Tome 5 – Chapitre 266 – La nature de ce parfum
Argh.
Une fine couche de fumée planait à l’intérieur du magasin.
Comme je le pensais, un parfum déplaisant se répandait.
C’était une atmosphère qui me faisait tiquer.
Pour le moment, je vais ignorer la plupart des regards négatifs qui se visaient sur moi et je vais juste chercher ces deux-là.
Ce n’était pas un grand magasin, alors j’ai vite pu retrouver la silhouette familière de ces deux-là.
Mais on dirait que je me devais me hâter.
Plus je m’approchais de ces deux-là à grands pas, mieux je comprenais la situation.
C’est mauvais !
Akashi-san essayait d’ouvrir une petite bouteille pour Yuduki-san !
… Elle l’a ouverte !!!
Bordel, je vais arriver trop tard.
Maintenant qu’on en est arrivé là, je ferais mieux de…
On y va pour ce plan.
“Azusa.” (Makoto)
J’ai murmuré d’une voix basse et ai appelé mon fidèle arc.
À ce moment-là, j’ai ressenti une sensation dans ma main gauche et je l’ai saisi.
Aucune flèche encochée.
Sans laisser assez de temps pour que des clients puissent paniquer, je me suis en position de tir, j’ai renforcé mon arc avec mon mana et j’ai tendu la corde.
“?!!”
Avec moi en son centre, la fumée et le parfum planant dans cet endroit ont été balayés par une puissante bourrasque.
On dirait que j’ai réussi.
Depuis le passage chez les Démons, je ne suis pas beaucoup retenu, je ne savais donc plus comment me retenir correctement. Bon, comme le résultat suit, je suppose que c’est bon.
La bouteille, qu’Akashi-san avait dans la main, a été brisée.
Le liquide, qui tachait la table en bois, s’est écoulé en une longue traînée vers le sol et s’est rapidement évaporé en une fine fumée.
Il ne restait plus aucune odeur.
Évidemment, cette fumée a disparu à ‘l’intérieur’ des clients et employés.
Bon sang.
Ce type refaisait des siennes.
Il n’a donc pas pris en compte mon avertissement.
Après l’affaire des armes à feu, on avait ça maintenant.
J’enregistrais dans un coin de ma tête le contenu de ces bouteilles et l’odeur dans ce magasin.
En mettant de côté le concept, c’était un produit dangereux.
… Ce foutu Tomoki.
“Hé, Akashi-san, Yuduki-san, quelle coïncidence.” (Makoto)
Même moi, je savais que ce n’était pas le cas.
Mais bon, je n’avais pas beaucoup d’autre choix que d’agir ainsi.
Arranger les choses n’était pas dans ma liste de compétences, alors veuillez m’en excuser.
Akashi-san avait une expression sidérée alors qu’elle me regardait.
… Après cette suite d’événement, c’était logique.
Quant à Yuduki-san, elle essayait de garder une expression calme.
Elle me regardait avoir un regard un peu sévère.
Elle n’a sans doute pas remarqué que sa mâchoire était crispée.
“… Boss Raidou, pourquoi es-tu ici ?” (Akashi)
“Oui. Tu ne peux pas nous tromper avec l’excuse de la coïncidence. J’ai entendu dire que tu étais occupé avec le labyrinthe pendant un moment.” (Yuduki)
“Oui. En vérité, c’était une demi coïncidence.” (Makoto)
“Cela veut dire qu’une partie ne l’est pas, n’est-ce pas ?” (Yuduki)
Yuduki-san avait toujours ce regard sévère.
À l’heure actuelle, j’avais une certaine connaissance dans le domaine de la médecine et des médicaments magiques.
Cependant, tout comme les charmes avaient le même but que les talismans et les amulettes… Non attends, la comparaison n’était pas bonne. Les charmes étaient principalement transformés en amulettes et en talismans… Attends, pourquoi je commence un cours ?
Ce qui était important ici, c’était que le médicament magique, qu’Akashi-san avait dans ses mains, ne l’était pas et je n’étais pas familier avec ce genre.
Je pouvais le comprendre sommairement et je connaissais l’objectif de Tomoki, alors ce n’était pas un problème tant qu’on ne me demandait pas d’explication approfondie.
Le problème était ‘comment j’allais leur expliquer’.
Et pour couronner le tout…
J’ai observé l’intérieur de ce magasin.
Tout le monde faisait une grimace, comme s’ils avaient été piégés par ‘un renard ou un raton laveur’ et qu’ils essayaient de saisir la situation. (NTA : Dans le folklore Japonais, les renards et les ratons laveurs sont des intrigants jouant des tours aux gens.)
