Tome 5 – Chapitre 254-1 – Interlude, même si c’était sans doute un voyage paisible ③
Le vent froid nocturne me frôlait les joues, et tandis que je courrais à corps perdu il y avait encore peu de temps, j’étais maintenant incapable de bouger correctement.
Sans avoir pu rester une seule nuit à l’auberge, j’étais sur le point de me faire capturer.
Par le vieil homme qui s’est occupé de moi depuis mon enfance, Shougetsu, et mes gardes du corps.
J’étais dans une ville lointaine où je n’avais aucune connaissance sur laquelle compter. Depuis le tout début, je n’avais nulle part où aller.
C’est pourquoi, mes seules options étaient de disparaître dans la foule ou de demander asile à la guilde des aventuriers-desu.
Il y avait bien trop de distance à parcourir pour que je puisse rejoindre la guilde des aventuriers, et pour l’autre option, je devrais me rendre dans des rues bondées.
J’ai décidé de faire cette dernière, mais la poursuite de Shougetsu et son groupe était rapide et précise.
Je me suis retrouvée coincer dans une allée avec peu de personnes.
Mais ma chance peu conventionnelle… m’a laissé une voie de salut.
Alors que je pensais que tout était fini, une femme courageuse est apparue devant moi.
Grande taille, cheveux bleus flottant aux vents, deux katanas à sa ceinture, elle a toisé Shougetsu et les autres sans montrer de crainte.
Mes gardes du corps, Akashi et Yuduki, ont poussé un petit cri et ont été balayées.
Même si ces deux guerrières avaient reçu un entraînement adapté à leur rang, la femme les a simplement battues avec une grande classe, comme dans les contes de fées.
“Es-tu blessée ?”
Quelle voix magnifique.
“À présent, petite fille, trouvons un endroit sûr pour…” (Tomoe)
Sa gestuelle de froncer qu’un peu les sourcils était également charmante.
“Impressionnant… Épatant-desu ! Vous étiez comme le légendaire maître épéiste, Iori-na no desu !!!” (Iroha)
C’est vrai, l’homme brave qui a vaincu seul une centaine de Dragons dans les confins du monde.
Comme l’épéiste, Iori-sama.
Posséder une grande force, une arme puissante et n’abandonne pas les faibles.
“Oh, maître épéiste. Quel titre plaisant à l’oreille-ja no.”
Et cet audacieux sourire qu’elle affichait me fascinait.
“Ah, mais le vieil ho… Non non ! Je veux dire comment vont les vauriens ?” (Iroha)
“Bien sûr. J’ai utilisé le côté non tranchant-ja.”
“Ouah~~~!” (Iroha)
Ne pas en avoir tué un seul d’entre eux et ne pas s’en vanter.
Tout comme Haku-san et Ginebia-san, cette personne a gagné mon admiration.
Peut-être parce qu’elle était une épéiste utilisant un katana, je pouvais sentir mon admiration grandir.
“Attaquer en groupe un enfant, ce n’est pas quelque chose qui arrive normalement. Cela doit être le destin-ja. Si cela ne te pose pas problème, peux-tu me raconter ton histoire ? Je m’appelle Tomoe. Une personne avec une bonne dose de compétence-ja yo.” (Tomoe)
“Oui !!!” (Iroha)
“Quelle fille honnête-ja na. Quel est ton nom ?” (Tomoe)
“Iroha… Osaka… Je m’appelle Osaka Iroha, Tomoe-sama !” (Iroha)
“Osaka hein. Bien, bien, c’est bon. Alors, laisse-moi te les présenter Iroha. Celui que tu vois ici est mon maître, Raidou et celle à côté est notre servante, Mio-ja.” (Tomoe)
À l’endroit indiquer par Tomoe-sama, il y avait les silhouettes de deux personnes.
L’un d’entre eux était un homme de petite taille et l’autre… Il faisait trop sombre pour que je puisse bien voir, mais c’était sans doute une femme habillée d’un kimono et avait les cheveux noirs.
Le plus petit était le maître de Tomoe-sama ?
Mais ça ne collait pas.
Cette personne tenait sa tête comme s’il était troublé et a dit quelque chose à Tomoe-sama et l’autre femme, il s’est ensuite tourné vers moi.
