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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 242

Agir séparément est un plan d'action basique

Tome 5 – Chapitre 242 – Agir séparément est un plan d’action basique

Nord-Ouest de Lorel.

L’endroit était rempli de chaîne de montagnes et peu d’Hyumains venaient dans cette zone.

En dehors de plusieurs colonies de Demi-Humains vivant en autonomie, il y avait de nombreux volcans et de profonds ravins dans cette zone.

Cela faisait partie du territoire de l’union Lorel, mais c’était l’une des zones qu’ils n’avaient pas pu développer.

“N’est-ce pas Beren ! Ça faisait longtemps. Cela faisait quoi ? 30 ans ?”

“J’étais nostalgique, alors je suis passé. Cet endroit… n’a pas beaucoup changé depuis la dernière fois que je suis venue.” (Beren)

Une certaine personne était arrivée à un volcan de cette zone.

Une petite taille, pourtant bien bâtie et une longue barde.

Beren, l’Ancien-Nain.

Il visitait un village Nain qu’il avait déjà visité par le passé.

“Qu’est-ce qui changerait en juste quelques décennies ? C’est la même pour cette montagne et nous. Je ne sais pas à quoi cela ressemble pour toi qui vas de voyage en voyage.”

“Cela semble pareil. C’est la raison de ma nostalgie, hein.” (Beren)

Beren contemplait cette vision qui n’avait pratiquement pas changé par rapport à ses souvenirs.

Pour les Nains, comme les Anciens, ils étaient une race qui considérait les décennies comme un court laps de temps.

Et pourtant, ce visiteur familier a déclaré que cette place le rendait nostalgique.

Le Nain, qui était venu saluer Beren, avait une expression perplexe.

“… Quelque chose s’est produit. Tu peux m’en parler.”

“Plutôt que des mots, il serait plus simple de te le montrer, non ? Attrape.” (Beren)

“Hé, ne jette pas soudainement ce… C’est ?!!”

Beren avait lancé quelque chose enveloppé dans du tissu.

C’était trop gros pour être de l’alcool.

L’homme, qui l’a reçu, a retiré le tissu et a regardé son contenu.

C’était une petite hache qui faisait 1 mètre de la poignée à la tête.

Tandis qu’il l’examinait, il a remarqué que le nom de Beren était gravé dessus.

L’exécution sobre de son nom pourrait être considérée comme la marque de fabrique de Beren.

Il n’y avait aucun doute que c’était une création de Beren.

Mais la raison pour laquelle l’homme était surpris, c’était la qualité de la hache en elle-même.

“C’est l’une des choses que j’ai faites récemment.” (Beren)

“Incroyable. Ouais, c’est incroyable, mais… Je vois clairement ta marque là-dessus. Quelque chose d’aussi impressionnant… A été faite par toi ?Remarquable. Vraiment remarquable. Mais depuis quand…”

“J’ai vécu ce qu’on pourrait considérer comme ‘une rencontre du destin’. Je voudrais discuter avec le chef du village. Lui parler de l’époque où j’étais parti d’ici, de l’endroit où je suis allé par la suite, et aussi… La rencontre que je t’ai parlé un peu plus tôt.” (Beren)

“O-Ok ! Bon, viens avec moi. Sérieusement… La première fois qui tu étais venu, c’était soudainement, mais ton retour l’a été également. En plus tu réapparais tel un maître forgeron capable de réaliser une création aussi monstrueuse ! Tu me le raconteras en détails après, compris ?!”

L’homme guidait joyeusement Beren.

Eh bien, c’est vraiment un endroit immuable. Si c’était le moi du passé, j’aurais considéré ça comme normal. Même moi je n’arrive pas à le comprendre. Suite à l’attaque de l’Araignée de la Calamité, j’ai rencontré Tomoe-sama et Waka-sama ; Cela n’a fait que quelques années et encore, on peut à peine parler de quelques années.)

Ces années il avait pu clairement sentir que ces aptitudes augmentaient tous les jours.

En outre, cela se poursuivait jusqu’à nos jours.

