Tome 5 – Chapitre 248 – Le sage s’éclate
Périphérie de Kannaoi.
Les alentours de ce territoire important dans Lorel avaient de nombreuses colonies qui profitaient des avantages d’être dans cette zone.
Il n’y avait qu’une seule grande ville, mais son importance n’était pas négligeable.
Il y avait beaucoup de chemins empruntés par les voyageurs et la circulation des marchandises était bien plus active que dans les autres zones.
Le nombre des aventuriers et des mercenaires l’était tout autant et les requêtes plutôt faciles.
Bien sûr, Ce n’était pas comme s’il n’y avait pas d’inconvénient, mais à moins que vous ne soyez bien trop occupé à chercher un moyen de vous protéger, c’était simplement un problème trivial.
C’était la raison pour laquelle des colonies disparaissent et d’autres émergeaient.
Répétant ce cycle, Kannaoi était déjà entourée par un grand nombre de villages.
“Cette place est vraiment paisible.”
“Le flux des personnes dans les autres villages était épouvantable et ça donnait l’impression d’être sur le point de s’effondrer~. En termes d’emplacement, ces villages étaient un peu plus bénis que les autres.”
“Je ne comprends pas. Pourquoi ont-ils décidé de vivre d’une manière aussi servile ? Ne pensent-ils pas à démontrer leur valeur dans Kannaoi ? Être simplement satisfait par un peu de sécurité et la circulation des marchandises est juste…”
“… Pour réussir à Kannaoi, il faudrait être soit un aventurier, soit un marchand. Après tout, un artisan doit d’abord créer une situation stable. C’est quelque chose de difficile à accomplir pour des paysans ou des chasseurs.”
“Basé sur les connaissances de Waka-sama, qu’il s’agisse de paysans ou de chasseurs, il y a des gens parmi eux qui ont la diligence et l’habilité pour se démarquer dans l’histoire. J’ai l’impression que les artisans peuvent accomplir de grandes choses.”
“Cela vaut aussi pour les paysans du Japon. Même si dans cet endroit, il y a ce genre de savoir qui circule, ça reste l’union Lorel.”
Parcourant les montagnes, il y avait des champs qui s’étendaient à perte de vue et du bétail ici et là.
Contemplant les villages qui étaient plus prospères que la moyenne, deux personnes conversaient.
Celui avec un ton un peu raide et reprochant la manière de vivre des villages était un grand homme qui dépassait les deux mètres.
Une étole de moine, un collier pendentif et des guêtres. Sa tenue donnait l’impression d’être inspiré d’un prêtre de montagne et d’un tengu.
Dans sa main droite, il tenait un objet métallique semblable à celle des Onis des enfers dans les histoires fantastiques.
Peu importe comment on le regardait, ce n’était pas un substitut du bâton de voyage et ce n’était pas un khakkhara utilisé pour sa propre sécurité.
Cet objet métallique était une arme contondante.
Il y avait une personne assise sur l’épaule de ce grand homme.
Une petite fille à la peau brune.
Elle démontrait un comportement enfantin et avait un sourire intrépide sur le visage. Par ailleurs, d’après sa façon de parler avec l’homme, on pouvait dire que le grand homme et elle partageaient le même statut social, et donc, qu’elle n’était pas une simple jeune fille.
Elle était vêtue dans des vêtements semblables à un hakama, avait un regard vif et un beau minois, mais contrairement à cette description fleurie, ses vêtements étaient marrons et noirs, quelque chose de simple et rustique.
