Tome 5 – Chapitre 269 – Jin la momie et Raidou la tendre moitié
“Ooh, Quelle splendide momie nous avons là. Comment tu te sens, Jin la momie ?” (Makoto)
J’ai entendu dire le traitement des blessures externes s’est bien passé, alors nous sommes entrées dans la pièce où il se trouvait et j’ai vu alors un Jin recouvert de bandages.
Cela était assez comique à voir et sans m’en rendre compte, je l’ai d’abord appelé momie avant mauviette.
Mais s’il était rétabli, pourquoi tous ses bandages ?
J’imagine que c’est pour le garder sous contrôle.
“… Sensei… Shiki-san.” (Jin)
J’ai décidé d’ignorer le râle de la momie.
Oooh.
Les bandages fermement enroulés se poursuivaient jusqu’aux pieds du lit qui étaient fabriqués dans du bois résistants et épais.
En d’autres termes, quelqu’un l’a physiquement restreint avec des bandages pour éviter tout débordement de sa part.
Bien, quel magnifique traitement médical.
D’après ce que j’ai pu constater du patient, il paraissait calme.
Mais j’avais comme l’impression qu’il est resté silencieux à cause ça.
“Okay, je vois maintenant. La mauviette qui s’est embrouillée lui-même, a fait n’importe quoi et a failli mourir… Je voulais dire Jin-kun, écoutons ton rapport.” (Makoto)
Il est maintenant temps d’agir comme son professeur et son supérieur.
Restons objectifs.
“Hein, un rapport ?” (Jin)
“C’est exact, un rapport. Après tout, tu es venu ici pour t’entraîner ici pour la compagnie Kuzunoha. N’est-ce pas, Shiki ?” (Makoto)
“… Oui. J’aimerais aussi entendre la raison pour laquelle la situation a tourné ainsi par la personne elle-même.” (Shiki)
Tout en l’ayant piqué à vif, je l’ai incité à donner son rapport le sourire aux lèvres.
De l’autre côté, Shiki le regardait avec une certaine colère dans le regard.
“C’est… Hum, par où commencer…” (Jin)
Il était inhabituel de voir Jin en plein désarroi.
C’était une expression que je n’avais pas vue dernièrement à l’Académie.
“Tout d’abord, pourquoi as-tu chassé les mamonos aussi loin ? Selon ce que j’ai entendu, ta tache de cette fois-ci était tout plus du transport de bagages.” (Makoto)
“Sans compter le fait que je t’ai donné un ordre strict, n’est-ce pas Jin ? Tu n’aurais pas dû bouger de ton propre chef. Après tout, la puissance des mamonos reculés sur cette montagne enneigée est bien trop élevée pour toi.” (Shiki)
“… C’est vrai, on m’a bien dit ça. Les blessures de cette fois-ci ne sont pas la faute de Shiki-san.” (Jin)
Jin a admis sa propre faute tout en ayant baissé la tête.
Il a faiblement murmuré que ce n’était pas la faute de Shiki.
… Est-il un idiot ?
Depuis le début, je n’ai pas pensé que c’était la faute de Shiki.
De plus, ses blessures ?
On dirait qu’il ne comprend pas ce que je lui demande.
“Il n’y a pas besoin de dire quelque chose d’aussi évident. Tout ceci n’est que ton fait.” (Makoto)
“Euh.” (Jin)
“Shiki, Dans quel état Sofia a trouvé Jin ?” (Makoto)
Le corps de Jin s’est raidi lorsque j’ai prononcé le nom de Sofia.
La raison principale était le désarroi, hein.
Mais je pense que nous devrions d’abord lui faire remarquer son malentendu.
Il vaut mieux creuser un peu plus tard cette histoire sur Miranda et Sofia.