Les connaissances qu’il a acquises en ayant interagi avec de nombreuses espèces, Tomoe, Mio et Shiki. En plus de ça, plusieurs techniques inconnues que leur dirigeant, Makoto, a apporté.

Pour Beren et les Ancien-Nains, c’était une ère où ils pouvaient tout absorber alors qu’ils poursuivaient leurs tâtonnements et accroissaient leurs aptitudes.

Évidemment, dans leur vie à Asora, il arrivera un jour où un mur se dressera devant eux, il y aura beaucoup de choses qui occuperont leurs esprits à ce moment-là.

Mais ça, c’était dans le futur.

La quantité d’expérience qui s’accumulait régulièrement se transformait en quelque chose. Ce genre de bonheur était en fait savouré par les Ancien-Nains d’Asora.

Il n’y avait rien de plus magnifique pour une race d’artisan.

(Ce n’est pas seulement des armures. Il y a aussi la céramique et la machinerie lourde miniaturisée. Je me demande quel genre de visage ils vont faire quand je vais leur montrer. Et ce qu’ils souhaiteront. Waka-sama m’a demandé à plusieurs reprises de ne pas les inviter pour éviter d’ébranler Lorel, mais…Il n’y a que peu de Nains qui est impliqué avec les Hyumains, alors ça devrait pas poser problèmes d’inviter ceux qui ne sont pas engagés avec eux.)

S’ils étaient des artisans capables, Beren avait l’intention de les inviter à Asora.

Actuellement, moins de la moitié des Nains coopérant avec l’Union Lorel et les Hyumains.

La race des Nains, qui surpassait les Hyumains en termes de connaissances et techniques artisanales, n’avait pas reçu autant de discrimination de la part des Hyumains par rapport aux autres Demi-Humains et ils étaient une des espèces pouvant coexister avec eux. En raison de la nécessité pour la collecte des matières premières, les Nains construisaient normalement leurs villages dans des lieux reculés.

Pour les Nains qui vivaient dans les chaînes de montagnes escarpées, il n’était pas si étrange qu’ils n’interagissent pas beaucoup avec les autres races.

(En se focalisant là-dessus, Tomoe-sama a dit qu’au début, c’était mieux de le faire séparément. Entrer dans le pays chacun de son côté et après avoir rassemblé des informations, de se rassembler. Elle a déclaré que c’était la règle d’or ou quelque chose du genre, mais… Il y avait sans doute une signification profonde derrière. Elle a dit que c’était préférable d’agir seul plutôt qu’emmener des Ogres forestiers, alors à ce moment, je devrais agir comme le représentant des Ancien-Nains !)

Beren a reçu l’ordre d’agir seul par Tomoe, et au lieu d’entrer dans le pays par l’entrée Est comme ont fait Makoto et les autres, il est passé par les montagnes.

Bien sûr, ce n’était pas une entrée autorisée.

Ou plutôt, les parties Nord et Ouest de l’union Lorel étaient séparées par des chaînes de montagnes qui œuvraient comme des barrières naturelles, il n’y avait donc pas rien pouvant être considéré comme une frontière sécurisée

Hormis la patrouille de Chevalier Dragon surveillant la zone, c’était pratiquement dans un état où une personne pouvait entrer et sortir comme ils le souhaitaient.

Cependant, cela ne s’appliquait qu’aux personnes pouvant traverser les chaînes des montagnes, être autonome plusieurs jours, et pour couronner le tout, combattre continuellement des mamonos tout le long.

L’unité de chevalier avait également une capacité de reconnaissance assez élevée, alors ce n’était pas vraiment une méthode fiable pour entrer dans le pays.

“Nous sommes ici. Bon retour, Beren ! Reste autant de temps que tu veux !”

Beren, qui avait parcouru seul le chemin, ne montrait pas beaucoup de signe de fatigue en entrant dans le village Nain.

Peut-être parce que Beren se sentait à l’aise en ressentant les bruits de la forge et la chaleur du feu, sa bouche s’était étirée en un sourire.

“Apparemment, tu te portes bien, chef du village.” (Beren)

Les bruits de la forge pouvaient être entendus à divers endroits.

Beren avait suivi l’un de ces bruits en particulier avec un sourire en coin.