“Les Sages-sama hein. En ayant entendu Waka-sama en parler, j’avais grands espoirs. Mais comme on pouvait s’y attendre, peu de gens ont des souvenirs aussi intéressant que lui.” (Grand homme)
“Notre Waka est sans doute un être spécial. En plus, nous avons trouvé de nombreuses choses à rapporter à Tomoe-sama et aux autres, comme les cultures, le conditionnement alimentaire et leurs festivals culturels.” (Petite fille)
“… Les armes et arts martiaux dont ils disent qu’ils sont issus des Sages-sama et leurs types spéciaux de magie, on dirait qu’ils n’ont pas beaucoup circulé. Ah… Quand serais-je capable d’employer le ninjutsu ?” (Grand homme)
“… Ce n’est que mon intuition, mais cette fois, avec toi comme partenaire et le voyage de Beren, je crois que tu devrais abandonner cette idée.” (Petite fille)
“Tch. Est-ce que tu dis que je ne pourrais pas utiliser le ninjutsu ?”( Grand homme)
“Probablement. Tomoe-sama t’a formé aux techniques de renforcement corporel et la maîtrise des fils. Si nous parlons des shinobis, ça serait plus approprié pour nous les Ogres forestiers et le Peuple-ailé~.” (Petite fille)
La fille dénommée a haussé les épaules et lui a expliqué.
Il était certainement vrai que cet homme admirait les shinobis et visait à en devenir un, mais 9 personnes sur 10, qui le voyaient, diraient qu’il était fait pour le combat au corps à corps.
Même s’il connaissait l’existence des ninjas, il correspondait en fait plus à un lutteur.
Il serait difficile pour lui de devenir un ninja.
“… Argh.”
“Ah, Hokuto-cchi, nous avons des invités~.” (Shii)
Le nom de ce grand homme était Hokuto.
Ce nom était celui donné par la personne qu’il a reconnue comme son maître, Makoto.
L’une était une Arke et l’autre un Ogre forestier, ils étaient également autorisés à faire ce voyage pour le compte de la compagnie Kuzunoha.
La proche assistante de Makoto, Tomoe, leur a ordonné de prendre une entrée différente pour rassembler des informations avant de se regrouper.
Ces deux-là voyageaient dans les alentours de Kannaoi pour recueillir des informations.
“Encore hein. Apparemment, ça vient du labyrinthe, c’est plutôt animé, hein.” (Hokuto)
“Ouais. On en est à combien depuis notre arrivée à Lorel ?” (Shii)
“J’ai arrêté de compter après la vingtième. Pareil pour les villages réduit en ruines.” (Hokuto)
“Incroyable. J’ai arrêté de le faire après le troisième.” (Shii)
“En termes de résultat, c’est pareil de toute façon. Nous n’avons aucune obligation envers ce village, mais bon, ça peut être considéré comme une étincelle que nous avons provoquée.” (Hokuto)
“Si ce groupe de mercenaire ‘Pique-Nique’ était ici avec nous, Nous pourrions y aller tranquillement~.” (Shii)
“Ils ne peuvent pas être toujours nous. Ah, la manière de combattre de ces gens était remarquable. C’était à un niveau qui mérite d’être reporté.” (Hokuto)
Hokuto s’est remémoré le groupe de mercenaire rencontré précédemment .
Ils ont été attaqués d’innombrables fois par les mamonos du labyrinthe, mais lors d’une de ces attaques, ils ont été témoins d’un combat opposant le groupe mercenaire dénommé Pique-Nique au Jardin des Roses au mamonos.
“Il y avait aussi ces mystérieux aventuriers.” (Shii)
“Ceux-là, hein. C’est vrai. C’était sublime.” (Hokuto)
“Ils résident sans doute dans des emplacements différents, mais ces deux groupes vivent dans le labyrinthe. Comme prévu, le cadre de vie est important~.” (Shii)
“C’est quelque chose que nous avons expérimenté par nous-mêmes.” (Hokuto)
“… Oui, c’est vrai.” (Shii)
Par ailleurs, il y a eu une fois où ils avaient été le témoin d’un combat entre deux aventuriers et une troupe massive de mamonos.
Ils n’ont pu converser avec eux que sur place, mais il semblerait que ces deux-là utilisaient également le labyrinthe comme quartier général.
En ce qui concernait le labyrinthe, ces deux-là avaient de nombreuses choses à rapporter à Makoto et aux autres.
