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Tsuki ga Michibiku Isekai Douchuu Chapitre 272

Toa tourne la page

Tome 5 – Chapitre 272 – Toa tourne la page

Je me suis gratté la tête.

Je suivais des yeux les rainures du bois du bureau.

“Le passé… Le passé, hein.”

Ma voix a retenti dans une pièce où il n’y avait personne d’autres.

Root m’a parlé de Rokuya-san et son groupe sans cacher quoi que ce soit.

Qu’est-ce que son moi féminin a comploté à cette époque ?

Tout du moins, d’après ce que j’ai entendu, il était celui qui avait originalement prévu de dévorer tous les Dragons Supérieurs, bien que techniquement parlant, cela serait plus de l’absorption pour s’approprier leurs pouvoirs, le plan de Sofia en somme. Mais il a rencontré la personne qui serait son mari et cela l’a arrêté.

Il m’a révélé qu’il fut un temps où il avait dévoré Doma et Azuma. Et… Il a également admis l’origine de la création de la Guilde des Aventuriers, la demande faite à Rokuya-san et à son groupe de devenir immortels, et pour couronner le tout, même la partie où il leur a demandé de ne plus apparaître sur le devant de la scène de l’histoire à l’avenir.

Au début de la Guilde des Aventuriers, il y a eu un moment où les cinq grandes puissances et les autres pays avec une certaine influence étaient confrontés à un déséquilibre, alors après avoir discuté, ils ont décidé de faire profil bas pour éviter des frictions inutiles.

Il y a eu aussi d’autres sujets de discussions. En fait, maintenant que j’y réfléchis, j’ai aussi essayé de faire profil bas, cependant… Je pouvais comprendre les réponses données.

Je pouvais comprendre, mais je ne pouvais pas à l’accepter.

Mais c’était seulement moi.

Root, Rokuya-san et les autres… Ont respecté cette décision.

Même jusqu’à présent.

‘Si l’un d’entre-eux n’avait pas été d’accord, ne serait-il pas devenu un antagonisme, n’est-ce pas ?’, cela avait été la question posée à Root, mais il s’est abstenu de répondre.

Et en réalité, Rokuya-san ne semblait pas avoir de rancœur auprès de Root.

Bordel, je me sens stupide.

Au bout du compte, n’étais-je pas simplement trop têtu avec mon refus d’immortalité ?

La volonté d’accepter l’immortalité, hein.

Même maintenant, je ne pouvais pas toujours pas le comprendre.

À quel point est-il déterminé ? Combien d’expériences doit-on avoir accumulé pour que des Humains ayant vécu dans un Japon paisible accepte cette torture ?

Comme je le pensais, je ne pouvais pas le comprendre.

Dans un futur proche, peut-être après que le fin de ce combat, j’essayerai d’en parler à Rokuya-san.

Mais le simple fait de l’exprimer avec des mots me faisant sentir incroyablement mal.

Qu’y a-t-il… Pourquoi est-ce que je le ressens ainsi… ?

“Waka-sama ?”

“?!! Quoi ?” (Makoto)

Quand j’ai jeté un coup d’oeil en direction de la porte, j’ai remarqué qu’elle était ouverte. Une Orque des Régions Montagneuses travaillant à Tsige me regardait avec inquiétude.

Pas bon.

Elle a sans doute frappé à la porte avant d’entrer, et pourtant, je ne l’avais pas remarqué.