“Avant d’écouter ton histoire, allons d’abord dans un endroit calme. Iroha, viens à notre auberge. Cela sera plus sûr et nous pourrons te protéger.” (Tomoe)
“L’auberge de Tomoe-sama…” (Iroha)
Il était vrai que l’auberge, que la guilde m’a alloué, a été instantanément trouvée par Shougetsu, alors si quelque chose devait arriver avant le matin, je serais attrapée à coup sûr.
Avec la force Tomoe-sama… Aussi longtemps que je reste avec eux, peu importe qui nous attaque…
“Il semblerait que tu n’aies aucune objection-ja na. Suis-nous.” (Tomoe)
“Ah, oui !” (Iroha)
Cette rencontre… Est-ce aussi dû à ma chance ?
Être avec ces trois-là, y a-t-il une signification derrière ? Vont-ils m’aider à trouver ce quelque chose de spécial ?
De toute façon, je n’ai pas d’autres choix.
Pour l’instant, je devrais juste suivre le mouvement.
…
En tout cas, marcher seul ou en groupe sont bien deux choses distinctes, je me sens bien plus protégée.
Le maître, qui n’a pas beaucoup regardé en arrière vers moi, semblait être prévenant avec moi, car il marchait à mon allure.
Les deux femmes lui parlaient fréquemment et sa manière de leur répondre était très naturelle, comme s’ils se connaissaient depuis longtemps.
D’après les brides de conversations que j’ai pu entendre, cela m’a donné l’impression que cette personne dénommée Raidou connaissait pas mal de choses sur la culture du pays.
Mais comment le dire… Cela donnait l’impression de vieilles connaissances, ou plutôt, pas d’actualité, comme étrangement incohérente sur certains points.
Hmm…
Ce n’était pas quelque chose qui me dérangeait.
Mais cela m’a fait me poser une autre question.
Les regards émerveillés qui étaient dirigés vers nous… Non, pas moi, c’était envers Raidou-sama qui était courtisé par ses deux femmes.
Je pouvais clairement en comprendre la raison, ou plutôt, je m’interrogeais moi-même.
Qu’est-ce qui le rend attirant pour Tomoe-sama et l’autre personne ?
Je ne comprends pas du tout.
On ne peut pas le considérer comme beau et il ne possède pas d’arme extraordinaire. Ou plutôt, il n’a pas une arme sur lui.
De plus, contrairement à Tomoe-sama, qui exhalait l’aura d’une personne puissante, je ne ressentais rien de cet homme.
Il n’y avait pratiquement aucune trace de magie.
Je ne crois pas qu’il soit bon orateur et… Il n’y avait pas un trait se démarquant qui pourrait attirer le sexe opposé.
Pourquoi ?
…Ah, je viens de penser à une raison.
Il pourrait être pareil que moi.
Avec un bon pedigrée. Ou peut-être qu’il est riche.
Ce n’est pas son nom ou ses traits individuels, c’est sa position qui le rend incroyable.
S’il y a un attrait chez cet homme dénommé Raidou, cela serait définitivement ça.
Mais… Une personne exceptionnelle comme Tomoe-sama serait-elle attirée par une raison aussi minable ?
Il semblerait que la femme nommée Mio soit une servante, il est donc possible qu’elle essaye de rentrer dans ses bonnes grâces pour obtenir ses faveurs.
Même ainsi, si l’on considérait les standards de Lorel, ça serait deux magnifiques beautés.
Leurs ambitions devraient l’être tout autant.
Comme je le pensais… Je ne comprenais pas du tout.
Pendant que j’y réfléchissais, nous sommes arrivés à l’auberge où ils séjournaient et j’ai été autorisée à y entrer.
C’est une assez bonne chambre-na no desu.
Comme je le pensais, ce Raidou est un homme très riche.
On dirait bien que ma supposition était correcte.
Et il était le directeur d’une compagnie étrangère dénommé la compagnie Kuzunoha et ils faisaient partie du haut du panier.
À ma grande surprise, ils m’ont révélé qu’ils avaient obtenu la permission de Sairitz-sama pour visiter ce pays.
Les nombreuses questions, que j’avais en tête, ont reçu de vraies réponses et le directeur de la compagnie Kuzunoha, Raidou-sama, était, contrairement à son apparence, une personne vraiment gentille.