“Son corps était déjà froid et recouvert de sang. La neige aux alentours aussi était teinte en rouge. D’après nos découvertes lors de son traitement, il y avait un demi-poignée d’insecte grouillant dans son corps… Et il a sans doute perdu connaissance suite à ses blessures externes faites par arrachage de sa chair et de la perte de son sang. Je pense que ce rapport est correct.” (Shiki)
“Autre chose ?” (Makoto)
“Dans le même temps, les mamonos lui ont injecté du poison paralysant et cela sert à prolonger la vie de la proie… Non, c’est un poison ingénieux qui affaiblit et prolonge la fraîcheur de la viande. Mais cette fois, cela l’a sauvé. Grâce à ça, le traitement de Jin a pu être accompli à temps.” (Shiki)
“Pour parfaire le tout, c’était aussi grâce à ce mystérieux chevalier qui a balayé les insectes.” (Makoto)
“Oui.” (Shiki)
“Jin, un peu plus tôt, tu as murmuré ‘les blessures de cette fois-ci’, pas vrai ? Es-tu sérieux en disant ça ?” (Makoto)
En ayant entendu à nouveau le rapport de Shiki, je pouvais dire que la vie de Jin a été sauvée par une chance proche du miracle à rendre n’importe qui envieux.
Les blessures de cette fois-ci ?
Ne plaisante pas avec ça.
Dans des circonstances normales, il était presque certain qu’il serait mort.
“Hein ?” (Jin)
“Le type de poison utilisé par les insectes, l’aide du chevalier ; Si l’un d’entre-eux avait manqué, tu serais mort à l’heure actuel.” (Makoto)
“?!!” (Jin)
Le mot ‘mort’ lui a fait grand ouvert les yeux.
C’était la raison pour laquelle je ne pouvais pas supporter les gens chanceux.
Cela me donne envie de leur griller : ‘Mais donne-moi un peu de ta chance scandaleuse !’.
“Ouais, aucun doute là-dessus. Les mots ‘blessures’ et ‘gravement blessé’ sont un doux euphémisme. Tu ne dois ta vie ta survie que par la chance. Si cela était basé sur tes capacités, tu serais devenu depuis longtemps de la nourriture pour ces insectes. C’était quoi déjà leurs noms… Le Bousier des Neiges ?” (Makoto)
“Oui, par ici ce ne sont pas des créatures trop dangereuses si on ne va pas trop loin. Cependant, si on les pourchasse trop loin, le niveau de dangerosité augmente en un instant.” (Shiki)
Ils vous appâtaient pour dévorer leur proie par leur nombre en un instant.
C’était comme Shiki l’avait décrit.
C’était un adversaire qui n’était pas trop dangereux tant que l’on restait vigilant.
Sérieusement, que c’est pathétique.
“Pour parler franchement, il y a beaucoup à redire sur tes actions de cette fois-ci, et quant à ton entraînement, nous allons évidemment te faire rester ici pour un moment. Souviens-toi bien de ça, Jin, tes lacunes t’ont déjà tué une fois.” (Makoto)
“!!! Ce n’est pas ça ! Il est vrai que j’ai baissé un peu ma garde ! J’admets aussi avoir perdu mon calme ! Mais !!!” (Jin)
“… Et tu oublies que pourtant tout ceci t’a conduit à la mort ? On ne peut même avoir une discussion avec toi. Avec une telle mentalité, tu vas mourir bêtement après avoir survécu miraculeusement. Shiki, quoi qu’il en soit, renvoi Jin à l’Académie. Le laisser ici ne sera qu’une gêne.” (Makoto)
“Oui, il semblerait qu’il y a besoin d’être sermonné.” (Shiki)
Shiki a acquiescé à mes paroles.
En tout cas, laisser Jin ici sous le prétexte de l’entraînement ne ferait qu’ennuyer les gens de Kaleneon.
De plus, le laisser avec la raison de tout ceci, Sofia, ne semblait pas du tout être une bonne chose pour Jin.
“Attendez s’il vous plaît !!! Je veux faire de mon mieux ici encore un peu, juste un peu plus !!!” (Jin)
“Rejeté. En tant que professeur et supérieur, cette décision ne changera pas. Ah… Hé, Jin, la raison de ton zèle, ne serait-ce pas… La Tueuse de Dragon Sofia ?” (Makoto)
Comment devrais-je décrire la jeune Sofia.