“J’ai appelé plusieurs fois, mais il n’y a pas eu de réponses, j’étais donc inquiète. Vous sembliez profondément plongé dans vos pensées, est-ce que quelque chose est arrivé avec le visiteur précédent ?” (Orque)

“Je réfléchissais. C’est un peu idiot. C’est quelque chose qui est déjà conclu et je ne suis même pas lié à cette histoire.” (Makoto)

“Je vois…” (Orque)

“Il semblerait que tu te sois inquiétée, désolé. Je vais retourner à Lorel. Après tout, les affaires là-bas seront probablement bientôt réglées. Une dernière poussée.” (Makoto)

“Laissez-nous les affaires de cette ville. Lime fait aussi de son mieux, s’il y a quoi que ce soit d’intéressant, nous vous le ferons savoir immédiatement.” (Orque)

“Merci. Je compte sur vous.” (Makoto)

Elle s’est inclinée et a quitté la pièce, le silence est de nouveau revenu dans la pièce.

Mais je ne vais pas me replonger dans mes pensées.

C’est vrai.

Réglons d’abord le problème de Tsige et Lorel.

Même si des Japonais y sont impliqués, il serait idiot d’oublier les choses importantes.

C’était un peu vexant d’appeler ça une chance, mais par rapport à Rokuya-san et à son groupe, c’était une bonne chose que nous n’avions pas à nous inquiéter de les tuer par mégarde.

Finissons cette histoire du 20eme étage.

Et pendant qu’on y est, nous allons nous occuper des parfums de Tomoki et ramener le groupe de mercenaire ici.

*Clac*

Je me suis gentiment claqué les joues.

Lorsque la quantité de choses à réfléchir augmente, je m’y perds.

Il y avait en effet des gens qui étaient en mesure d’être multi-taches en tout. Mais… Je ne suis pas de ce genre.

Je crois que j’y arrive mieux qu’avant. Même ainsi, je suis tout juste dans la moyenne.

Pour une personne qui représentait la compagnie, qui se déplaçait dans le monde entier, qui travaillait dans l’Académie en tant que professeur et qui avait l’objectif de mettre son poing dans la figure de la Déesse, ce n’était pas quelque chose qui devrait manquer.

“… Maintenant, il est finalement temps. Rendons-nous à Lorel.” (Makoto)

Le labyrinthe n’était pas confiné, obscure et humide, mais je n’estimais pas ça comme de la chance.

Avec un sourire sur mon visage, j’ai traversé la porte de brume que j’ai créée.

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“Il n’a pas semblé convaincu. Que devrais-je faire ? Devrais-je rentrer et encore une fois… Mais il semblait être occupé… Cela fait mal d’être haï…” (Root)

Après avoir quitté la compagnie Kuzunoha, Root s’est arrêté de marcher.

Plaçant une lèvre sur ses lèvres, il a murmuré ces paroles.

Honnêtement, la colère de Makoto envers lui était inattendue.

Que ce fut l’affaire avec Sofia ou celle avec les Aventuriers Originels ; Dans le dernier cas, Makoto n’était pas impliqué, alors il a été assez choqué d’en entendre parler.

Même ainsi, c’était une histoire du passé qui a été discuté et résolu pacifiquement par les deux parties. D’imaginer que Makoto s’en prendrait à lui était une surprise.

Même dans l’affaire de Sofia, c’était complètement différent de ce qu’il attendait de Makoto.

Il en a été surpris, mais il n’était pas en colère.

Pour Root, qui a donné une chance de se racheter à cette bouffonne, et en plus, l’a entraîné pour qu’elle ne se dresse plus jamais contre Makoto à leur prochaine rencontre, le visage contrarié de Makoto, lorsqu’il l’a questionné sur Sofia, a été déconcertant pour lui.

Dans le passé, il y avait eu de nombreuses fois avec son mari, Root l’avait mis en colère en déclenchant des questions pièges tout comme avec Makoto. Le sentiment de ‘Que devrais-je faire ?’ tourbillonnait dans la tête de Root.

Ceci allait en s’en allant, mais un Root bouleversé émotionnellement était une chose qui n’arrivait qu’une fois tous les quelques siècles.