Et apparemment, l’impression, que j’avais sur Mio-sama, était… Une belle erreur.
Je l’ai appris à mes dépens.
“J-Je… !!!”
Puisqu’il y a la chance que Mio-sama soit du même rang que Tomoe-sama, je ne pouvais pas lui demander d’aide avec mes vêtements.
Comme c’était inévitable, au moment où nous sommes entrés dans le bain de la chambre, j’ai demandé à Raidou-sama de m’assister.
Il paraissait surpris, mais si c’était Raidou-sama, qui était une personne ordinaire comme moi avec seulement une famille puissante pour se démarquer, je me sentirais un peu plus à l’aise, même si c’était un peu impoli de ma part.
Demander ça à des femmes formidables qui peuvent se frayer leurs propres chemins et parfois même affecter le futur des autres, ça serait scandaleux.
Cela serait une autre histoire si j’étais moi-même une femme, mais avec corps misérable que j’ai pour l’instant, c’est juste…
Même Raidou-sama ne trouvait sans doute rien de bien à ce sujet.
Cela faisait un moment que je n’avais pas pris de bain, alors j’ai fini par être un peu enthousiaste, mais cet homme était assez proche de Tomoe-sama et Mio-sama, alors peut-être qu’il était étonnamment habitué aux corps des femmes.
Malgré tout, j’avais l’impression d’être une princesse.
Après seulement quelques jours sans me baigner, je ne pouvais plus supporter cette sensation désagréable sur mon corps.
Je n’arrivais pas à croire que la sueur, qui restait sur mon corps, était aussi déplaisant.
Astiquer ma peau autant que je le souhaitais dans le bain m’apaisait l’esprit.
Les roturiers n’avaient pas la chance de se baigner tous les jours.
Je n’ai pas pu me retenir plus dans le bain et j’ai fini par nager dedans, même si c’était inapproprié.
Et j’ai soudainement pensé à quelque chose, peu importe à quel point ‘nous’ sommes proche des ‘gens’… Nous ne pourrions jamais nous comprendre.
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La journée suivante.
Après avoir vu une partie des actifs de la compagnie Kuzunoha dans le magasin de vêtements traditionnels destinés aux touristes, j’ai demandé à Raidou-sama de me laisser passer à la guilde des aventuriers et j’ai demandé au réceptionniste d’annuler ma requête.
Je leur ai dit que j’avais trouvé des personnes de confiance.
Pour être franche, j’ai informé Raidou-sama et les autres de ma situation dans la mesure du possible et ils m’ont promis de m’assister.
Mais pour une obscure raison, il n’y a pas encore eu de contact avec Shougetsu et les autres aujourd’hui.
Le vieil homme n’abandonnerait pas avec juste la tentative de la nuit dernière. Que c’est étrange.
La compagnie Kuzunoha ne semblait pas se soucier d’une attaque du vieil homme. C’était également étrange.
Mais ce n’était pas une aussi grosse affaire que ça-desu.
Quand nous sommes partis de Mizuha, la plupart des troupes en garnison de la cité étaient alignées pour voir le départ de la compagnie Kuzunoha.
La calèche était aussi superbe que celles de la haute aristocratie et les chevaux étaient une magnifique bête.
… Apparemment, c’était un geste de la cité.
Raidou-sama a dit qu’il leur rendrait et qu’il était désolé pour le dérangement, mais… Pour parler franchement, ce ‘geste’ n’était pas un prêt, mais un cadeau.
Sans aucun doute, ce n’était pas le comportement qu’ils auraient avec une compagnie normale.
“Je suis quelqu’un qui a simplement fini par les accompagner en raison d’une suite d’événements, mais qui sont vraiment les gens de la compagnie Kuzunoha ?” (Iroha)
J’ai spontanément posé cette question à une personne importante.
Même pour moi, c’était suspect de demander ça.
“… Je ne sais pas plus que vous qui les accompagner, mais si vous ne savez vraiment rien, demandez à Raidou-sama de vous montrer son ordre écrit.”
“Ordre écrit… Merci.” (Iroha)
“… Ne vous en faites pas. Transmettez mes salutations à Shougetsu-sama, Iroha-sama.”
“!!!” (Iroha)
“Veuillez vous détendre. Shougetsu-sama et les autresne se mettront plus en travers de votre chemin.”