Shii et Hokuto avaient obtenu une quantité décente de renseignement.
Hokuto avait de grandes attentes de voir une démonstration des anciens arts martiaux et du ninjustsu. C’était la raison de sa déprime actuelle.
Au milieu de cette conversation détendue, les deux avaient perçu des mamonos venir des contreforts de la montagne et se diriger vers le village.
Shii et Hokuto se trouvaient entre eux le village.
“Bon, Mio-sama nous a ordonné d’entrer en premier à Kannaoi et de décider du logement. Nous ne pouvons pas perdre plus de temps, Shii.” (Hokuto)
“Okay, je vais aider~.” (Shii)
Shii est descendue de l’épaule d’Hokuto.
Devant eux se trouvait des sangliers sauvages avec des épines recouvrant leurs corps et d’affreux singes tenant des gourdins et des lances; Ils dégageaient tous une forte soif de sang.
Sans montrer de signe d’hésitation, Shii s’est dirigée vers la masse de mamonos.
“Tu l’as oublié, Shii.” (Hokuto)
Hokuto lui a dit ça en lui jetant promptement l’arme qu’il avait dans la main.
Shii avait analysé le style de combat d’Hokuto comme des techniques de corps à corps et de fils, l’arme ne correspondait pas à ce style de combat.
Comme si c’était naturel, Shii l’a attrapé de dos avec une seule main.
C’était l’arme de la petite Ogresse forestière.
“Hngh~ la prise en main est des plus confortables. Les Anciens-Nains sont les meilleurs !” (Shii)
“Satisfait ton cœur et déchaîne-toi sans arrière-pensé. Je vais pourfendrai tous les fuyards.” (Hokuto)
“Enteeendu~~” (Shii)
Ce n’était pas une action qu’on leur avait ordonnée, ni pour le bien du village.
Un simple village a été sauvé par eux en quelques minutes.
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Au cours de la nuit, j’ai entendu une histoire suspecte.
Après avoir quitté Shougetsu-san, Akashi-san, Yuduki-san et les trois servantes, je suis retourné à l’auberge.
Parce que je ne me sentais pas trop fatigué, je me suis un peu entraîné pour m’aider à dormir.
Puisque que nous avons un bain en plein air, j’ai profité d’un long bain tout seul.
Je suis retourné dans mon lit pour profiter d’un doux sommeil.
Nous avons tous apprécié le petit déjeuner de l’auberge luxueuse le matin même.
Iroha-chan a volontiers fait son éloge, alors c’était sans doute bon.
C’était intéressant de voir des légumes semblables à ceux du Japon avec le style d’assaisonnement de Lorel et Mio a hoché la tête plusieurs fois tout en observant mes réactions.
Tomoe était également grandement ravie en disant que c’était très bon.
Jusqu’à maintenant, c’était la première partie d’un voyage normale et amusant.
Après ça, nous sommes allés faire du shopping dans Mizuha.
C’était l’origine de ma migraine.
Cela ne me dérangeait pas d’acheter des souvenirs. Nous pouvons les ramener à Asora après les avoir achetés pour éviter qu’ils ne nous encombrent.
Il n’y avait pas non plus de problème à marcher tout en mangeant.
Il y avait de nombreux endroits que nous n’avons pas pu finir de visiter aujourd’hui et dans Lorel, il y avait beaucoup de plats délicieux qui étaient proche de l’expérience gustative japonaise et étaient intéressant.
Dans l’un des stands de vente, j’ai vu quelque chose semblable à un mitarashi dango et j’ai été ému quand j’ai remarqué qu’il avait le même goût.
Alors, quel était le problème ?
Vêtements et accessoires, ou devrais-je dire produits divers. Eh bien, ce genre de choses.
On pouvait clairement dire que les Sages-sama, les Japonais, se sont donnés à cœur joie.
Ils avaient une position sociale avec une forte influence sociétale et ont sérieusement fait quelque chose de stupide, ce qui était plutôt malhonnête.
