Tome 5 – Chapitre 265 – Les actes méprisables de la cité qui ne dort jamais
“Oups, nous avons fini par pas mal parler. Eh bien, continuons cette conversation quand vous arrivez à l’étage inférieur. Mais bon, seulement après avoir essayé de s’entre-tuer. Hahaha, bref, j’attends ça avec impatience.” (Rokuya)
Rokuya-san nous a dit cela avant de nous quitter.
Il était vrai que nous avions parlé de bien des choses.
Mais comment le dire… Les parties importantes étaient floues.
C’était mon impression sur cette histoire.
J’ai balayé cette impression.
Il y a fait allusion quand il a déclaré vouloir continuer cette discussion plus tard.
Actuellement, il y avait une chose que j’étais sûr, mon impression sur Root s’est pas mal dégradée.
… D’ailleurs, ce n’était pas bien haut pour commencer.
“Je suis désolée, Waka. Tout comme la dernière fois, je n’ai pas pu lire ses souvenirs.” (Tomoe)
Tomoe en semblait mortifiée.
Apparemment, cela avait plus ou moins réussi avec Tomoki, mais comme je le pensais, ça ne me marchait pas avec tout le monde.
Il y avait des personnes qui y étaient très résistants et il existait de nombreuses contre-mesures.
Senpai et Tomoki devraient gagner chaque jour en puissance.
Dans ce cas, à l’avenir, la lecture des souvenirs ne fonctionnera probablement pas sur les Japonais.
En un sens, la seule manière pour elle d’obtenir des informations sur le Japon serait ma mémoire et ceci va sans doute la déprimer.
… Je vois.
Nous ne pouvons pas confirmer à quel point Rokuya-san disait la vérité, hein.
Cela me déprime un peu…
Mais tout le monde était encore en forme, continuons un peu aujourd’hui.
Nous ne savons pas à quel point la carte sera précise dans les étages à venir et nous ne savons pas non plus à quel point nous pourrons progresser.
Peu importe mon état mental, nous devrions poursuivre.
Puisque que nous allions faire de la cartographie en même temps, notre vitesse ne sera pas la même.
“C’est bon, ne t’inquiète pas pour ça. Mais ça se complique. Nous dire de faire de notre mieux pour tuer des Japonais devenus immortels. C’est une situation que je ne me serais pas imaginé avant de venir à Lorel.” (Makoto)
“Au pire, nous aurons à affronter cinq personnes avec une puissance semblable à celle de Waka. Ce n’était vraiment pas dans nos plans. Selon la situation, nous pourrions avoir à vous faire revenir au 19ᵉ étage.” (Tomoe)
La première moitié me concernait, la seconde moitié visait Beren et les autres alors qu’elle poussait un profond soupir juste après.
“Plutôt que d’être à mon niveau, ils pourraient même me surpasser. C’est vrai… Laisser combattre Beren et les autres serait un peu…” (Makoto)
“Je me suis préparé depuis longtemps. Les Aventuriers Originels sont certainement plus forts que nous, mais c’est une autre histoire pour le groupe de mercenaire et l’administrateur du donjon. Nous sommes trois ici. Nous servirons bien à quelque chose. Veuillez nous laisser rester.” (Beren)
Beren a fait un pas en avant et m’a interrompu.
C’est vrai.
Il y avait d’autres personnes en dehors du groupe de Rokuya-san, comme l’administrateur du donjon… Ou attends, le concepteur du donjon plutôt ? En plus de ça, il y aura un grand nombre de Marikosans.
D’après ce que j’ai pu constater, ces trois-là suffiraient amplement pour combattre les Marikosans.
Par exemple; Beren était un artisan des plus compétents parmi les Anciens-Nains. Il y avait pas mal de guerriers qui étaient attachés à leur équipement. La confiance entre lui et ses camarades était forte, il avait également une bonne relation avec les autres espèces. Il commençait aussi à devenir une existence irremplaçable dans la compagnie.
Shii également était fiable si l’on excluait la partie problématique concernant son admiration pour Eris. Sans compter ses aptitudes au combat, ses capacités en milieu forestier et ses compétences agricoles pour faire pousser des bananes. Elle était l’une des rares parmi les Ogresses Forestières à avoir un style de combat basé sur la puissance qui était également importante.