Dans le village des Ancien-Nains dans lequel il était installé, le chef se consacrait également à l’art de la forge.

Cela pourrait être la vraie nature des Nains d’être de plus en plus motivés tandis qu’ils vieillissaient. C’est ainsi que pensait Beren.

Et lui-même va s’améliorer en tant que forgeron.

Son sourire ironique était plus dirigé vers lui-même.

“Bah alors Beren, tu transportes de nombreux bagages avec toi. Tu dois aussi avoir de l’alcool avec toi, pas vrai ? Les Esprits de la Terre faisaient un grand chahut en disant que quelque chose, qu’ils n’avaient jamais vu, approchait, mais d’imaginer que ça serait un Nain portant des bagages.” (Soldat Nain)

“Bien sûr. Hormis la quantité, tu peux t’attendre à de la qualité.” (Beren)

(Après tout, on ne peut en trouver qu’à Asora.)

Beren portait des bagages qui surpassait son poids de plusieurs fois. En le voyant au loin, on pourrait croire que c’était les bagages qui marchaient.

 

En ayant reçu le rapport que quelque chose d’inconnu se dirigeait vers le village, les guerriers du village s’étaient armés et se tenaient prêts, mais ils ont vu juste leur vieil ami Beren secoué la main.

“Je suis impatient d’y goûter ! Cette hache est bien suffisante comme présent, et pourtant, tu dépasses de loin encore mes attentes !” (Soldat Nain)

“Le nom de cette création est : ‘Découpeur de Montagne’. Je te ferai une démonstration plus tard avec.” (Beren)

“Découpeur de Montagne, hein. Tu as appris l’écriture des Sages, hein. On ne doit pas te sous-estimer, hein.” (Soldat Nain)

“Je la vois souvent, alors j’y suis simplement habitué. Je reste toujours quelqu’un qui a dû mal à utiliser sa tête.” (Beren)

“Je suis soulagé d’entendre ça. À présent, je vais te laisser rencontrer ce vieillard à la tête dure… Euh je veux dire le chef du village. Reste ici, ok ? Quand tu auras fini de discuter avec lui, je vais t’emmener voir les autres pour que tu nous racontes ton histoire !” (Soldat Nain)

“Merci. À plus tard.” (Beren)

Beren et l’homme, qui m’a guidé, est entré à l’intérieur de l’atelier.

Par le passé, lorsque Beren est venu ici pour la première fois, il était nerveux et avait la bouche sèche, mais actuellement, il était calme pour une obscure raison.

Avec un sourire, Beren a rencontré le chef du village.

========

Cette nuit-là, il y avait un banquet, bien que modeste, pour fêter la venue de Beren dans le village Nain situé à mi-hauteur du volcan.

Cependant, le VIP de la fête, Beren, était introuvable. La raison était simple, il discutait avec le chef du village.

C’était dû en partie à cause des nombreuses marchandises que Beren a présentées au chef du village lors de leur rencontre.

“D’imaginer que tu serais allé jusqu’aux terres dévastées.” (Chef Nain)

“C’était le résultat de mes errances ici et là. Après être parti d’ici, j’ai fini par m’installer dans une ville nommée Tsige. Ensuite, j’ai essayé de me rendre dans le désert. Plutôt que d’appeler ça un entraînement à la forge, c’était plus comme chercher les nombreuses armes dormantes là-bas.” (Beren)

“Oui, il y a des personnes qui collectent les trésors de ses terres inhospitalières et c’est également le cimetière de puissants aventuriers. Alors il y a sans doute de nombreuses armes qui reposent là-bas.” (Chef Nain)

“Oui. Et ensuite, après mettre enfoncé de plus en plus profondément, j’ai trouvé un village d’Ancien-Nain et…” (Beren)

“Et c’est là que tu as remarqué ta relation du sang avec eux, hein. Il est vrai que j’ai toujours eu l’impression que tu étais d’une lignée différente, mais d’imaginer que tu étais en fait un Ancien-Nain. Même moi j’en suis surpris.” (Chef Nain)

“Moi aussi.” (Beren)

Ils étaient tous les deux dans une pièce séparée, ils buvaient de l’alcool comme si c’était de l’eau et discutaient de tout et de rien.