Pour le moment, j’ai décidé d’y aller avec la Tueuse de Dragon.
C’est vrai, je devrais en apprendre plus de la bouche de ce pervers.
En même temps que je me rendrais à Tsige, je devrais voir pour Aznoval-san…
“Le nom de cette personne… N’est-ce pas Sofia. Elle est ma première mentore à l’épée et la première personne que j’ai respectée…” (Jin)
Hé hé.
Une mentore, une proche amie et une personne respectée… Ils avaient une relation aussi proche ?
D’après mon impression, même si je devais imaginer son passé et son présent, j’avais l’impression que c’était à sens unique pour Jin…
Veuillez m’épargner le fait qu’elle ait été une ancienne petite-amie.
Si je la rencontrais après, je me sentirais mal.
“Je n’ai pas pu me confesser, mais je crois qu’elle a été mon premier amour.” (Jin)
Es-tu un esper ?
Mais elle n’a pas été sa première petite amie.
Hmm ?
Non, si je devais choisir entre les deux, c’est probablement encore pire qu’une ancienne petite amie…
“Et donc… Elle est sans doute la femme que j’ai le plus blessée dans ma vie. Soeur Miranda. Par le passé, elle semblait un peu plus mature, mais il n’y a pas moyen que je me trompe de personne. Elle est la personne que j’avais l’intention de rechercher pour m’excuser et me racheter !!!” (Jin)
Je l’ai déjà tué une fois.
D-Désolé pour ça, Jin.
On peut dire qu’elle a en quelque sorte survécu, alors ça ne compte pas, hein ?
Ah… J’ai maintenant un secret de plus que je vais devoir emporter dans ma tombe.
Puisqu’il en était persuadé, je ne pense pas qu’il soit la mauvaise personne… Juste au cas où, enquêtons sur le passé de Sofia.
Cela serait bien si Root nous le racontait le plus honnêtement du monde, mais pour le moment, commençons ici.
Ah…
“… Mais la personne elle-même dit que son nom est Sofia. D’ailleurs, vu ton comportement, tu ne lui as pas donné une bonne impression. Non seulement tu as ignoré son avertissement, mais tu as fait n’importe quoi.” (Makoto)
“Ah ?!” (Jin)
“Revenir une autre fois serait une bonne décision. Nous ne sommes pas des monstres, Jin. Nous ferons en sorte que tu puisses mieux la comprendre.” (Shiki)
Shiki a complémenté.
Eh bien, c’est Sofia.
Même sans que ce ne soit lié à Jin, nous aurions cherché des informations.
Il n’y a pas de problème s’il y a seulement ça.
“Mais j’ai entendu dire que cette place manquait de personnel !” (Jin)
Il n’a pas l’intention de lâcher l’affaire, hein.
Mais ça reste un non.
“À propos de ça, nous allons faire à un roulement avec Amélia et les autres employés. Tout du moins, ça sera toujours mieux que toi qui ne feras qu’augmenter la charge de travail.” (Makoto)
“Argh… I…” (Jin)
“C’est décidé ainsi. Repose-toi ici pour aujourd’hui. Tu n’auras pas besoin de travailler. Shiki te ramèneras demain. Profites-en pour réfléchir à l’importance de la vie que tu as faillie perdre.” (Makoto)
“…” (Jin)
Oh, il est devenu obéissant.
“Sensei…” (Jin)
Ou pas.
“Qu’y a-t-il ?” (Makoto)
“Je suis vraiment désolé… De vous déranger avec mes problèmes personnels.” (Jin)
“Ouais, Réfléchis-y bien. Le dérangement est fatigant. Cela serait une très bonne chose si cela devient rarissime.” (Makoto)
“Totalement d’accord.” (Shiki)
“Ok…” (Jin)
Shiki montrait son accord tout en faisant un acquiescement de la tête.
Jin est enfin devenu obéissant, j’ai quitté la pièce en laissant Jin la momie.