“… A-Alors…” (Iroha)
Q-Quelle surprise-desu.
J’ai simplement essayé de parler à la personne la plus importante parmi les troupes, et pourtant, ce vieil homme… Contre toute attente, il était célèbre-na no desu.
Il a pu me retrouver aussi facilement.
J’ai l’impression bien des choses se mettent en place sans que je ne me rende compte.
“Ah, Iroha-chan, tu as dit que tu voulais te rendre dans autant de villages que possible sur le long de la route, pas vrai ?” (Raidou)
Raidou-sama m’a demandé une conformation dans la calèche.
C’est vrai-na no desu.
Je voulais voir la situation réelle des villages pour confirmer si les taxes de cette année étaient raisonnables.
“Oui. Bien sûr, tant que cela n’affecte pas le plan du voyage et que Raidou-sama et les autres soient d’accord.” (Iroha)
“C’est bon. Tu as dit que tu voulais faire de l’arpentage, comment comptes-tu t’y prendre ? Nous ne pourrons pas rester trop longtemps dans un village.” (Raidou)
“Je ne crois pas que ceci prendra beaucoup de temps-desu.” (Iroha)
“Hein ?” (Raidou)
Raidou-sama avait une expression perplexe.
“Je connais les détails des taxes de l’année dernière et aussi longtemps que je suis en mesure de confirmer la récolte de cette année et les ravages causés par les mamonos, ça sera suffisant. De même, si je pouvais parler de la situation avec les villageois, ça irait aussi bien.” (Iroha)
“… Récolte et ravage, de même pour la population. J’ai l’impression que toutes ces choses prendront du temps…” (Raidou)
Raidou-sama a incliné la tête.
Huhuhu, il ne connaît probablement pas ce genre de choses en détail.
Si ce sont ces trois point, le chef du village les connaît tous.
C’est la raison pour laquelle les choses seront résolues juste en écoutant.
“Non, nous n’avons qu’à écouter ce que le chef du village a à dire, Raidou-sama.” (Iroha)
“Hein ? Cela ne veut-il pas dire…” (Raidou)
“Après tout, leur devoir est de reporter ces informations aux seigneurs locaux chaque année. En allant voir les villages en personne et écouter ce qu’ils ont à dire, je pourrais mieux comprendre-desu.” (Iroha)
“… Je vois. C’est donc ainsi… Entendu. Nous en visiterons autant que possible. Être à l’intérieur de la calèche tout le long pourrait être ennuyant, alors pourquoi ne pas admirer le paysage avec Mio sur le banc du cocher ?” (Raidou)
Après avoir affiché une expression surprise, Raidou-sama paraissait pensive et il est resté silencieux pendant un moment, il m’a ensuite encouragé à rejoindre le côté cocher.
“Mais je ne sais pas conduite une calèche.” (Iroha)
Je n’ai jamais eu ce genre d’occasion jusqu’à maintenant et je n’avais pas été entraîné à conduire des chevaux.
“C’est bon. Ce n’est pas comme si tu avais à le faire. Ne te l’ai-je pas dit ? Vas-y pour admirer le paysage. Quant aux chevaux… Eh bien, j’ai hâte de voir ça.” (Raidou)
…
Bon, si c’est que Raidou-sama souhaite…
“Compris. Je vais donc te prendre aux mots-desu.” (Iroha)
“Ok, passez un bon moment.” (Raidou)
J’ai laissé Tomoe-sama et Raidou-sama dans la sombre et agréable partie voyageur et ai rejoint le banc du cocher.
Là-bas, j’ai vu la silhouette assise et élégante de Mio-sama.
Elle tenait un éventail dans sa main droite et elle s’éventait parfois avec.
Son autre main restait le long de sa taille.
Elle ne semblait pas du tout se soucier des chevaux.
“Halala, Iroha. Tu viens de ce côté-desu no ?” (Mio)
“Raidou-sama m’a dit de rejoindre la partie cochère pour admirer le paysage.” (Iroha)
“Waka-sama l’a fait. C’est gentil de sa part.” (Mio)
Mio-sama a plissé les yeux avec un sourire sur le visage.
