact, rencontrons à nouveau Root.
Écoutons ce qu’il a dire sur Doma et ce type dénommé Futz.
Après tout, Izumo n’a rien dit sur lui.
“Bref, Mariko-san, hein. C’est le nom d’une personne.” (Makoto)
“Si c’est une Fée d’un donjon, je me demande quel genre ça sera. Peut-être apparenté aux Nains ?” (Shiki)
“Mariko-san, la Naine, hein. Je peux seulement en ressentir de mauvaises ondes.” (Makoto)
“Cela serait bien si les Anciens-Nains était au courant. Ça n’a pas été mentionné avant lors de nos discussions, alors je ne m’attends pas à grand-chose.” (Shiki)
Futz et Mariko-san, hein.
J’ai rassemblé davantage d’informations.
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De retour de la compagnie Kuzunoha, Izumo était arrivé au parc qui pourrait être un sacré détour par rapport à son chemin de retour.
C’était le parc le plus grand et plus récent dans la ville, avec deux énormes arbres comme symbole.
Afin de ne pas oublier l’insurrection des variants, un monument en pierre commémoratif a été installé et est devenu la pierre tombale des nombreuses vies perdues, c’était aussi un endroit qui était considéré comme un lieu pour apaiser les esprits des morts. C’était une place débordant de monde.
Une fontaine à eau, une forêt et une esplanade avec du gazon.
Ce lieu faisait partie des favoris d’Izumo.
“C’est différent des jardins de Lorel, mais cette place est spéciale.” (Izumo)
Assis sur le banc, il se parlait tout seul.
Son expression était sereine et il n’y avait aucune trace de la tourmente qu’il avait avec Makoto.
“Après tout… Ce banc, cette pelouse, cette fontaine à eau, cet arrangement de pierre… Ce sont tous des choses que j’ai réalisées moi-même.” (Izumo)
Faisant partie de la main d’œuvre de la reconstruction, les étudiants de Raidou avaient activement participé aux travaux.
Cela en faisait également partie.
Pour Izumo qui avait utilisé tous son mana et sa force physique jusqu’à presque s’effondrer, cette place, qui lui servait de réalisation de ce qu’il avait accompli, était un endroit spécial pour lui.
Lui-même n’en était pas conscient, mais pour lui, cette ville était déjà devenue quelque chose de spéciale.
Quand il le remarquera dans un futur proche, ceci le fera encore grandir.
“Sensei a complètement vu à travers une personne comme moi avec qui il ne parle pas beaucoup. Sans demander à des employés de son magasin, il lui a même ramené du thé. J’ai dû avoir l’air pathétique.” (Izumo)
Le sourire des enfants qui ont survécu à cet événement, leurs parents qui les surveillaient et des couples âgés, guérissaient leur cœur d’Izumo.
Pour une quelconque raison, leurs silhouettes joviales rendaient fier Izumo.
La place, qu’ils avaient eux-mêmes crée, était utilisée joyeusement par d’autres personnes.
Sans se soucier de savoir s’ils étaient des Hyumains ou des Demi-humains, il était juste heureux de voir cette scène.
“J’ai été… Troublé par mes propres réflexions, je me suis donc rendu chez Sensei sans prévenir et je lui ai tout déballé. Je songeais à quelque chose d’incroyablement vil en demandant à Sensei de faire quelque chose à propos de ça. Si c’est lui, il pourrait réaliser tout ça en un tour de main. En songeant que si c’était le cas, il pourrait facilement résoudre ça pour moi. J’ai pensé à quelque chose d’aussi stupide. Consciemment ou non, j’en étais persuadé au fond de moi. Dans sa classe, j’ai vu des personnes de la branche principale ou secondaire apparaître en morts-vivants, cela a renforcé un ressentiment injustifié envers Sensei. Et il m’a répondu d’une manière si directe que j’ai maintenant compris cette partie sombre en moi.” (Izumo)
Izumo avait vu des personnes, qu’il connaissait, portant des armures et des heaumes traditionnels lors de l’illusion de la classe de Makoto.
Ils avaient exprimé leurs propres désirs tandis que la résignation et la mort approchait d’Izumo.
La raison pour laquelle il s’est réveillé plus lentement, que ses vraies capacités le permettaient, était dû au fait qu’il avait assisté à quelque chose qu’il ne pouvait pas voir et cela l’avait distrait.