Ce n’était pas une boisson légère comme celle dans les festins où l’on pouvait soulever le fût pour le boire directement.

“En plus de ça, tu es tombé sur l’Araignée Noire de la Calamité et tu as réussi quand même à survivre. Tu es le héros des Nains.” (Chef Nain)

“Eh bien, si je devais choisir, je dirais que j’étais la princesse dans cette histoire. Tu sais, celle qui est sauvée. Si Tomoe-sama et Waka-sama n’étaient pas ici, j’aurais été dévoré sans aucun doute.” (Beren)

“… C’est vrai. C’est bien ce qui me dérange.” (Chef Nain)

“Qu’y a-t-il ?” (Beren)

“Ce Waka-sama. D’après ce que tu m’as raconté, il ne fait aucun doute qu’il est un Sage-sama. De plus, un très spécial. Surpassant l’impossible et déformant le bon sens. Il est exactement cet archétype.” (Chef Nain)

“La personne elle-même dit que non. Mais ça pourrait bien être le cas.” (Beren)

“Après tout, on ne parle pas des Sages en dehors des territoires de Lorel. En bref, c’est ainsi qu’ils sont appelés, et tout comme le titre l’indique, ce ne sont pas toujours des personnes intelligentes. Si je devais le résumer, ça serait des gens avec des connaissances ‘inhabituelles’. En plus, un des traits des Sages-sama est qu’ils n’aiment pas qu’on les appelle de manière trop respectueuse.” (Chef Nain)

Les paroles du chef de village firent sourire Beren.

Il était certainement vrai que les caractéristiques physiques des Sages transmises au cours des générations correspondaient à Makoto.

Ce n’était pas comme s’il était un homme savant, mais à certains moments, il démontrait un certain savoir avancé.

Même s’il ne connaissait pas les rudiments de la vie, l’architecture et la forge, il parlait parfois de techniques spécialisées dans un domaine qui les poursuivraient leur développement.

Il était vrai que son maître était du genre mystérieux.

‘Des connaissances inhabituelles’, Beren a pensé que c’était un bon moyen de le décrire.

“Il y avait des ustensiles réalisés avec de la terre parmi les choses que tu as emmenées. Tu as dit que c’était de la céramique, pas vrai ?” (Chef Nain)

“Oui.” (Beren)

“En réalité, il y a eu quelque chose de similaire dans le village par le passé.” (Chef Nain)

“Quoi !” (Beren)

“Son nom était exactement pareil. Ou était-ce poterie ? Bah, de toute façon, on m’a dit que c’était une connaissance apportée par l’un des Sages-sama.” (Chef Nain)

“Mais il n’y avait rien de tel la première fois que je suis venu ici.” (Beren)

“À ce moment-là, on n’y avait plus accès. Dans les temps anciens, le sol se mit à trembler maintes et maintes fois et l’écoulement de la rivière a grandement changé. La plupart des artisans, qui ont développé la céramique, sont morts, et en conséquence, la technique en elle-même est devenue nébulaire… Et avec le temps, elle a été perdue.”

“Je ne le savais pas…” (Beren)

“C’était quelque chose d’un lointain passé. Lorel n’existait pas encore. Le terme Sage non plus.” (Chef Nain)

“Aussi loin… Alors comment avez-vous su qu’il était un Sage ? Juste à cause d’une nouvelle technique ?” (Beren)

“C’était une déduction du fait qu’il pouvait utiliser l’écriture des Sages et… Parce que cette personne avait une courte durée de vie. Il n’y a probablement pas d’erreur.” (Chef Nain)

“Courte durée de vie… Combien de temps ?” (Beren)

C’était quelque chose qui intéressait grandement Beren.

Makoto était également un Sage, une personne venue d’un autre monde.

Cela signifiait que sa durée de vie devrait être la même.

Actuellement, il ne pouvait pas imaginer sa mort, mais il n’y avait aucun doute que cela arriverait.