“Hmm… Comme je le pensais, il faut que j’y retourne. Il peut avoir m’avoir mal compris ou autres choses qu’il n’aime pas, je dois correctement m’expliquer pour clarifier tout malentendu. Le temps que je peux passer avec les gens n’est qu’éphémère. Je ne veux pas de discorde pour des choses insignifiantes. Bon, je…” (Root)

Au moment où il a pris sa décision et qu’il allait faire demi-tour, sa tête baisée s’est relevée tel un ressort.

À une intersection, le regard de Root était dirigé vers le bâtiment d’en face ; Plus exactement, il était dirigé vers le lointain.

“Cela faisait si longtemps… Vraiment longtemps que je n’ai pas pu ressentir ta présence et pourtant…” (Root)

Alors qu’il commençait à prendre la direction de la compagnie Kuzunoha, il a soudainement marché dans la direction opposée.

Root aurait pu reprendre sa forme originale pour s’envoler là-bas, ou utilisé la magie de téléportation, mais comme s’il avait oublié qu’il pouvait le faire, il a juste couru.

Se faufilant à travers la foule de gens avec une vitesse incroyable et traversant des ruelles bondés comme s’il les connaissait par cœur, le sourire aux lèvres.

Et il y avait eu un autre changement lors de la course de Root.

La taille de Root s’est allongée, sa poitrine a grossi et ses cheveux se sont allongés.

“Azu-kun, tu es vraiment ici. Dans cette ville, toi !” (Root)

La présence nostalgique et inoubliable qu’elle a ressenti à la périphérie de la ville.

Pour Root, cette personne était l’un de ses amis irremplaçables.

Elysion s’est développé au fil du temps, leur religion s’est uniquement concentrée sur la Déesse, Root est parti, Elysion a compté comme l’une des cinq puissances majeures, le roi fondateur est devenu une légende et on l’a chanté, finalement, le pays a été perdu dans la guerre contre les Démons.

C’était la période de temps qui se fut écoulé pour Root le Dragon Supérieur et qui cherchait les Aventuriers Originels sans pouvoir sentir leur présence.

Root a été capable enfin de ressentir l’un d’entre eux.

La femme Root a trouvé une maison là où se trouvait la présence.

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Périphérie de Tsige.

Cette maison était l’une des résidences avec jardin que l’on pouvait voir comme un symbole de réussite dans la ville.

L’accès à la ville était plutôt décent et cette place était la plus convoitée par les aventuriers. C’était aussi là où se dirigeait Root.

Pour une simple maison isolée, elle était plutôt grande.

C’était aussi bien le lieu de rassemblement qu’une maison où habitait une bande d’aventuriers. Il était facile de deviner que ce n’était pas un bâtiment de série, mais fabriquer sur mesure.

Se tenant devant la grande entrée, il y avait un homme et une bête.

Il avait une bonne carrure et était assez grand.

Une armure recouvrait tout son corps et ne semblait pas le gêner dans ses mouvements au vu des gestes fluides pour faire sonner la cloche à l’entrée.

“Ouiiii.”

Une personne a vite répondu.

Il n’y avait normalement personne toute la journée dans une maison d’aventuriers puisqu’ils accomplissaient des quêtes, mais heureusement pour celui semblable à un chevalier, il y avait une personne à l’intérieur.

La porte s’est ouverte.

La personne, qui s’est présentée, était une aventurière qui avait reçu une demande par son vieil ami, Raidou, et fouillait dans tous les vieux documents qu’elles avaient stockés.

“Qui c’est ?!!” (Toa)

Toa a vu l’homme qui se tenait dehors et la bête à ses côtés, et a avalé sa salive.

Cet homme faisait dans les 1,90m, portait une amure complète de couleur argenté et une épée unique était sur son dos.

Son visage faisait penser qu’il devait avoir un peu moins de la trentaine et on pouvait voir des cicatrices à différents endroits de ses bras et ses pieds.

Et de l’autre côté, il y avait une bête géante et docile à ses côtés.

C’était un sanglier sauvage qui était déjà à un niveau où l’on pourrait le considérer comme bête démoniaque.