Ça ne semblait pas être un bon endroit pour poursuivre notre conversation.
Cela était dans le domaine du privé, donc… Présentement… Cet endroit serait le plus indiqué.
Après tout, ça serait faire une pierre deux coups.
“Oui. On dirait que je vais devoir m’impliquer dans les ennuis des hauts-bonnets. Vu l’heure avancée, que diriez-vous de m’accompagner dans le labyrinthe ?” (Makoto)
Je pouvais garder ça secret, et si quelqu’un nous suivait, nous pourrions les semer.
Et dans le même temps, je pouvais rechercher Bren et les autres.
Cela devrait le faire de poursuivre cette discussion dans le grand labyrinthe .
“Je vois. Un lieu propice aux discussions privées, n’est-ce pas ?” (Yuduki)
“O-Oui…” (Makoto)
Yuduki-san a écarquillé les yeux et l’a murmuré comme si elle en était impressionnée.
Elle a hoché la tête, alors je pouvais le considérer comme un acquiescement.
Akashi-san a regardé tour à tour Yuduki-san et moi comme si elle était à moitié endormie.
“Alors allons-y.” (Makoto)
“Entendu. Akashi, nous y allons.” (Yuduki)
Yuduki-san a fait lever Akashi-san et a quitté le magasin comme si elle la traînait.
J’ai laissé de l’argent dans le magasin et je suis aussi sorti.
Quoi qu’il en soit… Ce Tomoki, d’imaginer qu’il transformerait son charme en drogue.
Quelle chose outrageante.
Si Senpai apprenait ça, une guerre entre Hyumains pourrait se produire avant la fin de celle avec les Démons.
Après tout, Hibiki-senpai ferait sans doute tout son possible pour l’arrêter.
Toutefois, c’était une idée ingénieuse.
Si on n’était pas de son côté, le charme n’aurait aucun effet et si on connaissait son existence, il y aurait des moyens pour s’y opposer.
Évidemment, l’isoler complètement dépendra d’une bataille entre puissance.
C’était puissant, mais en un sens, c’était une capacité avec des restrictions. C’était ainsi que je le voyais.
Mais en mettant la compétence de charme dans une bouteille pour la répandre ainsi, ceci va dramatiquement augmenter sa portée d’action. En outre, c’était un parfum, donc il se diffusait comme un encens.
La compatibilité avec le charme était assez bonne.
Pour le groupe qui essayait de s’en prémunir, c’était bien pire que de placer un accessoire sur la cible.
On ne pouvait pas s’arrêter de respirer et on devrait tenir compte sans arrêt de la direction du vent.
Sans prendre en compte le fait qu’il y avait pas mal de magie pouvant contrôler le vent.
Ce type… N’avait de cervelle que pour des choses désespérantes.
Je suis impressionné.
Tomoki et l’Empire s’impliquait dans la compétition entre tous les Osakabe et le conflit entre Naoi et Kannaoi.
Au bout du compte, il semblerait que je vais devoir m’impliquer dans les affaires de cette ville.
J’avais déjà mal à la tête avec cette histoire au 20ᵉ étage. Bon sang.
Sans être en mesure de trouver une solution pour le moment, j’ai suivi ces deux-là dans le labyrinthe.
============================================================= 4ᵉ étage du grand labyrinthe.
Dans l’étage le plus avancé où les deux gardes du corps pouvaient aller, nous avons pris une grande respiration.
Il n’y avait nulle trace de Beren et des autres.
Je pouvais donc deviner qu’ils étaient encore plus bas.
Mais que font-ils au juste ?
Les trois ne semblaient pourtant pas avoir besoin d’augmenter leurs niveaux.
Même dans les étages après le 10ᵉ, ils avaient bien œuvré.
“Bon, maintenant que nous sommes ici, il ne devrait y avoir personne pour nous entendre. Vous deux, il semblerait que vous ne soyez pas revenues auprès d’Iroha-chan de toute la journée. Sur quoi enquêtiez-vous ?” (Makoto)
Hormis Yuduki-san, je suis intéressé parce qu’Akashi-san allait dire.
L’origine de cette bouteille.
Je ne crois pas que Sairitz-san y soit impliqué, mais je suis intéressé de savoir à quel point la famille Osakabe l’est.