Quand j’ai été introduit dans un magasin avec de nombreux uniformes, la première chose que j’ai pensée: ‘Ah, c’est un magasin de cosplay’.
Des vêtements avec des couleurs criardes différentes de celles vues en ville.
Même si seuls les petits détails étaient différents, il y avait de nombreux habits de maid avec des noms différents pour chaque variété et étaient officiellement approuvé par le public.
Uniforme de lycéenne, vêtement de sport; Une variété d’uniforme.
Il y avait aussi des sous-vêtements pour les passionnés et des accessoires magnifiquement exposés.
L’association de vêtement était également expliquée en détails.
Cela devait être quelque chose qui s’adressait aux touristes.
Évidemment, il y avait des clients qui achetaient des uniformes, mais c’était probablement l’un des endroits touristiques de la ville.
Iroha-chan était aussi incroyablement excitée et admirait certains des vêtements qu’elle convoitait.
Il paraît que la combinaison d’une chemise blanche et d’un haut noir était la plus populaire.
…Cela ne fait-il pas ressembler à une croupière ?
J’ai essayé d’en savoir plus indirectement sur le lien avec le jeu et il semblerait que ce soit lié à des affaires officielles. Afin d’avoir le droit de porter, tu devais d’abord passer un examen.
J’ai pensé que c’était bien trop au-delà d’une blague.
Il paraît même que les vêtements d’infirmières étaient les uniformes de certains sanctuaires.
Uniforme de lycéenne et blazer, il y avait même des maillots de bain…
Les Sages ont vraiment fait ce qu’ils voulaient.
Où était la ‘sagesse’ des Sages ?
Chacun d’entre eux était des gentlemens qui avaient placé leur cosplay favori comme tenue officielle… Non, ils étaient des pervers s’étant octroyés le nom de gentlemen.
“D’ailleurs, quelle tenue serait le plus à ton goût, Waka ?” (Tomoe)
“…” (Makoto)
Évidemment, Tomoe m’a donné demandé une telle chose.
Mio a continué son manège qui consistait à vérifier la qualité du tissu d’une tenue d’infirmière noire, mais je voyais bien qu’elle ne ratait rien de notre conversation.
Noire.
Pourquoi noire pour une tenue d’infirmière ?
Est-ce également l’uniforme d’un quelconque temple ?
Est-ce que les hommes portent aussi des vêtements noirs au lieu de blanc ?
Ou se pourrait-il… Qu’ils portent tous des vêtements d’infirmières peu importe son genre ?!
C’est impossible.
Non, attends. Les hommes de ce monde avaient de telles spécificités que même s’ils portaient des vêtements de femme, ils ressembleraient sans aucun doute à de jolies filles.
S’il y avait un type particulier de personne qui s’intéressait à ce genre de particularité, alors il était fortement probable que ça puisse être utilisé comme uniforme pour les deux genres…
“Même si tu me demandes mes préférences… Je n’ai pas beaucoup d’intérêt envers le cosplay.” (Makoto)
C’est la vérité.
Je pense qu’une tenue modérée est préférable, mais dans mon cas, je ne ressens pas vraiment d’intérêt pour ce genre de vêtement.
Si c’était quelque chose qui m’est étroitement lié… Ça serait l’uniforme scolaire. Dans notre école, elles portaient des blazers, mais j’aime aussi l’uniforme de lycéenne.
Mais également aussi des vêtements plus ‘sérieux’ comme celui d’une secrétaire.
Bien sûr, que ce soit des vêtements ordinaires, décontractés ou formels, aussi longtemps que ça lui va bien, je ne m’en soucie guère.
De toute façon, tous les vêtements ici étaient bien trop dénudés pour moi.
En ce sens, je serais surtout le type à être plus intéressé par ce qu’il y a dedans.