Ces traits particuliers ne correspondaient qu’à une seule personne dans la mémoire de Toa.

“Se pourrait-il que… Vous soyez…” (Toa)

“Chevalier…Aznoval. Celui à mes côtés est mon cheval adoré… Je veux dire mon sanglier adoré.” (Aznoval)

“…”

“L’acier adoré, Greenblue…” (Aznoval)

“Griiggg~!” (Greenblue)

Aznoval, le nom qui est apparu dans l’esprit de Toa, était la personne qu’on lui avait demandée de rechercher dans ses documents. Il avait ensuite introduit le sanglier à ses côtés.

Pour une étrange raison, il avait hésité à dire son nom.

Le sanglier, surnommé avec le nom surprenant Greenblue, a arrêté avec son attitude docile comme si cela n’avait jamais existé, et a tourné sa tête vers l’homme qui était sans doute son maître et a poussé un petit cri aussi inattendu que mignon.

Comme s’il protestait.

“Désolé pour ça. C’est mon acier adoré, Greenblue. Je suppose que vous êtes la gardienne de la dague du Démon bleu, Lapis. Ai-je… Bon ?” (Aznoval)

“Vous avez pris la peine de venir ici, mais je n’appartiens plus à cette famille. Je suis simplement une aventurière résidant dans cette ville.” (Toa)

Lorsqu’on lui demandait si elle faisait partie de cette famille, elle répondrait automatiquement non.

Pour une tierce personne, cette conversation ne ferait aucun écho.

Mais si pour ces deux-là.

“Onee-chan, il y a un visiteur ? Alors, que dirais-tu de le laisser…” (Rinon)

“Rinon ! Reste à l’intérieur. Il va bientôt partir, alors ne t’en mêle pas !” (Toa)

Avec un ton sec qui était rare de sa part, Toa a renvoyé sa sœur plus sa sœur qui s’approchait de l’entrée.

Rinon a sursauté, et sans répondre, s’est mise à courir à l’intérieur de la maison.

“Rinon… Comme je m’y attendais, je vais devoir m’expliquer pour qu’il n’y ait aucun malentendu. Je ne suis pas venu ici pour vous faire du mal.” (Aznoval)

En ayant entendu le prénom que Toa a crié, Aznoval a hoché de la tête comme s’il était convaincu de quelque chose.

Et dans le même temps, il a remarqué la prudence de Toa, il a donc déclaré qu’il n’avait pas son intention de faire du mal.

“Oui, je ne pense pas que vous seriez du genre à faire ça. Mais…” (Toa)

Les promesses n’avaient de valeur que pour ceux qui croient, cependant, Toa a bien voulu croire ses paroles.

“Hiiragi Towa, Hiiragi Rio. Il n’y a pas d’incohérence dans le seul indice que j’avais. C’est une bonne chose.” (Aznoval)

“!!! Je suis Toa ! Cette fille est Rinon ! Nous n’utilisions un nom de famille qu’aux moments opportuns. Nous sommes comme n’importe quelles sœurs qu’il est possible de trouver n’importe où et je suis une aventurière. Je… ! Nous n’avons pas de nom tel qu’Hiiragi !!!” (Toa)

“… Désolé.” (Aznoval)

“?!” (Toa)

Le nom, qu’Aznoval a prononcé, a provoqué la fureur de Toa.

Il a simplement accepté ces mots et a lentement incliné la tête.

“J’ai été incapable de sauver votre famille de cette folie, j’ai été incapable de vous protéger de ce blâme déraisonnable, et par dessous-tout, Towa… Non, Toa, j’ai fini par vous faire rejeter ce sang qui coule en vous. Je suis vraiment… Désolé.” (Aznoval)

“… Est-ce quelque chose pour laquelle vous devriez vous excuser ? Je ne souhaite pas une telle chose…” (Toa)

“Mais !” (Aznoval)

“Hein ?” (Toa)

Toa a tressailli quand Aznoval a soudainement levé la tête.