“H-Hum, est-ce une bonne chose de ne pas s’occuper des chevaux ?” (Iroha)
“… Pas de problème-desu wa.” (Mio)
“Mais si nous laissons les chevaux faire ce qu’ils veulent, non seulement nous n’arriverons pas à Kannaoi, mais nous ne saurons même pas où nous allons.” (Iroha)
“Ces petits vont suivre gentiment l’itinéraire de la route et nous amener à Kannaoi. Il n’y a nul lieu de s’inquiéter. Les villages que souhaite voir Iroha, ainsi que les endroits avec des points d’eau; Ils vont tous y aller sagement.” (Mio)
“Y aller… Sagement ?” (Iroha)
Qui ?
Se pourrait-il… Qu’elle parle des chevaux ?
“Hahaha, c’est impossible.” (Iroha)
“Qu’est-ce qui est impossible ? Ce n’était pas moi qui l’ai fait ? C’était Waka-sama-desu.” (Mio)
Raidou-sama l’a fait ?
Ah, je vois.
…
Bordel !!! Comme si c’était possible !
Le problème n’est pas de savoir que ce soit Tomoe-sama, Mio-sama ou Raidou-sama qui l’a fait !!
“Tu es une fille avec beaucoup d’expressions faciales, hein. Comme quand tu t’es follement amusée dans le bain d’hier soir.” (Mio)
“Euh… Cela faisait un moment que je n’avais pas pris de bain, alors j’étais un peu… Attends, ce n’est pas le problème ici ! Tu dois tenir correctement les rênes des chevaux ou… !” (Iroha)
“Ou ?” (Mio)
“Ça va être l’anarchie !” (Iroha)
“Se déplacent-ils… Ainsi ?” (Mio)
Hein ?
Quand elle a dit ça, j’ai regardé à nouveau droit devant moi.
Les chevaux se déplaçaient d’une manière où l’on pouvait sentir de la discipline et un certain rythme.
Cette avancée donnait l’impression qu’ils avaient un but en tête.
Même si personne ne tenait les rênes…
“Ils avancent sagement…” (Iroha)
“Pas vrai ?” (Mio)
Mio-sama a répondu comme si c’était évident.
“Raidou-sama… Peut parler avec les chevaux ? Est-il capable d’une telle chose ?” (Iroha)
“Oui. C’est Waka-sama, c’est donc une évidence. Iroha, tu as mal compris Waka-sama, n’est-ce pas ?” (Mio)
Les yeux de Mio-sama semblaient un peu effrayants.
“H-Hum…” (Iroha)
“Tu penses à lui comme un simple homme riche d’une famille marchande, pas vrai ?” (Mio)
“Euh…” (Iroha)
Dans le mille.
“Sérieusement, ne croire qu’en ce que tu vois est vraiment pitoyable. Écoute-moi bien, pour commencer, Waka-sama a été capable d’obtenir cette fortune de ses propres mains.” (Mio)
“Hein ?” (Iroha)
Mais… tu sais… N’est-il pas un ‘Waka-sama’ ?
Il devrait être au moins de la seconde génération ou cela serait étrange… Non ?
“Il est une personne qui gagne plus qu’il ne peut stocker. D’ailleurs, il est également une personne qui est en mesure d’obtenir de nombreuses matières premières des confins du monde et les faire circuler par Tsige. Dans le même temps, il est aussi une personne avec de l’influence sur les quatre puissances majeures, tout en étant le plus puissant des professeurs temporaires de Rotsgard.” (Mio)
“…” (Iroha)
“L’incident qui s’est produit dans Rotsgard, si Waka-sama n’avait pas été là, qui sait ce qu’il se serait passé. Il n’aurait pas été étrange d’entendre que la ville Académique avait été rayée de la carte-desu wa.” (Mio)
Mio-sama en parlait avec indifférence.
C’était comme si je ne comprenais pas la portée de ces mots.
“Ah… Maintenant tu joues les idiotes. Hmm, ça tombe à pic-desu wa ne. Regarde en avant, Iroha.” (Mio)
Tandis que la calèche progressait sur le chemin de la forêt, Mio-sama a regardé devant elle et a dit que ça tombait à pic.
Les nombreuses paroles choquantes n’avaient pas été encore assimilées par mon esprit, alors je l’ai juste suivi instinctivement.
“?!” (Iroha)
Il y avait une falaise devant nous. Elle était assez grande.
Une profonde crevasse dans le sol.