Ok, une tâche de’accomplie !
La suivante est Tsige, pour vérifier si Rembrandt-san ou quelqu’un d’autre a des informations sur Aznoval.
Peut-être que je devrais aussi demander aux aventuriers au cas où.
“Waka-sama, merci d’avoir pris la peine de…” (Shiki)
“C’est bon. C’est un garçon qui a de bonne chance de travailler officiellement dans notre compagnie et d’ailleurs…” (Makoto)
“…” (Shiki)
“L’histoire avec Sofia a fait de nouveau surface. Je vais demander à ce pervers ce qu’il se passe, et si possible, je veux en finir sans que Jin ne me déteste. Shiki, cela pourrait être problématique, mais je compte sur toi pour la suite.” (Makoto)
“Oui, je vais m’en occuper.” (Shiki)
“Bien, je vais me rendre à Tsige. Ensuite, je vais devoir me dépêcher pour me rendre à Rotsgard et Lorel. Est-ce qu’un agenda aussi occupé est quelque chose qu’un marchand devrait se réjouir ?” (Makoto)
“Je suppose que oui.” (Shiki)
Ayant fait un signe à Shiki qui me l’a rendu avec un sourire et un acquiescement, j’ai traversé la porte de brume pour me rendre à Tsige.
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L’endroit a changé.
En un instant, mes poumons ont respiré de l’air chaud et sec.
C’était l’air de Tsige.
Il y avait encore quelques instants, j’étais dans une région enneigée où je respirais un air froid, alors j’ai été désorientée pendant un bref instant.
J’ai salué tous ceux qui travaillaient en partant de la compagnie.
Comme d’habitude, c’était une ville dont la vue changeait à chaque fois que je venais, mais ce n’était pas le moment d’en profiter.
Je me suis dirigé rapidement vers la Guilde des Aventuriers.
Sur le chemin, les aventuriers, les marchands et les résidents se sont retournés pour me suivre du regard, mais je n’y ai pas répondu.
Comment le dire… Je suis devenu une célébrité dans cette ville.
En temps normal, je prendrais mon temps, mais malheureusement je suis pressé, je ne pouvais pas m’arrêter pour discuter à chaque fois.
“Hmm ? N’est-ce pas Raidou-kun ? Si je me souviens bien, j’ai entendu dire que tu étais parti à Lorel ?”
“Cela faisait longtemps, Rembrandt-san. Pour des raisons professionnelles, je refais un court passage. On dirait que la ville fonctionne comme à son habitude, mais est-ce que la guerre est la même ?” (Makoto)
J’ai abordé directement le sujet.
Il me semblait… Un peu fatigué.
Son épuisement se faisait sentir plus que d’habitude. Mais à contrario, ses yeux étincelaient et il semblait être plus motivé qu’auparavant.
Se pourrait que la guerre se soit empirée ou qu’elle soit sur le point de l’être ?
Si c’était le cas, je vais devoir d’abord le tranquilliser.
Après tout, cela semblait être la plus grande des priorités.
Sérieusement, les événements viennent les uns après les autres.
“Oui. L’état de la guerre, ou plutôt exactement, les négociations se déroulent plutôt… Bien. Au point que c’en est un peu étrange, mais nous nous avons été capable de les intercepter avoir qu’ils ne s’approchent trop.” (Rembrandt)
Oh, c’est inattendu.
Apparemment, ça se passait bien.
“Nous avons également établi un arrangement secret avec les villes des alentours pour maintenir le statu quo lorsque nous avons déclaré notre indépendance. Si Raidou-kun amène cette troupe de mercenaires pour protéger la ville, Tsige aura réussi.” (Rembrandt)
“Comme attendu de Rembrandt-san.” (Makoto)
“Les personnes, qui ont causé un coup d’état, ont commencé à se calmer, alors ceux envers qui nous devons rester vigilants, ce sont la famille royale. Avant que ce ‘quelque chose’, qui a retourné la situation à la capitale alors quelle était sur le point de tomber, ne se tourne vers nous, nous serons aussi solides que le roc aussi longtemps que tu reviendras.” (Rembrandt)
Rembrandt-san a acquiescé aux mots ‘comme attendu’ comme s’il voulait dire ‘laisse ça moi’ et a continué de parler.