“Je veux au moins que vous compreniez quelque chose. Les générations successives de la maison Hiiragi ont toujours fait face à leurs devoirs avec sérieux. Ils ont apaisé Lapis et ont également octroyé ce pouvoir avec humilité. C’est la même pour cette femme qui a perdu Lapis dans les erres dévastées.” (Aznoval)

Pendant un moment, il ne regardait pas Toa, mais quelque part au loin et des rides d’angoisses sont apparues entre ses yeux, puis il a regardé à nouveau Toa et a repris la parole.

“Je vous en prie, soyez fier du sang qui coule dans vos veines. Ce n’est pas important si ce n’est pas pour le moment. Je vais définitivement ramener Lapis des terres dévastées. C’est pourquoi, tout du moins pour vos ancêtres…” (Aznoval)

“Hmm…” (Toa)

“Si vous pouvez le faire, je peux vous aider à rétablir le traitement reçu de la maison Hiiragi, qu’elle recevait par le passé, à Tsige aussi. C’est la raison…” (Aznoval)

“Écoutez ce que j’essaie de vous dire !” (Toa)

“Ah, oh…ok.” (Aznoval)

“Si c’est à propos de cette dague, je l’ai déjà trouvé moi-même. Je ne ferais pas quelque chose d’aussi égoïste que de dire que je l’ai fait tout seule.” (Toa)

Dans les mains de Toa, il y avait quelque chose d’enrouler dans un tissu brun foncé.

Quand elle l’a déballé, l’objet était une dague.

Ce qui a été perdu dans les terres dévastées, a été récupéré par les Orques des Régions Montagneuses, s’est retrouvé dans les mains de Makoto, et finalement après de nombreuses recherches, la dague est revenue dans les mains de Toa.

“C’est… Sans aucun doute, Lapis. Vous êtes devenues une aventurière de votre propre gré, vous avez fait tout ce chemin dans les terres dévastées et avez récupéré cette dague par vos propres moyens ?” (Aznoval)

Le chevalier a ouvert ses yeux en grand et a murmuré ça d’un air abasourdi.

“Je vous l’ai déjà dit, je n’étais pas toute seule. J’ai failli mourir plusieurs fois et cela tient du miracle. Je suis toujours ici grâce à cette personne. Après ça, j’ai même eu la chance d’avoir un groupe…” (Toa)

Pendant que Toa s’expliquait, Aznoval a de nouveau regardé la maison.

‘C’est une bonne maison’, c’était ainsi qu’il le ressentait.

Ce n’était pas selon le principe de ‘Luxuriant’ ou ‘Énorme’.

Il ressentait l’atmosphère autour de la maison et son expression faciale s’est adoucie.

“Je vois… Vous… Non, vous et votre sœur n’étiez pas seules, hein.” (Aznoval)

‘C’est au moins un réconfort’, c’était ce que le ton du chevalier donnait l’impression de dire.

“Oui, heureusement. Et nous avons un endroit à laquelle nous appartenons, ici même. Nous avons créé notre foyer ici à Tsige. Pas dans Lorel, mais dans cette ville.” (Toa)

Toa a catégoriquement refusé l’offre de faire revivre sa maison.

Après un bref silence, Aznoval a affiché un doux sourire et a acquiescé.