Quant à Hokuto, il était un puissant Arke au début, et à présent, les choses, qu’il pouvait faire, étaient moins importantes que celles qu’il ne pouvait pas. Il avait un style de combat corps à corps avec des fils comme armes et menait des recherches pour atteindre des sommets encore plus élevés dans ce domaine, et dans le processus, il avait créé plusieurs sous-produits. Tous les Arkes s’étaient spécialisés dans un domaine qu’ils avaient eux mêmes choisi, et le travail, qui leur était confié, était accompli de manière fiable. Nul besoin de préciser que c’est un homme de talent important.
Je ne perdrais pas contre eux.
… Maintenant que j’y réfléchissais, je me suis soudainement souvenu de quelque chose que Shiki m’a dit il y a longtemps.
C’était lors des combats à la capitale de Limia.
‘Si tu es sur le point d’être coincé dans un combat, garde à l’esprit le peuple d’Asora’.
Ceci sera certainement un combat difficile, incomparable à celui de cette époque.
Je crois que je suis en mesure de mieux me contrôler maintenant, mais qui sait ce qu’il se passera.
Daikokuten-sama m’a également déclaré quelque chose de déraisonnable. ‘Ne te fie pas trop à tes émotions et à ta logique’.
Mais je me demandais ce qu’il voulait dire. Peut-être qu’il voulait dire qu’aussi longtemps que je vivrai une vie normale, je n’aurai pas à choisir l’un ou l’autre. Ou si je ne faisais pas attention, sans le remarquer, je finirai par pencher vers l’un ou l’autre, et donc, de rester prudent.
Comme on pouvait s’y attendre d’une Divinité, une déclaration avait plusieurs niveaux de lecture .
“Calme-toi. La bonne personne au bon endroit, c’est aussi simple que ça. Tomoe-san également, tu dis des choses superflues. Même si nous emmenons Hokuto et les autres, ils ne se mettront pas en travers de notre chemin, et comme ils le disent, ils feront de leur mieux. Au pire, ils s’assureront d’apporter quelques résultats à Waka-sama. Pas vrai vous trois ?” (Mio)
Je ne les laisserai pas mourir.
“C’est comme si tu disais de devenir de la chair à canon si on en arrive au pire, Mio.” (Tomoe)
“Ne dis pas de bêtises. Je dis simplement qu’ils devraient montrer à Waka-sama que les faibles ont leur propre manière de combattre-desu wa.” (Mio)
“Pour parler franchement, juste imaginez d’être attaquée par une personne qui se dissimule aussi bien que Rokuya dans un combat en groupe, Je sais que même moi je ne pourrais pas baisser ma garde.” (Tomoe)
“Huhuhu, comme si on allait se laisser faire.” (Mio)
Oh, Mio, as-tu quelque chose en tête ?
“Oh ? Est-ce que tu aurais une sorte de plan ?” (Tomoe)
“Non.” (Mio)
Donc, tu n’en avais pas…
“Quoi, tu n’as pas de plan. Encore cette confiance en toi sans fondement. Est-ce ton instinct qui te le dit ?” (Tomoe)
“Je n’ai pas pensé à quelque chose de spécial, mais il est impossible que Waka-sama laisse ses compagnons mourir sur le champ de bataille où il se tient. Il ne se le pardonnerait certainement pas.” (Mio)
… Ouais.
“…”
Pour une obscure raison, Mio était pleine d’assurance.
De l’autre côté, Tomoe ne disait rien et ne savait plus quoi dire.
Juste après avoir entendu les paroles de Mio, Beren et les autres se sont tenus droits et étaient complètement dociles.
Attends, c’est moi qui vais le faire ?
Mais elle a raison.
J’ai déjà décidé que je ne les laisserai pas mourir.
Je suis un peu embarrassé à l’idée qu’elle a vu clair dans mon jeu.
… Ouais, c’était comme Mio l’avait dit.
Beren, Hokuto, Shii, Tomoe et Mio également; Je… Ne voudrais pas que les gens, qui se battent pour moi, meurent sur le champ de bataille où je me trouvais.
Même si le combat au 20ᵉ était inévitable, ceci ne changerait pas.
Mon objectif n’était pas de ‘faire céder les immortels Japonais’.
C’était quelque chose de bien différent.
Ramener les mercenaires à Tsige sans perdre quiconque.
Ouais, le combat en dessous aura cet objectif.