“… Nous… Enquêtions sur un certain groupe influent qui a le plus intérêt à l’élimination de Iroha-sama.” (Yuduki)
“Ainsi, une faction opposée à Iroha-chan hein. Je vois. Et qui est cette personne ?” (Makoto)
“Comment le dire… Plutôt que de considérer ça comme une faction opposée, c’est plutôt la personne qui détient actuellement la vraie autorité au sein de la maison Osakabe. Iroha-sama n’a pas vraiment un tel pouvoir.” (Yuduki)
Maintenant que j’y réfléchissais, j’avais entendu dire que ce n’était pas lié à la succession.
Un mariage politique a déjà été conclu.
Elle était fiancée, alors j’aurais cru qu’on la traiterait bien, mais ce n’était pas le cas.
Et Yuduki-san, ne vas-tu pas me dire son nom ?
Eh bien, si cette personne avait le vrai pouvoir sur la famille, je pourrais toujours mener une enquête, mais… Cela paraît être beaucoup de boulot pour rien.
“Et donc, qui est-il ?” (Makoto)
“Je serais reconnaissante si tu pouvais comprendre qu’il est difficile d’en parler.” (Yuduki)
“Allons allons, c’est Boss Raidou, alors ce n’est pas un problème ? Celui dont parlait Yuduki était Tatsuki Kougetsu. Il est l’une des personnes occupant un poste à responsabilité, celui de premier ministre de maison Osakabe. Un titre que celle un Sage pourrait comprendre… Ah, Boss est un Sage, donc peut-être que tu en connais déjà la signification ?” (Akashi)
Premier ministre…
Je ne savais pas si c’était pareil à ce que je connaissais, mais si c’était le cas, c’était une haute autorité.
Cependant, il n’était pas une personne de la maison Osakabe ?
“Akashi !” (Yuduki)
“Il semblerait qu’il nous ait sauvé à sa manière. Nous devons lui rendre la pareille. Je ne vois pas pourquoi nous lui cacherions les informations que nous avons.” (Akashi)
Cela était une bénédiction qu’Akashi-san fut une grande gueule, dans le bon sens du terme.
Apparemment, Yuduki-san ne s’en souciait pas trop.
Dans Lorel, on dit d’abord le nom, puis le prénom, donc… Il y a de fortes chances que ce Kougetsu-san soit celui qui tire les ficelles.
Hmm ? Kougetsu ?
“Kougetsu…” (Makoto)
Je murmurais ce nom qui me disait quelque chose.
En ayant deviné que je me triturais les méninges, Yuduki-san a soupiré, comme pour marquer son abandon, et s’est mise à parler.
“Il est le frère du serviteur d’Iroha-sama, Shougetsu-sama. Et puis… Il paraît qu’il s’intéresse également à la compagnie Kuzunoha. Soyez prudent.” (Yuduki)
“Même nous ?” (Makoto)
“Vous êtes entrés dans le pays avec un ordre écrit si extravagant, alors c’est normal d’attirer l’attention. Le nom et l’influence de Kahara-sama atteigne même Kannaoi.” (Yuduki)
“L’ordre écrit, hein…” (Makoto)
Je ne m’attendais pas à ce que cela ait un pouvoir du niveau d’un sceau impérial.
Pour dire les choses sérieusement, avec ça, je pouvais me promener avec insouciance dans ce pays sans même un porte-feuille.
J’avais comme l’impression que ceci allait devenir une grosse dette envers Sairitz-san. Si j’avais su, je ne l’aurais jamais fait.
C’est donc pour ça qu’il s’accrochait à nous, hein.
Non, puisqu’il y avait Tomoki, je ne pouvais pas juste croire que c’était la seule raison.
Faisons preuve de prudence.
Mais celle, qui tenait la bouteille, était Akashi-san, alors il y avait peu de chance que Kougetsu-san et Tomoki s’allient… Probablement.
“Akashi-san, sur qui enquêtais-tu, et… Où as-tu obtenu ce flacon de parfum ?” (Makoto)
“Moi ? Pour dire la vérité, je ne me souviens plus très bien. Une partie de ma mémoire est floue.” (Akashi)
“Ah ? Akashi, qu’est-ce que tu racontes ? Ne m’as-tu pas dit que tu avais trouvé quelqu’un qui à coup sûr assurait le renversement de la situation d’Iroha-sama ?” (Yuduki)
Elle ne se souvenait plus.
En d’autres mots, elle était devenue une marionnette de ce parfum.