“Entendu. L’égoïste inquiétude qui pesait sur mon cœur s’est envolée. On dirait que ce lieu a pris soin de vous de bien des manières. Peut-être en raison de la soudaineté du titre de chevalier que j’ai reçu, je me suis un tantinet bien trop consacré aux choses que je ne pouvais pas protéger. Il est certes vrai que c’était mon impression subjective de devoir protéger au moins leurs descendants.” (Aznoval)

“Non, cette attitude a probablement sauvé un grand nombre de gens. C’était simplement une personne différente qui a tendu une main salvatrice à Rinon et moi. Veuillez rester comme vous êtes.” (Toa)

“Merci, Toa. Mais je veux faire quelque chose pour vous deux. Avez-vous un souhait à formuler ? Si c’est quelque chose que je peux faire, je le ferai avec plaisir.” (Aznoval)

“Même si vous demandez ça… Actuellement, la seule chose que je souhaite est la sécurité de Tsige. Cela va aider dans un sens, je ne vois rien d’autres pour le moment.” (Toa)

“Hmm, il est vrai que cette ville cherche à obtenir l’indépendance d’Aion, mais agir si ouvertement… Si c’est pour faire taire la famille royale… Ce sont des actes bien importants. Cela pourrait aller à l’encontre de ma promesse envers cette personne. Que devrais-je faire… ?” (Aznoval)

La dernière moitié a été murmurée par Aznoval comme s’il se parlait à lui-même.

“Oubliez ça. C’est bon. Ma petite sœur et moi vivions nos propres vies. S’il vous plaît, aller aider les personnes à travers le monde, chevalier Aznoval.” (Toa)

“… Toa. Oui, merci, vraiment merci. En mettant de côté votre souhait pour le moment, cet Aznoval l’a clairement entendu. Je deviendrai votre force d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs, pouvez-vous me prêter Lapis pour un petit moment ?” (Aznoval)

“… Ouais, ça ne me dérange pas.” (Toa)

Toa a donné la dague au chevalier.

Aznoval a observé Lapis dans sa main avec des yeux pleins de nostalgie, comme s’il contemplait quelque chose d’important, et ensuite, il a sorti une dague identique à Lapis du sac porté par Greenblue et l’a retourné à Toa.

“Est-ce… Lapis ?” (Toa)

“C’est similaire, mais différent. Huhuhu, on dirait qu’elle a bien été préservée. Peut-être que c’est dû à sa perte dans les terres dévastées pendant un bon moment, elle semble légèrement un peu boudeuse.” (Aznoval)

“…” (Toa)

(Maintenant qu’il le dit, ça semble un peu différent de Lapis. Mais il se ressemble aussi. La forme aussi, mais qu’y a-t-il… Il y a quelque chose d’incroyable dans l’atmosphère.) (Toa)

Même lorsque Toa essayait d’y réfléchir, il ne se rappelait rien de similaire.

De toute évidence, elle paraissait ne pas avoir la moindre idée de ce que l’existence légendaire essayait de faire.

“Si je ne vous avais pas entendu dire que vous l’aviez récupéré vous-même, je ne serais jamais allé aussi loin. Cependant, comme j’ai entendu une telle histoire qui m’a réchauffé le cœur, je vais y répondre de la même façon. Avec tout ce que j’ai.” (Aznoval)

“Que voulez-vous dire par…” (Toa)

Aznoval n’a pas répondu à la question de Toa.

À la place, il a fermé les yeux et a commencé à psalmodier quelque chose avec la dague similaire à celle de Lapis dans sa main.

“Compétence de Guilde, activée. Remaniement de l’Écriture. Lapis, Fabricant Forgeron, forme de mage à assassin, réenregistrement du point de rupture…” (Aznoval)

“…” (Toa)

Pour Toa, c’était des mots inintelligibles. Cela ne dégageait pas l’activation de la magie pour que ce fut une incantation.

Au bout d’un moment, la dague, qui n’était pas Lapis et dont la Lame était transparente, a disparu comme si elle fusionnait dans les airs.

Mais la Lapis restant s’est mise à briller plusieurs fois et a tremblé, mais son apparence n’a pas changé du tout, comme si elle se calmait dans la main d’Aznoval.