Des choses comme le fait d’avoir des adversaires Japonais et immortels, ainsi que le concepteur, administrateur ou le propriétaire du donjon; Eh bien, cela importait peu, ce n’était pas un gros problème.
Je songeais même à combattre la Déesse, une Divinité. Alors pourquoi s’en inquiéter.
Si nous remportons ce combat, nous nous rapprocherons un peu plus de l’échec et mat.
“Huhuhu, Hahahahaha !!! C’est vrai, c’est comme Mio l’a dit. Allons-y tous. Je ne laisserai personne mourir. À présent, il faut y aller, il ne sert à rien de s’attarder plus ici ! Cartographie, exploration; Pour parler franchement, je suis mauvais dans ces deux domaines, alors je compte sur vous !” (Makoto)
La malédiction de l’immortalité, une longue expérience de la vie et des compagnons qui se faisaient vraiment confiance.
J’ai été inconsciemment accablé par le lourd fardeau de Rokuya-san.
Mais alors, qu’en est-il de moi ?
J’ai Asora, Tomoe, Mio, Shiki… Et également Tamaki.
De plus, même dans la longue expérience du groupe de Rokuya-san, je ne crois pas qu’ils aient eu l’expérience de défier la Déesse.
Et ils n’ont jamais été dominés.
Comme toujours, s’ils pointent leurs épées vers nous, nous aurons juste à les balayer.
“Ohlala, cela me rend jalouse. On dirait bien que je vais devoir tout laisser sortir dans l’exploration de cette après-midi. En route vous autres. Montrer ce que vous valez… Mais je ne crois pas que j’ai vraiment besoin de le dire-ja na. À partir de maintenant, la quantité de travail de chacun sera augmenté. Vous avez compris, pas vrai ?!” (Tomoe)
“Oui !!!”
Une réponse avec plein de bonne volonté.
Leurs visages démontraient leur motivation.
Apparemment, il n’y aura pas besoin de les motiver.
D’abord, commençons à rassembler des informations sur les formations de téléportations amenant au 11ᵉ étage et discutons-en.
Au bout du compte, Rokuya-san n’a pas dit un seul mot sur une méthode pour progresser dans les étages inférieurs.
S’il vous plaît, ne m’envoyez pas dans un endroit sombre et confiné.
En songeant à quelque chose de honteux qui m’avait un peu refroidi, nous avons repris notre exploration.
============================================================ Finalement, nous avons continué notre exploration jusqu’au soir et sommes arrivés à l’entrée du 14ᵉ étage.
Nous nous sommes partagés les tâches et avons exploré les différents types d’étages. La puissance des mamonos, leurs tailles, les pièges, et après avoir rassemblé les informations, Hokuto, Tomoe, et Mio les ont analysés et avons décidé du chemin à prendre.
Nous avons avancé de cette manière, alors nous n’avons pas avancé aussi vite qu’espéré.
À cette allure, si nous prenions en compte d’éventuels soucis, le grand jour devrait après-demain ou le jour d’après.
Tout le monde était gonflé à bloc et les taches de chacun était accompli en un temps recors. Tout le monde, merci.
“Même ainsi, cette cité ne dort jamais. Tsige et Rotsgard sont pareilles.” (Makoto)
Dans ce monde, il était vraiment rare de voir une ville où l’effervescence ne s’arrêtait pas tard dans la nuit et les lumières allumés ne manquaient pas.
Les nuits étaient obscures, oppressantes et dangereuses.
C’était pourquoi les villes devenaient silencieuses peu après l’heure du dîner juste au prochain lever du soleil.
C’était inhabituel.
Tsige était au bord d’un désert, Rotsgard avait une académie, et ici, c’était un grand labyrinthe.
Quand un lieu avait un quelque chose de spécial, finissait-il comme hors du commun ?
Mais bon, dans le cas de Rotsgard, il n’y avait que l’académie qui avait toujours ses lumières allumées, alors si je devais choisir, je dirais que l’effervescence serait proche de celle de Tsige.
Actuellement, il était… Environ 2h du matin.
Assez avancé dans la nuit.
Et pourtant, les portes du magasin étaient ouvertes pour accueillir des clients.
Je pouvais entendre le bruit provoqué par les personnes de bonne humeur à l’intérieur.
Maintenant que j’y réfléchissais, les Confins du Monde et le Grand Labyrinthe seront toujours présents, c’était donc probablement naturel que tournait ainsi.