Comme je le pensais, il avait une grande influence dans le domaine politique.
Afin de survivre dans le monde des affaires, on devait s’habituer à ce genre de choses.
Particulièrement, quand on atteint une certaine ampleur.
“Entendu. Nous allons faire aussi vite que possible. Nous allons essayer de finir ça en quelques jours.” (Makoto)
“… Tu es vraiment une personne fiable. Et alors, quelle est cette affaire ? Si je peux être utile, n’hésite pas à me le demander.” (Rembrandt)
“Je cherche des informations sur une certaine personne, son nom est Aznoval. Saurais-tu s’il a un quelconque lien avec cette ville ?” (Makoto)
“Aznoval… Je crois l’avoir déjà entendu… Si je me souviens bien, il est un chevalier légendaire apparaissant dans les contes de fées de Lorel.” (Rembrandt)
“O-Oui. Donc tu le connais.” (Makoto)
“Juste de nom. Cependant, je ne connais aucun lien entre lui et Aznoval. De plus, je ne me souviens pas d’avoir entendu son nom ailleurs qu’à Lorel.” (Rembrandt)
“C’est donc…” (Makoto)
J’ai cru que peut-être qu’il ne serait pas étrange pour lui de venir dans les Confins du Monde, mais du moins, il semble qu’il n’y ait pas de documents ou d’histoires qui l’attestent.
“Mais bon, c’est une requête de nulle autre personne que toi. Je vais donc mener une enquête. Si j’apprends quelque chose, je contacterai la compagnie Kuzunoha.” (Rembrandt)
“Merci. Au passage, Rembrandt-san…” (Makoto)
“Hmm ?”
“La situation semble avoir plutôt bien tourné, et pourtant, on dirait que tu es pas mal fatigué. Est-ce qu’il s’est produit quelque chose ?” (Makoto)
“Ah, ça se voit sur mon visage, hein. Désolé de t’inquiéter. C’est une histoire différente. Il y a plusieurs choses auxquelles je dois réfléchir concernant le tracé de la ville. Je suis coincé par une variété de choses à traiter. Dans un proche avenir, j’aurais sans doute besoin à ce que tu t’impliques aussi.” (Rembrandt)
Comme s’il appréciait cette situation du plus profond de son être et qu’il était un enfant ayant découvert une base secrète, il affichait un grand sourire.
Apparemment, c’était vraiment un sujet différent de celui de l’indépendance.
Il paraissait s’amuser comme un petit fou.
Cette personne était toujours aussi incroyable.
Dans cette situation de grande importance où ils essayaient de gagner leur indépendance, il visait déjà quelque chose de nouveau, même s’il était un élément central.
Et il s’en réjouissait.
Sa vitalité était montreuse.
Cela me rendait triste qu’une seule chose était déjà bien trop pour moi.
Mais même si je broyais du noir, cela ne m’améliorait pas.
Je devais chérir le fait d’être en mesure de voir de près le travail de cet homme et sa manière de penser.
Si j’étais capable d’en apprendre un peu, cela serait des plus satisfaisants.
“N’hésitez pas à le demander. Si je peux travailler avec Rembrandt-san, je participerai certainement. Bien, comme je suis quelque peu occupé, je te prie de m’excuser, car je vais devoir y aller.” (Makoto)
“Très bien. Moi aussi j’ai gagné pas mal d’idées grâce à toi. Viens quand tu le souhaites.” (Rembrandt)
Je suis très reconnaissant.
J’ai solennellement incliné la tête et fais mes adieux à Rembrandt-san.
En tout cas, il a complètement transformé la Guilde des Aventuriers en son bureau de travail.
J’ai quitté la zone où les aventuriers lambda ne pouvaient pas accéder et me suis dirigé vers le hall, et un instant, le nombre de gens a augmenté.