Mais Izumo n’avait pas consulté Jin et les autres, et vérifier ce qu’ils avaient combattu.
“Si c’est Sensei, il peut facilement conquérir une telle chose qu’un donjon et c’est sans doute facile pour lui de rencontrer Pique-Nique au Jardin des Roses. Même ma maison, si Sairitz-sama coopérait, elle tomberait comme si de rien n’était en un instant. Ce que je souhaite, ce que je veux faire ; Tout ça peut être facilement régler par cette personne. Mais bon, ça ne serait pas moi qui l’aurais fait. Ce n’est pas une bonne chose.” (Izumo)
Pour couronner le tout, Raidou a déclaré à Izumo qu’il l’accepterait comme un travail sans sentiment de contrainte.
Pour Raidou, Makoto, c’était une plaisanterie.
Parce qu’il a cru que c’était quelque chose qui ne requerrait pas beaucoup d’effort, il a sans doute accepté cette requête d’Izumo avec en tête un paiement comparable à celui d’un repas.
Même sa suggestion.
Il a simplement dit ça parce qu’il pensait vraiment que c’était le moyen le plus simple et le plus rapide pour le résoudre.
“En plus, ma blague sur un budget comparable à celui d’un petit pays… Il ne l’a pas réfuté. S’il s’agit d’un paiement fractionné, je pourrais payer une telle quantité d’argent. ‘Je vais devoir déployer une grande puissance’, c’est ce que Sensei pensait, hein.” (Izumo)
Magnifiquement erroné.
Un incroyable malentendu.
Pour quelqu’un comme Makoto, c’était très bien joué de sa part.
“Alors, les fiançailles avec la princesse Osakabe, le lieu de travail et l’affaire sur l’héritier Ikusabe… Je dois lui montrer que je peux les résoudre moi-même et avancer sur le chemin que je souhaite. J’ai des compagnons fiables et tout comme Sensei l’a dit, ma vie a l’académie est loin d’être finie !” (Izumo)
Se levant du banc, il contemplait la vision de la ville dans l’espace visibles entre les arbres.
Les coins de sa bouche se sont silencieusement relevés.
Jusqu’à maintenant, il avait seulement pensé à augmenter sa force pendant qu’il poursuivait sa vie dans l’académie.
Il croyait qu’avec le temps, il travaillerait à Lorel comme l’un des Ikusabe et servirait la maison Kahara.
Avec le temps, il recevrait des propositions de mariages pour environ 4 à 5 épouses, entraîner ses enfants et se retirer.
Il n’avait pas de doute ou d’insatisfaction du parcours qui lui avait été programmé.
Mais tout a changé lors de sa rencontre avec Raidou et sa classe.
Ce n’était pas seulement sa classe.
Sa rencontre avec Jin et les autres a également joué un grand rôle pour qui Izumo.
Une personne qui a des désirs clairs ; Une personne qui a sa propre famille et a changé ses désirs ; Des personnes qui ont un futur programmé, et pourtant, s’y confrontait d’une manière différente de lui ; Une personne qui était incroyablement dévouée à son propre chemin pour quelqu’un.
Et puis, il y avait une autre personne qui était troublée comme lui.
En outre, la compagnie Kuzunoha utilisait des kanji pour le nom du magasin, les marchandises et les employés.
Les nombreux nouveaux et puissants ‘médicament’ avaient changé Izumo en bien et en mal.
Au point que… Il a finalement découvert un futur différent de celui de son rôle dans la maison Ikusabe.
“Jin a déclaré qu’il allait régaler les candidats kouhais candidats au Gotetsu. Rejoignons-les.” (Izumo)
Se souvenant de ses kouhais qui était proche de l’effondrement, Izumo a rigolé.
Mais en même temps, il les trouvait attendrissants
Tout comme Raidou l’a sauvé d’une manière ou d’une autre, ils seraient également en mesure d’obtenir quelque chose en suivant la classe de Raidou.
C’était une pensée que son ancien lui n’aurait jamais imaginé puisque cela augmenterait son nombre de rival.
Pour une raison quelconque, Izumo était capable de réfléchir de cette manière.
Une fois encore, le chemin de l’un des élèves de Raidou a commencé à se construire.