D’ailleurs, la raison pour laquelle je me promenais seul… N’était pas très importante.
Je me suis réveillé il y a peu et j’ai remarqué que plusieurs personnes manquaient.
Et après avoir les avoir cherchés avec [Sakai], je les ai trouvés dans le Grand Labyrinthe.
Je me demandais ce qu’ils faisaient là-bas, alors j’ai décidé d’aller voir.
… Ce n’est en aucune façon car j’aurais pu être agité en ayant découvert à mon réveil le visage endormi de Mio droit devant moi et la cuisse de Tomoe se trouvant légèrement plus haut que mes jambes.
Définitivement pas.
Et donc, les disparus étaient Beren, Hokuto, Shii, ainsi que les gardes du corps Akashi-san et Yuduki-san.
Mais Akashi-san et Yuduki-san enquêtaient en ville, alors peut-être qu’elles n’avaient tout simplement pas encore fini.
C’était pour ça qu’il n’y avait plus que Tomoe, Mio, Iroha-chan, Shougetsu-san et les servantes.
Nous repartirons explorer demain, alors pourquoi Beren et les autres y étaient retournés tard dans la nuit.
Nous avons déjà payé pour les frais d’entrée aujourd’hui, alors il n’y avait pas de problè… Hein
Maintenant que j’y réfléchis, quand commence et termine une journée pour eux ?
Est-ce que minuit marque la séparation avec la nouvelle journée ?
Ou alors au lever du soleil ?
C’est un problème. Je n’ai pas d’argent sur… Ah, c’est bon.
J’ai une somme décente sur moi.
Ça ne posera pas problème s’ils me demandaient de payer.
Nous entrerons plus tard dans la journée de toute façon, cela sera donc un simple payement en avance.
Eh bien, poursuivons les trois disparus.
Oh ?
Ne serait-ce pas… Akashi-san et Yuduki-san ?
J’ai aperçu par hasard ces deux-là sur une route un peu plus loin et relié au Grand Labyrinthe.
Si je me souvenais bien, cette direction était la zone où les riches vivaient, le quartier du Joyau Bleu.
J’ai deviné l’endroit grâce à la carte de Kannaoi que j’ai mémorisé.
Ces filles étaient des gardes du corps d’Iroha-chan et elle était elle-même la fille d’une famille dirigeant cette cité, alors aller là-bas ne devrait pas être étrange.
Après tout, la maison Osakabe était le seigneur féodal de l’entièreté de cette ville.
J’ai regardé en direction du Grand Labyrinthe.
C’est vrai que Beren et les autres me tracassent.
… Mais je ne suis pas inquiet.
J’ai regardé dans la direction des deux gardes du corps.
J’avais l’impression qu’elles n’étaient pas comme d’habitude. Elles se dirigeaient vers un endroit peu fréquenté.
… Elles me mettaient mal à l’aise.
On n’y peut rien.
Suivons-les.
C’était la première fois que je me baladais dans une ville que je ne connaissais pas. En outre, il était tard dans la nuit.
Si je n’avais pas [Sakai] et je n’avais pas confiance en mes aptitudes, je n’aurais même pas pensé à les suivre.
On dirait qu’Akashi-san guidait Yuduki-san quelque part.
J’ai observé les deux pour essayer de comprendre la situation.
C’était quelque chose que je devrais reporter immédiatement à Shougetsu-san, mais… Ma relation avec Akashi-san et Yuduki-san n’était pas bien profonde vu que je ne connaissais pas grand chose sur elles.
En raison de mon visage et mon apparence, je me suis fait prendre à partie par des personnes voulant me voler, mais j’ai poliment refusé.
“Un bar, hein. C’est un établissement des plus douteux.” (Makoto)
J’ai murmuré cela devant la porte par laquelle les deux étaient passées.
On pourrait croire qu’elle était ouverte, mais en fait non.
Cette place ne me dégageait pas l’atmosphère qu’elle était censée avoir.
“Hmm ?” (Makoto)
L’odeur à l’intérieur du bar a atteint mon nez.
Un parfum profond et puissant qu’exhalait ce genre de commerce nocturne.
Mais ce n’est pas… Seulement ça !
“Cela ne me rend pas heureux que mon instinct fasse mouche pour ce genre de choses. Bordel !” (Makoto)
Étant certain que mon malaise ne se terminerait pas avec une inquiétude superflue, je me suis résolu à ouvrir cette porte.