“Depuis son arrivée au village, cela n’a pris que 80 ans. Les archives ne sont pas très claires, mais on dirait que cette personne est morte sans avoir atteint la centaine d’années. Comme un Hyumain.” (Chef Nain)

“… Exact.” (Beren)

Le visage de Beren s’était assombri.

C’était bien trop court.

Le désespoir grandissait en Beren.

“Il était le seul Sage-sama qui vivait dans notre village, mais… Même ainsi, il a laissé beaucoup de choses derrière lui. Je peux comprendre la volonté de Lorel de les protéger. C’est sans doute la bonne action à entreprendre.” (Chef Nain)

“En conséquence, le Sage peuvent également les protéger et leur moyen de subsistance sera stabilisé. C’est une bonne relation.” (Beren)

“… Ce n’est pas seulement une question de gagnant-gagnant. Tu es aussi en contact avec quelqu’un comme ça, alors tu devrais le comprendre, pas vrai ? Les Sages-sama récompensent au mieux la bonne volonté et répudient les mauvaises actions. Certains ont pris leurs armes et d’autres ont sombré dans le côté obscur, mais la majorité avaient un tempérament calme. Ils sont bien trop gentils. C’est la raison pour laquelle ils sont hautement estimés, pas seulement par les Hyumains, mais également les Demi-Humains, et évidemment, nous aussi.” (Chef Nain)

“Bien trop gentil, hein.” (Beren)

“J’ai entendu dire que même temps de guerre, même s’ils étaient confrontés à un ennemi, ils leur pardonneraient autant qu’ils le pouvaient, sauveraient leurs vies et leur donneraient une chance de refaire leurs vies.” (Chef Nain)

“… Je vois. Une gentillesse qu’il faut protéger ou elle disparaîtra, hein. Un peu comme une belle fleur.” (Beren)

Alors… Cela ne s’applique sans doute pas à Makoto, c’est ce que pensait Beren.

Il était vrai que le dirigeant d’Asora, Makoto, était gentil et aussi une bonne personne. Cependant, sa puissance était tellement écrasante que c’était au point que même un Dragon supérieur et l’Araignée Noire de la Calamité lui obéissaient.

Il n’était clairement pas une fleur que l’on pouvait simplement arracher.

“Ils ne sont pas des fleurs si facilement arrachable. Les Sages-sama sont tous plus puissants que la moyenne. Ils ont un talent latent écrasant que par moments, nos armes ne peuvent suivre.” (Chef Nain)

“Dernièrement, j’ai entendu dire que les héros ressemblaient à des Sages.” (Beren)

“Ouais, il parait. J’ai entendu dire que l’héroïne de Limia, qui a visité ce pays, s’était révélée comme une personne d’un autre monde à la Régente. Elle est accompagnée par la prêtresse, alors ça doit être vrai.” (Chef Nain)

“Tu le savais donc déjà.” (Beren)

“Tu vois, nous avons des liens avec les autres villages Nains. Le Sage-sama qui a été dans ce village, au moment où ses cheveux étaient devenus blancs, il était fort au point qu’il était capable de combattre avec l’Épée Pourfendeuse de Dragon, Einkarf. Les héros doivent être relativement puissants.” (Chef Nain)

“Je vois. Mais pour tuer un Dragon à un âge avancé, le Sage du village devait être aussi une personne incroyable.” (Beren)

“Il n’est pas certain que les archives soient toutes vraies, mais il semblerait qu’il avait 96 à ce moment-là. En termes de durée de vie hyumaine, ça signifierait qu’il a tué un Dragon au porte de la mort. Selon les archives, il a sorti son arme et a combattu avec les guerriers du village lors de l’attaque de Dragons volants.” (Chef Nain)

“…” (Beren)

Makoto aurait pu faire la même chose, c’est ce que pensait Beren.

Si quelque chose se produisait à Asora, il risquerait également sa vie.

Pour une raison quelconque, Beren y croyait sans l’ombre d’un doute.

Makoto ne l’admettrait sans doute pas, mais ceci pouvait être considéré comme la plus grande confiance envers leur seigneur.