“Hein ? Ai-je dit ça ? Ou plutôt, Yuduki, tu as mauvais goût pour avoir voulu un rendez-vous dans ce genre d’établissement.” (Akashi)
“Je suis choquée. Tu as dit que tu avais trouvé un endroit que nous pourrions considérer comme sûr. En ayant dit ça, tu m’as amené dans cet établissement.” (Yuduki)
“Hein ?!” (Akashi)
Les souvenirs d’Akashi-san sont devenus vagues.
Était-ce dû à des séquelles ou peut-être de l’autodéfense ?
Si c’est le cas, je suis désolée pour ce qui va suivre, mais je vais faire en sorte qu’elle s’en souvienne.
Avec la coopération d’Yuduki-san, cela devrait être possible.
“Yuduki-san, tu t’es souvenue que c’est Akashi-san qui a été celle qui t’a invitée et qui y est entrée, pas vrai ?” (Makoto)
Dans ce cas-là, on ne devrait pas chercher la bonne occasion et juste se jeter dans la gueule du loup.
“Évidemment. Il est vrai que c’est un endroit qui n’est pas très fréquenté, mais il ne semblait pas accueillir de bonnes personnes.” (Yuduki)
“Est-ce que tu te souviens du flacon ?” (Makoto)
“Ouais. Elle a dit que c’était une sorte d’encens emblématique et qu’il y avait besoin d’en faire des copies pour enquêter dessus.” (Yuduki)
“Mais Akashi-san ne s’en souvient plus.” (Makoto)
“O-Ouais… Quand je suis revenue à moi, Boss Raidou m’appelait… C’est vraiment bizarre.” (Akashi)
Le charme de Tomoki ne devrait pas être en mesure altérer la mémoire.
En tout cas, ce parfum n’avait pas un tel pouvoir.
Alors elle devrait s’en souvenir.
“Yuduki-san, quels étaient les plans d’aujourd’hui Akashi-san ?” (Makoto)
Pour le moment, j’ai laissé Akashi-san à sa confusion et j’ai questionné Yuduki-san.
Les deux enquêtaient tout en se contactant de temps en temps.
Dans ce cas, elle devrait être en mesure de connaître les actions de l’autre.
“Le point essentiel qu’elle allait créer un lien avec une certaine personne. Une personne incroyablement importante pour Iroha-sama et…” (Yuduki)
“Bref, qui est-ce ?” (Makoto)
“… L’état d’Akashi est certainement étrange. Il est certain que bien des complications vont survenir. Il n’est plus l’heure de garder les secrets.” (Yuduki)
“Je partage le même sentiment.” (Makoto)
Peut-être en raison de son habitude de rassembler des informations, elle avait pour principe de garder des secrets.
Mais actuellement, je ne crois pas qu’il y avait grand intérêt à garder des secrets dans cette cité.
Bon sang. Que la confiance est difficile à avoir.
“Haruka-sama ; La mère d’Iroha-sama.” (Yuduki)
“… C’est vrai. J’avais… Appris où se trouvait Haruka-sama, et ensuite… Elle m’a invité au temple Kishimo.” (Akashi)
Invitée ?
Non, pour le moment, la priorité est de lui faire retrouver ses souvenirs dans le bon ordre.
Gardons le silence.
“Qu’as-tu dit ?! Tu as rencontré madame ?!” (Yuduki)
“Oui… Et ensuite, j’ai été conduite dans une pièce avec une douce odeur. Et je pense qu’il y avait aussi un chambellan qui avait des compétences bien au dessus de la moyenne…” (Akashi)
… Hé hé.
Un mauvais pressentiment est apparu dans mon esprit.
“Où ?! Quel temple Kishimo ?!” (Yuduki)
“Hum… Dans une place où il y avait plusieurs maisons appartenant à la branche familiale Osakabe, un endroit qui était utilisé comme temple familial… Dans la rue Silkwork. Oui, c’était là-bas.” (Akashi)
“Akashi ! Bien joué ! Tu es un génie !!! Avec ça, Iroha-sama en sera également heureuse ! Je vois, ce parfum était le symbole de cette place !!!” (Yuduki)
…
C’est mauvais.
Incroyablement mauvais.
Un mauvais pressentiment grandissait en moi.
C’était comme la fois avec la femme de Rembrandt et ses filles. Ce sentiment mélancolique me donnait la nausée.
Si possible, j’aimerais m’enfuir d’ici.