“Quel dommage. Si tu en avais, j’aurais voulu les essayer. Je vois. Je crois que celui-ci est plutôt intéressant. Qu’est-ce que tu en penses ?” (Tomoe)
“Pfft !!!” (Makoto)
Sans montrer aucune sorte d’embarras, ce que Tomoe avait pris, c’était un costume de lapin.
Ce n’était pas la version amusante semblable à une peluche, mais celle érotique.
Il y avait même des oreilles.
Sérieusement Tomoe ?
En ce moment même, ce que je pensais de toi était en train de s’écrouler.
“Oups, je me suis trompée, c’était celui-là.” (Tomoe)
S’est-elle vraiment trompée ?
Ou s’est-elle corrigée en voyant ma tête choquée ?
Ceci restera un mystère.
Tomoe a pris les vêtements à côté du costume de lapin.
Un tailleur noir.
Il était assez serré et révélait pas mal la silhouette de la personne.
Apparemment, c’était destiné aux femmes.
Il est dit que l’uniforme fait partie du lot, alors… La cravate doit en faire partie.
Et donc, c’est destiné à un usage féminin, hein.
Mouais, c’est ok.
“Un tailleur, hein. Si s’agit de Tomoe, cela devrait bien t‘aller.” (Makoto)
Mais la couleur était noire.
Et c’était celle qu’on pouvait considérer comme noir complet.
À un tel degré, je pense honnêtement qu’il ne serait utilisé que pour des mariages et ou des funérailles.
Je voudrais savoir pour quelle occasion le mettre, mais je n’avais pas non plus envie de demander, alors je laisse tomber.
“… Bien.” (Tomoe)
“Tomoe ?” (Makoto)
“Vendeuse, je voudrais celui-là. Je vais aussi en prendre d’autres, je te demande donc de prendre mes mesures.” (Tomoe)
“Es-tu une acheteuse impulsive ?” (Makoto)
Tu n’as même pas regardé le prix.
Au moins, on ne restera pas trop longtemps ici.
Tomoe m’a ensuite dit : ‘On se revoit plus tard’, et a suivi la vendeuse.
D’ailleurs, le prix est de… Ouaaah, c’est plutôt pas cher.
… Ah, mais à l’inverse du Japon où ils produisaient massivement en taille S et M, et où ne faisait que les ourlets. Ici, ils ne présentaient que des vêtements de présentation pour fabriquer ensuite des vêtements sur mesure.
Ils coupaient le tissu et les faisaient littéralement.
Ils n’auront pas toutes les tailles et cela coûtera plus cher que les produits en masse.
Mais en prenant ça en compte, le prix était en fait assez raisonnable.
Tomoe vêtue d’un tailleur serait une vision intéressante et on dirait qu’elle a pris goût, alors c’est une bonne chose.
“Sérieusement, cette Tomoe… Ah, Mio.” (Makoto)
“Oui, Waka-sama ?” (Mio)
“S’il y a des vêtements que tu souhaites, tu peux les acheter, ok ? Ceux-ci ne sont pas faits pour te protéger, ils seront plutôt destinés à Asora, mais fais-toi quand même plaisir.” (Makoto)
“Dans ce cas… Celui-ci. Il m’intéresse, mais…” (Mio)
J’aurais cru qu’elle me demanderait ce que je pensais de la tenue d’infirmière noire, mais elle en avait choisi d’autres.
C’était rouge.
Plutôt de le considérer comme rouge vif, il s’agirait davantage de rouge foncé. Ou alors juste rouge ?
Bref, un kimono.
Hmm ?
Ah !!!
Ce que Mio avait dans ses mains, c’était une tenue qui était vraiment similaire à un kimono.
On dirait des vêtements japonais.
Mais un tablier y était également intégré.
En d’autres mots, les vêtements d’une femme au foyer.
Nous parlions de Mio, alors elle était sans doute attirée par le tablier.
Ou peut-être qu’elle croyait que les vêtements japonais étaient en fait un ensemble.
Tenue rouge de femme foyer, hein.
Pas trop mal.