Il y faisait chaud et il y régnait une certaine agitation par le grand nombre d’aventuriers.
Cela signifiait qu’il y avait des groupes qui se préparaient à explorer ou à chasser.
Ou plutôt, l’actuel Tsige pourrait être ainsi à tout moment de la journée.
Apparemment, les demandes relatives aux terres dévastées étaient accomplies assez rapidement.
Les graines semées par Tomoe et Mio ont porté leurs fruits.
… Bien.
Mais avec une telle saturation, ceci serait plutôt difficile de se renseigner sur Aznoval-san.
Je vais devoir remettre ça à plus tard et prioriser d’abord le pervers pour ce qui concerne Sofia.
“Hé~. Alors Vegan-san s’est donné la peine de venir jusqu’ici depuis Rotsgard pour le bien de ta tendre moitié. C’est follement passionné !”
“Dans une relation à longue distance, la passion brûle encore plus fort que lorsqu’ils sont proches. Il n’y a aucune assurance que cette personne soit encore là, mais les rumeurs sur Tsige ont été étonnantes ces derniers temps. Même si ma tendre moitié n’est pas ici, cela peut toujours servir comme sujet de conversation. Ensuite, il faut juste suivre le mouvement.” (Vegan)
…
N’ai-je pas entendu des voix familières ?
J’ai lentement tourné la tête dans la direction de ces voix.
“Cette ville en elle-même est pratiquement une ville touristique, alors j’imagine que Vegan-san ne le regrettera pas.”
“J’ai soudainement pu rencontrer un membre de la meilleure équipe de cette ville, Toa-san, juste le fait de devenir l’une de tes connaissances est déjà suffisant. Pour parler franchement, je ne pensais pas que vous seriez une aussi belle femme.” (Vegan)
“Ne dites pas de bêtise. Et concernant votre tendre moitié, l’avez-vous rencontré à Rotsgard ?” (Toa)
J’ai aussi pensé à ça quand j’ai croisé Sofia, mais qu’est-ce que tu fous la ?!
Tu agis comme si tu étais un homme inoffensif.
“En fait, il était dans la nuit et il était chez lui.” (Vegan)
“Hein ? ‘Il’ ?” (Toa)
Toa avait une expression perplexe.
Bien sûr qu’elle le serait.
Après tout, Elle pensait à une femme et lui… Parlait d’un homme.
“Oui, chez Raidou-kun’s.” (Vegan)
Au moment où j’ai entendu ce nom sortir de sa bouche… Le dégoût et bien d’autres choses qui sont nés du côté sombre de Root que j’ai entendu ici et là, et les choses qu’il ne m’a pas encore dévoilé, je pouvais les sentir submerger mon corps.
“Qui…” (Makoto)
“Hein ?” (Toa)
“D’imaginer que nous nous rencontrions… Hein ?” (Vegan/Root)
Sans faire un bruit, j’ai raccourci la distance entre nous deux et je me suis exprimé.
Root m’a immédiatement remarqué et a été surpris, il a été ensuite surpris que mes mouvements ne se fussent pas arrêtés.
“Qui est ta foutue tendre moitié, abruti !!!!” (Makoto)
Je lui ai scellé toutes ses portes de sorties avec Corps de Mana tout en continuant à avancer sur lui…
“Euh, tu plaisantes, pas vrai ? R-Raidou-argh !” (Root)
Je lui ai asséné un terrible coup de poing au visage.
Ah, j’ai oublié d’annuler Corps de Mana.
Non seulement il a été envoyé dans les airs, mais mon poing a aussi défoncé son beau visage.
“R-Raidou-san. Hum, tu es de retour.” (Toa)
“Je vais être clair sur une chose, nous n’avons pas ce genre de relation, je suis un homme droit qui aime les femmes !” (Makoto)
Pour commencer, ton nom n’est pas Vegan.
Combien de faux noms as-tu au juste ?!
Même si ça m’a évité la peine d’aller jusqu’à Rotsgard, cela ne m’a pas du tout rendu heureux !