“Et ainsi, j’ai rencontré… Haruka-sama. Elle a dit qu’elle voulait donner quelque chose à Iroha-sama et qu’elle me demandait de lui transmettre. Elle m’a ensuite confié un petit flacon. C’est pourquoi, je… Pour le bien du maître, j’ai pensé que je devrais le dire à Yuduki. Attends, qui est le maître ?” (Akashi)
“Akashi ?” (Yuduki)
…
Il ne faisait aucun doute que l’origine de ce parfum était de l’Empire.
Même si nous savions pas toujours jusqu’où il s’est répandu.
Dans ce cas, la raison du conflit au sein de cette famille et les marionnettes de Tomoki que j’ai tuées ; La raison pour laquelle elles se sont échappées en plein milieu de leur traitement était peut-être liée à ce parfum.
Si un patient victime d’une drogue venait à s’en voir administrer, même qu’un peu, il était évident que le traitement ne fonctionnera pas correctement.
Et en ce moment même, ce parfum envahissait le cerveau de la mère d’Iroha-chan.
D’après ce que j’ai entendu dire d’Akashi-san, il n’y avait aucun doute que la dealeuse était aussi infectée.
Selon mes constatations, Akashi-san devrait hors de danger.
Mais pour Haruka… Cela sonnait vraiment mal.
L’expression ‘trop tard’ est apparue dans mon esprit.
“Quel sentiment déplaisant. J’ai comme l’impression de perdre tous plaisirs.” (Makoto)
Après avoir cherché dans mes souvenirs pendant un moment, Akashi-san, qui avait un visage sombre et lugubre, s’est mise à marmonner des mots contradictoires tout en titubant vers un mur.
Et puis, un son prévisible a retenti.
Mais il ne sera sans doute pas le dernier.
Elle aura probablement une gueule de bois et avec en prime, un dégoût de soi. Ce qui rendra mignon une cuite de trois jours.
Mais c’était sans doute une bénédiction qu’elle ait été épargnée ‘par juste ça’.
“Argh… Raidou-dono, est-ce que quelque chose te vient à l’esprit ?” (Yuduki)
“Oui, un certain nombre de choses. Pour commencer, le flacon qu’a ramené Akashi-san et le parfum qui planait dans ce bâtiment, ce sont un pouvoir de charme. Pour faciliter les choses, appelons ça ‘parfum charmeur’.” (Makoto)
“Parfum charmeur…” (Yuduki)
“Apparemment, il est conditionné par un puissant pouvoir de charme qui rend esclave à un certain homme toutes personnes l’ayant respiré.” (Makoto)
“Cela se pourrait-il que la raison pour laquelle Akashi a dit quelque chose d’aussi stupide que le maître ?! Je vois, Kougetsu !!!” (Yuduki)
“Non, il n’est pas celui à qui le parfum asservi.” (Makoto)
“… Hein ?” (Yuduki)
“Iwahashi Tomoki ; Le héros de l’Empire. Le parfum charmeur est… Un outil pour créer ses esclaves.” (Makoto)
“Héros ?! A-Alors est-ce que tu me dis que cette affaire n’est pas un simple conflit au sein de la maison ?! Est-ce que c’est ça que tu me dis, Raidou-dono ?!” (Yuduki)
“Probablement. Mais je ne connais pas ses plans.” (Makoto)
“Je me suis souvenue d’une autre chose…” (Akashi)
Akashi-san est revenue dans notre discussion avec toujours un visage sombre et lugubre.
Si c’était une information sur le temple, ça serait toujours bon à savoir.
Cela pourrait aider.
“À cet endroit, je crois… Qu’il y avait aussi Kougetsu-sama et un certain nombre de princesses. Argh…” (Akashi)
Ne pourrais-tu pas avoir de bonnes informations à la place ?
Au 20eme étage, il y avait une fille qui me détestait et n’attendait que ma venue.
Et sur le plancher des vaches, Tomoki a mis en place la graine de la discorde.
Quelle idée d’être venue en ce moment à Kannaoi.
Je me demande si je pouvais aller avec tout le monde dans le grand labyrinthe dès le matin.
Peut-être que je devrais juste appeler Lime ou l’Ogresse Forestière ?
Même si je le faisais, ceci ne voulait pas dire que ceci effacera l’heure tardive qu’il était, et au bout du compte, les choses se dérouleront comme elles le devraient.
Au moins, nous pouvons empêcher de grandir le nombre de victimes.
Ah… Quelle pensée de perdant.
BORDEL !
Tomoki et Sofia ; Ils font tout le temps des choses stupides !
Surtout Tomoki !
Faire quelque chose d’aussi stupide que de charmer des gens… Je suis impressionné qu’il y ait pensé.
AAAH, ma tête me fait mal !