Il y en avait en bleue, indigo et verte qui seraient bien aussi.
En mettant de côté ceux en rouge bien trop vif et d’un blanc pur, il y avait bel et bien des teintes qui m’apaisaient juste en les regardant.
Il y en avait également à motifs comme : à pois, à plume, à carreaux, etc.
Le tablier lui-même était d’un blanc brillant, mais il y avait pas mal de taille et de fioritures variés.
Ouais, je ne me lasse même pas de les regarder.
“C’est la tenue d’une femme au foyer. Ne serait pas une bonne chose que tu les portes lorsque tu cuisines ? Après tout, des kimonos avec motifs t’iraient aussi bien.” (Makoto)
“Femme au foyer ? Mais il est dit ici que c’est un uniforme pour les juges.” (Mio)
“Hein ? Juge ?” (Makoto)
Sérieusement ?
“Non, ça doit être mon imagination. Ah, vendeuse. Je veux ceux-là d’ici à là-bas. Où dois-aller pour me faire prendre les mesures ?” (Mio)
Elle agissait avec l’insouciance d’une célébrité.
Mio a laissé la question du juge en suspend pour prendre toutes une série de vêtement de femme au foyer.
Elle est partie dans la même direction que Tomoe.
“…” (Iroha)
“Argh, c’est vraiment l’uniforme pour les juges.” (Makoto)
“…” (Iroha)
La migraine causée par les Sages ne se stoppait pas.
“Qu’y a-t-il Iroha-chan, y a-t-il des vêtements que tu souhaites ? Cette tenue de croupière peut-être ?” (Makoto)
Shougetsu-san peut me rendre l’argent ultérieurement, donc ça ne me dérange pas de lui en acheter un ou plusieurs, mais ceci prendra sans doute du temps pour être fini.
Je prévois de récupérer les vêtements de Tomoe et Mio sur le chemin du retour, alors que devrais-je faire à ce sujet ?
Dois-je les lui acheter et lui envoyer plus tard ? Ou contacter Shougetsu-san et lui laisser le bébé ?
Mais une tenue de croupière pour enfant…Quel puissant sens d’immoralité cela donne.
“Raidou-sama est vraiment riche-desu ne.” (Iroha)
“For heureusement, mon affaire se porte bien, mais ce n’est pas comme si je suis riche, c’est ma compagnie qui l’est.” (Makoto)
“L’argent de la compagnie est l’argent de Raidou-sama, vu que tu en es le directeur, non ?” (Iroha)
“Je m’interroge à ce sujet. Il est vrai qu’il y a ma part dedans, mais il y a également celle de Tomoe, Mio et tous les employés qui gagnent de l’argent, donc ce n’est pas totalement le mien. À propos de ce qui s’est produit un peu plus tôt, ces deux-là font de leur mieux, alors je me suis simplement dit que c’était normal d’acheter ce qu’elles voulaient.” (Makoto)
“… J’ai l’impression que tu viens de dire quelque chose d’outrageant comme si c’était naturel.” (Iroha)
“Hein ? Quelle partie ?” (Makoto)
Je ne crois pas avoir dit quelque chose d’étrange.
“Je ne le comprends pas très bien non plus.” (Iroha)
Mais qu’est-ce qu’elle veut dire ?
Venir faire les magasins avec elles m’a déjà pris pas mal d’énergie, alors merci de ne pas dire des choses énigmatiques.
J’avais l’intention de quitter Mizuha dans l’après-midi pour me diriger vers Kannaoi, mais Tomoe et Mio ont dit qu’elles souhaitaient acheter un autre ensemble de vêtement, ça sera donc difficile de le faire maintenant.
J’aurais voulu éviter ça à tout prix.
D’imaginer que le shopping se prolongerait autant avec ces deux-là (et le membre supplémentaire).
Je n’ai jamais pris plus de 30 minutes pour mon shopping.
Comme on pouvait s’y attendre, Tomoe et Mio restent des femmes.
Bon sang.