“… Et ensuite, il s’est envolé vers les cieux et a chassé tous les Dragons… Et après ça, il est mort.” (Chef Nain)

“Une histoire héroïque. Et il a été capable d’être un modèle vertueux pour une race avec laquelle il n’était pas lié par le sang. C’est l’histoire d’un homme dont il faut chanter les louanges.” (Beren)

“Même si c’était un peu exagéré, ça reste impressionnant, non ? Après en avoir fait autant, nous devons le garder dans notre histoire. C’est la raison pour laquelle un certain nombre de ses enseignements sont restées dans ce village et perdurent encore. La céramique a été perdue… Mais tout d’abord, même parmi les Nains, nous sommes du genre à aimer vivre dans les régions reculées, une famille d’excentrique qui se sont dédiée à l’art de la forge. Ce n’est pas quelque chose que je devrais dire en tant que chef, mais nous étions têtus et…En quelque sorte renfermée. Par le passé, notre position était de refuser les étrangers.” (Chef Nain)

“Mais, même si je suis un confère, je me souviens avoir été chaleureusement accueilli quand je suis venu ici.” (Beren)

“Écoute jusqu’à la fin. C’est exactement l’une des choses qui a changé suite à ses enseignements. Lorsqu’il nous a enseigné les techniques pour pétrir la terre, il a apporté de nombreux exemples et nous a laissé des avertissements et des adages. Parmi les enseignements qu’il nous a laissé, il y a quelque chose nommé ‘L’accueil de la terre étrangère.” (Chef Nain)

“Terre étrangère ?” (Beren)

“Oui. De la signification qui en resté dans le village à travers les âges, ça implique qu’une autre terre apportée par le courant est quelque chose qui enrichi la nôtre et engendre le changement.” (Chef Nain)

“Je vois. Apporter la terre, hein. Changement… Bien.” (Beren)

“Avec cet adage comme tournant, nous avons considéré les étrangers comme une terre étrangère et ne les avons plus chassés parce qu’ils étaient des étrangers. Acceptez-les, entraidez-vous et mûrissez-ensemble. C’est ce qu’il a déclaré.” (Chef Nain)

“C’est la raison pour laquelle vous m’avez perçu comme une terre étrangère et m’avez accepté.” (Beren)

“Je voulais juste dire que cet enseignement est resté dans le village. De plus, Beren, tu nous as…Rapporté ceci. La céramique.” (Chef Nain)

“Ce n’était pas pour rembourser une dette en connaissance de votre situation. C’est embarrassant à dire, mais c’était une coïncidence à 100 %.” (Beren)

“C’est bon. C’est en soi le terroir de ses enseignements. Tu t’es entraîné jusqu’à atteindre ce niveau de maîtrise pour faire ce genre d’arme, tu as appris la céramique et as amené ces machineries lourdes miniaturisées. Tout cela est le mûrissement de notre rencontre passée. Je ne savais pas que je serais en mesure d’expérimenter une telle joie avant de mourir.” (Chef Nain)

“Chef du village…” (Beren)

Les yeux pleins de reconnaissance de ce vieil homme, qui était stricte et impitoyable, était déplaisant pour Beren pour une étrange raison.

C’était purement de la gratitude envers le chef du village.

À l’époque où il s’entraînait, il a reçu des coups de poing, des coups de pieds, sa barbe et ses cheveux se sont fait brûler par le chef du village. D’imaginer que ce démon était la même personne, il n’arrivait pas à y croire.

“Écoutons tes conditions, Beren. Pas en tant que mon apprenti, mais en tant qu’envoyé de ton maître actuel, Makoto-sama. Recommençons notre conversation. En apportant autant de marchandises ici, je ne crois pas que tu aies traversé les chaînes de montagne de l’Ouest avec tant de bagages juste pour me les montrer.” (Chef Nain)

“… Merci.” (Beren)

Le vieil homme, qui était son professeur dans le passé, a déclaré qu’il traiterait Beren comme une personne égale à lui.

Beren a exposé l’équipement de Makoto, Tomoe et les autres dans Asora, mais il pouvait ressentir un autre type de bonheur que celui d’être reconnu par eux.

Dans la partie Nord de Lorel, Beren a commencé à agir.

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