“Voilà, prends en soin. J’ai personnalisé cette dague pour une combattante.” (Aznoval)

“Hein ?!” (Toa)

“D’après mes constatations, vous attaquez au corps à corps en privilégiant la vitesse et la dextérité. Après tout, utiliser une dague qui est un catalyseur magique ne vous serait pas utile.” (Aznoval)

“Il est vrai que je ne l’utilisais pas correctement, mais…” (Toa)

“Veuillez l’utiliser. En ce qui concerne ses utilisations, il vaudrait mieux les demander à un forgeron de confiance. Il serait plus simple de le comprendre ainsi que de ma bouche.” (Aznoval)

“Aznoval-san…” (Toa)

“Le nom d’Hiiragi, et la volonté de la dague ; Cela serait sans doute problématique pour le vous actuelle, alors je vais les prendre avec moi. À partir d’aujourd’hui, cette dague a pour but votre bien. Si vous appréciez, racontez-le à vos enfants et petits-enfants. À présent Toa, nous nous reverrons probablement pas à l’avenir, mais je prierai pour que vous et les personnes importantes de vos vies viviez en bonne santé. Au revoir.” (Aznoval)

“…” (Toa)

Il n’y a pas eu de réponses de Toa. Et Aznoval ne semblait pas en vouloir plus, il a chevauché le sanglier et est parti sans se retourner.

Le sanglier creusait la terre et créait des rafales de vent, et pourtant, il ne faisait avec un silence surprenant.

Était-ce à cause de la nostalgie ou peut-être le regret de cette séparation, les yeux de Toa se sont plissées.

“Ah, puisque j’en ai l’opportunité, peut-être que je devrais lui faire rencontrer Raidou-san ? Non, c’est bon. S’ils sont destinés à se rencontrer, cela viendra à un moment ou un autre.” (Toa)

Au moment où Toa s’est retournée pour regarder la silhouette de dos d’Aznoval une dernière fois, la silhouette, déjà petite au loin, a été assaillie sur son flanc par une chose blanche.

Le sanglier a fait une pause soudaine sans s’agiter et sans faire de bruit, la chose blanche est montée à l’arrière du chevalier.

Toa s’est frottée les yeux.

Mais ce qu’elle voyait n’avait pas changé d’un pouce.

Apparemment, c’était bien la réalité. Elle a confirmé la situation actuelle et a poussé un gros soupir.

(Cela doit être ça. Je pense que ce n’est probablement pas quelque chose dont je devrais m’occuper. Après tout, cette chose blanche est en fait une femme et le chevalier Aznoval est un homme. Cela doit être ça. Ouais, gardons juste en tête le moment émouvant que nous avons eu jusqu’à l’instant. Il semble qu’il ait compris pas mal de choses et je n’ai toujours pas fini de rassembler les documents que je dois donner à la compagnie Kuzunoha. La suite est… Exact, je devrais aussi en profiter pour demander à un forgeron Ancien-Nain d’examiner Lapis.) (Toa)

La porte s’est silencieusement ouverte.

“Rinon, la gorge de ta sœur est sèche.” (Toa)

Toa demandait à sa sœur de lui donner à boire.

Les questions, qu’Aznoval a exprimées, l’avait mis sur ses gardes, mais maintenant, cela s’était volatilisé.

Un sourire qui venait sur fond du cœur et une démarche légère.

Toa, qui était devenue une aventurière à cause des chaînes de son passé et de son sang, a finalement pu se libérer de ce poids.

“Rinon ?! Sors l’alcool ! Ramène-le de la réserve~ !” (Toa)

“Qu’est-ce que tu dis si tôt le matin ! Je viens juste de faire du thé, alors bois-le avant de faire quoi que soit d’autre, ok ?! Après tout, tu vas encore tout renversé après !!!” (Rinon)

Crier, être heureuse ; Ce genre de changement chez sa sœur étonnait constamment Rinon.

En ce moment, Tsige profitait d’une accalmie.

Toa et Rinon y menaient une vie quotidienne assez paisible.

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